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Placede la Fraternité Vous cherchez autre chose ? Tous les jours du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Fermé le samedi matin. L'entrée après 17h se fait côté Parc Jean-Moulin. Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 : fermeture des portes ¼ avant. Fermeture au public le mardi matin.Société Place de la Fraternité, à La Courneuve, près de 80 personnes originaires de Côte d'Ivoire ont été délogées par la police de leur campement de fortune. Ultime épisode d'un bras de fer commencé il y a seize mois. Lundi 7 novembre, comme tous les matins depuis bientôt sept mois, Massandjé Kamara, 26 ans, s'est réveillée sous sa tente igloo, installée avec une cinquantaine d'autres, place de la Fraternité, au milieu de la cité des 4 000 de La Courneuve Seine-Saint-Denis. En l'absence de sanitaires, elle s'est débrouillée avec l'eau stockée dans de grands bidons pour faire sa toilette, avant de partir comme chaque jour au travail, les cheveux bien tressés, les yeux soigneusement maquillés, et de jolies boucles accrochées à ses oreilles. A 9 heures, elle débutait sa journée de standardiste. A 9 h 20, une amie l'avertissait que la police était en train de détruire le campement, de saisir sa tente, comme celles des quelque 80 personnes, originaires de Côte d'Ivoire, qui vivaient là, dans des conditions très précaires, depuis le 18 avril. Une évacuation ordonnée le 2 novembre par le tribunal administratif de Montreuil Seine-Saint-Denis, saisi par la mairie de La Courneuve. L'ultime épisode d'un bras de fer commencé seize mois plus tôt. Le 8 juillet 2010, des CRS envahissent aux aurores la barre Balzac, à cent mètres de la place de la Fraternité. Ils tambourinent aux portes, font sortir hommes, femmes, enfants avec toutes leurs affaires. Ce ne sont pas des locataires mais des squatteurs, venus s'installer dans des appartements vides la vieille HLM est promise à la destruction dans le cadre du projet de rénovation urbaine qui doit transformer le quartier. Tandis que les 274 familles qui l'habitaient légalement ont déménagé, d'autres se sont installées illégalement dans une quarantaine d'appartements, souvent trompées par des marchands de sommeil. Au pied de la barre, contemplant médusés matelas, chaises et télévisions jetés sur le trottoir, tous racontaient alors sensiblement la même histoire. Venus de Côte d'Ivoire, d'abord accueillis par des proches, ils avaient entendu dire qu'il y avait là des "maisons" disponibles. Peu au fait des réalités françaises, certains avaient cru devenir propriétaires d'un 100 m² en versant quelques milliers d'euros à des intermédiaires malhonnêtes. D'autres brandissaient des courriers de l'office HLM à leur nom prouvant, selon eux, qu'ils étaient locataires. On pouvait y lire "avis d'échéance, indemnité d'occupation, provision consommation d'eau... Total quittance 623,59 euros". Mais une "indemnité d'occupation" n'est pas un loyer c'est une façon de faire payer les squatteurs. D'autres, enfin, se savaient dans l'illégalité, mais disaient "n'avoir pas le choix" dans des pochettes, ils gardaient précieusement leurs demandes de logement social inabouties. Et avec, leurs fiches de paie et leurs déclarations d'impôt. Car qu'ils soient en situation régulière ou sans papiers, la plupart travaillent. Le soir de l'expulsion, plus de 200 personnes restent dormir sur le trottoir. Trois jours après, les tentes multicolores ont poussé comme des champignons et des banderoles "Un toit c'est un droit" décorent les réverbères. Le début d'un combat collectif soutenu par l'association Droit au logement. Mais le campement de fortune n'a pas le temps de s'organiser le 21 juillet 2010, les CRS sont de retour et empoignent sans ménagement les "campeurs". Filmées par des militants, les images de cette expulsion montrant des mères de famille traînées par les pieds alors qu'elles portent leurs bébés dans le dos, font le tour des médias, jusque sur CNN. Le camp évacué, les ex-squatteurs acceptent un hébergement d'urgence dans des hôtels. Vint la trêve hivernale pendant laquelle on n'expulse pas. Les familles restent au chaud. La barre Balzac est murée. La préfecture trouve un logement pour seize ménages. On croit la situation en voie d'être réglée. Mais pour la moitié des expulsés, le printemps va être synonyme de retour à la case départ. Car le 18 avril 2011, la préfecture met fin aux hébergements provisoires. "Quand on s'est retrouvé à la rue, raconte Bamory Coulibaly, on est tous revenus spontanément à notre point de départ, la barre Balzac. On savait que c'est là qu'on retrouverait les autres pour recommencer la lutte." Cet Ivoirien de 36 ans a quitté son pays il y a deux ans parce qu'il s'y sentait menacé en raison de ses convictions politiques. "J'habitais Gagnoa, le village de Laurent Gbagbo. Or, moi, je soutenais Ouattara. A chaque manifestation, la répression était plus forte. J'ai dû partir", raconte-t-il. Couturier dans son pays, il est devenu agent de sécurité en France. En CDI, il a été régularisé. Mais son salaire modeste ne lui permet pas de louer dans le privé. Il n'a