Leplan de ce matin est de rejoindre les filles au Starbucks (point facile de rv) et d’aller dĂ©jeuner dans la shoppe Ă  Ramen parce que c’était trop bon l’autre nuit (comme dirais Louis : Tout est dans le bouillon!). À notre grand dĂ©sespoir ce n’est pas ouvert le matin Ă  8h00 mais on a quand mĂȘme vu un scĂ©nario typique japonais, des business man saouls

Portfolio Édition Plein Suds La 27e Ă©dition du festival Les Suds, Ă  Arles 27 juil. 2022 Par 5 recommandĂ©s Retour en photos sur la 27e Ă©dition du festival Les Suds, Ă  Arles, partenaire de Mediapart depuis 2008. Images Édition Plein Suds Bernard Lavilliers a fait chalouper le Théùtre Antique d'Arles 21 juil. 2022 Par SUDS 13 recommandĂ©s Voix de crooner entourĂ©e de musiciens remarquables, le chanteur-auteur-compositeur-baroudeur Bernard Lavilliers a fait chalouper le Théùtre Antique d'Arles mercredi dernier, au rythme de ses carnets de voyage. Édition Plein Suds JRPJEJ Un concert contrariĂ© et sauvĂ© par le barde Zaur Nagoy 20 juil. 2022 Par SUDS 2 recommandĂ©s Zaur Nagoy Ă  la viĂšle shik’espshine et Ă  la flĂ»te kamyl © benjIda Initialement prĂ©vu avec le collectif JRPJEJ, le moment prĂ©cieux du vendredi 15 juillet s’est transformĂ©, pour cause de refus de visas, en un brillant rĂ©cital solo de Zaur Nagoy, musicien traditionnel de Circassie. Édition Plein Suds Les 60 ans de l'indĂ©pendance et les espĂ©rances du peuple algĂ©rien - Rencontre Edwy Plenel & Wassyla Tamzali Partenaire des Suds depuis sa crĂ©ation, Mediapart est prĂ©sent sur le festival depuis 14 ans. Edwy Plenel & Wassyla Tamzali, lundi 11 juillet dans l'auditorium de l'Ă©cole nationale supĂ©rieur de la photographie, ont ouvert le festival autour de l'AlgĂ©rie Ă  l'occasion des 60 ans de son indĂ©pendance ! Édition Plein Suds Derya Yildirim & Grup ƞimsek a fait danser la Place Voltaire 20 juil. 2022 Par SUDS 1 recommandĂ© A l’ombre des platanes de la place Voltaire, Derya Yıldırım & Grup ƞimßek, jeune combo sans frontiĂšres, rĂ©ussit l’alchimie rare entre une pop psychĂ©, tradition d’Anatolie et compositions au groove cosmique. Édition Plein Suds Sourdurent au prĂ©sent, quatre innovants Ă  la troisiĂšme personne du pluriel 16 juil. 2022 Par SUDS 3 recommandĂ©s Sourdurent de gauche Ă  droite Elisa Trebouville, Jacques Puech, Ernest Bergez et Loup Uberto © Ida Wa Les traditions n’ont jamais cessĂ© de regarder le prĂ©sent en face ni mĂȘme d’interroger le futur. Ce qu’a dĂ©montrĂ© Sourdurent avec panache le 14 juillet pour Les Suds, Ă  Arles. Édition Plein Suds Le face Ă  face Ă©bouriffant de Justin Adams & Mauro Durante 16 juil. 2022 Par SUDS 1 recommandĂ© Jeudi soir Ă  La CroisiĂšre, le duo complice nous offrait un face Ă  face Ă©bouriffant entre riffs de guitare Ă©lectrique et pizzica frĂ©nĂ©tique. Édition Plein Suds Le plein d'Ă©nergie avec Ak Dan Gwang Chil ADG7 15 juil. 2022 Par SUDS Le Théùtre Antique a fait le plein d’énergies positives hier soir lors du concert d’ADG7, coup de coeur des festivaliers. Édition Plein Suds Niño de Elche Ma mĂšre continue de me regarder Ă©trangement » 15 juil. 2022 Par SUDS 1 commentaire 5 recommandĂ©s L’histoire commence avec le nĂ©ant, l’obscur vide. De lĂ , naĂźt un point blanc qui s’approche, grandit jusqu’à occuper le centre de notre vision. De cette forme va surgir la voix. La peur
 J’ai toujours eu peur. Ma mĂšre Ă©tait communiste et mon pĂšre fasciste. Il nous parlait Ă  voix basse. Peut-ĂȘtre que mon chant vient de lĂ  ? Peut-ĂȘtre que c’est pour cela que je chante Ă  voix basse ? » Édition Plein Suds Rencontres professionnelles 14 juil. 2022 Par SUDS Rencontres professionnelles Concentration dans les filiĂšres culturelles, fatalitĂ© ou opportunitĂ© ?

LÉcho des Ébihens a donnĂ© dimanche aprĂšs-midi, une nouvelle reprĂ©sentation de « Si c'Ă©tait Ă  refaire ». Dans une salle des fĂȘtes pleine Ă  craquer, Les Rolling Stones Ă©taient mardi soir au Groupama Stadium de Lyon. © Pierre Hennequin. Les Stones se produisaient hier au stade de Lyon pour la premiĂšre date française de leur tonitruant Sixty tour». Nous y Ă©tions. Dans les allĂ©es du Groupama Stadium, des quinqua, des quadra et des plus-que-ça. Parmi eux, beaucoup d’étrangers, des Espagnols bruyants et des British rougis par la chaleur Ă©crasante
 et la biĂšre. Vous savez oĂč on peut trouvez Ă  boire ?», nous demande l’un d’eux dans un vague français. Ces Anglais
 Aux abords des stands de merchandising, les spectateurs commentent les prix dĂ©cadents — Trente-cinq euros la casquette !» — tout en tendant leur carte bancaire aux vendeurs. De l’intĂ©rĂȘt d’avoir un public avec un pouvoir d’achat
 Il faut dire qu’au prix du billet, plus personne n’est Ă  ça lire La mort de Charlie Watts ne signe pas la fin des Stones La suite aprĂšs cette publicitĂ© Mick Jagger sur scĂšne Ă  Lyon mardi soir. © Pierre Hennequin 21 heures. Le stade lyonnais est plein Ă  craquer. Devant la scĂšne encadrĂ©e de deux Ă©crans et d’une structure dans les tons orangĂ©es, chaque siĂšge, chaque parcelle de la fosse est occupĂ©. La foule est plutĂŽt calme, ralentie par les 39 degrĂ©s ambiants. Sur le billet que tous ont dans leur poche, une indication Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau». Sous-entendu, les Stones joueront coĂ»te que coĂ»te, vous voilĂ  prĂ©venus. 21 heures 20. Le show se lance avec un magnĂ©to hommage Ă  Charlie Watts, batteur historique qui nous a quittĂ© il y a un an . Cette tournĂ©e lui est dĂ©diĂ©e. Mick Jagger, Keith Richards et Ronnie Wood s’avancent vers les spectateurs alors que retentit Street fighting man». Mick jette sa veste au sol - la premiĂšre d’une trĂšs longue sĂ©rie - et crie Bonsoir Lyon ! Bonsoir la France !» dans un français impeccable. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Les Rolling Stones mardi soir au Groupama Stadium. © Pierre Hennequin Le concert est lancĂ©. Vient ensuite Let’s spend the night together» et il semble que nous soyons dĂ©jĂ  au rappel tant l’ambiance est Ă  son paroxysme. C’était Ă©mouvant de voir les vidĂ©os de Charlie, dit Jagger. On a jouĂ© ensemble tellement longtemps, soixante ans ! Tu nous manques tellement » L’émotion est palpable. Le stade applaudit gĂ©nĂ©reusement. Je ne sais pas si vous la connaissez, celle-lĂ  !» Bien sĂ»r, les fans reconnaissent immĂ©diatement la gĂ©niale Out of time» et s’époumonent sur le refrain alors que Jagger tend son micro vers eux. Pour la plus folk Dead Flowers», le chanteur attrape une gratte, ce qui l’oblige Ă  ĂȘtre plus statique. Le reste du temps, il court d’un bout Ă  l’autre de la scĂšne immense, danse comme un dingue, fait des mouvements avec ses bras pour chauffer les spectateurs. Et partage son amour pour Lyon. La climatisation de son hĂŽtel ayant sautĂ©, il a passĂ© la journĂ©e de la veille Ă  flĂąner dans les rues lyonnaises. Il s’est arrĂȘtĂ© rue Sainte-Catherine boire une biĂšre fraiche Ă  la Taverne du Perroquet sous les yeux Ă©bahis des clients. Gourmet, il a Ă©galement fait un arrĂȘt pour dĂ©guster de la tĂȘte de veau et de la tarte Ă  la praline. Ce n’est pas trĂšs bon pour mon rĂ©gime et pas le meilleur repas avant un grand show » Les Rolling Stones mardi soir au Groupama Stadium. © Pierre Hennequin Peu importe, Jagger n’a rien perdu de son Ă©nergie lĂ©gendaire. Ici, nul besoin de pyrotechnie et lumiĂšres en tous genres, c’est lui qui porte le show. Et c’est largement suffisant. Angie» dĂ©marre alors que la nuit tombe sur le stade. La France apprĂ©cie le titre cadeau, peu jouĂ© ces derniers temps. Les flashs s’illuminent pour crĂ©er une pluie d’étoiles. Ce moment suspendu est vite oubliĂ© avec la dansante You can’t always get what you want» en version allongĂ©e. Ô combien rock. Une fois encore, le public explose et ce milieu de show prend des airs de bouquet final. AprĂšs les oh oh» de Living in a ghost town», voilĂ  Honky tonk women». Feeling good ? Je m’amuse bien !», poursuit Jagger, toujours en français, avant de prĂ©senter ses musiciens. On notera la traduction littĂ©rale de Stone», trĂšs drĂŽle, au moment d’introduire Keith Richards Et voici le gros caillou !» Keith, comme le veut son contrat depuis ce qui semble ĂȘtre la nuit des temps, chante et joue deux morceaux tout seul. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Les Rolling Stones mardi soir au Groupama Stadium. © Pierre Hennequin Le guitariste et son look de hippie rock est en grande forme, lui aussi. La voix est claire, le doigtĂ© ne semble pas avoir pris une ride. L’ambiance reprend de plus belle avec Miss you», complĂštement revisitĂ©e dans une version inĂ©dite. Ça joue fort, juste, ça chante bien, ça dĂ©borde de gĂ©nĂ©rositĂ© et l’énergie des Britanniques, dĂ©mente, ne dĂ©semplit pas malgrĂ© tempĂ©rature ambiante qui ne semble pas dĂ©cidĂ©e Ă  baisser. MĂȘme si Jagger choisit stratĂ©giquement ses placements
 devant les Ă©normes ventilateurs qui encadrent la scĂšne. C’est notre 53e concert en France ! Certainement le plus hot de tous !», lance-t-il. Les Rolling Stones mardi soir au Groupama Stadium. © Pierre Hennequin Il aura fallu attendre l’enchainement de Start me up» et une Sympathy for the devil» enflammĂ©e pour que les gradins entiers se lĂšvent et se remuent un peu plus. La premiĂšre partie du show se termine avec une JJ Flash» explosive. AussitĂŽt partis, aussitĂŽt revenus, pas de temps Ă  perdre, nous sommes dĂ©jĂ  Ă  deux heures de spectacle. Gimme Shelter» aurait dĂ» ouvrir le rappel, elle Ă©tait sur la setlist, mais c’est aussi ça le charme du groupe, les setlists changent chaque soir. Alors, au dernier moment, le groupe a prĂ©fĂ©rĂ© s’en passer, au grand dam des fans. Ce sera donc seulement une Satisfaction» enragĂ©e qui clĂŽturera le concert. Ça brĂ»le !» hurle Jagger. C’est rien de le dire. Hier soir Ă  Lyon, les Stones ont fĂȘtĂ© soixante ans de scĂšne avec une Ă©nergie et une joie adolescentes. Et ont prouvĂ© une nouvelle fois leur amour pour l’ du 19 juillet, Lyon, Groupama Stadium 1/ Street fighting man 2/ Let’s spend the night together 3/ Tumbling dice 4/ Out of time 5/ Dead Flowers 6/ Angie 7/ You cant’s always get what you want 8/ Living in a ghost town 9/ Honky Tonk women 10/ You got the silver 11/ Happy 12/ Miss you 13/ Midnight Rambler 14/ Paint it black 15/ Start me up 16/ Sympathy for the devil 17/ JJ Flash Rappel 18/ Satisfaction Les Rolling Stones mardi soir au Groupama Stadium. © Pierre Hennequin
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Pas de date allons y en vrac 🙂 Ça fait Ă  peu prĂšs une semaine et demie qu’on est revenus Ă  Kyoto et on a eu le temps d’en voir des choses. Des festivals, des gens habillĂ©s en yukata, des temples, des balades Ă  vĂ©lo
. Kyoto Ă  vĂ©lo En arrivant en ville, on s’est louĂ© des vĂ©los pour 2 semaines. AprĂšs tout Kyoto nous apparait relativement plat ouin relativement!. On se dit que ça va ĂȘtre la meilleure façon d’explorer et d’ĂȘtre autonome. C’est trĂšs vrai mais mon dieu, il faut que je vous parle du fait que les japonais en gĂ©nĂ©ral ne regardent pas oĂč ils vont!!!! Il est commun pour quelqu’un de sortir de son entrĂ©e sans regarder des deux cĂŽtĂ©s, les piĂ©tons traversent sans regarder ou en regardant du cĂŽtĂ© opposĂ©!!! Et surtout, ne pas ralentir ou freiner jamais! Comme la plupart du temps on doit partager le trottoir avec les vĂ©los et les piĂ©tons, on a vite appris qu’il nous faut arrĂȘter quand des gens viennent dans l’autre sens parce que eux n’arrĂȘteront pas. Toujours mieux de bien squeezer les piĂ©tons en sandwich que d’attendre son tour! La seule chose qui sauve la donne c’est qu’avec les vĂ©los 1 vitesse, on peut rarement aller bien vite! Mais c’est vrai que ça nous donne une autonomie considĂ©rable! Bike ride Mamachari? C’est comme ça que ça s’écrit? et les festival Une des raisons pour lesquelles on a rallongĂ© notre sĂ©jour Ă  Kyoto est pour aller au plus gros festival du Japon qui est le Gion festival. Little that we know la premiĂšre journĂ©e en allant chercher nos vĂ©lo qu’on tomberait sur un autre festival au milieu de nulle part, un genre de festival d’école de danse 🙂 On est restĂ©s et on a pas trop compris, quelqu’un parle sur la musique techno pendant que les autres dansent et crient une fois de temps en temps. Mais les changements de costumes sont vraiment hot ils ont des genre de kimonos rĂ©versibles! il y a de quoi Ă  faire avec des costumes de Bollywood au retour 🙂 Je n’ai pas encore compris comment augmenter la limite d’upload sur le blog alors je peux pas mettre de video encore mais ça va venir
 C’est certain qu’en terme de grandeur, c’est dur de battre le Gion Festival. En gros de ce que j’ai compris, il y a trĂšs trĂšs trĂšs longtemps de ça, dans les annĂ©es 700 ou 800 genre, la peste ravageait la rĂ©gion et pour apaiser les dieux, ils ont bĂąti des shrines aux dieux je me souviens plus lequel pour les transporter dans la ville. Ils ont ensuite repris la pratique Ă  chaque Ă©pidĂ©mie ou dĂ©sastre naturel et c’est devenu une tradition annuelle. Éventuellement il a Ă©tĂ© question d’arrĂȘter la pratique mais les gens du peuple ont dĂ©sirĂ© garder au moins la parade ce qui est devenu un riche festival annuel 🙂 Ils ressortent Ă  chaque annĂ©e et rebĂątissent des parties de char allĂ©goriques gĂ©ants et richement dĂ©corĂ©s qui seront tirĂ©s par une cinquantaine d’hommes au travers de la ville en deux parties pendant le mois de juillet. Les deux jours avant, les chars et les dĂ©corations ancestrales sont exposĂ©es dans la ville et les rues sont barrĂ©es. J’ai rarement vu autant de gens au mĂȘme endroit. Moi qui adore les bains de foule sarcasme! j’ai trouvĂ© ça vraiment pas si pire pour deux raison. La foule suit toujours plus oĂč moins un mouvement ce qui fait que tu es rarement coincé  Et comme j’expliquais avant comme tout le monde regarde pas oĂč ils vont, ça les bouge lentement. Aussi, j’ai une tĂȘte de plus que tout le monde haha! Les chars sont superbes et Ă©clairĂ©s le soir, dans la rue, des kiosques vendent de la bouffe, des jouets pour les enfants, des gĂąteaux de riz bĂ©nis pour la maison, etc. Tout le monde met son yukata kimono d’étĂ© et ses sandales en bois ce qui fait un son particulier dans les rues quand on ferme les yeux et on se laisse bercer par la foule! Le 16 au soir c’est la grosse soirĂ©e et les gens sont solidement sur le party dans les rues. Pleins de blancs becs chaudaille se trempent les pieds dans la riviĂšre. On en a profitĂ© pour quitter la cohue le temps d’aller faire un coucou Ă  Tak au Concrete Bar! Le jour de la parade c’est encore la foule partout. On a une place de choix Ă  cĂŽtĂ© du stand de bĂ©nĂ©vole Ă  verres d’eau donc tous les chars s’arrĂȘtent Ă  notre coin pour rĂ©hydrater tout le monde qui tire les char et les Ă©normes groupes de gens en vĂȘtements de cĂ©rĂ©monie qui marchent au travers de tout ça. Dans les chars, plusieurs musiciens sont entassĂ©s pour jouer de la musique traditionnelle avec petit gong, flutes et tambour. TsĂ© le genre de toune qui reste dans la tĂȘte, j’aurais pu jouer du gong Ă  la fin et respecter la mĂ©lodie! Mais bon, je suis une fille alors dĂ©jĂ , on oublie ça. Simon Étant donnĂ© qu’il n’y a pas de systĂšme de direction sur ces Ă©normes char allĂ©goriques qui pĂšsent 10 tonnes, pour tourner ils doivent faire les faire rouler sur des coins de bois pour les faire glisser d’un cĂŽtĂ© oĂč de l’autre! Pas trĂšs pratique pour un virage Ă  90 degrĂ©s et ça brasse en tabarouette pour le gars qui est au sommet pour s’assurer que le char ne touche pas aux fils Ă©lectriques! En aprĂšs midi, il y a une autre cĂ©lĂ©bration Ă  Yasaka shrine. Les mĂȘmes gars qui tiraient les char ce qui est un honneur incroyable vont se regrouper pour aller transporter sur leurs Ă©paules, des shrines avec des divinitĂ©s Ă  lintĂ©rieur jusqu’à un autre point dans la ville. Comme d’habitude, comme on est des rois du timing, on se pointe juste au bon moment pour ĂȘtre dans le milieu de nulle part et Ă©ventuellement se faire reculer derriĂšre du tape jaune et finir par ĂȘtre les premiers en avant pour voir les multiples, personnes, moines, prĂȘtes etc. passer 🙂 C’est clairement un party et une belle tradition pour les gens qui y participent avec le sourire aux lĂšvres. Dans la foule on a rencontrĂ© une dame française hyper sympathique qui voyage avec sa famille qui ne voulait plus visiter de temple cette journĂ©e lĂ . Je sens qu’ils vont regretter leur dĂ©cision en regardant les photos haha! C’est le genre de personne qui a toujours voyagĂ© le monde et qui nous racontait ses voyages en Chine profonde il y a 25 ans et en Mongolie en yourte avec ses enfants et mon dieu que c’était une inspiration Kyoto by the river Lanternes de char Gion parade Char allĂ©gorique sera tirĂ© par 50 hommes CimetiĂšre Un des multiples temple de Kyoto Wedding crashing take II Ramen time! On attend la parade avec impatience Silver pavillion CĂ©lĂ©bration Y’a rien comme l’entraide! Chaussure de designer! Les Ă©paules de papa, c’est le meilleur endroit pour tout voir! Paravent peint Ă  la main! Hommes qui vont transporter les idoles! Ma nouvelle amie Arbre de destinĂ©es Guides des char! Ça se guide avec des Ă©ventails! 3. Autres aventures Sans donner trop de dĂ©tails, voici des photos de notre side trip au trĂšs impressionnant temple de Nara avec son Bouddha de genre 400 tonnes de bronze et 18m de haut et de notre aventure moins loin pour aller flatter des chats 🙂 Nara Approche toi pas trop! Rub for luck! Impressionnant Bouddha!!! Nara statue 2 Grosse vie sale Cats cafĂ©! Ti minou!!!! japonaises, le patron de marche et les souliers Bon, ça fait plusieurs fois que je le remarque mais lĂ , il faut que j’en parle. C’est encore plus Ă©vident quand il y a plein de gens Ă  la mĂȘme place. Je ne sais pas d’oĂč ça vient, je ne sais pas comment ça se fait mais les filles marchent vraiment avec les pieds vers l’intĂ©rieur, souvent une jambe plus que l’autre! Ça a l’air vraiment pas bon sur le long terme la plupart des dames ĂągĂ©es ont clairement les genoux par en dedans!. Au dĂ©but je me disais que c’est des conditions individuelles genre comme moi qui ai les genoux par en dedans mais plus on en voit plus on trouve ça curieux d’en voir autant! C’est en discutant avec Camille, une expat rencontrĂ©e au Concrete bar et Nora, amie de Nancy qui vit dans le mĂȘme bloc qu’on commence Ă  avoir un dĂ©but de rĂ©ponse. Je pensais que c’était parce qu’ils s’asseoient souvent en W ou sur le talon mais les filles m’ont expliquĂ© que ça fait surement parti d’un critĂšre de beautĂ©. Ce qui explique ensuite aussi pourquoi toute les filles ont l’air de pas connaitre leur taille de chaussure et en acheter des trop grandes. Quand tu as des souliers trop grands, tu marches en faisant des petits pas pour ne pas les perdre.., et faire des petits pas c’est trĂšs fĂ©minin. Vient ensuite probablement le dĂ©faut de marche ou c’est aussi considĂ©rĂ© beau de marcher avec les pieds vers l’intĂ©rieur je ne sais pas. Aussi, Nora me disait que comme la mĂ©decine prĂ©vaut mais pas tant les sciences de la rĂ©adaptation, si quelqu’un a un accident, trĂšs peu de chance qu’il travaille en physio pour reprendre un patron de marche normal. Bon maintenant que j’ai un semblant d’explication, je vais peut ĂȘtre arrĂȘter de regarder comment tout le monde marche 🙂 et la santĂ© dentaire de Simon et la santĂ© tout court de MD En arrivant Ă  Kyoto, les premiers jours allaient bien. Comme ça allait quand mĂȘme de mieux en mieux depuis une semaine, on se dit que le premier lundi, on doit aller voir un dentiste pour faire rĂ©parer la dent de Simon. On se souvient de l’épisode ou Simon s’est cassĂ© un plombage au NĂ©pal et que le dentiste lui a rĂ©parĂ© en disant qu’il devait avoir une couronne et que sa rĂ©paration allait pas toffer un an? Mettons qu’on aime mieux aller voir combien ça coute ici plutĂŽt que de prendre la chance que sa dent recasse au Cambodge plus tard! Yoko nous avait recommandĂ© une clinique oĂč un dentiste parlait anglais. On arrive donc pour se faire dire que personne ne parle anglais toujours le X d’avant bras!!!
 Bon
 mais ils sont super fins et nous trouvent une autre clinique avec un dentiste anglophone. Une gentille patiente qui parlait super bien anglais nous a mĂȘme escortĂ© en bas pour nous indiquer le chemin de l’autre clinique 🙂 ArrivĂ©s Ă  l’autre clinique, on nous dit de nous asseoir en attendant le dentiste. Arrive un homme en jeans avec un haut uniforme, bronzĂ©, les cheveux gros wavy dans le vent. On dirait un beach bum Japonais mĂ©langĂ© avec Richard Geere! Simon pense qu’ils ont juste dit Ă  un gars qui parle anglais de s’habiller comme un dentiste tellement il a pas la tĂȘte de l’emploi haha! On finit par se comprendre sur l’état de la situation. Comme il a de la difficultĂ© Ă  comprendre l’anglais de Simon, c’est moi qui parle. Il nous dit qu’il doit d’abord regarder la dent et quelle ne fut pas sa surprise de voir Simon s’asseoir plutĂŽt que moi! En gros il a regardĂ©, touchĂ© les dents, questionnĂ© Simon pour finir le tout avec une bine sur bras en lui disant “You’re gonna be alright!” et faire un commentaire sur comment sa dent serait ok mais pas se faire contrĂŽler par sa blonde et se trouver beeeen drĂŽle! On a compris donc que c’est bien rare que les femmes prennent la parole pour leurs hommes chez le dentiste haha! Moi aprĂšs 3 jours Ă  Kyoto, la santĂ© a plantĂ©. C’est le retour de la nausĂ©e et des crampes d’estomac x1000. Je suis pas mal dĂ©couragĂ©e. On a contactĂ© mon docteur extraordinaire et on a attendu de ses nouvelles avant de dĂ©cider ce qu’on faisait. Au dĂ©but, ça nous revenait moins cher de revenir Ă  montrĂ©al le 21 que d’aller en CorĂ©e mĂȘme pour quelques jours voir SĂ©oul. Aussi, ne pas savoir ce que tu fais c’est un excellent entraĂźnement Ă  vivre au jour le jour haha! C’est le 20 au matin on se rappelle qu’on part le 21! qu’elle a eu des nouvelles du spĂ©cialiste et qu’elle m’a Ă©crit de revenir. Malheureusement le billet pour MontrĂ©al est rendu trĂšs cher alors le plan c’est un billet Osaka-Pekin, 14 heures Ă  PĂ©kin, PĂ©kin-JFK et le bus ensuite pour revenir Ă  la maison. Depuis maintenant 5 jours, ça va beaucoup mieux. La nausĂ©e est toujours lĂ  donc c’est quand mĂȘme une bonne idĂ©e de revenir avant de repartir Ă  l’aventure. En plus, ça va nous permettre de voir plein de gens qu’on aime, rendre grand maman plus qu’heureuse et de rĂ©gler certaines choses. Comme avoir assez de Malarone si on revient en Asie du sud est
 et aussi rĂ©gler des questionnaires! Parce que mon papa m’a Ă©crit ce matin pour me dire que j’avais eu la chance d’ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©e pour remplir un sondage 🙂 Lit de mĂȘme, on dirait une bonne nouvelle. Quand j’ai ouvert, le questionnaire c’est en fait ma lettre d’inspection professionnelle hahahaha! Mettons que je vais devoir leur Ă©crire pour leur dire que je ne suis pas vraiment au travail en ce moment pour un petit bout encore! appeler expĂ©dia, c’est rarement une bonne idĂ©e!!!! Bon, tout est rĂ©glĂ©, on part demain. En matinĂ©e on va faire le mĂ©nage de l’appartement de Nancy et aller faire un peu de shopping avant d’aller Ă  l’aĂ©roport. Il est 11h30, on s’enligne pour se coucher quand Simon remarque sur Google Flight que le prix du billet pour MontrĂ©al a baissĂ© et que pour 100$ de plus par personne, on pourrait atterrir Ă  MontrĂ©al et pas avoir 7 heures de bus et 1000 transferts Ă  faire!!!! On dĂ©cide d’appeler expĂ©dia juste pour le demander combien ça coĂ»terait de changer. On tombe sur Vinod clairement en Inde haha! qui nous dit que changer couterait de l’argent mais qu’il peut annuler le billet et on rachĂšte l’autre. Sans qu’on ait clairement dit oui, il a pris sur lui d’annuler notre billet pour ensuite se rendre compte qu’il ne peut pas acheter celui pour MontrĂ©al parce que c’est dans les prochains 48 heures. QUOIIIIIIIIIIIII???????????????????????????????? Euh, mon grand, pourquoi tu as annulĂ© mon billet alors????? Je lui explique avec un peu pas mal d’émotion qu’il doit rĂ©gler la situation. Il me dit que je dois appeler Air China. Euh, non mon grand, le billet avec Air China direct est 1000$ de plus qu’avec vous, tu vas appeler. OK, ok, il s’en occupe
 AprĂšs 5 minutes en attente on entend un dĂ©clic et on se rend compte qu”il nous a transfĂ©rĂ© Ă  Air China qui finit par nous dĂ©connecter



. Ok, il est minuit et demi et on capote!!!!!! C’est le bordel, on part demain et on a pas de vol! On rappelle expĂ©dia et on tombe sur un autre Indien. On repasse par le mĂȘme processus pour au bout de 10 minutes se faire transfĂ©rer dans un autre dĂ©partement. LĂ  on tombe sur John. Lui est encore plus indien que le premier et me revient avec la mĂȘme chose, booker par nous mĂȘme avec Air China pour le triple du prix. LĂ , il est 1h00 am et c’est pas de sa faute au petit gars mais c’est lui qui va manger de la marde! J’ai beau lui dire que c’est leur erreur d’avoir cannelĂ© le billet, il me rĂ©pond encore et encore que pour dĂ©terminer que c’est bien de leur faute il leur faut Ă©couter l’enregistrment de la conversation. GRRRRRRRRRR! Simon est livide, moi je suis juste entrain de perdre patience!!! Il me rĂ©pĂšte les choses qu’il a appris par coeur Ă  lire avec un accent indien dans votre tĂȘte “ I’m very sorry Madam but once a ticket is cancelled it is cancelled. Be sure that the full amount is reimbursed. I DONT CARE! GIVE ME A TICKET! Be sure Madam that the ticket is fully refunded” over and over again. Je finit par lui demander comment faire une plainte et aprĂšs 2 minutes d’ostination il me donne le nom du premier gars Ă  qui Simon a parlĂ©. Au revoir et merci pour avoir tout gĂąchĂ© expĂ©dia! Alors que Dom est en ligne avec nous et nous aide Ă  essayer de rĂ©gler le tout t’es tellement hot mon amie!, je finis par trouver direct avec Air China un billet qui fait peu prĂšs le mĂȘme trajet que le premier pour le mĂȘme prix mais on atterri Ă  Newark au lieu de JFK et on part Ă  13h00 au lieu de 19h00 et on attend 17 heures Ă  PĂ©kin. Pendant qu’on l’achĂšte, internet plante!!! NOOOOOOOON!!!! Au deuxiĂšme essai ça fonctionne! OUF! Bilan? Il est 2 heures du mat, on doit nettoyer l’appart Ă  Nancy et laver les draps maintenant parce qu’on doit quitter l’appart Ă  8h00 demain pour se rendre Ă  l’aĂ©roport pour 10h50. Quoi de mieux qu’un petit lavage de milieu de nuit pour se calmer 🙂 On a rĂ©ussi Ă  dormir tout habillĂ©s a terre une deux heures avant de repartir 🙂 C’est donc le dĂ©but d’un long pĂ©riple de retour. Je vous Ă©crit pendant notre arrĂȘt Ă  PĂ©kin. Au moins c’est relativement calme et jai rĂ©ussi je pense Ă  dormir quasiment 5 heures en tout par morceaux. Simon aussi. C’est le moment d’aller prendre notre vol de 13h45 vers Newark dans 10 minutes. Pas d’internet ici, on verra si je peux vous partager le tout en direct du continuent AmĂ©rican! 7. Retour Ă  la maison Nous sommes de retour. C’est le bail des tests mĂ©dicaux qui commence. Si jamais je ne rĂ©ponds pas aux courriels et invitations c’est que je suis pas mal nausĂ©use et j’en profites pour dormir. Mais dĂšs que tout ça s’enligne, on va vous redonner des nouvelles! C’est le luxe de dormir dans son lit quand tu as dormi presque Ă  terre pendant 1 mois et demi 🙂 Moi je dors pendant que mon Simon prend des revanche quotidienne avec mes parents au scrabble! À trĂšs bientĂŽt! 2 juillet -Sapporo Ă  Shizuoka Ce matin debout Ă  4h30am, c’est mĂȘme pas difficile avec le soleil 🙂 On prend notre taxi rĂ©servĂ© la veille par Saori non mais c’est tu nice ça, ça se rĂ©serve d’avance!!! direction la gare de Sapporo oĂč on retrouve notre blanc bec français au travers de la foule! Aujourd’hui, en 7h30 et 3 trains, on va traverser la moitiĂ© du Japon dans le sens de la longueur, c’est quand mĂȘme complĂštement fou! On passe pas mal les 7h30 Ă  jaser on a du rattrapage Ă  faire tsĂ©! et Ă  se faire convaincre d’aller visiter la cĂŽte d’or en france. Il parait que l’automne c’est la plus belle saison. Si on est obligĂ©s de revenir ça pourrait toujours se considĂ©rer
 Silver lining on everything! In the train! On doit se rendre demain Ă  Kagoshima, le point le plus au sud Ă  l’autre bout du pays. On a dĂ©cidĂ© de ne pas faire des trop grosses journĂ©es Ă©tant donnĂ© ma santĂ© alors on s’arrĂȘte pour la nuit Ă  Shizuoka. Avec les plans, on avait pas le temps de se rendre Ă  Fuji mĂȘme mais le gentil rĂ©ceptionniste est venu avec nous au top de l’hĂŽtel et on a Ă©tĂ© chanceux parce que c’était assez dĂ©gagĂ© pour le voir!!!! Oh et juste en 7h00 de train on a dĂ» gagner 10 degrĂ©s. De notre hĂŽtel Fuji-san Chanceux cĂŽtĂ© visibilitĂ©! De mon cĂŽtĂ© mal de tĂȘte mais moins pire et des symptĂŽmes qui pourraient ressembler Ă  du reflux
 Quoi? En fait ce que j’imagine ĂȘtre du reflux! C’est pas agrĂ©able mais dont ben plus facile Ă  gĂ©rer que du mal de coeur!!!!!! Simon lui, comme d’habitude, il va bien et tant qu’il y a Ă  manger, il est heureux! 3 juillet – Shizuoka Ă  Kagoshima Donc ce matin Ă  7h00 on repart pour un 7 heures de train. J’aimerais re dire que c’est complĂštement fou. en 14h00 de train on va avoir fait l’équivalent de la distance MontrĂ©al Kujjuuak on pourrait aller te voir Annie!. Dans le train c’est hyper relax. On a des bancs rĂ©servĂ©s en plus alors c’est la facilitĂ© suprĂȘme et totale. On relaxe en Ă©coutant des films et sĂ©ries que Louis, Ren et Raphael ont partagĂ©s pour meubler les longs moments! Merci! ArrivĂ©s Ă  Kagoshima vers 14h00, on a gagnĂ© un autre 10 degrĂ©s facile ce qui nous met en pleine canicule. Dire que hier matin on se les gelait solide!!!! On a pu emprunter des vĂ©los aux petites roues Ă  l’hĂŽtel ceux qui te donne l’air d’ĂȘtre en BMX et nous sommes partis trouver le terminal de ferry pour demain matin. Disons qu’on a bien fait parce qu’on s’est pas mal perdus! Hardcore biker On comprends que ça se passe Ă  7h30 On est super chanceux parce que le temps est dĂ©gagĂ© et on a une superbe vu sur Sakurajima, la montagne sur une petite Ăźle en face de Kagoshima. L’étĂ© le vent est dans le bon sens mais l’hiver il faut traĂźner un parapluie pas Ă  cause de la pluie mais de la cendre crachĂ©e par ce volcan actif!!! Sakurajima Petit repas tranquille dans une place bien connue pour ses desserts de shaved ice au lait condensĂ©. C’était bon mais comme d’habitude Simon en mange plus que moi. Mais je me sens quand mĂȘme un peux moins moche tranquillement
 4 juillet-Kagoshima Ă  Yakushima Bon, levĂ© et marche vers le traversier. Comme personne Ă©taient lĂ  pour rĂ©pondre Ă  nos questions hier et que on a juste compris 730, on se pointe pour cette heure lĂ . À l’aide de randonneurs japonais reconnu Ă  leurs combines et short Ă  35 degrĂ©s on remplit notre carte d’embarquement. On embarque sur le bateau et pendant une heure je m’installe pour vous Ă©crire. À 9h00 on est toujours pas partis
 Étrange. Une fille fait le tour mais ne vient pas nous voir. À 9h30 la fille revient et Simon fait un contact visuel alors elle nous explique en japonais que le bateau ne partira pas et qu’on doit quitter le bateau. Ah merde! ProblĂšme mĂ©canique. On avait pris un aller retour 49$ l’aller 40$ le retour. On essaie de se faire rembourser juste l’aller mais la personne au comptoir ne comprends rien Ă  rien et on se fait rembourser le tout. Notre seule autre option c’est le Jetfoil. C’est un bateau une heure plus rapide 3h au lieu de 4 mais 2 fois plus cher!!!! Nous on avait budgĂ©tĂ© autrement. J’ai donc Ă©crit une lettre de plainte Ă  la compagnie en espĂ©rant au moins un dĂ©dommagement sur le billet du retour dans 2 jours. On verra bien! Comme tout le monde se lance sur le Jetfoil on se dĂ©pĂȘche pour ĂȘtre certains d’avoir une place. La traversĂ©e se fait sans histoire et la bateau va vraiment super vite! Yakushima ArrivĂ©s Ă  Yakushima, on a louĂ© une auto sur Ă©quivalent de proche du port sous la recommandation de Saori parce que les bus passent aux 3 heures. On essaie de se retrouver sur google map pour finalement se rendre compte qu’on est mĂȘme pas au bon port, on est rendus de l’autre cĂŽtĂ© de l’üle!!! Heureusement un bus passe alors on sautĂ© dedans pour aller Ă  l’aĂ©roport, lĂ  oĂč notre auberge de jeunesse est en espĂ©rant qu’ils pourront nous aider lĂ  bas. ArrivĂ©s dans la grosse chaleur. L’auberge a du cachet, on dirait sincĂšrement un ramassis de plusieurs choses. La dame ne parle par vraiment anglais mais elle est super gentille et essaie de rĂ©gler nos choses d’auto. ProblĂšme, ils n’ont pas la rĂ©servation
 Étrange! Elle nous recommande d’aller au point de service de l’aĂ©roport Ă  cĂŽtĂ© pour rĂ©gler les choses. ArrivĂ©s lĂ  bas, le pauvre petit gars capote un peu quand on lui parle. S’en suit une discussion de 30 minutes par tĂ©lĂ©phone interposĂ© avec son boss qui avait juste pas ouvert ses courriels depuis 4 jours et finit par raccrocher en nous disant on a pas de voiture. Euh, au pire le parking est rempli de voitures et ça te tente juste pas! On est un peu paumĂ©s, il fait 40 degrĂ©s alors on s’essaie au cubicule de Nissan. Le monsieur nous confirme qu’il ne peut pas nous faire un prix aussi bas que celui qu’on avait mais il nous piste vers un autre endroit en bas de la colline. Merci Monsieur d’avoir compris nos besoins! On arrive donc chez
 je me souviens mĂȘme plus du nom japonais. C’est je pense la compagnie de bus qui a un side line de location de voitures. Le monsieur de 300 livres tout jovial commence par sortir un cartable avec des phrases et nous pointer » I don’t speak English ». Mais il est super fin et on passe au travers du contrat en japonais et pour encore moins cher que la premiĂšre place, Ă  15h00 on peut partir avec notre petite Daihatsu moove couleur du premier char de Jacinthe en fait le rose, celui de ton pĂšre!!!. Comme il ne nous reste pas beaucoup de journĂ©e, on profites de la chaleur pour aller se baigner et profiter du coucher de soleil sur la plage 🙂 Notre petite voiture Vamos Ă  la playa Coucher de soleil sur Yakushima La dame de l’auberge est super fine, elle nous a donnĂ© un endroit dans le dortoir avec personne dans les lits parce qu’on est en couple et elle a mis tous les hommes de l’autre cĂŽtĂ© tous des japonais. Demain pour 80 cennes elle nous prĂ©pare des onigiris maison au bamboo 🙂 Demain Shiratani forest! Le fauve de 4 mois qui nous attaque quand on sort 🙂 Notre auberge 5 juillet – Yakushima island Ouf! Ouin entre ce futon et pas de futon, simon trouve qu’il n’y a pas vraiment de diffĂ©rence. Ce matin je me sens un peu mieux, pas de nausĂ©e, pas trop moche yey! Alors le plan est d’aller explorer la forĂȘt de Shiratani Ă©tant donnĂ© qu’on a pas pu le faire hier et que de toutes façons, l’autre trek il aurait fallu se lever Ă  4h30 et payer 35$ de navette pour se rendre. Pas dans cet Ă©tat lĂ  encore. On arrive au site a 9h00 en mĂȘme temps que les groupes de personnes ĂągĂ©es avec guide ayant l’air d’une hĂŽtesse de l’air qui pointe avec son antenne de tĂ©lĂ©vision toutes les plantes qu’on croise. Disons qu’on les dĂ©passe rapidement. Rendus un peu plus loin, la forĂȘt se densifie et la randonnĂ©e devient un peu plus technique. Le site est tout simplement enchanteur. La plupart des gens viennent ici en sachant que la forĂȘt Ă  servi d’inspiration pour le cĂ©lĂšbre film d’animation Princess Mononoke. Je n’ai pas vu le film mais je peu vous dire qu’elle est inspirante cette forĂȘt. L’humiditĂ© omniprĂ©sente = 4 minutes de marche et ma chemise est dĂ©trempĂ©e rend la nature verte et plusieurs Ă©cosystĂšmes de mousse et lichen recouvrent les arbres millĂ©naires et les rochers gigantesques. Les racines des arbres ont l’air d’énormes mains qui recouvrent les roches. Simon si un jour Sico manque d’inspiration de vert, juste Ă  aller lĂ . Les photos rendent Ă  peine justice et justesse! Au dĂ©but du trek ForĂȘt incroyable en noir et blanc et ver Rendus au petit sommet, on croise une gang avec camĂ©ra tĂ©lĂ© trĂšs Ă©quipĂ©s. C’est en fait un groupe de journaliste corĂ©ens qui sont venu faire un reportage sur Kagoshima et Yakushima island. On jase un peu, ils sont tous super Ă©tonnĂ©s de savoir qu’on est en voyage un an ce qui finit en entrevue avec les deux blancs becs pour qu’on rĂ©ponde plus ou moins correctement Ă  leurs questions sur comment on trouve la place dans un anglais cassĂ©. Les meilleurs hits? Quand on leur apprend qu’on vient de se marier et quand ils nous demandent de faire semblant d’arriver au sommet la premiĂšre fois. S’en suivi moi et Simon qui montent, moi qui part pour dire ben c’est pas laid » me souviens que je dois parler anglais et sort un this is amazing! » beaucoup trop intense et Simon qui essaie de ne pas rire Ă  cĂŽtĂ©. Mais bon, avec casquettes et lunettes de soleil je sais pas si ça devient viral on va quand mĂȘme rester undercover haha! Sauf pour Simon P et Marie H, j’avais mon Sarah Connor look!. Ah et j’ai passĂ© la matinĂ©e Ă  cacher ma grosse tĂąche de sueur sur les photos ben lĂ  ils vont voir Ă  la tĂ©lĂ© deux blancs becs en sueur 🙂 mais ils Ă©taient vraiment fins et pour nous remercier leur guide local nous a donnĂ© des petites figurines mascottes de la place! Sommet Sommet noir et blanc et bleu Team TV Korea Mascotte de Yakushima En revenant on fait un petit side trip pour s’enfoncer un peu plus profond dans la forĂȘt, c’est juste magique. Les cĂšdres millĂ©naires sont gigantesques et on marche mĂȘme entre leur racines pour passer et suivre le sentier. Les muscles de mes jambes sont moins convaincus Ă  la fin mais cette randonnette valait vraiment mais vraiment la peine. CĂšdre millĂ©naire CĂšdre massif Simon dans les racines Vers 14h00 on ressort et direction la plage de Nagata pour profiter de la mer et passer au centre d’interprĂ©tation de la tortue voir s’il reste de la place pour un tour organisĂ© ce soir. Pas de bol, le centre est ouvert du mercredi au lundi
 et on est mardi. Bah, on se dit on a juste Ă  rester sur la plage au coucher de soleil et on en verra peut-ĂȘtre des petites tortues qui viennent sur la plage parce que c’est la saison. C’est lĂ  qu’on se rend compte qu’on a Ă©tĂ© super chanceux parce qu’il parait qu’il pleut pas mal tout le temps sur cette Ăźle et on a eu de la tempĂ©rature paradisiaque. Pendant que Simon fait du snorkel j’en ai fait un peu mais moi, je trouve que l’eau est trop froide, je m’y suis fait d’avoir la mer Ă  82F en IndonĂ©sie je cuis au soleil des derniĂšres semaines dans le froid d’Hokkaido. Aujourd’hui c’est une meilleure journĂ©e. J’ai vraiment des symptĂŽmes de reflux mais en mĂȘme temps c’est moins paniquant que ce que j’avais avant qui n’avait rien Ă  voir avec ce diagnostic. On a fait un souper tĂŽt en bord de mer devant un couchĂ© de soleil digne des meilleures cartes postales. Dur de pas relaxer! Coucher de soleil magique Ensuite on se dirige vers la plage. AprĂšs 20 minutes de glandouillage, Simon dĂ©cide d’aller demander au M. qui travaille clairement pour les tortues, si on pense en voir de la plage. Avec ses 4 mots d’anglais le monsieur nous explique d’aller pour 30$US au musĂ©e
 qui est supposĂ© ĂȘtre fermĂ©? Finalement on se pointe lĂ , il y a plein de japonais. Personne comprend qu’on a pas de rĂ©servation mais avec le nom de notre hostel ils finissent par juste nous vendre un billet et nous donner un document en anglais pour aller Ă  la prĂ©sentation. YES! On trouve ça cher parce que le cours il n’est qu’en japonais et que le papier en anglais, c’est juste pour nous expliquer comment faire des dons ou du bĂ©nĂ©volat. C’est lĂ  qu’on comprend que c’est pas des petites tortues qui viennent ici pour se reproduire mais bien des tortues de 3 pieds qui font comme migration dans leur vie Japon-USA/Mexique-reviennent pondre au Japon! C’est massif comme bĂȘte. Giga tortue S’en suit une attente de 40 minutes dans le stationnement Ă  se faire bouffer par des moustiques et jaser par un monsieur qui ne parle pas anglais mais nous parle en japonais malgrĂ© notre non comprĂ©hension. Ah oui, autre highlight, pendant la prĂ©sentation une mouche Ă  chevreuil tournait autour de Simon qui s’est fait frapper deux fois par ses voisins pour la tuer ce qui les a bien fait rire! Ensuite un appel sur le walkie talkie et go les 30 personnes sur la plage dans le noir total. Pas de lumiĂšre et pas de photos, ça confuse les tortues qui utilisent la lune pour se repĂ©rer. On arrive donc et tout lĂ©gĂšrement Ă©clairĂ©e par une lumiĂšre rouge, la voilĂ , la tortue recouverte de sable qui laisse tomber ses oeufs dans un trou qu’elle a si bien creusĂ©. C’est impressionnant la quantitĂ© d’oeufs qu’elle va cacher ici en espĂ©rant que certains des petits arriveront Ă  sortir en groupe et Ă  se rendre jusqu’à la mer sans se faire attraper par un prĂ©dateur. Alors que tout le monde est du cĂŽtĂ© des oeufs, je vais voir la bĂȘte. Elle a l’air complĂštement brĂ»lĂ©e! Elle pousse ses oeufs Ă  grands soupirs rauques et je me dis “tu veux pas avoir 30 personnes qui te regardent pendant que tu accouches ouf!” S’en suit un 30-40 minutes pendant lesquelles elle enterre et camoufle le tout. À grands coup de nageoires opposĂ©es elle avance tranquillement et lance des grandes quantitĂ©s de sable pour brouiller les pistes d’éventuels prĂ©dateurs. Je suis Ă  cĂŽtĂ© et je me fais lancer des varlopĂ©es de sable par une tortue de 3pieds, je trouve le tout surrĂ©el. J’ai juste le gout de l’aider mais on sait que ça nuirait au bout du compte. On se dit qu’à se train lĂ  elle va s’épuiser avant de retrouver la mer quand elle part en sprint relatif, ça reste une tortue vers le cĂŽtĂ© pour mieux brouiller les pistes et part ensuite vers la mer dans le noir total
 WOW! SĂ©rieusement, worth every penny! ExpĂ©rience d’une vie! On revient donc plus tard que prĂ©vu Ă  notre auberge/grange. La Mme est tellement gentille, elle est revenue nous voir et on a eu le droit de prendre une douche malgrĂ© le couvre feu dieu merci, aprĂšs le trek on en avait grandement besoin! et on jase un peu des plans avec 4 mots d’anglais et beaucoup de mimes 🙂 Je suis Ă©puisĂ©e, je me rend Ă  ma planche de bois appelĂ©e futon et je meurt là
 avant de me relever pour prendre une Tums bien sur, parce que le rĂ©veil est au 2 heures sinon. Ah, un jour, une nuit complĂšte please! Mais avec la journĂ©e de rĂȘve qu’on vient de passer je dormirai dans le traversier demain! Bonne nuit les cocos! 6 juillet- Yakushima vers Hiroshima Ouf, aprĂšs un quelques heures de sommeil de fakir, on se relĂšve. La joie de l’auberge de jeunesse, c’est que quand tout le monde se lĂšve, toi aussi 😉 On ramasse nos choses et on passe du temps avec la super propriĂ©taire, sĂ©ance de photo, jeux avec les chats avant de paqueter les petits dans le char et de prendre la route. Direction
 l’autre bord de l’ile! Parce que depuis qu’on est arrivĂ©s on fait essentiellement juste le petit bout d’ile au nord alors ce matin on se dit, on fait le tour en allant reporter le voiture au port. Avec notre hĂŽtesse La route sur la cĂŽte est est plutĂŽt dĂ©cevante. Moins de vues qu’on pensait et aussi on Ă©tait supposĂ©s voir des singes mais apparemment on les a manquĂ©s. Il y a des onsen en bord de mer mais il faut payer et aussi
 il fait 30 degrĂ©s, c’est moins tentant 😉 On passe par le sud et on arrive sur la cĂŽtĂ© ouest pour aller voir Oko-no-taki waterfalls. Les japonais en tout cas ils te rendent ça pas mal plus accessible qu’en IndonĂ©sie pour aller voir des chutes! Avec toilette de SÉPAQ adaptĂ©e pour famille, personnes handicapĂ©es et tout le tralala. ** ApartĂ©, mon coeur d’ergo. SĂ©rieusement, dur Ă  battre en terme d’accessibilitĂ© universelle quand tu as dans le train des endroits dĂ©signĂ©s dans les toilettes adaptĂ©es avec des appuis pour que les personnes qui doivent faire des soins de stomie puissent le faire. Je pense qu’au QuĂ©bec, il y a encore plein de gens qui ne savent mĂȘme pas ce que c’est. Ce n’est pas une gĂȘne de marcher avec une machette oĂč une canne et beaucoup de gens ĂągĂ©s en profitent pour voyager. Le tourisme est hyper accessible Ă  tous. J’adore!*** C’était sĂ©rieusement les plus belles chutes selon moi depuis le dĂ©but du voyage 🙂 Chutes Joli’s pose! En remontant on se dit qu’on va arriver trop tĂŽt quand la route devient vraiment sinueuse et seulement une voie de large par endroit. On passe par un parc protĂ©gĂ© et on doit rouler super lentement parce que Ă  chaque coin soit on se fait attendre par des petits bambis ou 
 des singes avec la face rouge!!! C’est lĂ  qu’ils Ă©taient cachĂ©s 🙂 Attention traverse de singe Singe de bord de rue Petit singe te caches tu? Chevreuils de bord de route On a le temps de manger rapidement avant d’aller porter la voiture. SĂ©rieusement, changer de dealer reste le meilleur moove ever. La fille nous accompagne au port tel que convenu pour l’heure du traversier, sans chichis. Au traversier par exemple on est un peu frustrĂ©s. Le retour coute 10$ de plus US par personne que prĂ©vu. Parce que ils ont eu des problĂšmes mĂ©caniques, c’est encore nous qui doivent payer le prix. Ils ont d’ailleurs rĂ©pondu Ă  mon courriel de plainte en japonais et selon google translate, ils m’ont juste envoyĂ© le code de l’article machin machin comme quoi ils sont pas responsable et n’ont pas Ă  nous dĂ©dommager. Fine
 mais chargez nous le retour au lieus de l’aller simple
 mais bon, au japon ça sert Ă  rien de t’ostiner, tu vas pas gagner. TantĂŽt on voulait acheter un souvenir Ă  10$, Ă  la caisse c’est affichĂ© 16$, on leur montre, ils ont juste shruggĂ© et dit non c’est 16$ mĂȘme si c’est affichĂ© 10$. Disons qu’on est loin de l’Inde haha! TraversĂ©e sans chichis on se repose et on Ă©coute des Hero Corp de façon compulsive sĂ©rie de Simon Astier que Raphael nous a fait dĂ©couvrir!!! Y’a mon idole d’enfance dedans, Michel Courtemanche!!! ArrivĂ©e Ă  Kagoshima ArrivĂ©s au port on se paye le luxe d’un taxi pour attrapper notre train vers Hiroshima car oui, on retraverse un bout de pays elle va avoir Ă©tĂ© rentabilisĂ©e en tabarouette cette JR pass!. On arrive Ă  notre hĂŽtel vers 21h00. C’est trĂšs joli Ă  date Hiroshima avec les petites riviĂšres. À explorer demain! 7 juillet – Hiroshima Ouf, on oublie que mĂȘme petit, un lit c’est confortable! Ce matin on part voir les sites marquants d’Hiroshima. On marche pour se rendre au dome, site historique prĂ©servĂ© aprĂšs la dĂ©vastation par la bombe atomique. Tous les gens Ă  l’intĂ©rieur sont morts sur le coup. Seule la structure du bĂątiment a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e. Dome de Hiroshima Ensuite au travers du parc il y a un le Children’s Peace Monument. Des milliers de grues en origami de toutes les couleurs pour la mĂ©moire de Sadako Sasaki qui est dĂ©cĂ©dĂ©e de leucĂ©mie suite aux radiations et qui avait voulu plier 1000 grues en papier pour regagner la santĂ©. On en a vues Ă  l’autre musĂ©e, on parle de petites grues pliĂ©es Ă  l’aide d’une Ă©pingle. C’est poignant. Paper cranes Children’s peace monument On est ensuite allĂ©s voir la flamme qui brĂ»le au centre du parc et qui arrĂȘtera de brĂ»ler seulement lorsque les armes nuclĂ©aires seront erradiquĂ©es partout dans le monde. ConsidĂ©rant qu’ils ont un calendrier Ă  l’entrĂ©e qui date les derniers essaies d’arme atomique Ă  183 jours, on est loin du but 🙁 Peace park Flamme que l’on espĂšre voir s’éteindre un jour Calendrier Finalement, vers 12h00 on en arrive Ă  la visite du musĂ©e. Fort de notre expĂ©rience Ă  Matsumoto, j’ai tout de suite spottĂ© le kiosque de bĂ©nĂ©voles pour un tour gratuit avec un monsieur retraitĂ© beaucoup trop sympathique. C’est incroyablement Ă©motif comme visite
 Les vĂȘtements dĂ©chirĂ©s des enfants, les photos des blessĂ©s, les explications de la bombe, des radiations, de la pluie toxique etc. Peut ĂȘtre que c’est la visite et peut ĂȘtre que c’est juste que je suis entrain de devenir comme tout le monde j’avais jamais eu ça moi avant des brĂ»lures d’estomac! mais c’est devenu tout noir devant mes yeux. Je me suis assise et ça a passĂ© et fallu que je fasse le flamant rose le reste de la visite mais ouf! C’est quelque chose! S’explique de soi mĂȘme À la fin ils nous ont montrĂ© comment faire les oiseaux en origami. Le mien malgrĂ© tout mes efforts souffre d’une scoliose importante que la Mme a pas pu redresser mais je suis quand mĂȘme contente. Simon a rĂ©ussi lui! Celle faite par le prĂ©sident Obama en mai dernier sont exposĂ©es juste Ă  cĂŽtĂ©. Il a dĂ©cidĂ©ment plus de talent que moi! Marie bien concentrĂ©e pour faire sa grue en origami M. le PrĂ©sident a dĂ©finitivement plus de talent que moi dans le pliage Diner en chemin et direction Miyajima. Depuis qu’on est Ă  Hiroshima on est un peu perturbĂ©s parce que il y a beaucoup mais vraiment beaucoup de touristes blancs alors faut faire attention Ă  ce qu’on dit haha! Mais bon, c’est facile de se retrouver comparativement Ă  nos aventures des derniers deux semaines. Miyajima est une Ăźle prĂšs de Hiroshima connue pour ses temples et son trĂšs grand torii flottant autoportant dans la baie. Et pour ses chevreuils insistants et prĂ©sents un peu partout! C’est vraiment superbe! On passĂ© l’aprĂšs-midi Ă  faire les touristes et visiter tous les temples. DĂšs que tu entres un peu plus loin que la torii, il n’y quasiment plus personne. Torii Torii avec Charlie Torii Cerf Ă  Miyajima Pagoda Bienheureuse figure! Tanuki Temple bouddhiste Les temples sont tout simplement envoĂ»tants! Zone de paix zone de tranquilitĂ© Dans les rues de Miyajima De retour Ă  Hiroshima pour souper on a Ă©tĂ© manger un okonomiyaki spĂ©cialitĂ© de la place au chou et plein d’autres affaires. Je ne me souviens plus en avoir parlĂ© dans un autre post mais rĂ©guliĂšrement, Simon et moi on se dit que si on lĂąche le systĂšme un jour parce que
 bref, ceux qui travaillent dedans savent Ă  quel point desfois on peut avoir envie de le quitter, on s’ouvre une shoppe Ă  ramen frais. On apprend le japonais, on vient faire des stages de bouillon et on ramĂšne haha ramen! le tout Ă  MontrĂ©al. Nouvelle idĂ©e, okonomiyaki. C’est tellement agrĂ©able et convivial comme ambiance!!! Spatula city la suite! Demain retour vers Kyoto pour un peu de repos avant la CorĂ©e. J’ai l’impression que je vais un peu mieux alors il y a de l’espoir de continuer ce merveilleux voyage sans avoir Ă  revenir. Mais en mĂȘme temps revenir ne serait pas triste du tout Ă  part pour le portefeuille
 One day at a time! 8 juillet – Himeji Castle et retour vers Kyoto Ce matin c’est la flotte totale alors c’est une pas pire journĂ©e pour partir avec nos parapluie et suivre la marĂ©e de touriste qui ont exactement la mĂȘme idĂ©e que nous, partir de Hiroshima, faire un stop et laisser ses bagages en consigne pour visiter Himeji et ensuite aller Ă  Kyoto 🙂 Le chĂąteau est superbe et beaucoup d’histoire sur ses habitants et sur sa construction sont disponibles
 en anglais??? Ouf, premiĂšre fois! On se promĂšne, on lit on se perd, c’est super beau. Himeji Simoni Ă  Himeji On fait un dĂ©tour par Kokoen avec de superbes jardins d’eau et de plantes. C’est un ensemble de 9 jardins japonais avec inspiration de la pĂ©riode Edo. C’est sur que sous la pluie c’est un peu moins bucolique mais quand mĂȘme superbe. Il parait qu’il faut prendre le temps d’aller prendre un matcha mais comme je ne prends toujours pas cafĂ©ine et qu’on manque un peu de temps, on se redirige vers la station de train. Kokoen Kokoen Ce soir retour Ă  Kyoto. On un Air Bnb les prochains 6 jours et ensuite un appart pour 7 jours avant le dĂ©part vers la CorĂ©e. Ça va me donner l’occasion d’écrire un mois de blogue ha! et nous donner l’occasion de se reposer de voir comment va aller la santĂ© pour mieux faire les plans d’aprĂšs. Ce qui est gĂ©nial c’est que pas besoin de billet de sortie pour entrer en CorĂ©e alors on va pouvoir planifier un peu plus au fur et Ă  mesure et se garder l’option du retour. On va aussi pouvoir aller faire un couronne pour la dent de Simon si ça coĂ»te pas 4 fois le prix! Bonne nuit les amis et en espĂ©rant me ravir de vos nouvelles aussi! 18 juin – ArrivĂ©e Ă  Sapporo Donc ce matin on se rĂ©veille Ă©tonnement tard bien oui, une cabine sans fenĂȘtre, ça reste sombre longtemps!. J’ai sommes toutes bien dormi malgrĂ© les bruits Ă©tranges de craquements dans le bateau. En fait le plus dur a Ă©tĂ© d’aller aux toilettes en plein milieu de la nuit. DĂ©jĂ  que c’est pas le moment oĂč t’as le plus d’équilibre disons que avec le mouvement du bateau, j’avais l’air pas mal chaudaille! Simon C’est difficile de s’habituer au roulis du bateau mais un coup habituĂ© on dort bien, ça me rappelle quand j’étais petit. On a passĂ© la matinĂ©e avec Raphael. Ça fait 2 ans et demie qu’il voyage et travaille un peu partout. Il a travaillĂ© dans ma ville de rĂȘve en Nouvelle-ZĂ©lande et allait nager avec les dauphins quand ça lui tente! Non mais je suis jalouse!!!! Lui il raffole des ours alors a juste hĂąte de venir au Canada ou espĂšre en croiser un car il y en a plein Ă  Hokkaido. Il voyage maintenant en faisant du HelpX, dans le fond tu travailles pour ton logis. C’est ce qu’on voulait faire au dĂ©part mais comme ma santĂ© est vraiment pas top et ne s’amĂ©liore pas malgrĂ© le cocktail de mĂ©dicament que je prends depuis le dĂ©part de l’IndonĂ©sie, je ne veux pas m’engager avec quelqu’un parce que je pourrais ne pas ĂȘtre capable. Comme il a plein de tatoos, il a trouvĂ© cette ferme Ă  Furano oĂč ça ne leur dĂ©rangeait pas et s’en va travailler 2 semaines. On va essayer fort fort de repartir ensemble vers l’üle centrale le 2 juillet 🙂 On est arrivĂ©s pile Ă  l’heure prĂ©vue sĂ©rieusement, ils me fascinent ces japonais! et on a suivi la troupe direction le bus pour Sapporo. En une heure on Ă©tait rendus. On dit aurevoir Ă  Raphael qui part direct pour Furano et on se dirige vers l’information touristique pour avoir un map et savoir oĂč on se rend. Ce soir on a pris en ligne une chambre chez une fille qui s’appelle Saori par le biais de C’est solidement moins cher et comme on passe 4 nuits Ă  Sapporo, on voulait pas avoir Ă  bouger. En fait, on s’est pris 4 nuits parce qu’on doit essayer de se reposer un peu. On a couru pas mal avec nos blancs becs favoris et lĂ , l’estomac et le mal de coeur me disent de me reposer. Voyez comment je suis rendue meilleure pour m’écouter 🙂 On est mĂ©langĂ©s dans le systĂšme de transport alors on dĂ©cide que comme on a du temps, on part Ă  pied
 ** Ici je vous rappelle que tout mon linge chaud est restĂ© Ă  Kyoto sous la fervente recommandation de mon doux mari!** Il fait fuc***g 14 degrĂ©s. Je GÈLE!!!! On dirait qu’on a carrĂ©ment changĂ© de pays!!! On marche vite mettons et Simon arrĂȘte pas de me dire qu’on va aller m’acheter du linge haha! Et c’est le royaume du coin de rue avec des lumiĂšres Ă  chaque 10 pas. En tout cas, ça va ĂȘtre difficile de se perdre ici
 Yep! De 35 Ă  14 degrĂ©s d’un coup! Presqu’arrivĂ©s chez Saori, on est clairement dans une petite zone tranquille domiciliaire et on est
 complĂštement perdus! Un gars en vