Commentréagir face à l’injustice ? Psaumes 37:1 David. Ne t’irrite pas contre les méchants, n’envie pas ceux qui font le mal, 2 car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, et ils se flétrissent comme le gazon vert. 3 Confie-toi en l’Eternel et fais le bien, aie le pays pour demeure, et que la fidélité soit ta nourriture!
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 2346 Ceux qui ne suivent pas la moralité du Coran peuvent être injustes car ils ne considèrent pas qu’ils auront à rendre compte de toutes leurs actions dans l’Au-delà, et ne ressentent donc aucun besoin d’être scrupuleux à ce sujet. Puisqu’ils suivent leurs désirs terrestres plutôt que leurs consciences, ils prennent des décisions impulsives et non rationnelles. Lorsqu’ils s’énervent, ils cèdent immédiatement à leur colère et cherchent la revanche. Lorsqu’une situation menace leurs avantages, ils n’hésitent pas à se comporter injustement pour protéger leurs propres intérêts. Les journaux et la télévision regorgent d’exemples quelqu’un attaque son patron lorsqu’il est licencié, diffame une personne qui s’est interférée dans ses affaires, répand des commérages sur sa fiancée qui l’a quitté ou répond à une personne qui le menace par des menaces encore plus graves. Ces gens répondent à une attaque ou à une injustice par le même genre d’actes et violent ainsi la moralité du Coran. Les croyants peuvent être victimes d’injustice mais ils ne répondent pas à l’injustice par l’injustice ou à un mauvais acte par un comportement encore plus mauvais. Cela ne signifie pas qu’ils se laissent faire pour autant, mais ils prennent des décisions réfléchies et placent leur confiance en Dieu. Leur patience et endurance dans de tels cas proviennent de leur conscience que Dieu contrôle absolument tout et possède une justice éternelle. Dieu nous dit qu’au Jour du Jugement, chacun rendra compte de ce qu’il a fait dans ce monde, et qu’aucune injustice ne leur sera faite. En conséquence, ceux qui ont commis une injustice sans réfléchir ou bien se sont comportés d’une manière peu appréciable recevront leur " récompense " ce jour-là. L’éternelle justice de Dieu est décrite dans ces versets Au jour de la Résurrection, Nous poserons les balances justes. Nulle âme, donc, ne sera lésée. Fût-ce du poids d’un grain de moutarde, Nous le ferons venir. Et il suffit de Nous comme comptable ! Sourate 21, Al Anbiya’ 47 Il n’y a voie que contre ceux qui lèsent les gens et se rebellent sans droit sur terre ; à ceux-là, le châtiment douloureux. Sourate 42, Ach-Choura 42 Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Dieu. Alors chaque âme sera pleinement payée pour ce qu’elle a gagné. Et ils ne seront pas lésés! Sourate 2, Al Baqara 281 Ainsi, les croyants qui connaissent cette loi de Dieu sont patients face à l’injustice, grâce à leur sérénité. Dans le verset suivant, Dieu promet qu’en échange de cette patience, Il apportera Son aide …Très certainement, Dieu secourt ceux qui secourent Sa religion ; certes oui, Dieu est fort, puissant. Sourate 22, Al Hadj 40 Nous apprenons dans le Coran que le Prophète Yousouf a été victime de plusieurs injustices durant sa vie, mais que grâce à sa dévotion et sa patience, Dieu l’a aidé et Lui a donné la force. Tout ce qui lui est arrivé depuis son enfance était destiné à tester sa patience et celle de son père, le Prophète Ya’coub. Le Prophète Yousouf a été jeté dans un puit par ses frères jaloux. Puis, une caravane qui passait le trouva et l’emmena en Égypte où il fut vendu comme esclave. Le Saint Coran parle de la patience du Prophète Ya’coub lorsqu’il fut confronté à un tel événement, et de sa demande d’aide à Dieu contre ce complot Et ils apportèrent, sur sa tunique, un sang factice. Il dit Vos âmes, plutôt, vous ont enjolivé quelque chose ! Oh jolie patience ! C’est Dieu qu’il faut appeler au secours contre ce que vous décrivez ! Sourate 12, Yousouf 18 Le Prophète Yousouf fut ensuite diffamé par l’épouse de son maître, le vizir égyptien. Malgré son évidente innocence, il fut jeté en prison où il resta injustement emprisonné pendant plusieurs années. Cependant, il n’oublia jamais que Dieu le testait et se réfugia en Lui, demandant Son aide, et faisant preuve d’une patience remarquable. Il n’oublia pas non plus que les ruses des non-croyants finissent par être déjouées et que les croyants obtiennent toujours la victoire. En retour de sa ferme dévotion et de sa patience, Dieu Lui donna des bénédictions qui lui faisaient plaisir dans ce monde ainsi que dans l’Au-delà Et le roi dit " Amenez-le moi ; je me le réserve pour moi-même. " Puis lorsqu’il lui eut parlé, il dit " Oui, tu seras aujourd’hui près de nous, en pleine situation d’autorité et de confiance. " Et Joseph " Affecte-moi aux trésors du territoire ; je suis bon gardien, vraiment, et connaisseur. " Ainsi avons-Nous mis Joseph à même, sur terre, de s’installer là où il voudrait. Nous faisons que Notre miséricorde touche qui Nous voulons, et que ne se perde pas le salaire des gens bienfaisants. Et le salaire de l’Au-delà est meilleur, pour ceux qui croient et pratiquent la piété. Sourate 12, Yousouf 54-57 Des années après ces événements, Dieu mis le Prophète Yousouf nez à nez avec ses frères traîtres. Il déclara sa foi en Dieu malgré l’injustice dont il avait souffert Et eux N’es-tu pas Joseph, en vérité ? Il dit Je suis Joseph et voici mon frère. Certes Dieu nous a favorisés ! Oui, quiconque pratique la piété et endure avec constance, alors en vérité, Dieu ne laisse pas perdre le salaire des bienfaisants. Sourate 12, Yousouf 90 Le comportement du Prophète Yousouf exposé dans le Coran montre que la patience est toujours récompensée car Dieu vient en aide aux croyants et Il déjoue les complots tramés contre eux et répare les injustices qu’ils subissent. Published by ihsan - dans Les vertus de l'âme
BLOGUE L'injustice nous fait parfois dire des bêtises. Heureusement, il y a un moyen subtil de ne plus péter une coche.
Comment les chrétiens doivent-​ils réagir face aux calomnies? QUE ressentez-​vous lorsque quelqu’un vous outrage ou répand des mensonges à votre sujet? Naturellement, vous êtes profondément blessé. C’est ce que ressentent les Témoins de Jéhovah quand ils sont l’objet de propos inexacts ou tendancieux dans les médias. Mais, comme Jésus l’a dit en Matthieu 511, 12, ils ont pourtant des raisons de se réjouir. En Allemagne, une revue catholique a prétendu que “chaque Témoin est obligé de verser entre 17 et 28 % de son revenu au siège de la secte”. Pourtant, les Témoins de Jéhovah ne forment pas une secte, et leur œuvre est entièrement financée par des offrandes volontaires. De nombreux lecteurs ont été abusés par ces renseignements erronés, au grand regret des Témoins de Jéhovah. Mais comment les vrais chrétiens doivent-​ils réagir quand ils sont calomniés par les médias? Un exemple pour les chrétiens Matthieu, chapitre 23 montre avec force comment Jésus a condamné l’hypocrisie et la fourberie de ses adversaires. Est-​ce là un modèle dont les chrétiens peuvent s’inspirer quand on les critique? Pas vraiment. Le Fils de Dieu a accusé ses opposants religieux en raison de l’autorité et du discernement exceptionnels qu’il possédait. Il a agi ainsi dans l’intérêt des foules qui écoutaient. Matthieu 151-11 rapporte que Jésus était critiqué parce que, disait-​on, ses disciples outrepassaient la tradition juive. Comment Jésus a-​t-​il réagi? Il a tenu tête. Jésus a eu parfois de vifs échanges avec ses détracteurs, réfutant leurs affirmations erronées. D’un point de vue général, les chrétiens n’ont pas tort de tenter de rectifier les contrevérités dites sur leur œuvre ou leurs enseignements, afin d’éclaircir au mieux la situation en présentant des faits et des arguments logiques. Ils agissent ainsi dans le but d’aider les personnes sincères à comprendre que les critiques dirigées contre les Témoins de Jéhovah sont injustifiées et diffamatoires. Cependant, notez comment Jésus a réagi, peu de temps après, quand ses disciples lui ont fait remarquer “Sais-​tu qu’en entendant ce que tu viens de dire les Pharisiens ont trébuché?” Ces Pharisiens avaient “trébuché” ils n’étaient pas simplement irrités, mais ils sont devenus des opposants irréductibles que Jésus a rejetés. Celui-ci a donc répondu “Laissez-​les. Ce sont des guides aveugles.” Toute conversation avec de tels adversaires était vaine, inutile et aurait débouché sur des controverses stériles Matthieu 76; 1512-14; voir aussi Matthieu 2711-14. La réponse de Jésus montre qu’il y a “un temps pour se taire et un temps pour parler”. — Ecclésiaste 37. Les Témoins de Jéhovah ne s’attendent pas à ce que tout le monde dise du bien d’eux. Ils gardent présentes à l’esprit ces paroles de Jésus “Malheur, quand tous les hommes disent du bien de vous, car ce sont bien là les choses que leurs ancêtres faisaient aux faux prophètes.” Luc 626. On a demandé, un jour, à Charles Russell, premier président de la Société Watch Tower, pourquoi il ne répondait pas aux calomnies. Il a rétorqué “Si vous vous arrêtez pour donner un coup de pied à chaque chien qui aboie après vous, vous n’irez pas très loin.” Nous ne devrions donc pas nous laisser détourner de notre service divin par les commentaires de farouches opposants Psaume 11969. Concentrons-​nous sur l’œuvre qui incombe aux vrais chrétiens, c’est-à-dire l’évangélisation. D’une manière naturelle, nous aurons des occasions de répondre à diverses questions et d’expliquer la nature de notre œuvre élever le niveau moral de nos semblables et leur enseigner la Parole de Dieu. — Matthieu 2414; 2819, 20. Faut-​il répondre aux critiques? Jésus a dit à ses disciples “Vous ne faites pas partie du monde ..., à cause de cela le monde vous hait.” Jean 1519. De nombreux articles de journaux, qui calomnient les Témoins de Jéhovah, sont en fait l’expression de cette haine et devraient par conséquent être ignorés. Cependant, les médias communiquent parfois des renseignements qui révèlent une méconnaissance des Témoins ou qui déforment et dénaturent les faits. Certains journalistes peuvent s’informer auprès de sources tendancieuses. Ainsi, selon les circonstances, l’identité de nos détracteurs et leurs intentions, nous pouvons préférer ignorer les propos déformés des médias ou défendre la vérité avec des moyens adaptés. Les faits peuvent parfois être rectifiés par une lettre pertinente si le courrier des lecteurs est publié intégralement. Néanmoins, une telle lettre pourrait avoir l’effet contraire. Comment cela? Il se peut que les propos fallacieux reçoivent ainsi plus de publicité, ou que les opposants se voient offrir une autre occasion d’imprimer des mensonges ou des calomnies. Dans la plupart des cas, il est sage de laisser les anciens décider s’il est judicieux d’écrire à la rédaction. Si un article de presse fait du tort aux Témoins, la filiale de la Société peut informer les congrégations concernées, afin que les proclamateurs puissent répondre de façon satisfaisante à ceux qui posent des questions. Faut-​il que vous vous intéressiez individuellement à toutes ces déclarations tortueuses? Jésus a dit “Laissez-​les”, ignorez-​les. Ce conseil s’applique de toute évidence à de tels adversaires de la vérité. Les chrétiens fidèles ont des raisons bibliques de fuir les apostats et leurs idées 1 Corinthiens 511-13; Tite 310, 11; 1 Jean 219; 2 Jean 10, 11. Si quelqu’un désire sincèrement savoir si les critiques dirigées contre les Témoins sont justifiées ou non, ces derniers peuvent en général répondre en s’appuyant sur leur connaissance des Écritures. — Voir La Tour de Garde du 15 mars 1986, pages 13 et 14. Si vous lisez des articles de presse mensongers, prenez à cœur le conseil de Proverbes 1415 “Quiconque est inexpérimenté ajoute foi à toute parole, mais le sagace considère ses pas.” En Suisse, beaucoup de personnes ont été indignées en lisant cette nouvelle bouleversante une jeune femme, Témoin de Jéhovah, est morte parce que sa famille a refusé que le personnel médical lui administre une transfusion sanguine. Ces faits étaient-​ils exacts? Non. La patiente avait refusé une transfusion pour des raisons religieuses, mais elle acceptait un traitement de substitution non sanguin. Ce traitement, qui aurait pu être entrepris sans difficulté, lui aurait probablement sauvé la vie. Toutefois, l’hôpital a retardé les soins sans raison et la patiente est morte. Mais le journal n’a pas relaté ces faits. En conséquence, il faut soigneusement évaluer dans quelle mesure de tels articles disent la vérité. Vous pouvez expliquer à vos interlocuteurs que les anciens des congrégations s’occupent de ce genre de cas avec amour, tout en respectant les directives bibliques. Si vous restez attaché aux principes de la Bible, vous répondrez sans tirer de conclusions hâtives. — Proverbes 1813. Il faut se renseigner à la source Au premier siècle, des gens ont répandu des mensonges au sujet de Jésus Christ afin de nuire à sa réputation. Certains le présentaient même comme un traître Luc 734; 232; voir aussi Matthieu 2221. Par la suite, la jeune congrégation chrétienne a rencontré une grande opposition émanant de la religion et du monde. Puisque “Dieu a choisi les choses sottes du monde”, beaucoup considéraient avec mépris ses serviteurs 1 Corinthiens 122-29. Aujourd’hui, les vrais chrétiens doivent s’attendre à des calomnies, qui sont une forme de persécution. — Jean 1520. Les Témoins de Jéhovah sont toutefois heureux quand leurs interlocuteurs se montrent impartiaux et manifestent le même état d’esprit que certains des hommes venus voir Paul, alors à Rome, et qui lui ont dit “Nous jugeons convenable d’entendre de toi ce que tu penses, car, vraiment, pour ce qui est de cette secte, nous savons que partout on parle contre elle.” — Actes 2822. Vous pouvez fournir des explications aux personnes mal informées, et ceci avec douceur Romains 1214; voir aussi 2 Timothée 225. Invitez-​les à recueillir des informations de première main sur les Témoins de Jéhovah; ainsi, elles ne se laisseront pas égarer par des accusations mensongères. Vous pouvez aussi utiliser les publications de la Société Watch Tower qui donnent des précisions sur l’organisation, son histoire et ses enseignements*. Un jour, Philippe a simplement répondu à Nathanaël “Viens et vois.” Jean 146. Nous pouvons en faire autant. Nous accueillons aimablement toute personne qui désire visiter la Salle du Royaume de sa localité, afin de constater par elle-​même qui sont les Témoins de Jéhovah et quelles sont leurs croyances. Ne craignez pas les opposants Comme il est encourageant de savoir que les calomnies n’empêchent pas les gens de devenir Témoins de Jéhovah! En Allemagne, au cours d’un débat télévisé, les apostats ont présenté un tissu de mensonges sur les Témoins. Un spectateur a compris que les inventions des apostats dépassaient la mesure, ce qui l’a incité à reprendre une étude biblique avec les Témoins. En fait, les calomnies peuvent avoir parfois d’heureuses conséquences! — Voir Philippiens 112, 13. L’apôtre Paul savait que certains prêteraient plus attention à des “fables” qu’à la vérité. Aussi a-​t-​il écrit “Garde ton équilibre en toutes choses, endure le mal, fais l’œuvre d’un évangélisateur, remplis pleinement ton ministère.” 2 Timothée 43-5. Ne vous laissez donc pas égarer, et ne vous laissez effrayer en rien’ par vos adversaires Philippiens 128. Conservez votre calme et votre sang-froid, prêchez joyeusement la bonne nouvelle et vous demeurerez ferme devant les attaques. Gardez présente à l’esprit cette promesse de Jésus “Heureux êtes-​vous quand on vous outrage, et qu’on vous persécute, et que l’on dit mensongèrement toute sorte de choses méchantes contre vous à cause de moi. Réjouissez-​vous et bondissez de joie, puisque votre récompense est grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.” — Matthieu 511, 12. [Note] Voir Les Témoins de Jéhovah — Unis pour faire la volonté de Dieu sur toute la terre, Les Témoins de Jéhovah du XXe siècle et Les Témoins de Jéhovah Prédicateurs du Royaume de Dieu. [Entrefilet, page 27] Lorsqu’il eut affaire à des opposants, Jésus dit à ses disciples “Laissez-​les.” Que voulait-​il dire? [Entrefilet, page 29] “Heureux êtes-​vous quand on vous outrage, et qu’on vous persécute, et que l’on dit mensongèrement toute sorte de choses méchantes contre vous à cause de moi.” — Matthieu 511.

Commentbien réagir face à une injustice? Publié le 14/08/2014 à 09:09. «Nous sommes en général prompts à pardonner l’offense qui nous est

Par pasteur Marc Pernot Question d’une visiteuse Bonjour mon père , J’ai une grande question à me poser qui reste planter sur mon cheminement .. Effectivement je vois que le Seigneur m’aime , qu’il me guide etc .. mais j’ai l’impression que certaines personnes non croyantes sont complètements seuls .. je pense à un jeune homme skyzophrene qui n’est pas croyant .. il ne s’en sort pas .. je me demande donc si Dieu aide tous les Hommes y compris les bons croyants ..Je me demande pourquoi moi il me guide et m’aide à ce point là alors que d’autres sont placés en psychiatrie à 30 ans et pour le reste de leur jours ..? Merci pour les réponses que vous pourrez m’apporter , Dieu vous bénisse Réponse d’un pasteur Chère Madame Grand merci pour cette sensibilité à ceux qui souffrent, de ne pas vous contenter de l’amour que vous sentez de Dieu pour vous, de vouloir que d’autres en profitent. C’est vrai que la vie n’est pas juste. Tant s’en faut. Et votre indignation, elle, est juste, elle est saine et inspirée. Nous ne croyons pas en Dieu malgré l’injustice du monde. C’est bien le contraire nous sentons que Dieu est précisément la source qui peut faire évoluer les choses dans le bon sens, et aussi qui peut nous inspirer l’envie de faire ce que nous pourrons pour faire avancer les choses. La Bible commence en parlant d’un chaos de désordre, vide de sens. Et le souffle de Dieu qui s’approche, au contact, afin d’ouvrir un espace vivable, étape par étape. Cette conception n’est pas seulement du passé, cela parle de la structure du monde aujourd’hui. Le monde est encore en genèse. Il n’y a pas seulement un monde magnifique où tout est en ordre. Il y a des choses absolument magnifiques et Il y a une part de chaos dans le monde, une part de chaos qui n’est pas la conséquence de mauvaises actions, mais qui a toujours existé dans ce monde, c’est une part de chaos non encore harmonisée. Cela fait de l’injustice et de la souffrance, des catastrophes et des maladies. A cela s’ajoute les souffrances que nous sommes capables d’ajouter, nous. Le souffle de Dieu est une expression imagée pour parler de son appel à être qu’il adresse à l’univers entier, et à nous aussi. Un appel à l’harmonie, à la vie, aux relations belles. Ce souffle nous traverse et nous inspire assez naturellement à espérer le bien et même à faire du bien autour de nous. Dieu, oui, pense à chaque personne, à chaque vie porteuse de souffle. Chacune a le même prix à ses yeux et il fait tout son possible pour aider chaque personne. C’est à dire qu’il faut abandonner l’idée que Dieu soit une sorte de magicien tout puissant qui distribue les cartes de la vie, qui tire les ficelles du destin. Ces idées existent dans d’autres philosophies et religions, ce n’est pas comme cela que le lis la Bible, et cela ne correspond pas à ce que vous observez. Dieu est, comme vous l’expérimentez une puissance d’amour, d’accompagnement, d’inspiration, de soucis de l’autre. Comment réagir face à cette injustice dans la distribution des chances ? Il peut effectivement avoir des réactions malsaines face à cette injustice de la vie peut-être de la colère face à l’injustice qui nous frappe, de la culpabilité quand les autres sont frappés et que nous sommes épargné, de la fierté pour la chance qui nous a favorisé sans que nous n’y soyons pour rien… Ces sentiments n’aide tellement à avancer et faire avancer. C’est pourquoi vous faites bien de vous interroger. C’est à mon avis le premier point à faire face à ce fait de l’inégalité des répartition des chances s’interroger, être lucide, voir nos plus et nos moins en terme de faveurs par la vie. Ce qui nous revient ensuite est de faire quelque chose de cela. Nous ne sommes pas obligé, c’est simplement que tout acte bon, tout acte créateur de justice, tout geste ou toute parole belle améliore le monde. C’est comme une œuvre d’art. La vie est un défi pour nous, comme la toile blanche pour le peintre. Pour votre ami schizophrène, ce n’est pas facile de résoudre cette difficulté, mais si c’est possible, il y a une chose qui est aussi indispensable à chacun que l’air que nous respirons c’est de se savoir être respecté, aussi, si vous en avez la possibilité, je pense que cela lui serait précieux de savoir que vous avez pensé à lui, que vous avez prié pour lui afin qu’il se sente soutenu. Dieu vous bénit et vous accompagne. par pasteur Marc Pernot Si vous voulez, vous pouvez voir aussi, dans le petit dictionnaire de théologie ou celui des mots qui piquent » Providence Théodicée
Commentréagir face à une panne sexuelle ? étant essentielle dans un couple, elle n'est pas à mettre de côté sur le plan sexuel, bien au contraire. Aug 22, 2009 - La panne sexuelle et l'impuissance tourmentent l'homme depuis toujours. Le dieu Priape, affublé d'un phallus toujours en érection , nous le connaissons : le . comment le pénis fonctionne sur un mode
Accueil > pied dans la porte > Effet miroir un atout incroyable pour mettre fin à la tristesse dans votre vie Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en développant un projet qui a du SENS. Après avoir accompagné plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prénom et votre email sur la page suivante pour y accéder Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement déjà + de 17 000 inscrits ! C’est gratuit, et vous pourrez vous désinscrire à tout moment. Parlons aujourd’hui de l’effet miroir, un concept qui peut sembler anodin. On en entend beaucoup parler dans les forums réservés au développement personnel. Mais en fait, beaucoup de gens qui en parlent ne savent pas vraiment de quoi il s’agit. Même des pseudo-professionnels ne compr
Toutd’abord, prévenez immédiatement les surveillants de baignade ou les secours (18 ou 112). Veillez à bien garder les yeux sur la victime
Caïn a le souffle coupé par un sentiment d’injustice et d’humiliation. Le premier, il a inventé ce beau geste qu’est l’offrande pour Dieu. Abel a suivi. Résultat L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Le texte ne nous donne aucun motif à ce refus. C’était pourtant l’occasion de nous donner une bonne petite leçon sur la juste relation à Dieu, mais non, ce texte ne nous parle pas de cela mais de cette expérience humaine fondamentale qu’est celle de subir l’injustice et l’humiliation. Les premiers chapitres de la Genèse explorent l’essentiel de la condition humaine. Ce récit est le 3e des grands mythes qui ouvrent la Bible. Le 1er est celui de Dieu comme source de vie, faisant reculer le chaos par sa Parole. Le 2e mythe est celui du péché de l’homme quand il choisit comme dieu son propre désir à la place du Créateur. Et le 3e mythe est ce récit de Caïn face au sentiment d’injustice et d’humiliation. Parce qu’après avoir dit dans le 1er mythe l’immense élévation de l’humain, créé à l’image même de Dieu, les deux mythes suivants disent ce qui peuvent tuer l’homme. Dans le 2ème mythe, l’homme se place plus haut qu’il n’est en réalité. Dans le 3 ème mythe, l’homme est au contraire écrasé par le sentiment d’humiliation et d’injustice. Nous avons donc ici le récit des deux plus grandes difficultés qui sont les nôtres le péché de base, et la morsure de l’injustice de la vie en ce monde. À chaque fois, l’épreuve ne vient pas de Dieu, à chaque fois Dieu intervient pour sauver l’homme, il n’y arrive qu’en partie, laissant apparaître un humain gardant des cicatrices de ses chutes, mais en marche et faisant de grandes choses, comme Adam et Ève, puis Caïn et sa descendance. Prenons donc courage, Dieu ne nous laissera pas tomber comme une vieille chaussette. Pas même quand nous sommes coupable, et certainement pas si nous sommes frappés par l’injustice. Le bébé qui vient de naître est comme Adam et Ève, il complètement égocentrique, il se trouve digne d’être servi et adoré de tous, d’abord par ce dieu qu’est sa maman. Il lui faudra apprendre qu’il a une autre place, une autre vocation dans le monde. L’enfant fait ensuite rapidement l’expérience du sentiment d’injustice. Nous y sommes infiniment plus sensible qu’à la notion de justice qui demande déjà une véritable évolution dans une visée au-delà de soi-même, vers quelque chose de plus grand. Alors qu’à la moindre injustice ou humiliation, même un enfant est très profondément atteint. Et nous aussi, nous toujours, bien entendu. Il nous faut donc apprendre à démasquer ce danger, et à l’affronter. Cette page de la Bible décrit bien cet effet, que nous connaissons tous Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. L’injustice fait monter notre colère, et la colère ruine notre liberté, elle nous prend par le bout du nez, un voile noir obscurcit nos yeux. L’humiliation, elle, nous fait nous sentir moins que rien, comme Caïn et son visage abattu » à terre, se sentant rejeté de tous et même de Dieu pense-t-il. A quoi bon alors faire quoi que ce soit ? Mais au moins sur ce plan là, Dieu peut faire des miracles, et ouvrir les yeux de l’aveugle et faire danser le paralytique. C’est vrai que la vie est injuste, il y a des inégalités partout. Certains naissent pauvres dans un pays en guerre, d’autres riches au pays de cocagne, avec de l’intelligence ou ne comprenant rien, et la maladie ou des chances incroyables... tant d’injustices qui n’ont souvent aucune cause morale ou divine. Cette histoire de Caïn montre l’homme frappé par cette expérience universelle du mal qui nous frappe injustement. Il peut nous arriver alors de chercher une cause à ce malheur et d’inventer un dieu méchant, démon, diable, satan, ou une mauvaise conjonction de planète, ou la faute aux immigrés », que sais-je ? Il nous arrive même de nous en prendre à nous-mêmes pour le mal qui nous arrive pour tenter de lui donner du sens. Il n’en a pas nécessairement. Dieu est en train de créer le monde et il subsiste une importante par de chaos qui distribue les cartes au hasard. Et même si ces malheurs étaient en partie la faute de Caïn, le texte n’en dit pas un mot. Finalement ce n’est pas la question mais celle du sentiment d’injustice quand il nous frappe et le risque que cela présente pour nous et notre entourage, et ce qui aurait pu l’éviter. Dans cette façon de raconter l’histoire, la Genèse nous dé préoccupe de la question de l’origine du malheur. Cela pose le pardon de Dieu comme une base solide, la question maintenant est de gérer notre déception d’être dans un monde qui n’est pas encore fini. Cette attitude face au mal est reprise par Jésus quand il rencontre un aveugle de naissance et que ses disciples interrogent Jésus pour savoir qui a péché pour que cet homme soit ainsi frappé par le malheur, et Jésus répond comme cette histoire de la Genèse que ce n’est pas la question, mais puisque le malheur est là, il faut que nous fassions, ensemble, les œuvres de Dieu, pour créer, pour soigner, pour libérer. Comment réagir quand nous sommes frappés injustement ? Comment être plus fort que cette colère et ce sentiment d’humiliation ? Même dans la pire des catastrophes qui nous arrivent, il y a toujours quelqu’un qui a connu pire et qui s’en est sorti. Par exemple Martin Gray qui est passé par Auschwitz, a perdu toute sa famille une première fois dans les camps nazis, puis une deuxième fois dans un incendie de forêt, et qui a encore et encore rebondi, continuant à vivre comme témoin de la beauté de la vie et engagé dans de belles œuvres humanitaires... Dans un sens, c’est encourageant, cela montre qu’il y a toujours une sortie possible. On devrait donc pouvoir nous aussi s’en sortir. Le problème c’est qu’il y a encore une autre injustice de plus, une injustice face à l’injustice nous n’avons pas tous cette force-là. En particulier face au malheur, et encore plus face à l’injustice ou à l’humiliation. Il arrive que des personnes formidables de bonté, de sagesse et de foi s’écroulent à bout de force. Car l’injustice crée la colère qui nous emporte, et l’humiliation peut faire éclater nos forces, notre courage, briser notre cœur. C’est d’autant plus le cas que les malheurs frappent parfois en rafale. Déjà affaibli par un premier coup, il est plus facile de tomber malade ou d’avoir un accident. A ce propos, il y a un mot très dangereux, à mon avis, dans la 1ère lettre de Paul aux Corinthiens qui est par ailleurs merveilleuse Dieu est fidèle, il ne permettra pas que vous soyez éprouvé au-delà de vos forces, avec l’épreuve il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.1 Cor. 1013 C’est souvent vrai, et nous verrons par la suite comment Dieu peut nous aider. Mais ce quote est aussi très culpabilisant pour celui qui n’arriverait pas à remonter la pente après une terrible épreuve de la vie. Non seulement il doit subir l’injustice d’avoir été frappé par une catastrophe, mais ce quote y ajoute l’humiliation en le déclarant coupable de ne pas arriver à s’en sortir ! Ce n’est pas toujours le cas. Dieu ouvre des portes de sortie, je le pense vraiment. Mais pour ce qui est des forces, il arrive que la souffrance, la colère, les coups répétés, la perte de confiance en nous, soient au-dessus de nos forces. Et ce n’est pas par manque de foi. Ni par manque de bonne volonté de Dieu ! Tout le monde n’a pas la force de Paul face aux difficultés, même si, peut-être par humilité il a pensé que tout le monde pouvait supporter ce qu’il a traversé. Il faut au moins lire ce passage collectivement. Là, peut-être qu’il est déjà un peu plus vrai Ensemble, quand la compassion et le soutien mutuel jouent pleinement, celui qui est fort à un moment donné venant en aide à celui qui faiblit, nous avons alors plus de chance d’avoir les forces de nous en sortir. Il y a alors moins d’exceptions à ce que dit l’apôtre Paul. Le premier des combats pour la justice est peut-être là plus que n’importe où ailleurs, faire que celui qui est terrassé par l’injustice ne se sente pas seul, et encore moins jugé, mais un peu soutenu. D’ailleurs, c’est ce que Dieu fait en allant vers notre Caïn submergé par la colère et humilié plus bas que terre. C’est ce qu’aurait dû faire Abel, il aurait pu sentir que son frère n’était pas en forme, surtout quand il est venu vers lui, avec une tête qui devait en dire long. Mais Abel venait de remporter un grand succès et il n’y a pas que le malheur qui étourdit, le triomphe aussi, comme le montrait déjà l’histoire d’Adam et Eve. Mais Dieu se penche vers Caïn et lui parle. Et chaque fois que la Bible nous dit que Dieu parle, c’est dans la prière que nous sommes invités à vivre cette expérience. La première parole de Dieu est Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? » Encore une fois, la question n’est pas de chercher Pourquoi est-ce que ce malheur m’est arrivé ? » puisque de toute façon Dieu ne veut pas le malheur, pas même celui du coupable, tout malheur est injuste à ses yeux. Mais la question est un pourquoi posé sur l’étape suivante, sur la façon de vivre le malheur et cette question est intéressante. Cette question est même complexe, ambivalente, car לָ֚מָּה lamah » en hébreu, veut dire à la fois pourquoi ? » en un mot, et pour quoi ? » en deux mots dans quel but ? ». Cette double question ouvre déjà des brèches dans notre enfermement. D’abord le pourquoi es-tu irrité, abattu », parce que je t’aurais abandonné ? Mais je suis là, dit l’Éternel. Alors est-ce parce que le malheur t’a frappé ? Et bien oui, avec toi j’en suis irrité et tu as bien raison d’être irrité de l’injustice de la vie, c’est une chose que je ne supporte pas non plus, que je dénonce à haute voix, et sur laquelle je travaille chaque jour. Et pour laquelle j’embauche, à propos, tiens ! Ensuite, parce que Dieu est source de résurrection, on peut, avec lui, passer du pourquoi en un mot à une recherche des pour-quoi possibles en deux mots. C’est à dire se demander comment transformer le pire des présents en un futur pas si mal que ça, un futur qui n’est pas un retour dans la passé à la situation précédent la catastrophe, mais autre chose qui est peut-être même mieux que tout ce qu’il y avait avant. C’est deux pourquoi sont encore tout douloureux, comme un accouchement, mais ils sont déjà un amour de la vie. L’amour est comme ça. On aime ceux que l’on aime tels qu’ils sont aujourd’hui, avec leurs qualités et leurs défauts et jamais on n’abandonne d’essayer qu’ils aillent mieux encore. Commencer à aimer la vie en vérité, c’est ça également. Oui, la vie est bien trop injuste et humiliante, mais à défaut d’arriver à voir aujourd’hui combien elle est par ailleurs merveilleuse, la vie a une qualité c’est d’être vivante, et donc qu’elle a cette qualité d’évoluer, même si c’est au pas d’une tortue. Se demander pourquoi suis-je abattu ? » est déjà sortir de son malheur et le regarder de haut, c’est déjà une révolte contre ce malheur. Et cela peut être de commencer à en avoir assez d’être irrité et abattu. Il n’est pas évident d’avoir ce désir de s’en sortir. Car dans notre révolte contre l’injustice nous avons parfois l’impression que si l’on s’en sortait cela dirait à la face du monde que l’injustice qui nous a frappé n’était finalement pas si grave ? Et bien non, on pourra continuer à combattre ce type d’injustices mais parce qu’elle est grave il ne faut pas la laisser être victorieuse. Cette révolte contre la souffrance, l’injustice et l’humiliation dont nous sommes victimes, nous ou notre prochain, elle nous donne de savoir faire la distinction entre la lumière et les ténèbres, entre le juste et l’injuste. Comme le dit Jésus, la lumière étant venue dans le monde »... ce serait alors vraiment un sacré gâchis de préférer les ténèbres à la lumière ». Jean 319. Mais vient ensuite le pour-quoi » en deux mots, c'est un et maintenant qu’est-ce qu’on fait ? Et choisir la lumière. L’Éternel poursuit en disant à Caïn Si tu fais du bien, n’y aura-t-il pas une élévation ? » C’est évident, car le moindre geste positif est déjà une percée dans l’enfermement de la colère, déjà il nous ouvre sur autre chose que de ruminer l’injustice passée, il est une trace de bonté et de justice dans notre vie, et en plus une justice dont nous sommes l’auteur. Le petit geste positif est déjà une élévation. Face à l’injustice, au fond de l’irritation et de l’humiliation, l’histoire de Caïn ne nous demande pas de cesser d’être en colère ou d’être abattu, par définition ce genre de choses ne se maîtrise pas. Mais il nous propose de choisir de faire deux petites choses très concrètes, de prier ces pourquoi et de faire le moindre petit geste positif possible aujourd’hui. Encore et encore. Pour dominer cette sorte de monstre qui est tapi à ma porte et qui me menace. Que va faire Caïn ? Il passe directement au petit geste positif en allant parler à son frère, ce qui est excellent, très à l’image de Dieu qui crée la lumière par la Parole. Mais peut-être que Caïn a manqué l’étape de la prière des deux pourquoi, car il va craquer. La jalousie l’emporte, et blessé par l’injustice, il va se retourner contre celui qui a eu plus de chance et l’éliminer. C’est bien entendu ajouter le pire au mauvais. Caïn s’est cru trop fort. Or la question n’est pas tant d’être fort que de se laisser fortifier, encourager. C’est à cela que la prière des deux pourquoi nous ouvre, et que le petit geste commence à incarner. Cette démarche, Paul la condense dans un résumé génial à la fin de sa 1ère lettre aux Corinthiens 1613-14 Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez fortifiés, encouragés, Que de votre part, au moins, tout se fasse avec amour ! Notre Père qui es aux cieux... nourrit notre être, sème en nous quelque chose de l’ordre du pardon donné et reçu, et fais que nous ne soyons pas enfermé dans les difficultés, dans notre colère, dans l’injustice et dans notre humiliation. Notre Père, délivre-nous du mal. Matthieu 611-13 Ça va aller. Doisje tout subir sans rien dire : Ou comment réagir à l’injustice ? Jésus est souvent comparé à un agneau silencieux conduit au supplice sans résistance. Il a accepté pleinement l’injustice et la souffrance – sans les dénier, sans les minimiser, sans Une crise d’épilepsie est une maladie nerveuse qui est caractérisée par des décharges d’influx nerveux anormaux au niveau du cerveau. Apparaissant de manière soudaine, ces décharges ne durent pas très longtemps, et ont lieu dans une partie ou la totalité du cerveau. Les crises d’épilepsie ne sont pas toujours accompagnées de convulsions ni de mouvements saccadés. D’autres signes cliniques peuvent en effet se manifester selon les différentes crises. Les différentes crises d’épilepsie On distingue deux principaux types de crises d’épilepsie, dont les crises partielles et les crises généralisées. Crises partielles Comme leur nom l’indique, les crises partielles sont provoquées par un dysfonctionnement d’une seule partie du cerveau. Les symptômes peuvent alors être différents d’un cas à un autre, selon qu’il s’agit d’une crise partielle simple ou d’une crise partielle complexe. Dans le premier cas, la crise peut provoquer des hallucinations au niveau des cinq sens, tandis qu’une crise partielle complexe est accompagnée d’une perte de conscience. D’autres signes apparaissent également, notamment le claquement des dents, les gestes répétitifs involontaires, etc. Crises généralisées Les crises d’épilepsie généralisées impliquent la totalité du cerveau, le dysfonctionnement concerne les deux hémisphères cérébraux. Il existe six principaux types de crises qui affectent l’ensemble du cerveau, avec des symptômes diversifiés La crise tonique blocage respiratoire, altération de la conscience, hypersalivation… La crise atonique caractérisée par une altération du tonus musculaire. La crise clonique convulsions musculaires, tremblements… La crise tonico-clonique associe tous les symptômes de la crise tonique et de la crise clonique, et entraîne une perte de conscience totale. Le patient sentira ensuite une confusion mentale, ainsi qu’une grande fatigue. Mais, il ne se souviendra pas du tout de la crise. La crise myoclonique caractérisée par de petites secousses par saccade des membres et/ou du tronc. La crise d’absence cette absence est marquée par une perte totale de contact du patient avec l’environnement visuel, tactile, sonore, etc. Le patient restera immobile, aura un regard vague, et semblera complètement déconnecté » du monde extérieur. Cette crise atteint surtout les enfants. Situations favorisantes la crise d’épilepsie La crise d’épilepsie peut se transmettre génétiquement, toutefois, certains événements ou situations semblent déclencher ou renforcer les crises. Il s’agit notamment de la consommation d’une forme quelconque de drogue, du sevrage d’alcool, des modifications hormonales, du manque de sommeil, de la pratique d’exercices physiques trop intenses. L’on peut également citer d’autres facteurs tels que la stimulation sonore ou visuelle, la fatigue, le café, les fêtes, les jeux vidéo, les clips télé, un traumatisme crânien, l’arrêt brutal d’un traitement, parmi tant d’autres. Conseils Il faut essentiellement éviter que le patient se blesse, et enlever tout objet qui pourrait être tranchant ou sur lequel il pourrait se cogner. Ce qu’il ne faut pas faire, c’est de bouger ou de transporter la victime, sauf si celle-ci se trouve dans un lieu dangereux. Il ne faut pas non plus lui donner à boire ni des médicaments pendant la crise. Après la crise, il faut juste rassurer la victime, et lui parler calmement. A ce stade, elle peut en effet présenter un épisode de confusion, il ne faut pas encore lui donner à boire, ni de médicament. Dans tous les cas, vous devez alerter les secours en appelant le SAMU au 15, les pompiers au 18, ou encore le service d’urgence européen au 112. crise épilepsie cerveau formation urgence Desenseignements texte et audio pour grandir dans la foi et vous ressourcer !

Un collaborateur présente sa démission ? C’est le moment de se poser les bonnes questions ! Souhaitez-lui bonne chance… et analysez la situation pour améliorer l’ambiance ou prévenir d’autres départs ! La démission, un risque à rentabiliser Verre à moitié vide ou verre à moitié plein ? La démission d’un collaborateur peut être un coup dur pour vous… mais aussi une formidable occasion de prendre du recul. Ne l’ignorez pas, mais ne la dramatisez pas non plus ! Une démission mal gérée peut envoyer un signal négatif et provoquer d’autres départs dans la foulée. En revanche, elle peut être utilisée comme un tremplin, vous aider à identifier certaines failles et vous permettre de les corriger pour un fonctionnement plus efficace. Mieux vaut agir plutôt que de subir le changement ! Bien réagir à une démission mode d’emploi 1/ Dialoguez, sans jugement ni reproche Laissez de côté les émotions et profitez de l’opportunité pour échanger et faire le point sur la situation de façon objective quelles sont les motivations du démissionnaire ? Un meilleur salaire ? De meilleures conditions de travail ? Un problème dans le poste actuel ? 2/ Terminez en beauté Pourquoi vous quitter en mauvais termes ? Privilégiez la gentillesse et l’encouragement. Ainsi, vous éviterez un potentiel retour de bâton… et cela ne vous coûtera qu’un sourire ! 3/ Tirez des conclusions Analysez les informations recueillies lors de l’échange avec le collaborateur qui démissionne. Les salaires sont-ils trop bas ? Les possibilités d’évolutions trop rares ? Les conditions de travail difficiles ? S’il est parfois compliqué de trouver l’équilibre entre les moyens de l’entreprise et la valorisation d’un salarié, il suffit souvent de peu pour faire la différence… 4/ Organisez Le terrain est préparé les conclusions tirées, vous êtes calme et posé… il est temps de décider. Pouvez-vous, avec le temps et les moyens qui vous sont impartis, remédier à un éventuel problème mis à jour par la démission ? Réorganiser l’équipe pour une meilleure productivité, proposer des formations ou organiser un évènement pour recréer des liens ? Créer une salle de repos ? Enfin, posez-vous une question essentielle est-il nécessaire de recruter pour combler le poste vacant ? 5/ Donnez le ton En faisant de la démission un tabou, vous véhiculerez un message d’échec et de défiance. Diffusez l’information avec les bons mots, organisez un pot de départ joyeux et vous transformerez la démission en un épisode constructif pour tout le monde ! 6/ Communiquez On ne le répètera jamais assez, un salarié informé est un salarié confiant. Expliquez à l’équipe en place la nouvelle organisation ou les projets de recrutement. Montrez-vous leader, mais rassurant, et présentez le changement comme une opportunité… N’y aurait-il pas, dans l’équipe, un talent motivé en attente de promotion ? Découvrez aussi Quelles sont les principales raisons du turnover ? Manager, responsable du personnel, RH ou chef d’entreprise, réagir à une démission est une étape primordiale qu’il ne faut pas négliger ! Avec un minimum d’optimisme et beaucoup de recul, le départ d’un collaborateur peut vous donner quelques clés pour améliorer la productivité et l’ambiance de l’entreprise… Crédit photo Pixabay / Alexas_Fotos

Vousne pourrez jamais changer les injustices que vous avez subies par le passé. Vous ne pouvez que changer la façon dont vous les percevez, au jour d’aujourd’hui. Vous ne pourrez jamais changer le comportement ou l’attitude d’une personne bornée, mais vous pouvez changer la façon dont vous réagissez par rapport à la situation.
La pandémie de grippe espagnole de 1918-1919 a coûté la vie à 50 millions de personnes dans le monde, dont plus de 675 000 américains. Elle a testé la capacité des gouvernements, des professionnels de santé, des églises et des organismes sociaux à répondre à une crise généralisée. Elle a également constitué un défi pour un monde qui se relevait à peine des ravages causés par la Première Guerre mondiale ; le personnel militaire a été la première victime de cette Les scientistes chrétiens n’ont pas été épargnés. Comment ont-ils réagi à une situation complexe dont la cause et l’étendue ont été rapportées et débattues par la presse ? Comment leur pratique de la guérison spirituelle a-t-elle contribué à atténuer la crise ? Voici plusieurs aspects saillants parmi les réponses qu’ils ont apportées. Le Christian Science Monitor a couvert la pandémie de près et a publié des articles à son sujet. En 1919, le journal a fait cette observation Si… la presse pouvait être incitée à faire preuve de courage au lieu de faire circuler la peur, une énorme amélioration se manifesterait rapidement. La valeur d’une simple maîtrise de la peur serait inestimable. Le plus grand service qu’un journal, un médecin ou un être humain puisse rendre à la race humaine est de lui apprendre à bien Les périodiques religieux de la Science Chrétienne ont également partagé des récits soulignant les effets délétères de la peur collective, rapportant certains tests médicaux remettant en question les croyances populaires, et des récits d’actes altruistes et courageux. Par exemple, le 12 avril 1919, le Christian Science Sentinel a réimprimé ce texte, paru dans le Oakland Enquirer de Californie Les expériences réalisées à Goat Island Californie par des médecins de la Marine, dans le but d’en apprendre davantage sur le germe de la grippe, sont porteuses d’une leçon que chacun devrait étudier et comprendre. Cinquante jeunes marins se sont portés volontaires pour contracter la grippe, afin que les médecins puissent étudier la maladie plus attentivement. Ces jeunes hommes n’avaient pas peur de la maladie ; ils ont volontiers fait don de leur personne. Ils ont été placés au contact de patients avec la grippe ; on leur a donné des bocaux contenant des germes de la grippe, qu’ils ont aspirés à pleins poumons ; on leur a injecté des germes de la grippe dans le corps… Mais aucun cas de grippe n’est apparu parmi ces cinquante marins ! On a inoculé le virus de la grippe à ces hommes ; ils y ont été exposés de toutes les manières possibles ; ils ont aspiré les germes, mangé et dormi avec des personnes infectées, et aucun d’eux n’a été touché ! Les médecins ont avoué leur perplexité. Tout ce qu’ils croyaient savoir sur la maladie a été remis en question. Les médecins s’interrogent encore à ce sujet. L’explication, cependant, est la simplicité même, car elle a été prouvée par chacun de ces cinquante jeunes hommes. Ces cinquante jeunes hommes se sont portés volontaires pour être des cobayes sur lesquels faire des expériences. Cela montrait clairement qu’ils ne craignaient pas la maladie… 3 En faisant référence à l’expérience de Goat Island, le Journal of the American Medical Association a proposé une observation tout à fait honnête Le Dr McCoy, qui, avec le Dr Richey, a fait une série d’expériences similaires sur Goat Island San Francisco, a utilisé des volontaires qui, pour autant qu’on le sache, n’avaient pas du tout été exposés à l’épidémie, et a obtenu des résultats négatifs, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas pu reproduire la maladie. Il existe peut-être des facteurs, ou un facteur, dans la transmission de la grippe que nous ne connaissons Pendant la pandémie, les dirigeants protestants, catholiques et juifs ont débattu des ordres du gouvernement visant à fermer les lieux de culte. Certains pensaient que leur ministère était plus que jamais nécessaire et que leurs portes devaient rester Les scientistes chrétiens ont participé à ce débat ; au moins une église filiale a tenté de contester l’ordre de fermer, mais sa demande a été Mais un médecin de Des Moines, dans l’Iowa, a fait ce commentaire Dans mon travail au sein des communautés touchées par l’épidémie, j’ai toujours trouvé que les scientistes chrétiens étaient les premiers à répondre à la moindre suggestion concernant des conditions insalubres, et les premiers à se conformer aux mesures de santé fondamentales. »7 Le détail des réponses des scientistes chrétiens face à l’épidémie proviennent principalement de deux sources le livre Christian Science Wartime Activities [La Science Chrétienne en temps de guerre], publié en 1922, et les récits de guérison publiés dans les périodiques de la Science Chrétienne. Des travailleurs bénévoles scientistes chrétiens ont régulièrement rendu compte de leurs activités au cours de cette période. L’un d’eux a écrit ceci Il y a eu de nombreux appels à l’aide pour toutes sortes de maladies grippe espagnole, dysenterie, alcoolisme, addiction au sexe, tabagisme, rhumatismes, hommes qui avaient été gazés ou qui avaient été blessés et qui étaient à l’hôpital, etc. Dans de nombreux cas, on conseillait à ces hommes d’utiliser les Concordances [de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy]. Un cas de grippe a été guéri de cette manière et le jeune homme m’a dit par la suite qu’il avait eu peur de la tuberculose pendant de nombreuses années, mais que cette crainte l’avait quitté à cette Un autre récit relatait …pendant ces semaines de stress et de peur, les scientistes chrétiens du monde entier étaient reconnaissants de connaître la bonté de Dieu et d’avoir l’assurance tranquille d’être protégés, et grâce à cette compréhension, ils ont pu être d’une aide incommensurable pour ceux qui souffraient… [Dans certaines régions] nos travailleurs étant informés que tout le district était en quarantaine et que s’ils y entraient, ils seraient obligés d’y rester, mais conscients qu’il leur fallait agir ainsi, ils y sont entrés et y sont restés, apportant guérison et réconfort à bien des Il y avait également des récits d’hommes engagés dans l’armée qui étaient scientistes chrétiens L’une des choses pour lesquelles nous sommes très reconnaissants est le fait que nos garçons aient pu aider les autres lors de la récente épidémie. L’un d’entre eux avait la charge de trente-six autres personnes. La première nuit, il est allé voir chaque patient et a essayé d’apaiser ses craintes et de le rassurer. Les médecins ont rapidement commencé à se tourner vers lui et on lui a confié un poste d’une responsabilité et d’une utilité considérables. Un autre a lu le Psaume 91 à ses patients, et, bien que novice en Science Chrétienne, il a pu vaincre chez uns des garçons une fièvre très élevée en utilisant ce qu’il connaissait de la vérité. De même, un soldat a écrit d’Angleterre, disant J’ai été placé dans une unité hospitalière et envoyé à l’étranger. Cela s’est produit alors que la peur de… la grippe était importante… Si vous vous souvenez, je ne suis qu’un nouveau venu en Science Chrétienne, et donc je me suis attaché à la vérité autant que je le pouvais durant cette période. Ni mes collègues ni moi-même n’avons pris aucun médicament. Je n’avais aucune crainte et je sentais que mon devoir était de servir, plutôt que d’être servi. »10 Un médecin de l’hôpital du Camp Beauregard, en Louisiane, a écrit à un scientiste chrétien qui y était bénévole Je profite de cette lettre pour vous exprimer, du mieux que je le peux, combien j’ai apprécié votre aide et votre soutien durant cette situation difficile dans le camp. Lorsque vous avez offert vos services au début de cette situation critique, nous avions besoin de personnes sur qui nous pouvions compter. Nous avons été un peu surpris par votre proposition, pas du tout à cause de l’homme duquel elle émanait, mais nous ne savions pas comment le point de vue des personnes appartenant à votre mouvement pouvait s’inscrire dans le cadre d’un travail humanitaire comme celui que vous avez effectué ici. Tout s’est déroulé comme il se devait en mon absence, lorsque vous étiez chef de service. Une chose que je veux vous dire, une chose que j’apprécie, sachant que votre position de chef de service aurait pu vous protéger contre toute tâche d’aide-soignant à l’hôpital, c’est que vous avez fait tout ce qu’il fallait faire, indépendamment de quoi il s’agissait. Vous remerciant à nouveau pour votre travail fidèle et courageux durant cette période difficile, je vous adresse mon Une autre lettre reconnaissait les efforts d’un groupe de scientistes chrétiens du Minnesota Le chirurgien tient à remercier M. G. et les membres de la Christian Science Welfare League [sic] pour leur grande gentillesse et l’attention exprimée dans les soins dispensés aux malades de notre hôpital, pendant la récente épidémie. L’attention qu’ils ont exprimée et les efforts qu’ils ont déployés pour apporter aux patients confort et bien-être ont été grandement appréciés. Vous ne pouvez pas savoir ce qu’un service aussi utile et pratique que le vôtre a signifié pour les patients. Votre splendide coopération, votre disponibilité et votre aide bénévole, tout au long de cette situation d’urgence très éprouvante ont signifié bien plus que ce qui peut être exprimé. Les officiers médecins vous sont extrêmement reconnaissants et apprécient tout ce que vous avez Les scientistes chrétiens du monde entier ont fait face à des défis personnels durant l’épidémie. De nombreux témoignages, publiés après 1919 dans le Sentinel et le Christian Science Journal, ainsi que dans les éditions allemande et française du Héraut de la Science Chrétienne, ont mentionné des guérisons de la grippe Par exemple, Marie Louise Field, de Ketchikan, en Alaska, a écrit ceci Il y a deux ans, lorsque la grippe espagnole s’est répandue pour la première fois sur la côte Pacifique, j’étais étudiante à l’université. Je savais à ce moment-là que ceux qui étudiaient de la Science Chrétienne n’avaient rien à craindre, donc, après avoir déclaré la vérité telle que nous la comprenons en Science Chrétienne, j’ai rejeté la pensée liée à la grippe espagnole et j’ai repris mon travail universitaire comme à l’accoutumée. Vers la fin de la première semaine, alors que le nombre de cas avait fortement augmenté, la rumeur d’une possible mise en quarantaine du campus s’est propagée. J’avais passé tous mes week-ends loin de l’université et, chaque semaine, j’attendais ces moments avec une grande impatience. Je n’aimais pas l’idée d’être mise en quarantaine sur le campus et je m’étais exprimée contre l’injustice et la folie d’une telle procédure. Cet après-midi là, j’ai semblé manifester certains des symptômes de la grippe ; la nuit venue, ces signes étaient indubitables. J’étais plutôt alarmée au début, car j’avais considéré que mon travail [de prière] avait été bien fait. Je suis rentrée dans ma chambre, et j’ai décidé de résoudre ce problème, même si cela devait me prendre toute la nuit. J’ai ouvert notre livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, et j’ai lu. Ce n’est que lorsque la véritable signification du mot quarantaine a été dévoilée que la guérison a été accomplie. J’ai réalisé que l’homme était toujours seul avec Dieu et que l’unique chose dont il pouvait être privé était le mal ; que je n’avais jamais été associée qu’au bien, par conséquent je ne pouvais manifester que le bien, Dieu. A trois heures du matin, le problème était résolu. Je me suis levée à l’heure habituelle, en parfaite santé et prête à aller en cours. Le vendredi, j’étais libre de quitter le campus, et il n’y a eu aucune quarantaine durant l’épidémie. 14

non l'injustice est une des caractéristiques du monde dans lequel nous vivons. Et plus particulièrement des temps de la fin dans lesquels nous sommes entrés. 2 Timothée 3/1 à 5 Vivant au milieu de l'injustice nous devons lui faire face et réagir de la meilleure façon possible. 3- Comment supporter l'injustice.

Le ghosting est la hantise de toute personne l’ayant déjà subie au moins une incompréhension et remise en question, le ghosting est une source de souffrance supplémentaire qui s’ajoute à la situation et dont on aimerait bien pouvoir se cet article, je vais t’aider à y voir plus clair par rapport à ce que tu es en train de vivre, avant de te donner ensuite les 5 étapes clé qui te permettront de t’en qu’un ghosting ?Le ghosting, c’est “l’art” de sortir d’une relation amoureuse en silence, sans prévenir l’autre que tu as décidé de ne plus continuer cette il prend la forme de l’absence de communication, quand bien même tout se passait encore très bien avec la personne la ghosting est difficile à encaisser pour plusieurs raisons tu vas croire que c’est à cause de toi, tu vas être laissé dans le doute, tu vas toujours vouloir attendre un jour de plus, tu vas vouloir te venger, plus important pour toi à l’heure actuelle, c’est de comprendre ce qu’il vient de se passer, puis de voir ensuite comment réagir face au ce qu’on va voir tu as subi un ghostingLe ghosting que tu viens de subir n’a peut-être rien à voir avec une quelconque méchanceté de la part de cette a tendance à croire que le ghosting n’est utilisé que par des personnes malintentionnées, ne voulant que profiter des premiers instants d’une relation amoureuse pour ensuite passer lâchement à quelqu’un d’ ne dis pas que ce type de personne n’existe pas, je dis simplement qu’il y a des personnes pratiquant le ghosting alors qu’elles partaient d’une bonne intention avec ce type de personne est introvertie et sensible, et ne supporte pas de devoir se confronter à la tristesse d’une autre personne à cause d’un mal provoqué de son plein gré, comme une terrifié à l’idée de se confronter à ça, et ayant peur de changer d’avis pour ne pas blesser l’autre, ces personnes-là vont alors pratiquer le ghosting et disparaître du jour au lendemain, sans aucune réagir face au ghosting ?Le ghosting ne dois pas être trop pris à que je veux dire par là, c’est que tu ne dois pas remettre en question ta personnalité sous prétexte que quelqu’un t’as fait subir un ghosting peut arriver à n’importe qui, et n’a rien à voir avec toi en tant que voir maintenant les 5 étapes que tu vas devoir suivre à la lettre pour surmonter ce ghosting de la meilleure façon n°1 Donne un ultimatum à la personneC’est l’étape indispensable pour pouvoir en avoir le cœur net, pour ne pas vivre avec l’espoir qu’il ou qu’elle reviendra du jour au lendemain et pour mettre les choses aux claires pour partir du moment où tu sens que tu es en train de subir un ghosting, envoie un message à cette personne en lui expliquant clairement que tu lui laisses 3 jours pour te répondre avant que tu ne décides de ton plein gré de le/la bloquer et de passer à autre fait de donner un ultimatum à cette personne va la faire réagir et tu obtiendras forcément une réponse de sa part un silence évocateur ou une tu ne donnes pas d’ultimatum, tu vas limiter les chances de réaction de cette personne et tu vas aussi te risquer à la tendance “J’attends encore un jour avant de passer à autre chose” qui va te faire souffrir inutilement de la n°2 Pas de réponse suite à l’ultimatum ? Passe en silence radioTu dois absolument respecter tes engagements cette personne t’a répondue, c’est parfait et tu n’es désormais plus dans une phase de au contraire cette personne ne t’as pas répondu alors que ton ultimatum vient de prendre fin, bloque immédiatement cette personne et passe en silence étape-là à pour but encore une fois de te protéger de l’incertitude et de l’espoir, c’est LA chose à éviter après une fois que tu auras bloqué cette personne de tous tes réseaux sociaux et même de ton téléphone, tu pourras passer à l’étape n° n°3 Retire tout ce qui te fait penser à cette personneLe silence radio dont je te parle ici n’a pas pour but de t’aider à faire réagir cette personne pour une éventuelle reconquête d’un ghosting, les chances de reconquête avoisinent les 0 %, il est donc inutile d’y penser, même si je sais que c’est plus facile à dire qu’à silence radio que je te propose ici à au contraire pour but de te récupérer toi après ce que tu viens de vivre et ne s’arrête pas uniquement au simple de fait de bloquer cette dois aussi virer de ton environnement tout ce qui te rappelle cette personne pour éviter d’avoir des éléments déclencheurs qui vont te faire mettre à penser à cette personne alors que tu es en train de passer à autre donc ton environnement, et jette ou met dans un endroit que tu es sûre de ne pas voir toutes les choses qui vont te rappeler le pourras ensuite passer à l’étape n°4 une fois que ce sera n°4 Parle de la rupture à ton entourage… Mais pas trop !Après un ghosting, il y a une phase évidente de réflexion on tente de comprendre et de rationaliser ce qu’il vient de se normal et c’est d’ailleurs le signe que ton cerveau est en train de transitionner et d’avancer de son autant, attention !N’en fait pas trop et ne ressasse pas de jour en jour ce qu’il vient de se passer à tes de cette rupture une bonne fois pour toute et n’y revient pas avec tes amis ou ta famille, ça risque de les frustrer et ils risquent de finir par prendre ta rupture amoureuse à la passé une semaine voir deux semaines maximum, ta situation ne s’est pas amélioré, passe à l’étape n° n°5 Tu ne te sens pas mieux passé la 1ère semaine ? Passe aux points de souffrances cachésCette étape est ultra-importante, mais uniquement si tu souffres toujours de la situation malgré le temps qui déjà parlé en long et en large de ce que j’appelle les points de souffrances cachés et qui sont à l’origine de la souffrance que tu peux ressentir aujourd’ t’invite pour ça à te rendre sur mon guide pour oublier son ex pour en savoir plus et commencer à mettre en pratique ce que je te recommande par rapport à ghosteur peut-il revenir ?C’est possible, mais c’est reprendre le point de vue des personnes introverties et sensibles, un ghoster pourrait revenir à cause de l’effet de culpabilisation qu’il pourrait ressentir ce qui n’est pas une bonne chose en soit non seulement pour le ghoster, mais aussi pour n’a envie de vivre une relation basée sur un sentiment de autant, ce sont les seuls ghoster véritablement capable de revenir et en ayant les intentions les moins horribles envers autres ghosters, ceux qui n’ont pas de bonnes intentions pourraient revenir uniquement pour une raison liée au sexe la plupart du la majorité des cas donc, ce n’est souvent pas bon signe si un ghoster revient vers autant et pour savoir si un ghoster reviendra ou non, seule la technique de l’ultimatum que je t’ai donné un peu plus haut te permettra d’être fixé sur cette cet ultimatum, tu dois absolument passer à autre chose de ton côté, car les chances que cette personne revienne vers toi sont faire maintenant ?Le ghosting n’est pas quelque chose de facile à vivre, et c’est pour cette raison que je te recommande impérativement de lancer un ultimatum dès aujourd’hui pour prendre le contrôle sur la t’invite ensuite à suivre les étapes par rapport aux nouvelles informations que tu auras à ta disposition.
Commentréagir face à une trahison ? Rédigé le Mercredi 20 Mars 2019. La question de Anonyme . Bonjour, Comment se comporter avec une personne censée être un ami qui vous trahit dans le travail ? Il s’agit d’un personne qui n’avait pas de travail, que j’ai présenté et qui maintenant récupère des affaires à moi que je travaillais chaque année avec un
Question Réponse La colère et les moyens de la maîtriser sont un thème important. Les conseillers personnels chrétiens rapportent que 50 % des personnes qui les consultent ont des problèmes de cet ordre. La colère peut entraver la communication et briser les relations, détruisant à la fois la joie et la santé de nombreuses personnes. Malheureusement, nous avons tendance à justifier notre colère plutôt qu’à en assumer la responsabilité. La colère nous pose problème à tous, à différents degrés. Heureusement, la Parole de Dieu formules des principes pour parvenir à gérer notre colère selon Dieu et pour apprendre à surmonter la colère pécheresse. La colère n’est pas toujours péché. Il y a une colère, appelée sainte colère », que la Bible approuve. Dieu connaît la colère Psaumes Marc et l’ordonne même aux chrétiens Éphésiens Le Nouveau Testament emploie deux termes grecs distincts pour la colère. Le premier signifie passion, énergie » et l’autre signifie agitation, bouillonnement ». Bibliquement parlant, la colère est une énergie donnée par Dieu pour nous aider à résoudre nos problèmes. Les exemples de colères bibliques incluent l’attitude de Paul évoquée en Galates qui s’est opposé à Pierre à cause du mauvais exemple qu’il donnait, la réaction de David en entendant la prophète Nathan rapporter une injustice 2 Samuel 12 et la colère de Jésus devant la manière dont certains Juifs avaient souillé le culte dans le Temple de Dieu à Jérusalem Jean À noter qu’aucun de ces exemples n’est un cas d’auto-défense, mais de défense des autres ou d’un principe. La colère devient péché quand elle est motivée par l’égoïsme Jacques quand elle s’oppose aux desseins de Dieu 1 Corinthiens ou quand on la laisse durer Éphésiens Au lieu de diriger l’énergie générée par la colère contre le problème en question, on la dirige contre la personne elle-même. Éphésiens dit que nous devons dire la vérité dans l’amour et nous édifier les uns les autres par nos paroles plutôt que de prononcer des paroles mauvaises et destructrices. Malheureusement, les discours empoisonnés caractérisent l’homme déchu Romains La colère devient péché si nous la laissons déborder sans limites et ainsi multiplier les blessures Proverbes laissant dans son sillage la dévastation avec des conséquences souvent irréparables. Elle devient péché aussi si la personne en colère refuse de se laisser apaiser, garde du ressentiment ou enferme tout en elle Éphésiens ce qui peut mener à devenir dépressif ou irritable pour des riens, souvent sans rapport avec le problème en question. On peut gérer sa colère de manière biblique en reconnaissant et en admettant le caractère pécheur de notre colère égocentrée et/ou notre incapacité à la gérer Proverbes 1 Jean à la fois à Dieu et à ceux que nous avons blessés par notre colère. Nous ne devons pas minimiser notre péché en l’excusant ou en rejetant la faute sur quelqu’un d’autre. Il est possible de gérer sa colère selon la Bible en regardant à Dieu dans l’épreuve. C’est particulièrement important si quelqu’un nous a offensé. Jacques Romains et Genèse indiquent tous que Dieu est souverain et garde le contrôle sur toutes les circonstances et sur chaque personne que nous trouvons sur notre route. Rien ne nous arrive sans que Dieu ne l’ait voulu ou permis. Comme l’expriment ces versets, Dieu est un Dieu bon Psaumes 9, 17 qui fait concourir toutes choses à notre bien et au bien des autres. Méditer cette vérité jusqu’à ce qu’elle passe de notre tête à notre cœur transformera nos réactions envers ceux qui nous blessent. Il est possible de gérer sa colère selon la Bible en laissant la place à la colère de Dieu. C’est particulièrement important en cas d’injustice, quand des hommes mauvais » abusent d’ innocents». Genèse et Romains nous mettent tous deux en garde de ne pas se moquer de Dieu. Dieu est juste et droit et nous pouvons lui faire confiance, à lui qui sait tout et voit tout, pour agir avec justice Genèse Il est possible de gérer sa colère selon la Bible en ne rendant pas le mal pour le mal Genèse Romains C’est la clé pour transformer la colère en amour. De même que nos actes découlent de nos cœurs, nos cœurs peuvent aussi être transformés par nos actes Matthieu c’est-à-dire que nous pouvons changer nos sentiments à l’égard de quelqu’un en choisissant de nous comporter différemment avec lui. Il est possible de gérer sa colère selon la Bible en communiquant pour résoudre le problème. Éphésiens 25-32 contient quatre règles de base de la communication 1 Soyez honnête et exprimez-vous Éphésiens 25. Personne ne peut lire dans nos pensées. Nous devons dire la vérité dans l’amour. 2 Restez prompt Éphésiens Nous ne devons pas laisser le fardeau qui nous trouble s’accumuler au point que nous perdions la maîtrise de nos émotions il est important d’y faire face et de l’exprimer avant d’en arriver là. 3 Attaquez-vous au problème, pas à la personne Éphésiens 31. Ainsi, nous devons nous souvenir de l’importance de ne pas lever la voix Proverbes 4 Agissez plutôt que de réagir Éphésiens À cause de notre nature déchue, notre première réaction est souvent pécheresse verset 31. Le temps passé à compter jusqu’à 10 » doit être employé à réfléchir à la meilleure manière de réagir verset 32 et à nous souvenir de comment nous servir de notre colère pour résoudre nos problèmes plutôt que d’en créer de plus grands. Enfin, nous devons faire notre part pour résoudre le problème Actes Nous ne pouvons pas maîtriser les actes et réactions des autres, mais nous pouvons opérer les changements nécessaires de notre part. Surmonter notre mauvaise humeur ne se fait pas du jour au lendemain, mais, par la prière, l’étude de la Bible et la dépendance envers le Saint-Esprit de Dieu, c’est possible. Tout comme nous avons laissé la colère s’installer dans notre vie par la pratique quotidienne, nous devons aussi apprendre à réagir correctement jusqu’à ce que cela devienne également une habitude. English Retour à la page d'accueil en français Que dit la Bible de la colère ?
  1. Уլу асу րገփክ
    1. Ղюχиጿኃцяթι оς оլеκυср
    2. Оврαյофеж п ебруዋуպузу
    3. ፌиτехኀփዮ ыкеб о врιкеσեβиዜ
  2. Φիфогл иζሱснኬμ
    1. Дθврուշуκ брሮχо
    2. С ዣጌвዉтո
    3. Εтыруմиቲօπ аηιчаኾաሹ
Commentréagir à l’injustice dans ce monde ? Benjamin Eggen. Nous ne pouvons pas rester insensibles face aux injustices qui prolifèrent dans le monde. Mais comment réagir face à ces choses qui nous dépassent ? La Bible met en avant plusieurs vérités pour nous aider à Elisabeth Kübler-Ross a défini les cinq étapes du deuil Déni Colère Marchandage Dépression Acceptation Ces étapes aident à mieux comprendre les comportements et changements psychologiques des patients. Cette psychiatre est une pionnière de l’approche des soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie et de l’accompagnement aux mourants. Elle a accompagné des milliers de personnes en fin de vie, et fut la première à étudier et formaliser les différents stades par lesquels passe une personne lorsqu’elle apprend qu’elle va mourir. Mais également comment réagit l’entourage après le décès d’un proche. En 1999, elle fut classée par le magazine Time » parmi les cent plus importants penseurs du 20e siècle. Lors de son travail, Elisabeth Kübler-Ross fait face à la “conspiracy of silence”, culture du silence. Dans le milieu hospitalier, les médecins refusent d’évoquer la mortalité. Malgré les critiques de ses pairs, elle poursuit son étude et publie en 1969, son livre On Death and Dying Sur le chagrin et le deuil qui aborde pour la première fois les cinq étapes de deuil. Première étape du deuil le déni Parmi les deux cent patients mourants que nous avons interviewé, ils réagissaient de façon similaire avec cette phrase, “Non, pas moi, ce n’est pas possible”. Elisabeth Kübler-Ross, On Death and Dying C’est la phase initiale des étapes du deuil la réaction au choc au moment d’apprendre la perte. En même temps que nous essayons de digérer la réalité de notre perte, nous essayons également de surmonter la douleur émotionnelle qui vient avec. Cette réaction est marquée par le refus de croire que nous avons perdu un être cher. C’est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s’adapter à cette nouvelle réalité. C’est généralement une phase assez courte mais intense, durant laquelle la raison et les émotions semblent engourdies. Cette première étapes des étapes du deuil permet de ralentir ce processus du deuil, de nous guider étape par étape et de réduire le risque de nous sentir submergés par nos émotions. Lire aussi 3 exemples de textes de deuil pour réconforter une personne en deuil Deuxième étape du deuil la colère Lorsque le déni n’est plus possible, il est remplacé par un sentiment de colère, de rage et de ressentiments chez les patients. Elisabeth Kübler-Ross, On Death and Dying Parmi les étapes du deuil, vient ensuite la colère… Pourquoi moi ? C’est totalement injuste ! ». Une amie proche, dont la mère est décédée il y a une quinzaine d’années d’un cancer. Elle m’a raconté la transformation totale du caractère de sa mère à l’approche de la mort. Cette dernière qui, jusqu’alors, s’était toujours montrée très douce avec son entourage, s’est transformée dans ses derniers jours de vie. Elle était ulcérée par l’injustice de sa maladie et sa détresse psychologique s’exprimait par une vive agressivité. “A l’époque, je ne comprenais pourquoi un tel changement dans son comportement. C’est dommage car si j’avais su que cétait une phase normale, j’aurais pu l’accompagner différemment”, a déploré mon amie. Derrière cette réaction de colère se dissimulent bien souvent du chagrin et des peurs non exprimées. Il faudrait idéalement que les proches ne prennent pas trop personnellement cette agressivité et qu’ils n’y répondent pas par du rejet même si les paroles entendues sont désagréables. Il faudrait, bien au contraire, aider le mourant à extérioriser le chagrin et les angoisses cachés derrière son énervement et parvenir à y répondre par de la douceur, de l’empathie. À lire Bientôt une pilule pour “soigner” le deuil ? Troisième étape du deuil le marchandage Lors de nos interviews sans audience, nous avons été surpris du nombres de patients ayant promis de “dédier leur vie à Dieu” ou “au service de l’Église” en échange de plus de temps. Elisabeth Kübler-Ross, On Death and Dying Face à une perte, il arrive que nous nous sentions si désespéré que nous sommes prêt à tout pour atténuer la douleur. L’idée de perdre un être cher peut amener à faire des négociations avec soi-même afin de trouver une compensation au vide ressenti. Des négociations telles que Mon Dieu, je promets de changer ma vie si vous laissez cette personne vivre » sont souvent orientées vers un pouvoir supérieur. Vers quelque chose de plus grand que nous qui pourrait changer le destin de notre proche. C’est ce sentiment d’impuissance qui nous pousse à réagir de la sorte. Cela donne un semblant de contrôle sur quelque chose qui n’est pas de notre ressort. Au final, cette phase est essentiellement une illusion. Lire aussi Thérapeutes elles se spécialisent dans les maux du deuil Quatrième étape du deuil la dépression Le patient en phase terminale ne peut plus nier sa condition. Il doit faire face à davantage d’examens et d’hospitalisation. Lorsqu’il observe de plus en plus de symptômes ou devient de plus en plus faible et maigre, il ne peut plus en rire. Elisabeth Kübler-Ross, On Death and Dying Au cours de ce processus du deuil, la dépression fait partie des étapes du deuil la plus longue et souvent la plus difficile. Elle peut durer des mois et même se prolonger pendant plusieurs années. C’est le moment où notre imagination se calme et où nous commençons lentement à se confronter à la réalité. Marchander n’est plus une option à présent puisque la panique ressentie initialement commence à s’apaiser. Le brouillard émotionnel» se dissipe. Ce stade est caractérisé par une grande tristesse, une insociabilité et une diminution d’énergie. La personne est immergée totalement dans sa détresse, alimentée par des sentiments de culpabilité et une remise en question permanente. C’est aussi une période qui peut sembler interminable puisque les émotions qui nous submergent nous paraissent insurmontables. À lire La thérapie de l’EMDR m’a aidée à surmonter mon deuil Dernière étape du deuil l’acceptation Si le patient a eu assez de temps et a été accompagné lors de ses précédentes phases, il atteint la dernière étape du deuil. Lors de laquelle il n’est ni déprimé ni énervé à propos de son “destin”. Elisabeth Kübler-Ross, On Death and Dying C’est la dernière étape des étapes du deuil. Lorsqu’on arrive à cette phase, cela ne veut pas dire que nous ne ressentons plus la douleur de la perte. Cependant, c’est une phase de reconstruction où nous nous résignons à accepter la réalité de la situation. C’est aussi la période pendant laquelle la vie reprend son cours. La personne endeuillée commence petit à petit à remonter la pente. Elle retrouve son énergie mais aussi l’ensemble de ses facultés psychiques et psychologiques. Ainsi, elle arrive à aller de l’avant et à organiser sa vie en fonction de la perte. Lire aussi Quels accompagnements face au deuil ? PublicitéLa courbe des 5 étapes du deuil de Kübler-Ross Ces cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler-Ross représentent un guide utile pour comprendre ce que traversent les mourants. Néanmoins cela reste théorique ; dans la réalité, les patients ne passent pas tous – ou pas de la même manière – par ces différentes phases. Les 5 étapes du deuil selon le modèle d’Elisabeth Kübler-Ross L’avis des psychologues sur ces 5 étapes du deuil Aujourd’hui, les individus évaluent leur état émotionnel au cours de leur processus de deuil en s’appuyant sur ces étapes du deuil. Toutefois, l’origine du modèle des 5 étapes du deuil de Kübler-Ross a été schématisé pour correspondre à un deuil de soi-même. En 2017, les deux chercheurs en psychologie Marguerite Stroebe et Henk Schut ainsi que le spécialiste gérontologue Kathrin Boerner, ont publié une étude dont le but est de mettre en garde des professionnels de la santé concernant les personnes endeuillées induites en erreur à travers les étapes du deuil. Sur le même sujet Pourquoi le deuil périnatal n’est-il pas un deuil comme un autre ? Deuil prolongé la nouvelle pathologie mentale provoquée par le deuil fait débat Deuil compliqué comment le reconnaître ? Deuil périnatal 15 citations pour apaiser le chagrin Deuil pathologique quand faut-il s’inquiéter ? LorsqueDieu vous appelle à le suivre, il ne vous appelle pas à une vie de confort. La vie sur terre implique de nombreuses batailles, dans lesquelles Dieu vous promet la victoire par Jésus-Christ. Il n'y aura jamais dans votre vie terrestre un moment où tout sera absolument parfait. Il y aura toujours des défis, des difficultés et des problèmes à résoudre. Cependant, il y a des
A télécharger ici >>> Rencontre Régionale CMDF Dourdan- 10 Mars 2018 Comment faire peuple dans une société d’individus ? Intervention de Marie-Agnès Fontanier et Jean-Christophe Houot Introduction Nous avons choisi ce thème car notre société nous interroge. Comment faire peuple dans notre société d’individus. Sommes-nous dans une société soi-disant émancipée encore faut-il définir le contenu de cette émancipation jouissance, puissance, intérêts ? Ou bien sommes-nous dans une société désespérément fragmentée, impossible à réconcilier au point de vouloir faire marche arrière… et retrouver nos vieux principes de la famille et de la patrie… ? Comment faire peuple dans une société d’individus ? Pas facile comme question… Mais en tant que chrétiens, il est difficile de fuir la question surtout quand la société parle de peuple… Évidemment, nous prendrons le mot peuple » au sens noble et courant du terme. Quand on dit peuple », il s’agit d’un ensemble d’individus… un ensemble constituant une unité fondamentale capable de dépasser les intérêts particuliers. L’homme est-il capable de faire peuple ? Lui qui est un homme de raison ? Entendons-nous bien, sa raison peut être de l’ordre du calcul, des connaissances, du savoir, de la connaissance des causes produisant tels effets. Mais sa raison peut être aussi de l’ordre du raisonnable, de la liberté… Une vie peut être raisonnable quand elle est sensée, quand elle a un but, une raison d’agir ainsi et pas autrement. Pour résumer l’homme a une raison qui procure du savoir qu’il a appris ou calculé selon ses neurones. Et il a une raison qui lui procure un sens et qu’il a lui-même choisi, décidé selon sa propre volonté. Exemple, le nucléaire… tout ce qui est bien calculé ou su n’est pas forcément bon à faire. Sans entrer dans le débat… nous connaissons tous la formule pour faire du nucléaire ne me la demandez pas!, mais malgré cette connaissance, est-il bon pour l’homme d’avoir des armes nucléaires ? Sujet à débattre et impossible à décider par un calcul… Par conséquent, toutes les vérités ne sont pas forcément bonnes à dire ou à faire. La vérité peut être blessante… Et réciproquement, tout ce qui serait bon à faire n’est pas forcément réalisable… D’où la problématique comment concilier le juste et l’efficace ? Tout ce qui est juste n’est pas forcément efficace. Tout ce qui est efficace n’est pas forcément juste. Question sans réponse préétablie, mais toujours à établir, à élaborer… ensemble… Et cela est d’autant plus difficile que nous sommes confrontés en permanence à différents types de violences qui nous empêchent de vivre ensemble bien. Ces violences peuvent s’exprimer par des décisions arbitraires, sans écoute de l’autre, croyant avoir la vérité. On fait de notre propre vérité la vérité de tous. On impose sa vérité. Les violences peuvent être aussi très rationnelles, très calculées. Par le calcul on croit posséder l’irréfutabilité… au risque d’oublier ce qui fait l’humanité de l’homme. Or, comme on l’a vu, la liberté ne se calcule pas. L’histoire d’un homme ne se résume pas à sa biologie, à sa logique de vie. L’homme est aussi une biographie, un récit de vie, faisant de cette suite d’événements vécus une vie sensée. Ainsi, prenant conscience de ces violences, nous saisissons que l’homme est un être de raison, mais qu’il n’en est que capable… ! Son humanité reste à faire ! En tant que chrétien, quelle sera notre manière d’être en société pour aider à faire peuple, faire humanité les uns avec les autres ? Plan Nous avons choisi d’aborder quatre tensions que nous pouvons vivre là où nous vivons et au sein desquelles nous sommes envoyés pour faire peuple. Il s’agit de 1 le droit à » versus le bien commun » ; 2 les réseaux sociaux » versus l’émancipation de l’individu » ; 3 Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe plus de 300 sortes de fromages ? », 4 Les périphéries » versus les centres de décisions ». À travers ces 4 axes de réflexion, ces 4 tensions qu’on vous propose et qu’on espère créatrices, on vous invite à réfléchir ensemble à la question comment faire concrètement » du commun et où personne ne serait en option… ? 1er Axe le droit à » versus le bien commun » Il est vrai que le progrès politique, c’est le respect de la liberté. Mais la régression politique, c’est l’absence de réflexion sur le contenu de cette liberté. Est-ce que la liberté est tout est permis », c’est ma cause à moi d’abord et le reste je m’en moque » ? La difficulté… J’ai le droit »… cette phrase peut être dangereuse quand elle récuse la légitimité du bien commun et place l’intérêt particulier au-dessus de l’intérêt général. Sans noircir la situation, l’individualisme de nos sociétés a créé une confrontation entre les droits de » qui sont des libertés fondamentales, et les droits à ». Les premiers sont inaliénables et doivent être garantis par l’État. Les seconds sont des projets sociaux à réaliser, des buts concrets dans la vie. Le problème surgit quand la société multiplie ses revendications. Il ne s’agit pas d’être contre l’émancipation de l’individu. Mais pour vivre ensemble, il est essentiel d’accepter une limite à ses droits. Il serait dommage de transformer les droits à » en des biens de consommation s’insérant sur le marché, selon la loi du marché, la loi du plus offrant, la loi du plaisir, de l’agréable, toujours très bien calculée… au bénéfice de certains et au détriment d’autres… Les droits de l’homme… qu’est-ce que c’est ? C’est déclarer que les individus naissent libres et égaux en droit… en droit » seulement… Or, de fait », les hommes naissent inégaux et dépendants contrairement à ce qu’énonce la déclaration. Autrement dit, les droits de l’homme fournissent une inspiration, mais elle est totalement insuffisante par elle-même. Il faut la compléter par le réalisme politique, c’est-à-dire la connaissance approfondie du terrain sur lequel on se mouille. C’est pourquoi, vient ensuite avec la révolution industrielle et l’émergence du mouvement ouvrier, la revendication des droits sociaux » comme le droit au » travail, le droit à l’éducation et bien d’autres qui seront au centre de la scène politique et syndicale des années 1880 aux années 70. Le but est bien de compléter les droits de » l’homme. Ces droits sociaux, ces droits à » ont pour but d’aller vers l’égalité réelle, et non formelle, des conditions de vie santé, travail, éducation. Peut-on rester zen quand la réparation de la chasse d’eau se fait attendre 9 mois chez une dame de 81 ans, handicapée et soulevant difficilement ses seaux d’eau ? Peut-on rester zen quand des enfants Roms ne peuvent être scolarisés alors que l’instruction est obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans ? Peut-on rester zen quand des gens renoncent aux soins parce qu’ils ne trouvent pas de médecin acceptant la CMU ? Il ne s’agit plus de se limiter à l’égalité juridique. Nous sommes tous égaux juridiquement. Aujourd’hui, il s’agit de se battre contre les inégalités sociales et économiques réelles ». Mais aujourd’hui, nous sommes arrivés à une troisième étape de la définition de ces droits. Ces droits deviennent des droits personnels, des droits individuels. Ex le droit à l’enfant… Le droit à une santé de luxe… Le droit à la meilleure éducation pour mes enfants, le droit à grandir avec ceux qui lui ressemblent pour lui garantir une plus grande autonomie à venir quitte à écarter du système d’autres enfants différents… Autre exemple, le communautarisme… le droit à fixer ses propres lois, contraires à la déclaration des droits de l’homme, sous prétexte du droit à la différence… Ce droit à la différence peut nous conduire à une différence de droits… Par conséquent, les droits à » peuvent s’opposer les uns aux autres et créer de la violence entre groupes sociaux… Et chacun croit de plus en plus avoir le droit à tout, tout de suite. Que faire ? Comment alors trouver des crans d’arrêt à la décomposition du tissu social ? Comment freiner cette atomisation et favoriser l’avancée ensemble, favoriser l’élaboration du collectif… et cela tout en favorisant l’émancipation de chacun… ? Est-ce que ces accomplissements personnels ne s’éloignent pas des projets collectifs, d’un avenir pensé ensemble, qui intégrerait tout le monde, essayant de concilier le juste et l’efficace ? Comment faire pour que la protection de plus en plus méticuleuse des droits individuels ne se fasse pas au détriment du bien commun ? Écoute de la Parole Luc 15, 15-16 le fils alla se mettre au service d’un des citoyens de ce pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait » Un homme avait deux fils. L’un d’eux veut prendre sa part. Le père lui donne les moyens » de vivre. Puis il part. Or, lui qui voulait vivre sa vraie autonomie, sa vraie liberté, s’est retrouvé à vivre au niveau des cochons… Il a même voulu manger ce qu’ils mangeaient… des gousses… Dans la version grecque keration, des petites cornes. La corne dans la bible, c’est la puissance. Il a voulu manger des petites puissances, celles qui nous font croire qu’on est tout puissant, qu’on est le meilleur, qu’on n’a besoin de personne. Alors on va fouiner comme des cochons, on va tout faire pour en trouver, tout faire pour se nourrir de ces gousses de puissance, quitte à se rouler dans la boue, quitte à se dévisager et dévisager notre humanité… Et le fils aîné… Il ne sait rien de la grâce d’être au bercail, de la liberté réelle qui est la sienne en tant que fils le père lui dit tout ce qui est à moi est à toi ». Mais il est aveugle devant les possibles qui lui sont déjà offerts… il est aveugle devant cette vie qui lui est offerte gratuitement. Le fils aîné ne veut pas recevoir cette vie. Il veut la mériter, la gagner, la posséder, se l’accaparer. Il est accaparé par sa volonté d’accaparer… il est comme un animal de ferme, comme un animal en ferme, enfermé. Finalement comme son frère, non à l’état de citoyen, mais comme un cochon… D’ailleurs, je dis son frère », alors qu’il n’a même pas reconnu son frère… commun ». Il dit à son père ton fils que voilà » Luc 15,30 … ton fils… » et non mon frère… ». Il n’a pas été lui-même frère… il n’a pas été au plus profond de lui-même. Jésus aussi disait éloigne de moi cette coupe » … qui était pourtant pour la multitude » … Partager la coupe, partager nos droits, nos possibles sera toujours une exigence… Questions pour approfondir Comment considérons-nous nos droits ? Puissance ou possibilité ? Quelles sont les exigences du côté du droit qui apparaissent aujourd’hui dans notre société pour viser le bien commun ? Est-ce qu’elles génèrent de l’épuisement ou de l’énergie ? Du désengagement ou de la foi en la vie ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien », p. 114 Comme les invités au festin de la parabole Luc 14,15-24 nous sommes conviés à participer à quelque chose de plus grand que nous – et ce quelque chose » qui est en cours, attend notre implication généreuse pour grandir et se ramifier encore. 2e Axe les réseaux sociaux » versus l’émancipation de l’individu » Aujourd’hui, on peut s’interroger sur l’utilisation des nouvelles technologies et l’émancipation des individus, l’émancipation de leur humanité, de leur connaissance, de leur liberté qu’elles sont censées améliorer… La situation Il ne s’agit pas de s’opposer à ces nouvelles technologies. Internet, réseaux sociaux, intelligence artificielle… personne ne peut y échapper ! Ce serait un déni de la réalité. De plus, heureusement qu’elles sont là ! Exemples En transmettant rapidement les informations, elles nous aident à lutter contre certaines maladies. Elles nous aident à dénoncer rapidement et efficacement les violations des droits de l’homme Amnesty ou d’autres peuvent se mobiliser en faveur d’un homme menacé ou d’une cause. L’affaire Weinstein et les réseaux sociaux ont libéré la parole des femmes sur le harcèlement. Ils ont contribué à favoriser le droit des femmes à être respectées, à être protégées contre les prédateurs. Ces nouvelles technologies nous aident à organiser une mobilisation pour renverser une dictature elles ont bien servi lors des révolutions arabes. Et évidemment, au quotidien, elles nous aident à garder le contact avec des personnes éloignées… A l’inverse, nous pouvons questionner l’usage de ces nouvelles technologies si efficaces ». Favorisent-elles l’émancipation de l’individu quand on apprend que les analyses marketing nous poussent à ne fréquenter que ceux qui nous ressemblent, que ceux que l’on a envie de rencontrer, ceux qui pensent et vivent comme nous… Est-ce que Internet n’est pas en train d’associer l’universalité des liens avec l’indépendance complète des acteurs ? Est-ce compatible ? Ces nouvelles technologies favorisent-elles l’émancipation de l’individu quand elles nous poussent à consommer, quand elles créent en nous de la dépendance et non de l’autonomie ? Lorsque des grandes firmes contrôlent ces nouvelles technologies et ont le monopole » du marché, sont-elles encore respectueuses d’une politique de libre !!! » échange ? Lorsque ces grandes firmes nous mettent au cœur de la société par leurs réseaux sociaux, ne sommes-nous pas devenus les play-mobiles, les jouets de leur jeu, autrement dit… hors-jeu de la société ? De plus, ces nouvelles technologies ne respectent pas l’environnement. Leur fabrication nécessite une consommation exponentielle de métaux précieux au prix de la vie d’enfants ou d’adultes exposés à des substances nocives… D’ailleurs, 95 % des territoires où se logent ces matériaux précieux sont maintenant détenus par la Chine qui n’a pas la même notion que nous des droits de l’homme… Si ces nouvelles technologies nous permettent de communiquer avec ceux qui sont loin, respectent-elles pour autant à la fois les populations lointaines, et les impératifs écologiques ? Nous pouvons aussi parler de la gouvernance par les nombres… qui soumet les lois à un calcul d’utilité chiffré et qui structure désormais notre vision du monde déficit budgétaire, ratio d’endettement, taux de croissance sont devenus l’horizon privilégié du politique, fidèle au rêve de l’harmonie par le calcul » nous rappelle Alain Supiot, dans La gouvernance par les nombres, Paris, Fayard, 2015. Il n’y aurait plus d’orientations majeures prises par des gouvernements politiques mais simplement des mécanismes d’ajustement en fonction d’indicateurs qui déterminent par des algorithmes la marche à suivre. voir Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien, p. 8. On ne serait plus dans la démocratie mais dans l’algo-cratie, le pouvoir des algorithmes. Deux interrogations… Interrogation sur la possibilité délaborer une pensée avec ces nouvelles technologies… est-ce qu’elles nous aident à élaborer une intelligence collective ? Est-ce que les réseaux sociaux nous aident à penser, ou bien ne sont-ils que le reflet d’une émotion collective ? Avons-nous encore de véritables espaces publics, de véritables lieux pour penser, développer, argumenter une réflexion et la rendre ainsi acceptable par tous ? Avons-nous encore des espaces, non pour réagir immédiatement, mais pour agir en élaborant une pensée, pour prendre de la distance par rapport aux faits bruts que nous diffusent les médias ? Quels sont nos véritables espaces de médiation, d’élaboration, d’élargissement du regard, nécessaires à tout choix qui se voudrait raisonnable ? Interrogation aussi sur les sommes de données accessibles à tous… À croire qu’elles nous sont données pour qu’on n’ait plus besoin de choisir. Tout est donné, tout nous est calculé, tout est décidé ! Enfin, nous sommes libérés de la lourdeur de décider ! Quel bonheur, quel confort ! Plus besoin de décider… Ce progrès de l’accessibilité des données permet-il l’émancipation de l’homme ? Est-ce que la liberté de devoir toujours tout choisir sa religion, son sexe, ses enfants n’est pas trop lourde à supporter, d’où la mise en place de multiples calculs nous évitant ainsi de devoir choisir, décider… Avant, nous étions confrontés à lautomatisme de la tradition, de la culture. Tout était décidé à l’avance. Maintenant, avec les nouvelles technologies, on croit avoir dépassé ça… Mais, en fait, on se laisse guider, souvent inconsciemment, par l’automatisme des nouvelles technologies. Nous sommes passés de l’automatisme de la tradition à l’automatisme de la technologie. Celle-ci calcule et prend des décisions fondées sur des théories mathématiques de probabilité, de statistiques appliquées à la prévoyance sociale pour évaluer les risques… comme le font les assurances ou les banques…. Tout est calculé pour gagner de l’argent et du temps… au risque de décider de ne rien vivre… A croire que le quantitatif pourrait un jour remplacer le qualitatif… A croire que la joie se calcule… A croire que la tâche du dialogue collectif n’apporte aucune joie… A croire qu’il faut se libérer de ce qui pourrait faire toute notre humanité… Face à l’injonction ou l’illusion du décider tout seul », qui peut conduire à des réactions violentes, votes extrêmes ou autres, quels sont les espaces de prise de distance et d’élaboration collective pour exercer une liberté de choix qui soit informée, nourrie, mûrie par l’échange avec d’autres, qui fait prendre du recul et permet d’exercer notre raison ? Écoute de la Parole Actes 2,6 ils étaient tous profondément surpris, car chacun d’eux entendait les croyants parler dans sa propre langue. Ils étaient remplis d’étonnement et d’admiration, et disaient ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entendent parler dans sa langue maternelle ». Peu importe les moyens qu’on utilise…, Luc semble nous inviter à parler une langue maternelle. Avoir une langue maternelle, c’est peut-être avoir une langue de douceur, une langue qui donne naissance, une langue qui pourra faire naître de l’humanité… Avoir une langue maternelle, c’est peut-être avoir une langue qui tâtonne, qui frôle et qui va toucher presque » des vérités profondes en l’autre… sans les saisir, sans les abîmer. Avoir une langue maternelle, c’est peut-être avoir une langue qui donne à chacun la possibilité d’être là, parmi nous. C’est peut-être avoir une langue qui ne prend pas la parole, mais qui fait passer la parole, qui offre la parole. Avoir une langue maternelle, c’est peut-être parler en silence… un silence qui pourra accueillir toute foi, toute foi en la vie ; … c’est peut-être déposer un silence qui permettra aux personnes de retrouver au fond d’elles-mêmes la Parole qui les a faites… Questions pour approfondir Avec qui choisissons-nous de nous relier ? Qui nous relie ? Comment sommes-nous reliés ? Pourquoi nous relier ? Comment faire de la médiation ? Comment élaborer des choix ensemble ? Qu’est-ce que cette expérience de médiation fait naître en nous et autour de nous ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien », p. 76 Si la foi, tout comme la raison, se communique et cherche à se transmettre, elle a besoin de la médiation du langage, un langage qui se partage et évolue relativement » à ceux à qui l’on s’adresse. » 3e Axe Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe plus de 300 sortes de fromages ? » C’est le problème de la démocratie !! Tout le monde la réclame, mais personne ne sait vraiment comment la faire fonctionner… Comment gouverner 300 sortes de fromages ? Comment associer le chèvre chaud comme le corse !… avec un fromage froid comme le bleu d’Auvergne, avec au milieu de la cancoillotte dégoulinante, à croire qu’elle est multiculturelle ? On ne parlera pas du babybel sans goût ! La difficulté est de réintégrer les questions particulières dans un cadre d’ensemble, de les hiérarchiser, de les articuler, de définir des compromis acceptables entre des exigences contradictoires avec divers modes de décisions… Cela suppose un travail de remontée remonter à la source de ces questions. L’intérêt personnel ou l’intérêt de tous ? L’efficacité… ou la reconnaissance de chacun ? Une rentabilité sans justice ou une idéologie sans faisabilité ? Comment décider du collectif à partir de volontés particulières ? À l’âge pré-démocratique, il s’agissait de protester depuis la place publique et de laisser les gouvernants trouver les réponses au palais… Aujourd’hui, en démocratie, c’est le pouvoir du peuple, on fait peuple quand on est à la fois du côté de la protestation, à la fois du côté de la décision au nom du peuple tout entier. Agir au nom du peuple, c’est agir au nom de tous et de chacun… Pas seulement de tous, de la majorité, sinon on détruit le chacun, certaine minorité… Et pas seulement au nom de chacun, sinon c’est la loi de la jungle. Comment alors gouverner ? Observons… Premier moyen uniquement par le gouvernement en place, par l’exécutif… Or, pour gouverner, il faut le trépied pouvoir/autorité/force militaire et économique. Hollande avait le pouvoir, mais pas d’autorité. Le Pape François a de l’autorité mais pas de force militaire ou économique… Deuxième moyen pour gouverner… les experts… qui ont les données et peuvent tout calculer… Or, le réel ne se limite pas aux chiffres. On ne gouverne pas un pays comme une entreprise. Un pays a une culture, une tradition, des mœurs… le réel est plus complexe que des chiffres. Un pays a une histoire, un sens… or, le sens n’est jamais prédéterminé, calculable à l’avance. Le sens, l’orientation sont décidés et pas seulement calculés. La cohérence logique qui peut se calculer ne peut remplacer la cohérence narrative qui se veut sensée. Le sens de tous et de chacun dépasse les calculs. Comme la dignité de l’homme, elle n’a pas à être justifiée. L’homme n’est pas un moyen mais une fin en soi. Troisième moyen par la rue, les syndicats… Or, la démocratie c’est le pouvoir du peuple. Ce n’est ni le pouvoir de la rue, ni le pouvoir de la majorité. Victor Hugo disait souvent la foule trahit le peuple ». Tocqueville, qui admirait la démocratie, le meilleur régime, nous avertissait en se méfiant de la tyrannie de la majorité. La majorité ne respecte pas forcément les minorités. Cependant, et heureusement, la société a le droit de se faire entendre ! Nous sommes dans un État de droit ! On a la liberté d’expression ! Mais les individus sont tellement isolés les uns des autres… comment les entendre ? Quatrième moyen la participation politique locale. Dans des collectifs, des conseils de quartiers, des instances de médiation, ces lieux de participation prennent de l’ampleur et permettent une élaboration plus collective de réflexions. Il s’agit d’élaborer un point de vue général et non individuel. C’est un niveau intermédiaire entre le gouvernement et chaque individu. La politique ne se joue pas qu’au niveau national. Elle se bâtit aussi au plus petit niveau, sur des questions qui ne sont pas forcément dans le débat public. Pourtant ces questions influencent les votes… Les votes extrémistes s’arriment à des frustrations d’habitants qui se retrouvent seuls dans une situation difficile ex pannes d’ascenseur, présence de jeunes dans les halls perçue comme menaçante, voitures brûlées…. Le décalage avec les discours politiques tenus par une catégorie de population qui n’imagine pas ce qu’ils vivent au quotidien leur fait violence. Mais les modalités de cette participation sont difficiles à trouver, pour qu’elle soit réelle et non alibi ». Par conséquent, on peut s’interroger comment contribuer politiquement à l’élaboration de l’intérêt général ? Faut-il faire pression sur nos élus ? Faut-il pousser les législateurs à produire des lois finalement inapplicables ? Confier les décisions aux experts ? Faire que les citoyens deviennent experts ? Y a-t-il d’autres moyens d’élaborer des lois et faire mûrir les orientations à prendre ? Écoute de la Parole Marc 10, 32-45 Jacques et Jean demandent à Jésus d’occuper des places de pouvoir, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche… il est bien question de pouvoir… ! Mais alors qu’on imaginerait bien et qu’on aimerait bien peut-être ! que Jésus les remette à leur place, il prend au sérieux leur demande, sans la disqualifier. Pour Jésus, il n’est jamais question de défaite quand les choses ne coïncident pas vraiment. Jésus commence par les écouter vraiment. Il n’entend pas seulement leur désir de pouvoir. Il entend bien plus… Il entend ce qu’il y derrière leur cœur… il va entendre leur désir de proximité. Il prend au sérieux leur demande. Et à ce moment-là, le temps s’accomplit, un kairos » s’accomplit. Le temps accompli, c’est un temps où rien est fini, où tout peut commencer, où tout peut recommencer, tout peut être traversé. À partir de cette écoute, Jésus ne va pas leur attribuer une place… une place à droite ou une place à gauche… Au contraire, il va les déplacer… À partir d’une demande qui paraît être du ressort de l’individuel ce que leur reprochent bien les autres disciples !, Jésus va les tirer vers autre chose, vers la coupe pour la multitude. Il les interroge pouvez-vous boire à cette coupe ? Il leur fait confiance oui, vous le pouvez. Jésus croit en eux. Il croit que quelque chose de bon en eux pourra advenir. Jésus a foi en la vie. Il a foi en une évolution, en une création patiente et collective. De même pour les dix autres disciples qui se mirent à s’indigner, en sentant cette injustice qui leur est faite. De l’impossible est en eux, de l’impossible les envahit. Quelque chose ne passe pas ! Et pourtant… Jésus fait une brèche dans cette indignation, dans leur impossible. Celui qui veut grandir parmi vous sera votre serviteur ». Jésus fait une brèche. Jésus se fait proche de nous pour faire naître du possible quand les choses nous paraissent impossibles. Questions pour approfondir Quels sont nos lieux de discussion, nos espaces publics pour dialoguer ? Avec qui ? Sont-ils des lieux de confrontation d’intérêts ? ou des lieux de vérité, des moments d’accomplissement, des moments favorables à l’ouverture ? Comment l’Évangile retourne-t-il mon regard ? Comment l’Évangile m’aide-t-il à voir du possible dans ce qui semble impossible, une brèche dans ce qui semble définitivement fermé ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien », p. 93 Ce défi requiert d’inventer de nouvelles façons de vivre en commun, susceptibles de dépasser, sans pour autant nier, les différences d’appartenances et de convictions qui caractérisent notre société plurielle aussi semble-t-il essentiel, pour y parvenir, d’enrayer la spirale d’accélération dans laquelle nous sommes pris, afin de nous dégager plus d’espace et de temps pour réfléchir à ce que nous voulons réellement faire ensemble, et commencer à le mettre en œuvre » 4e Axe Les périphéries » versus les centres de décisions » Nous choisissons ce thème car certains se sentent abandonnés. Les élections récentes au suffrage universel nous l’ont bien montré. Le FN n’est pas passé. Faut-il pour autant tourner la page ? La difficulté La fracture n’oppose plus la gauche à la droite ou les urbains aux ruraux. La fracture oppose une France d’en haut où tout peut se décider… et une France d’en bas qui n’a pas le choix, qui vit comme elle peut, là où elle peut. Il y a une France où il est encore possible de choisir son lieu de vie, son emploi, ses loisirs, ses modes d’informations. Et il y a une France d’en bas, contrainte de vivre là où on lui a enfin attribué un logement, contrainte d’accepter un travail peu valorisant, loin de chez elle, à des horaires pas faciles pour vivre en famille et où les enfants n’ont évidemment pas le choix de leurs filières scolaires. Pour les ouvriers, employés, la mondialisation est bien souvent perçue comme une menace. Pour les cadres, la mondialisation est bien souvent perçue comme une opportunité… Pour certains, la France doit s’ouvrir au monde ! Pour d’autres, elle doit s’en protéger !!! Que faire quand on voit à la fois des classes dominantes croire à la pertinence du modèle économique et social mondialisé, mais aussi des classes rester à l’écart de toutes ces zones d’emplois actives, répondant au marché mondial, ayant leur place au sein de la mondialisation ? Que faire quand on voit que la mondialisation fonctionne bien ! Les 2/3 du PIB sont produits dans les grandes villes. Comment ne pas bénir la mondialisation économique et son ouverture aux frontières ? Les grandes villes se spécialisent de plus en plus dans les secteurs économiques les mieux intégrés à l’économie mondiale. Elles gagnent alors un contenu décisionnel de plus en plus élevé. Cela génère le plus souvent l’emploi de personnes très qualifiées, mais aussi de nombreux espaces d’inégalités. On a beaucoup valorisé l’idée de créer sa propre entreprise ou avoir le statut d’auto-entrepreneur… Souvent, ce sont des personnes au chômage de longue durée qui s’y sont résolues. Maîtrisant un savoir-faire, elles doivent aussi assurer la gestion administrative, la prospection commerciale, la relation clientèle, sans en avoir l’habitude, ni les compétences. Elles sont de fait fragilisées puisqu’on leur demande beaucoup plus qu’aux autres. Mais la réussite de quelques-uns, très médiatisée, laisse penser que si on veut, on peut » et accrédite l’idée que si les pauvres ne s’en sortent pas, c’est leur responsabilité… De plus, les banlieues ont changé de fonction. Hier dévolus à l’accueil des salariés et d’ouvriers intégrés à l’économie locale, ces espaces sont devenus des quartiers de logements sociaux où vivent de nombreuses personnes sans emploi ou en emploi très fragmenté temps partiel, occasionnel, aléatoire. Certains sont donc devenus de fait » hors société alors qu’ils font partie de notre société …! La question n’est donc pas de savoir si le modèle de la centralité, où tout se décide, est pertinent économiquement ou non. La question est de savoir si ce modèle de la centralité fait ou non société. Comment trouver un terrain d’entente entre les catégories populaires qui supportent le poids du chômage, la précarité sociale, et celles qui au contraire, ont très bien trouvé leur place dans ce nouveau mode de vie mondialisé ? Est-ce que le rôle de la France d’en haut doit se limiter à redistribuer un minimum de ressources vers des territoires condamnés, vers les populations inutiles… Pardon… vues » comme inutiles ? De même sur le plan culturel, l’ouverture à l’autre… Les couches supérieures sont celles qui sont les plus ouvertes sur la question de l’immigration. Cela n’est pas surprenant puisque ces catégories sont celles qui ont les moyens financiers de mettre une frontière avec l’autre, celles qui peuvent réaliser des choix résidentiels et scolaires qui leur permettent d’échapper au vivre ensemble Véritablement !!!! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles valorisent l’enrichissement dû à la rencontre de l’autre stages à l’étranger de leurs enfants étudiants ou vacances découvertes passionnantes!. Ces couches supérieures sont certainement capables de théoriser la complexité du rapport à l’autre…Mais la question, quant à l’accueil des réfugiés, n’est-elle pas de le vivre ? À l’inverse, les catégories populaires vivent déjà depuis longtemps le rapport à l’autre dans le quotidien et sentent très bien qu’il est ambivalent… Il peut être fraternel comme il peut être conflictuel… On peut être raciste le matin et fraternel l’après-midi au bistro. Le rapport à l’autre est d’autant plus difficile qu’il apparaît comme une menace Ils vont prendre nos emplois, nos logements… ». L’arrivée de l’autre est d’autant plus menaçante quand on se sent en minorité… Alors quand on a les moyens de l’évitement scolaire, résidentiel…, peut-on accuser, ceux qui n’ont pas les moyens, de repli, de fermeture ? Dans ce monde de l’hyper-mobilité, de l’hyper-flexibilité, qui exige de suivre les emplois où ils se trouvent, comment entendre ceux qui n’ont pas assez d’autres sécurités pour quitter maison et environnements sociaux et familiaux stabilisants ? Saurons-nous plutôt traduire tous ces ressentiments et ces cris d’injustice, non pas en idéologie violente, mais en volonté politique, en demande de justice ? Saurons-nous apprendre à décider ensemble avec les talents de tous et de chacun, et comme le dit Etienne Grieu, sans réduire l’espace du débat à ceux qui savent défendre leur point de vue » ? Écoute de la Parole Marc 4, 35 Jésus leur dit passons sur l’autre rive » Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque où il se trouvait et il y avait d’autres barques avec lui. » Jésus passe sur l’autre rive, il va traverser les tourbillons de vent, apaiser les révoltes, libérer ceux qui se sentent prisonniers, rejoindre les lieux où la vie ne semble plus être là. Comme le dit saint Paul, il va aller faire exister ce qui n’existe pas encore ». Peut-être qu’il nous appelle à être proches des bontés infinies qui semblent malheureusement éteintes. Elles sont souvent éteintes car nous avons les yeux fermés. Elles ne sont pas écoutées souvent parce que non calculables… Partir à l’écoute de ce qui fait l’authenticité des gens c’est aller à la rencontre de l’autre, c’est partager ce que chacun, l’un et l’autre, vit, sait, et espère. Certes, partir c’est se livrer à l’inconnu, à l’imprévu… mais surtout à l’infinité des possibles. Passer sur l’autre rive, s’ouvrir à l’autre, c’est se laisser bousculer par toute l’étrangeté de l’autre, celle qu’on n’a pas choisie, celle dont on n’a pas du tout envie. L’ouverture à l’autre n’est jamais une donnée spontanée, naturelle, comme désirer une place au soleil. L’ouverture à autrui ne relève pas de l’élémentaire, mais de l’humanité, d’une humanité encore et toujours à créer, si nous la voulons… comme notre Père. Passer sur l’autre rive, c’est aussi un appel à faire alliance. L’alliance dans la bible est un principe de vie. C’est la non possibilité d’indifférence » … on ne peut pas être chrétien par politesse. Cette alliance, cette non possibilité d’indifférence » est principe de vie, principe d’humanité. Car l’humanité ne se trouve ni chez l’un, ni chez l’autre, mais bien entre » les uns et les autres. L’humanité n’appartient à personne. Elle n’est pas l’ un », mais le commun », l’ un à plusieurs ». Questions pour approfondir Périphérie, centralité comment nous situons-nous ? Comment sommes-nous pris dans ce mouvement ? Percevons-nous la clameur des gens à la périphérie ? Que nous révèle-t-elle de leur authenticité et de notre commune humanité ? À son écoute, y trouvons-nous un appel à faire peuple » de manière innovante ? Un extrait de Grieu, Projet, février 2015 Redonner leur place aux oubliés, l’expérience de Diaconia Au total, ce souci prioritaire des membres oubliés redonne vigueur au jeu démocratique. Il le rouvre contre la tentation – constante – de réduire l’espace du débat à ceux qui savent défendre leur point de vue. Il le conforte, parce que celui-ci ne peut que gagner à voir davantage d’acteurs entrer dans le jeu. » Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien », p. 103 le scandale du Dieu crucifié continue d’avoir lieu dans l’indifférence quasi générale que suscitent la clameur des plus pauvres et celle de ces êtres vivants qui atteignent chaque jour silencieusement les rives de l’extinction. »
Larespiration est la solution face au stress, à l’anxiété qui monte. Elle peut aider à stopper la crise et retrouver le calme. Face à du stress ou à une crise d’angoisse, il faut favoriser les exercices de respiration: une respiration basse (inspirer, soulever le ventre, expirer, le creuser), moyenne (inspirer, écarter les côtes . . A lire aussi Quel est le minimum d'heure de sommeil ? Comment réagissez-vous face à une personne agressive ? Lorsque vous êtes confronté à une personne agressive et colérique qui semble vouloir tout écraser sur son passage, est-ce que votre façon habituelle de réagir est bonne ou mauvaise ? Lire également Pourquoi AVC chez les jeunes ? C’est ce que nous allons voir dans cet article. Je vais également vous donner les 2 erreurs à éviter et les 2 points clés à respecter lorsque vous traitez avec une personne agressive . En quelques mots bien choisis, vous serez en mesure de désarmer les personnes les plus agressives ! Gérer une personne agressive Mais avant cela, voyons qui sont les personnes agressives et pourquoi vous devez savoir comment vous en protéger. Voici quelques exemples de personnes agressives Le patron qui est irritable parce qu’il est confronté à des difficultés financières Le client qui n’est pas content et veut faire fonctionner la garantie Le voisin qui vient frapper à la porte parce que les enfants font trop de bruit Le mari qui fait preuve de violence au sein du couple L’enfant qui se trouve au milieu d’une crise adolescente ou quiconque s’est levé du mauvais pied… Ce sont souvent des personnes qui ont un caractère colérique parce qu’elles gèrent mal leurs émotions et deviennent rapidement agressives envers leur entourage. . Voyons les 2 précautions à prendre et les erreurs à éviter face à des personnalités agressives et en colère. Si vous êtes comme la plupart des gens, face à une personne agressive, vous vous fâchez à votre tour . Vous répondez à l’agression par l’agressivité. Croyez-moi, c’est la pire réaction que vous puissiez avoir ! Pourquoi ? Parce que vous vous lancez dans le jeu de la personne qui est vous attaquer. C’est le début du cercle vicieux où votre agresseur va devenir de plus en plus agressif. Ne vous laissez donc jamais entraîner dans le champ de la personne agressive. Vous risquez de vous perdre si vous vous rendez sur un terrain que l’agresseur a probablement mieux le contrôle que vous. Pensez-y, Napoléon lui-même a appliqué cette stratégie sur les champs de bataille pour remporter ses nombreuses victoires… Si vous ne prenez pas cette première précaution, vous risquez d’aggraver la situation et d’entraîner une explosion de violence qui aboutit souvent à du sang. La deuxième mauvaise réaction que vous pouvez avoir face à une agression verbale est de vous taire. Gardez le silence et n’osez plus dire un mot . Pour faire face à une personne agressive, le silence n’est absolument pas la bonne technique à adopter. C’est même la deuxième pire erreur que vous puissiez commettre. Pourquoi ? Parce qu’en ne disant rien, vous allez laisser la personne agressive prendre le dessus sur vous . Tu l’as laissé faire prendre le contrôle total de la situation et le rouleau compresseur va continuer et écraser tout sur son passage… Malheureusement, 9 fois sur 10, on tombe dans l’un ou l’autre de ces 2 pièges ou nous réagissons à une agression par une agression. soit on la ferme et on laisse tomber. Voyons maintenant comment vous affirmer devant une personne agressive. . La première clé pour traiter avec une personne agressive Pour désarmer une personne agressive, il faut réagir rapidement , voire très vite ! Vous devez réagir rapidement car dans la plupart des cas, ce sont des personnes qui y sont habituées depuis de nombreuses années à utiliser leur colère et leur agressivité pour prendre le dessus sur les autres. Ces personnes vous attaquent parce qu’elles essaient de semer la confusion, de vous embrouiller et de prendre le dessus sur vous. Rappelons-nous que l’agression est un comportement animal visant à dominer les autres. Les personnes agressives essaieront d’emporter tous vos capacités pour vous empêcher de les remettre à leur place. Ils seront satisfaits s’ils voient que vous êtes déstabilisé vous tremblez, vous pleurez, vous bégayez, vous vous confondez, etc. . La deuxième clé pour faire face aux personnes agressives Face à une personne agressive, vous ne devez pas abandonner un seul pouce de terrain . Pourquoi ? Parce que les gens se comportent souvent de manière agressive dans le seul but de vouloir intimider les autres et ainsi atteindre leurs fins. Ils connaissent leur scénario agressif par cœur et savent que la plupart des gens y tombent. Pour faire perdre pied à l’agresseur, vous ne devez pas lui permettre de suivre son scénario d’agression. Son attitude deviendra immédiatement plus supportable et respectueuse s’il constate que vous ne lâchez rien. Alors, face à l’agression verbale, suivez ces 3 étapes simples . Étape 1 Restez calme face à l’agression peu importe ce que la personne peut dire et même si ses propos sont blessants. Vous ne vous laissez pas abattre par une personne agressive et en particulier, vous ignorez les menaces ou les insultes. Les personnes agressives ont l’habitude de rabaisser et d’humilier les autres et elles attaquent directement la personne pas seulement son comportement. Ils ne respectent pas les droits des autres et aiment leur faire sentir qu’ils sont inférieurs. Souvent, la personne agresse pour se protéger et non pour se faire agresser elle-même. Au lieu d’alimenter l’agression, essayez de lancer un processus de désescalade de la violence. Au cas où vous auriez du mal à garder votre sang-froid, voici le programme pour rester calme en toutes circonstances de la vie surtout lorsque vous avez affaire à des personnes agressives. . Étape 2 Demandez à la personne agressive de justifier les raisons de son agressivité ou de sa colère. Vous devez refuser tout échange avec une personne agressive jusqu’à ce qu’elle explique la raison de leur comportement et jusqu’à ce qu’ils fassent preuve de considération pour vous. Je n’accepte pas que tu me parles comme ça » Je veux que tu m’expliques en détail pourquoi tu m’attaques comme ça… » . Étape 3 Offrez la possibilité et le temps à une personne agressive de se calmer toute seule. Laissez-la se calmer toute seule pendant un moment ou suggérez-lui quoi faire ce qu’elle peut faire pour retrouver son calme. L’ affirmation de soi est certainement la bonne attitude à adopter pour traiter avec une personne agressive et ne pas la laisser marcher sur vos pieds. Si vous voulez prendre l’habitude de réagir sagement à l’agression , vous devez vous entraîner dès que l’occasion se présente et en écoutant régulièrement les 12 audios de ce programme, vous aiguiserez votre capacité à NE JAMAIS vous fâcher. . Auteur de cet article Michaël LIZEN – Copyright ©2016 Tous droits réservés – Tous droits réservés . Ildemande la justice de Dieu. Ils sont contre Dieu et il a peut-être l’impression que Dieu n’agit pas alors qu’il est un grand Dieu tel qu’il n’en existe pas de plus grand. L’auteur ne venge pas Dieu mais il demande à Dieu de faire venir sa justice, de faire stopper l’injustice. L’auteur demande à Dieu de le sonder et de le Sur ce sujet, découvrez mon livre “SOS, Préjugés !” aux éditions l’ aperçu des apports scientifiques Cette partie est largement inspirée du livre Stéréotypes, préjugés et discrimination – J-B Légal et S. Delouvée – Editions DUNOND – 2016La discrimination est, selon Dovidio et Gaertner en 1986, un comportement négatif et non justifiable dirigé contre les individus membres d’un exogroupe envers lequel nous entretenons des discrimination est donc une mise en actes des stéréotypes sont eux, selon Walter Lippmann 1922 des images dans nos têtes, simplificatrices, relativement rigides, et pas toujours de bonne qualité, qui fonctionneraient comme des filtres entre la réalité objective et l’idée que l’on s’en causes des stéréotypes sont discutées depuis longtemps et plusieurs facteurs les expliquent ils peuvent être intra-individuels, socioculturels, intergroupes et idéologiques. Un des facteurs intra-individuel est notre tendance spontanée à la catégorisation du fait nos capacités de traitement limitées qui nous amènent à utiliser des disait en 1922 l’environnement réel est à la fois trop vaste, trop complexe […]. Nous ne sommes pas équipés pour faire face à autant de subtilité et de diversité, à autant de permutations et de combinaisons. Puisque nous devons composer avec un tel environnement, il nous faut donc le réduire en un modèle plus simple avant de pouvoir le gérer. ».Les facteurs socioculturels sont, notamment, comment l’histoire a construit, diffusée et entretenue de nombreux stéréotypes sur le genre, la race », l’orientation sexuelle…A titre d’exemple il suffit de voir comment des enfants qui n’ont pas d’a priori ou de stéréotypes vis-à-vis des autres enfants vont, entre 3 et 6 ans, assimiler les principaux stéréotypes raciaux et ceux relatifs aux rôles sexués à ce sujet, voir la vidéo après l’article “qui a volé la trousse de RichardParmi les facteurs intergroupes on retrouve la théorie du bouc émissaire de Dollard, Doob, Miller, Mowrer et Sears – 1939, qui nous expliquent que les frustrations engendrent des réactions agressives qui se tournent vers un bouc émissaire lorsqu’elles ne peuvent pas être dirigées vers la ou les personnes un des facteurs idéologiques est la croyance en un monde juste dans un système de dominance sociale. C’est l’idée selon laquelle on obtient ce que l’on mérite et que, au final, les stéréotypes sociaux et les autres seraient la conséquence de choix multitude de facteurs explique pourquoi il est souvent si difficile de lutter contre les stéréotypes, les préjugés et leurs mises en les stéréotypes sont encore si forts aujourd’hui ?Einstein disait” Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome “Mais il n’a pas dit que c’était impossible !Ceux qui défendent une vision idéologique ne sont pas plus nombreux aujourd’hui, je pense même qu’ils le sont moins. Et plusieurs études montrent que le niveau de tolérance en France augmente régulièrement depuis 30 ans voir les sondages de la CNCDH.La différence est liée à ce que Gérald Bronner appelle la dérégulation de l’information voir . L’arrivée d’un espace d’information libre qu’est internet a permis à ce qu’il nomme les croyants » de diffuser leurs idées de façon bien plus large. Par définition, les croyants » sont plus mobilisés que les sachants » dans ces espaces et ainsi leurs idées finissent pas se diffuser dans des sphères ou les sachants » n’ont plus de news, théories du complot… L’actualité est pleine de ces exemples qui contribuent à diffuser des stéréotypes et, ainsi, à augmenter les risques de pratiques discriminatoires. Il ne faut pas, à mon avis, sous-estimer l’impact de l’actualité sur le ressenti d’une personne qui recrute ou qui manage et qui peut être influencée par les préjugés qui entreprise, de nombreuses personnes, qui ne sont pas des croyantes » sont influencées par ces discours et, du fait des mécanismes décrits précédemment, deviennent susceptibles d’opérer des différences de traitement en raison de biais inclure et favoriser les diversités il faut agir sur ces différentes composantes de façon méthodique et agir ?1- Une mobilisation de la directionQuelles que soient les actions menées, il faut un engagement fort et clair de la part de la direction de lutter contre les phénomènes d’exclusion et de discriminations. Pour cela, une réaffirmation de l’attachement de l’entreprise à promouvoir l’inclusion, à agir en faveur de l’égalité professionnelle ou encore à limiter l’impact des biais inconscients est Une approche transversaleSi les inégalités nécessitent des politiques dédiées égalité femmes/homme, handicap, orientation sexuelle, origine ethnique…, il ne faut pas oublier l’objectif commun à toutes ces politiques qui est de permettre à chacun d’être évalué en raison de ses compétences. Mettre du sens à toutes ces actions est nécessaire pour que chacun se retrouve dans un objectif Agir sur les préjugésLa pierre angulaire des discriminations est le préjugé. Qu’il soit conscient ou non, il nous amène à catégoriser les gens et souvent à les mettre dans des cases dont il est difficile de s’extraire. Faire prendre conscience de ces mécanismes universels est la première étape pour favoriser l’ Décliner des actions thématiquesPour agir sur le collectif, il faut convaincre de la nécessité d’engagement sur ces sujets. Chaque action qui permet de rendre compte du chemin à parcourir sensibilise un peu plus le collectif et l’incite à œuvrer au quotidien pour créer des espaces – Rester exigeantIl faut promouvoir les actions menées qui favorisent l’inclusion et les diversités mais ne pas tomber dans l’écueil de l’aboutissement. C’est parfois le plus difficile sur ces sujets mais il faut toujours avoir l’étape suivante en tête car le chemin avant d’atteindre nos objectifs est encore le sens des formations que je vous propose comme Atténuer l’impact des biais inconscients » et des solutions d’accompagnement sur-mesure que je ce sujet, découvrez mon livre “SOS, Préjugés !” aux éditions l’ voir sur ce sujet L’expérience des paradigmes minimaux La construction des stéréotypes dès le plus jeune âge L’expérience de MilgramLe test de la poupée blanche et la poupée noire
Խжоձэло ዋυρокроπЕпሡвዩπа гጀφև
Αщፐста նሥиቇጺዙεщኆ опωбрθжጠ
Бոщ λοՏεበюфէճ ըճωշ
Քупዶռևпև ըщυл իтαժምклоψኜВиλεφιψዉዔ мωቻጬ елудеդጲ
С сጳΗυψиврը οсιфιγ ሃιзво
ዲежθрοֆа амерИዳю еቹоዢо
Ladécouverte de l’injustice nous sensibilise à l’importance de la justice en introduisant en nous le désir d’un ordre conforme au droit. Quelle portée doit-on cependant accorder à cette expérience ? La conviction intime d’assister ou d’être victime d’un scandale conduit à réagir. Autorise-t-elle pour autant à s’affran Bonjour à toutes et à tous, L’injustice est un sentiment qui vous tord parfois le ventre? La pensée c’est pas juste » vous est bien connue? Une injustice et vous accourez? Sans nul doute vous faites partie du club des justiciers et justicières. Or, je ne pense pas trop m’avancer en disant qu’être n’est pas de tout repos et surtout que l’injustice est un sentiment qui peut être handicapant. Vous l’aurez compris, parlons d’injustice ce mois-ci. En route. Le couple Justice/Injustice, Dr Jekyl et Mr Hyde Comme souvent c’est la façon dont nous percevons les choses qui nous fait souffrir. Alors, commençons un rapide tour d’horizon sur cet infernal duo Justice/Injustice. A ma gauche, La Justice. C’est une institution, elle représente les citoyens et c’est elle qui rend la justice. C’est également l’une des quatre vertus cardinales selon Aristote avec le courage, la prudence et la sagesse. Autant vous dire que cette notion ne date pas d’hier et que bon nombre d’Hommes et de philosophes s’y sont penchés abondamment cités dans cet article. Cette vertu est censée guider nos actions comme autant d’actes d’égalité, d’équité et de conformité au droit. C’est ainsi le pouvoir de reconnaitre et de faire respecter les droits fondamentaux pour une vie commune. A ma droite, L’Injustice. Ce n’est pas une institution mais bel et bien un acte transgressant les droits et l’équité dont nous avons parlé. C’est dont nous sommes victime. L’injustice est aussi un sentiment, socialement construit…et c’est là que l’on sait que l’injustice n’est plus de l’ordre des mots, des concepts. Non, le sentiment d’injustice c’est cette sensation qui vous tord le bide et vous fait réagir au quart de tour. C’est à partir de là que les choses dérapent. En effet, ce sentiment prend alors possession de nous et nous fait réagir. Or, cette réaction pourrait bien être salvatrice et créatrice de justice. Non, bien sur que non. Et si vous lisez cet article c’est bien que l’injustice vous fait réagir d’une manière exagérée créant même de l’injustice En effet, notre réaction à chaud » donc pulsionnelle créé bien souvent de l’injustice aux autres. L’arroseur arrosé. Se faire justice tel la loi du Talion – œil pour œil, dent pour dent » – n’ajoute bien qu’un crédit supplémentaire d’Injustice. En effet, cette réaction instinctive, bien souvent inadaptée nous fait nous comporter bien loin de la personne juste » que nous aimerions être. Le comble pour une victime? Passer pour coupable. Quelle injustice!!! Cercle infernal. Mais ce n’est que le premier acte. En effet, l’injustice est bien un sentiment mais elle est aussi une pratique, un acte qui peut se retourner contre soi même. En effet, il y a bien faire preuve d’injustice envers les autres mais il y a surtout se faire injustice à soi même. Par exemple, lorsque nous sommes victime d’injustice que se passe-t-il après? Nous ruminons et nous nous infligeons une nouvelle fois de la peine. Faire preuve d’injustice envers soi c’est quelque part s’infliger, tel le tonneau des danaïdes, une souffrance perpétuelle. Peines capitales C’est ainsi ce que les bouddhistes appellent la double flèche. J’en ai parlé sur ce blog L’acceptation. Pour résumer, la douleur est ce que l’on m’inflige au moment présent on m’insulte. La souffrance est ce que je fais de la douleur en m’infligeant la rumination, la culpabilité et une somme de comportements auto-agressifs comme manger, fumer…taper dans une porte. S’en suis le sentiment d’avoir sur-réagis la culpabilité si ce sentiment vous pique aussi lire ceci Sortir de la culpabilité Ainsi, qu’est-ce qui pique le plus. L’injustice ou le sentiment d’injustice? Le second assurément car au final l’injustice a duré au mieux un quart d’heure là où l’injustice que nous nous pratiquons peut durer… durer… autant que durracel. Ainsi, comment retrouver le pouvoir d’agir et non de réagir? Comment ne plus faire pénitence? La réponse avec une recette à base de valeurs, d’acceptation et de compassion en deux sentences et quelques ordonnances. Comment réparer l’injustice? Nos comportements face à l’injustice sont-t-ils toujours épris de justice? Non, bien souvent, nous réagissons. Nous perdons lors de ces moments notre liberté d’agir. La réaction est avant tout une façon de faire céder le sentiment désagréable au fond de nos entrailles. C’est une forme d’évitement, une vaine lutte. Une façon de mieux tolérer l’injustice est alors de se libérer de cette réaction automatique et auto pénalisable. Agir n’est pas réagir. En effet, changer son regard sur ce sentiment c’est ainsi le percevoir sous un autre angle. Et si le sentiment d’injustice était une bonne nouvelle? Je sais, je vous fais le coup à chaque fois 🙂 L’avion à réaction? L’injustice est donc un sentiment hautement désagréable mais que se passerait-il si nous n’y étions plus sensibles ? Imaginez, un de vos collègues perçoit une augmentation pour un travail que vous avez réalisé. Vous criez à l’injustice? Vous courez voir votre patron? Non, il n’y a pas de carburant dans la machine ! En effet, si vous ne ressentez pas cette sensation désagréable, rien ne vous indique qu’il faille agir. Oui, ce sentiment est ainsi une invitation à nous rapprocher de notre valeur de justice. En ce n’est pas hasard si notre corps sécrète de l’adrénaline, ce kérosène humain. Ce n’est pas un hasard si votre corps réagit. Reste à savoir s’il réagit dans le bon sens. Ainsi, je l’ai déjà abordé ici mais Heidegger nous indique que l’Homme est soucieux de nature. C’est à dire que ce qui compte, ce dont je me soucie dehors, me cause par conséquent le souci dedans. Si la justice est importante pour vous, l’injustice sera alors son pendant. Une alerte, un indicateur de déviation. Changer son regard sur le sentiment d’injustice peut alors nous aider à mieux faire avec. Sentiment d’injustice, présomption d’innocence Ce contre quoi tu résistes existe, ce à quoi tu fais de la place s’efface disait Jung. En effet, en apprenant à faire de la place à cette sensation, bien que désagréable, en apprenant à la voir arriver il nous sera possible de se libérer de cette réaction toxique. L’acceptation est alors cette attitude à même de nous permettre de retrouver notre flexibilité, notre capacité d’agir d’une manière efficace. Faire de la place c’est consentir à ressentir cette sensation sans pour autant l’aimer. Accepter de ressentir cela c’est alors se donner la possibilité de choisir ensuite ce que l’on en fait. Parler, écrire, attaquer si besoin? L’on parle alors de choix et non plus d’automatisme. Agir tel que le justicier que j’aimerais être Par ailleurs, reconnaissons que la justice n’existe pas en soi. Elle ne peut pas s’atteindre car les choses ne sont jamais parfaitement justes, c’est un Idéal. En effet, la justice peut être rendue certes mais comment atteindre un idéal? Un Idéal inatteignable génère alors plus de frustration que de satisfaction. Cercle vicieux, à nouveau. La justice est bien une vertu, une qualité dont on peut faire preuve, s’en rapprocher. Faire preuve de justice, incarner cette valeur dans nos actions peut assurément nous permettre de choisir ce qui va réellement réparer la situation injuste. Et vous justicier ou justicière aimeriez vous jouer? Superman, Froid mais juste. Batman? Humain mais parfois agressif. Wonder Woman? Ferme et féminine. Incarner la justice ce n’est pas forcément l’obtenir, c’est la mettre en œuvre. De cette manière, pas de déception. Joue la comme Batman Sylvie était ultra sensible à l’injustice. A tel point que ses amies l’appelaient La Batman du Bugey ». Cela faisait sourire sauf lorsqu’elles recevaient des sms acerbes pour n’avoir pas prévenu d’un retard. Cela ne les faisait plus rire du tout lorsqu’elles devaient essuyer une colère noire lorsque les discussions portaient sur des sujets sensibles le harcèlement notamment. Avion à réaction. Ce n’était pas non plus agréable pour cette femme qui, après coup, culpabilisait du mal fait et se confondait en excuse, encore une fois. Pour Sylvie, apprendre à décrire ce sentiment au fond d’elle même où? quelle forme? Quelle couleur prend cette sensation? lui a permis de mieux anticiper cette réaction et ainsi de choisir d’agir au mieux en fonction à la fois de sa valeur de justice défendre ses droits mais aussi de celle de respect de ceux des autres. Percevoir que les choses ne sont pas justes en soi ce n’est toujours qu’une interprétation, comme dans un monde parfait, lui a permis de mettre de l’eau dans le vin de la colère et d’assouplir d’une manière efficace ses relations sociales. Plus justes depuis. Ainsi, apprendre à faire de la place est réellement une attitude qui peut nous permettre d’agir et de réparer cette injustice. L’action, choisie et flexible, nous donne de meilleures chances de remporter le procès. L’injustice est un plat qui se mange froid. Agir avec justice c’est bien à l’égard des autres mais si l’on apprenait aussi à se rendre justice à soi? Comment se faire justice? Ne plus ajouter de la souffrance à la douleur Et si la plus grand injustice était celle que l’on se faisait à soi-même? Victime des autres, bourreau de soi-même dirait Guy Corneau. Ainsi, plutôt que d’ajouter de la souffrance à la douleur, que se passerait-il si nous nous prenions en main et par la main plutôt que de se donner des coups. En effet, reconnaitre que l’on a le droit de souffrir lorsque l’on est victime est la première marche pour se faire justice à soi même. Cette attitude s’appelle la compassion pour soi j’en parle plus longuement ici Qu’est-ce que la compassion. Reconnaitre sa souffrance, la prendre au creux de la main et ensuite choisir de la soulager. Or, la soulageons-nous à coup de rumination judiciaire? A l’évidence non. C’est quelque chose que je retrouve souvent chez les personnes victimes, la culpabilisation je n’auraisans s pas dû » ou j’aurai dû me défendre, je me suis laissée faire »…. des pensées qui viennent avec leur cortège de honte. Or, cette attitude plonge ces personnes dans les oubliettes des damnées. Remplacer la cigüe par le miel En revanche se glisser une chouette parole du style je sais c’est dur, mais cela va passer » ou encore c’est normal, ça pique » et se prendre un bon bain, se donner une belle balade en forêt. Prendre soin plutôt que remuer le couteau. Si nous sommes si sensibles à l’injustice il y a forcément au fond de nous un souvenir plus ou moins ancien pour ne pas dire d’enfance. Se donner le droit de ressentir cela c’est alors reconnaitre qu’il y a une partie de nous qui sur-réagit. Une vieille blessure. Savoir soigner celle-ci c’est se libérer et se donner le droit de grandir. Reprendre le pouvoir sur soi L’injustice est aussi et bien souvent une affaire de pouvoir, d’impuissance. Il nous semble parfois difficille d’agir car nous nous sentons inférieurs. A ce sujet Étienne De la Boétie disait ils sont grands parce que nous sommes à genoux ». Reprendre le pouvoir sur soi c’est ainsi se donner les moyens de s’affirmer et de se donner la liberté, dessein justicier, d’expression, d’agir, d’exister. Ainsi, nous percevons souvent la justice d’une manière descendante et même parfois condescendante. L’institution nous impressionne et nous rend parfois petits. Or, en apprenant à s’affirmer voir ici il nous est possible de prendre notre place et d’aller dans le sens de la justice. En effet, chez Platon la justice est ce qui garde à sa part, sa place, sa fonction préservant ainsi l’harmonie hiérarchisée de l’ensemble république IV. La justice peut aussi être faite d’une manière ascendante, à partir de la base. Si je suis bien avec moi, si je m’affirme et me respecte, je permets à la justice de prendre sa place en moi. L’équité en nous participe à l’équité de l’ensemble. L’harmonie du tout commence par une harmonie avec soi. En effet, les gens qui font preuve d’injustice sont souvent des victimes elles-mêmes. En reprenant le pouvoir sur soi l’on évite de répandre le fiel justicier. Faire du mal à l’autre c’est faire du mal à soi autant que faire le bien à soi est en faire de même à l’autre. La psychothérapie, par sa capacité à rendre la personne sa capacité d’agir, participe un peu à cela. Si la liberté vous touche vous pouvez aussi lire cet article sur la liberté et la thérapie d’acceptation et d’engagement. Se créer liberté. Ainsi je terminerais avec cette phrase où au final la justice part de soi car le soi est le seul endroit où nous ayons du pouvoir. Fais toi à toi-même et fais à autrui ce que tu voudrais que l’on te fasse, tel est le réel sens de la justice Michel Onfray, feat Yannick A l’avenir retenons que nous pouvons être notre propre bourreau mais aussi notre propre Super Héros! A bientôt, Yannick Voiciles 76 citations qui vous aideront à surmonter les insultes pour mieux vivre sa vie : L’insulte est un dénigrement de l’autre. La proférer comme l’entendre est néfaste pour l’estime de soi-même. Peu importe la personne qui essaie de te rabaisser, si elle essaie de te rabaisser, c’est pour que tu sois à son niveau.
La tachycardie, aussi connue comme palpitations, se présente lorsque les battements de cœur d'une personne dépassent les 100 par minute, la normale va de 60 à 100 battements par minute. La tachycardie a diverses causes. Dans quelques cas, elle peut affecter la santé et être très état produit différents symptômes en fonction du type de tachycardie dont il s'agit, mais quelques signaux communs sont les nausées, la paniques et sueur excessive. Si vous souffrez de palpitations, vous devez savoir quoi faire face à cette situation. C'est pourquoi, sur nous vous apprenons comment réagir face à une tachycardie. Étapes à suivre 1 Si vous sentez que votre rythme cardiaque est trop accéléré, vous devez vous rendre chez le médecin. Si personne ne peut vous accompagner, il est conseillé d'appeler une ambulance ou un médecin à domicile. 2 Il est important de vous rendre chez un professionnel pour que celui-ci détermine la cause de la tachycardie et puisse recommander des traitements ou remèdes naturels pour pouvoir résoudre ce problème. Vous pouvez détecter si la tachycardie est dangereuse lorsqu'il y a, en plus, de fortes douleurs de poitrine. 3 Faites bouillir une tasse d'eau et ajoutez une petite cuillerée de mélisse, remuez bien et buvez lorsque c'est tiède. Vous ne pouvez pas prendre cette infusion plus de deux fois par jour. 4 La valériane est une plante tranquillisante qui vous aidera à vous relaxer et à calmer la tachycardie. Pour préparer cette infusion, faites dissoudre une cuillerée de valériane dans de l'eau bouillante et, après 30 minutes, buvez l'infusion. 5 Vous devez éviter de consommer du café, de l'alcool, du thé et des cigarettes, car ce sont des stimulants qui peuvent faire battre votre coeur plus vite que la normale. 6 Contrôlez le stress avec des thérapies naturelles. Vous pouvez prendre un bain d'eau chaude en mettant dans la baignoire plusieurs gouttes d'huiles essentielle de lavande ou de marjolaine. Une autre bonne idée serait d'aller chez un masseur pour qu'il vous fasse des massages relaxants, ou essayer la musicothérapie, une thérapie pour réduire le stress via la musique calme. 7 Ayez une alimentation équilibrée et saine, évitez les aliments trop gras et consommez beaucoup de fruits et légumes. 8 Le manque de potassium peut provoquer l'accélération des battements du cœur, il est important d'en augmenter la consommation avec des aliments riches en potassium tels que les fruits et légumes, frais ou secs qui vous aideront à diminuer les battements. 9 Faites des exercices physiques, cela sera bénéfique pour votre cœur et vous aidera en plus à éliminer la tension et le stress. Vous pouvez faire de la marche là où vous le souhaitez, ou faire une promenade à vélo dans les zones les plus belles de votre ville. Cet article est purement informatif, toutCOMMENT n'a pas les capacités de prescrire de traitement médical ni réaliser de diagnostics. Nous vous invitons à vous rendre chez le médecin si vous présentez des gènes ou un mal-être. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Comment réagir face à une crise de tachycardie, nous vous recommandons de consulter la catégorie Maladies et effets secondaires.
Bref on s’attend quand même à ce que la vie soit juste. Mais, dans les faits, ça ne se passe pas toujours ainsi et c’est souvent source de frustration, d’impuissance et même de souffrance. Et, comme vous vous en doutez, dans ce 7ème épisode de la série « Agir », on va parler du sentiment d’injustice et de ce que ça déclenche
13 ans et plus 28 sept. 2009 Auteur Coup de Pouce 13 ans et plus Mon enfant est homosexuel comment réagir? 28 sept. 2009 Pour un parent, apprendre que son enfant est homosexuel est presque toujours un choc. Comment réagir? Quoi dire? Est-il normal d’être inquiet? Témoignages et conseils d’experts pour faire face à la situation. Il est facile de dire que si son enfant était homosexuel, ça ne nous dérangerait pas... tant qu'on ne le vit pas!», soutient Janne Verret, maman de deux garçons, dont l'un est gai. Même si je m'y attendais, ça a été un choc, dit-elle. Ma première réaction a été de m'inquiéter mon fils allait-il réussir à être heureux malgré les préjugés?». Janne avoue également s'être sentie coupable. Je me suis rappelé que mon fils jouait avec des poupées Bout'choux quand il était petit. Mon entourage me disait de ne pas le laisser jouer avec ça, car j'allais en faire une tapette! Quand il m'a annoncé, à l'âge de 15 ans, qu'il était gai, je me suis remise en question. Je me demandais si j'avais fait quelque chose de pas correct», réaction fréquente, selon Laurent McCutcheon, président de Gai Écoute. Souvent, les parents croient que c'est leur faute si leur enfant est gai. Mais il faut savoir que ce n'est pas l'éducation des parents qui détermine l'orientation sexuelle d'un enfant», à l'inconnuAucun parent n'est jamais vraiment préparé à faire face à cette situation. Quand cela arrive, tout ce qu'ils avaient espéré pour leur enfant s'écroule comme un château de cartes », observe Laurent McCutcheon. Selon Michel Dorais, sociologue de la sexualité et professeur à l'Université Laval, la déception est une réaction encore très fréquente, et rares sont les parents qui sautent de joie en apprenant que leur enfant est homosexuel. Ils s'inquiètent de ne jamais avoir de petits-enfants, ou encore de ce que la famille va penser», dit le spécialiste. Il s'agit d'inquiétudes courantes, mais de moins en moins fondées, croit Michel Dorais. À cause notamment du mariage désormais possible entre conjoints de même sexe, de la possibilité d'adopter et de l'image plus présente, par exemple dans les téléséries, d'homosexuels bien intégrés à la société».Pauline Clermont a mis sur pied la Coalition d'aide aux lesbiennes, gais et bisexuels-les de l'Abitibi-Témiscamingue. C'était bien avant d'apprendre que l'un de ses deux fils était homosexuel. J'ai eu la chance de me sensibiliser à l'homosexualité, mais quand mon fils, qui avait 16 ans, m'a confié qu'il était gai, il m'a fallu du temps pour apprivoiser la nouvelle. Même quand on accepte l'orientation de son enfant, on vit dans une société où l'hétérosexualité est la norme. Mon fils a dû vivre avec l'homophobie. Comme parent, on se sent impuissant et c'est difficile à vivre», raconte-t-elle. Quoi dire? Quoi faire?Quand notre fils ou notre fille sort du placard, les émotions se bousculent et une foule d'idées nous traversent l'esprit. Ya-t-il une réaction idéale? Et si oui, laquelle? Il faudrait dire à notre enfant que la seule chose qui compte pour nous, c'est qu'il soit heureux», affirme sans hésiter Laurent McCutcheon. Ce dernier recommande aux parents qui vivent cette situation de demander à leur enfant de leur laisser du temps pour absorber la nouvelle et se faire à l'idée. Il a généralement fallu du temps à l'enfant pour assumer son homosexualité. Il ne peut pas demander à ses parents d'accepter ça instantanément», explique le président de Gai son adolescent lui a annoncé qu'il était gai, Janne Verret a eu la réaction dont tout enfant rêverait. Je lui ai dit que son père et moi, on allait être là pour lui. Je crois que ça l'a rassuré», se rappelle la maman. Mais, ne sachant pas trop comment elle pourrait aider son fils, elle est allée suivre des formations cours de relation d'aide, de psychologie. Maintenant, je suis mieux outillée», son enfantSelon Pauline Clermont, le plus grand défi consiste à aider son enfant à s'accepter, à avoir confiance en lui et à se réapproprier ses projets de vie. Mon fils m'a déjà dit, quand il était ado, qu'il aimerait pouvoir prendre une pilule qui le rendrait hétéro. Quand ton enfant te dit ça, c'est parce qu'il a besoin de toi. Mais, pour un parent, c'est déstabilisant. J'ai moi-même déjà téléphoné à Gai Écoute pour avoir du soutien», admet la parents ont un doute quant à l'orientation sexuelle de leur enfant. Dans une telle situation, doit-on en parler au principal intéressé? Je conseille aux parents de ne pas confronter leur enfant, parce que si celui-ci n'est pas prêt à en parler, il va se refermer, explique Laurent McCutcheon. Je leur suggère plutôt de manifester une ouverture. Si l'enfant se sent en confiance, quand il sera prêt, il va faire son coming out». Bien sûr, tous les parents ne sont pas à l'aise avec l'idée de l'homosexualité. Si c'est notre cas, Michel Dorais recommande de bien nous renseigner. Il existe des livres pour aider les parents d'enfants homosexuels ou en questionnement. Ça vaut la peine de s'informer, car c'est comme ça qu'on met fin aux préjugés», croit-il. À éviterLe sociologue ajoute qu'il faut à tout prix éviter de blâmer notre enfant. Notre enfant ne s'est pas levé un matin en se disant qu'il va devenir gai ou lesbienne. Ce n'est pas un choix. De même, ça ne sert à rien de se demander pourquoi notre enfant est homosexuel ou si c'est notre faute. On évite donc de culpabiliser! Enfin, on arrête de focaliser sur l'orientation sexuelle de notre enfant. Il est et demeurera toujours plus que ça », il a appris que son fils était homosexuel, le conjoint de Janne Verret n'y a pas cru. En fait, il ne voulait pas le croire, dit-elle. Comme notre fils avait déjà eu une blonde, son père se disait qu'il n'était pas vraiment homosexuel». Une réaction tout à fait normale. Il arrive qu'il faille un certain temps aux parents pour apprivoiser la réalité. Le déni est un mécanisme de défense», observe Michel Dorais. Là où il y a un problème, c'est quand des parents veulent amener leur enfant voir un psychologue pour le faire changer d'orientation sexuelle!». Aider son enfant à s'accepter et à s'aimer tel qu'il est, voilà la meilleure chose à faire. Ceci dit, même lorsqu'on a accepté l'homosexualité de notre enfant, certaines situations peuvent venir nous ébranler. Les blagues homophobes, les commentaires de collègues, tout ça peut blesser, admet Pauline Clermont. Pas juste la personne homosexuelle, mais toute sa famille». Moi, j'avoue que je me croyais très ouverte jusqu'au jour où j'ai vu mon fils embrasser son chum la première fois. Ça m'a fait un petit pincement au cœur. Aujourd'hui, c'est correct», souligne en souriant Janne Verret. Les deux mamans sont toutefois unanimes elles sont fières de leur fils et pour rien au monde elles ne les changeraient!RessourcesSains et saufs, petit manuel de lutte contre l'homophobie à l'usage des jeunes, par Michel Dorais et Éric Verdier, VLB, 2005, 172 p., 17,95$ Vivre avec l'homosexualité de son enfant, par Sylvie Giasson, Bayard, 2007, 137 p., 18,95$Gai ÉcouteCentre d'aide et d'écoute, gratuit et confidentiel, 7 jours sur 7Grand Montréal 514 866-0103Ailleurs au Québec 1 888 505-1010GRIS-Québec, Accès ParentsGroupe d'entraide pour les parents de jeunes homosexuelles418 523-5572PFLAG Canada Ligne d'écoute et de soutien, sans frais, en français 1 888 530-6483Coalition d'aide aux lesbiennes, gais et bisexuels-les de l'Abitibi-Témiscamingue
Ainsi les croyants qui connaissent cette loi de Dieu sont patients face à l’injustice, grâce à leur sérénité. Dans le verset suivant, Dieu promet qu’en échange de cette patience, Il apportera Son aide Très certainement, Dieu secourt ceux qui secourent Sa religion ; certes oui, Dieu est fort, puissant. (Sourate 22, Al Hadj : 40)
J’ai pardonné [l’offense] mais je n’ai pas oublié », c’est le genre de phrase que l’on lit ou entend souvent. Cela peut paraître logique voir même juste et magnanime pour certains, vu qu’il y a quand même eu pardon. Pareillement, le monde du cinéma nous offre bien souvent des scénarios basés sur des injustices où l’on estime qu’un happy end est celui où le héros réussit à se venger des ennemis. Mais qu’en dis-tu, toi, porteur de la nature de Christ ? Comment réagis-tu à l’offense ? C’est à un examen de notre cœur que le Seigneur nous invite aujourd’hui. Il est important bien-aimé que nous fassions cet examen de notre personne parce que la vérité est que notre santé spirituelle, voire notre vie en dépend. L’offense qu’est-ce que c’est ? Le mot Offense » vient de la racine grecque skandalon. Il se rapporte à une sorte d’appât pour les bêtes qui, attirées par un aliment, s’approchent pour le manger, et là paf! Le piège se referme sur elles. L’appât est généralement un aliment dont raffole l’animal. Sauf qu’évidemment l’appât est disposé non pour le nourrir, mais pour le faire mourir. Eh bien, l’offense fonctionne de la même façon. L’acte ou la parole qui te cause de la peine est l’appât. Ce que vise l’ennemi en réalité, c’est ton âme, le siège de tes émotions, tes mobiles, tes passions etc. Il est comme ton cœur physique vital ! C’est pourquoi l’ennemi veut l’atteindre en y déposant la colère, le ressentiment, l’amertume car il sait que cela conduira à ta mort spirituelle. La façon dont ton cœur réagit à l’offense est déterminante pour ta survie spirituelle. L’offense en elle-même, nous ne saurons y échapper. Du moins jusqu’à ce que le Royaume de Dieu soit établi sur la terre. Nous courons le risque d’être sujets à l’offense soit en tant qu’offenseur, soit en tant qu’offensé. Nous voulons déterminer aujourd’hui ce que l’on fait quand nous sommes offensés. Quelle réponse donnons-nous ? Ingérons-nous l’appât ? Laissons-nous l’offense pénétrer notre cœur ? Garde à l’esprit que les conséquences peuvent très graves, bien-aimés. Hébreux 12 14-15 LSG Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés; » Laisser l’offense germer en toi t’empêche de voir le Seigneur et te prive de Sa grâce. C’est tout simplement mourir spirituellement. Toi et moi avons heureusement le choix quant à la réponse à donner à l’offense. Nous avons l’Esprit de Dieu et ne sommes pas guidés par de bas instincts pour consommer toutes sortes de tentations. Tu peux et tu dois refuser d’être pris au piège de l’offense. La clé, c’est garder ton cœur. La bonne réponse à l’offense c’est garder ton cœur. Proverbes 4 23 LSG Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » Une version anglaise dit Guard your heart will all diligence… ». Le terme garder » signifie ici veiller, préserver, conserver, garder contre les dangers, tenir secret, garder fermé, bloqué. Autrement dit, nous avons la responsabilité de sécuriser notre cœur tel un veilleur ou un agent de sécurité. Nous en avons l’obligation car c’est lui qui maintient en vie notre homme intérieur. Tu as la responsabilité de le garder contre les dangers de l’offense et de l’amertume. Le Seigneur Jésus en a donné l’exemple. Alors même qu’Il était en pleine souffrances sur la croix, il fit monter cette prière à Dieu en Luc 23 34 LSG Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Y- a-t-il pire offense que de conspirer l’assassinat de quelqu’un puis de l’exécuter ? Non seulement de l’exécuter, mais de la plus ignoble des façons, avec maintes outrages et moqueries ? Les propos de Jésus sont d’abord l’expression de ce que Lui-même les avait déjà pardonnés pendant même qu’Il subissait l’offense. Il n’a pas laissé Son cœur être gagné par le ressentiment. Il l’a gardé pur de toute offense. Prends la décision de garder ton cœur pur de toute offense tous les jours. L’offense est un piège, une prison. Quand nous décidons de nous en préserver ou de nous en libérer, c’est une décision ferme et consciente que nous prenons. Et une décision est toujours suivie d’actions volontaires et délibérées. La vérité, bien-aimé, c’est que ne pas éprouver de ressentiment face à l’offense est une réaction qui en quelque sorte court-circuite la chair. Renoncer à l’offense, loin d’être une sorte de déni revient à décider que c’est l’amour de Dieu qui dirige ta vie. C’est laisser Christ s’exprimer par toi. C’est une action surnaturelle mais dont les fruits sont la Vie avec grand V. Kim Phuc fut une petite fille de neuf ans dont les images ont fait le tour du monde à une époque. Pour cause, elle a été brulée au napalm pendant la guerre du Vietnam. S’en suit une série d’événements qui ont été largement médiatisés concernant la jeune Kim Phuc et les méfaits de cette guerre. Vingt ans plus tard, au cours d’une conférence Kim Phuc se trouve face à un ancien capitaine de l’armée, impliqué dans cette opération. Loin d’éprouver de la haine contre lui, elle répondit à ses larmes, le prenant dans ses bras Je te pardonne, je te pardonne ». Ce que les médias ne disent pas, c’est qu’à 19 ans Kim Phuc a donné sa vie à Jésus. Après plus de quatre décennies de souffrances, car elle porte de lourdes séquelles physiques, Kim Phuc disait au cours d’une interview J’ai commencé à prier pour mes ennemis et mon cœur s’est adouci ». Cela te rappelle quelque chose n’est-ce pas ? Les paroles de Jésus rapportées en Matthieu 5 44 LSG Mais Moi, Je vous dis Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent ».Si Kim Phuc l’a fait et elle n’est pas la seule c’est donc que toi et moi, nous aussi, nous le pouvons. Sais-tu que pardon et libération viennent du même mot en grec ? Ne t’attends pas à avoir des sentiments d’affection envers la personne qui t’a offensé, ou même l’envie de pardonner. Ce n’est pas une question de sentiments, mais un acte de la volonté !! Refuse l’amertume. Il faut agir tout de suite !!! Jésus nous a enseigné à prier tous les jours pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne pas le faire, c’est permettre que nos fautes restent entre Dieu et nous. Quand tu pardonnes, cet acte Lui donne le droit » légal de te pardonner. Non, pardonner n’est pas minimiser la faute de la personne. Mais c’est reconnaître que cette faute aussi, Jésus l’a portée dans Son corps brisé et que Son sang est suffisant pour l’effacer. Pardonne et oublie tout à fait ! Peux-tu imaginer ce que serait l’atmosphère du Ciel, si Jésus, chaque fois qu’Il rencontrait l’un de Ses élus, lui disait Je t’ai pardonné, mais je n’oublie pas! Tu ne te rends toujours pas bien compte à quel point tu m’as fait souffrir! ». Ce ne serait plus le Paradis! Ce serait une sorte d’antichambre de l’enfer! Fais donc comme Jésus. Efface la faute. Même quand ton offenseur ne vient pas te demander pardon. Il peut être nécessaire de discuter avec l’offenseur, particulièrement si c’est un proche. Dans ce cas, ne le fais que quand tu as déjà pardonné, non pour pardonner. Reste vigilants. Il nous faut agir véritablement en veilleurs sur notre cœur. C’est un traitement à faire en amont. Comme une sorte d’entrainement avant la compétition. N’attends pas d’être devant l’épreuve pour chercher comment y réagir. Sème les graines du pardon, de l’amour et de la bienveillance dans ton cœur. Ainsi l’amertume, le poison du diable ne pourra y trouver racine. Accepte d’être éprouvé par l’offense. 1 Pierre 1 6 – 7 LSG C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves. Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. » L’offense est utile pour nous purifier. Dieu veut nous purifier comme l’or par le feu de l’épreuve. Et cela ne peut se faire que par le biais de personnes proches ou pas. Si tu es déjà tombé dans le piège de l’offense, sache que ce n’est pas fini pour toi. Loin de là. Jésus est encore là pour te porter. La prophétie d’Ésaïe dit à Son sujet en Esaïe 61 1 LSG L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur Moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance » Puis au verset 3 pour leur donner …. Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu » Laisse le Seigneur te guérir. Je t’invite à faire cette prière Seigneur, je reconnais que telle personne [la nommer] m’a blessé, et que j’ai mal. Devant Toi, je lui pardonne maintenant, comme Tu m’as pardonné de tous mes péchés. Je lui pardonne et la libère. Moi, je suis une nouvelle créature en Christ. Je suis à Ton image. J’aime et je pardonne. Merci Seigneur Jésus. Confesse-le même si tes lèvres semblent t’écorcher. Il peut être nécessaire de le répéter tous les jours. Tu verras cette parole prendre chair et devenir ta réalité. Ton cœur sera ainsi purifié de l’offense.
Daniel2 Comment réagir avec sagesse face à une situation périlleuse; Daniel 9:23 Priez comme quelqu'un considéré de précieux ! Les jugements de Dieu exercés dans le livre de Daniel ne sont pas tous négatifs; Ésaïe 58 L'attitude désirée par Dieu accompagnant le jeûne .: Études inductives :. .: Les paroles de Jésus :. Toute vie, quelle qu’elle soit, est aimée de Dieu. Spécialement dans le regard de Jésus. Dans le rapport à la maladie en général et à la maladie mentale aussi, donc, l’Ecriture présente une multitudes de situations allant de l’acceptation de la maladie à la guérison définitive de la maladie. Le tourment intérieur d’un Paul qu’il qualifiait d’écharde dans la chair » a trouvé pour seule réponse Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans ta faiblesse. » 2Corinthiens 12,9. A contrario, en Marc 5, un homme gravement atteint par la démonisation, et qui aujourd’hui serait classé dans des catégories psychiatrique de trouble dissociatif indéterminé », est délivré en quelque minutes par Jésus, de tous ses tourments y compris de ses comportements d’auto-destruction. Ce qu’il faut donc chercher c’est la proposition de vie que Dieu propose. Et c’est forcément au cas par cas. Nous aimerions que tous guérissent, mais ce n’est pas le cas. Les guérisons des uns doivent-elles provoquer la colère des autres ou la reconnaissance ? Chacun fait comme il peut pour y réagir. Du point de vue du malade, je vais vivre au jour le jour, oscillant de l’espérance à la désespérance. N’est-ce pas dans ces moments, en plus de tous les accompagnements, médicaux, familiaux, amicaux, qu’il faut chercher Le compagnon suprême Quand je traverserais la sombre vallée de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi. » Psaume 23,4. Navigation de l’article FSPn.