d'espoir que dans le parc HLM. Et dans ce combat collectif débuté en 2010. Ce 18 avril, il a donc racheté une tente, et l'a posée sur le béton de la place de la Fraternité. Comme Massandjé Kamara, qui malgré sa carte de séjour de dix ans, son CDI, et ses 1 400 euros mensuels, renouvelle sans succès les demandes de logement depuis cinq ans. "Je travaille, je ne veux pas être à la charge de la France, je peux payer mon loyer !" D'autres "campeurs" sont dans des situations plus compliquées. Jeune maman, Meite, 30 ans, femme de ménage, reste sans papiers. Les jours passant, gamelles et réchauds à gaz ont trouvé leur place entre les igloos. De nouvelles tentes sont apparues pour stocker les affaires. Des vélos d'enfant, des patins à roulettes. Du linge séchant sur les arbustes. Un village précaire s'est organisé, sans que, cette fois, personne ne l'empêche. En mai, le maire prend un premier arrêté d'expulsion. Non suivi d'effet. Mal ficelée, une deuxième action en justice lancée par la communauté d'agglomération n'a pas abouti. Les chaleurs de l'été sont arrivées et avec elles des effluves nauséabonds, restes de nourriture mal nettoyés. Cernés par les tentes, les personnels du centre de santé et de la protection maternelle et infantile PMI, d'abord accueillants, ont fini par perdre patience. "Cela me fait mal au coeur de voir ces enfants à la rue. Il y a des bébés, certains sont presque nés ici. Mais je ne supporte plus de devoir me faufiler tous les matins entre les tentes et de constater un tel manque d'hygiène", confiait une employée du centre de santé à la rentrée. "Certains jours, ça me soulève le coeur. Et je ne parle pas des rats ! Je ne comprends pas qu'on les laisse là comme ça..." Personne n'a non plus semblé chercher de solution, chacun des acteurs se renvoyant la balle. Rappelant que contrairement à d'autres communes d'Ile-de-France, elle respecte largement le quota de 20 % de logement social imposé par la loi SRU, la mairie PC de La Courneuve n'a pas voulu ajouter ceux-là à sa liste de 2 000 demandeurs de logement. Dans plusieurs courriers au préfet, le maire, Gilles Poux, en a appelé "à la responsabilité de l'Etat". Mais la préfecture a également avancé qu'elle recevait "un nombre considérable de demandes de logement chaque jour. Il n'y a pas de raison qu'ils passent devant d'autres familles qui attendent depuis parfois six ou sept ans". Solidaires dans les premiers temps, les habitants du quartier ont fini par désapprouver ce qu'ils considéraient comme une façon de "forcer la file d'attente". "Pourquoi ne sont-ils pas allés squatter à Paris pour embêter les riches ?, confiait une Courneuvienne, mère de cinq enfants. Si c'est pour faire la misère à des gens qui sont déjà dans la misère, je ne suis pas d'accord !" "Cette situation montre surtout la grande pénurie de logement dans notre pays qui finit par opposer les populations entre elles", résumait un employé de la ville lors d'une manifestation devant la préfecture. Lancée mi-octobre par la mairie, l'ultime procédure juridique a fini par aboutir. Lundi matin, 140 policiers et gendarmes envahissent la place. Ses occupants ont peu résisté. En file indienne, bien encadrés, ils sont montés dans des cars, laissant une nouvelle fois leurs affaires. Comme l'hiver dernier, un hébergement à l'hôtel a été proposé à ceux qui sont en situation régulière. Pour les autres "Un retour volontaire au pays", explique sur place un représentant de la préfecture. Son interlocuteur reste bouche bée "Mais je suis là depuis trois ans, j'ai tout abandonné là-bas, je ne peux pas repartir..." Seize mois après, aucune solution pérenne n'a donc été trouvée. Alors pour continuer la lutte, Massandjé Kamara et quelques autres ont refusé lundi soir l'hébergement à l'hôtel. Quitte à dormir dehors. Blog Urbains sensibles . Aline Leclerc Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? 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Forumdes associations : une rentrée en signe de sortie de crise sanitaire et l’occasion pour la ville de La Courneuve de proposer de mutualiser des événements. C’est ainsi que le forum des associations de la ville se déroule le samedi 11 septembre sur la place de la Fraternité parallèlement à la Rencontre des Jonglages.
Lessquatteurs installés depuis mi-avril sur la place de la Fraternité, au coeur de la cité des 4 000, ont été évacués accéder au contenu accéder au menu principal Paroissescatholiques de Saint-Yves des Quatre-Routes et Saint-Lucien de La Courneuve 6-7 Place Georges Braque 93120 La Courneuve. Construire la Fraternité . vendredi 18 février 2022 à 20h30. en visioconférence. Soirée rencontre/témoignage à deux voix autour du document "La fraternité Humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune co-signé par le pape29août 2010, LA COURNEUVE - France Le 08 Juillet 2010 des familles africaines ont été expulsées des locaux qu'elles occupaient à La Courneuve. Ces bâtiments seront détruits dans le cadre d'un plan de rénovation de la ville. Or les familles, payaient tous les mois des "indemnités" à l’office des HLM du 93.
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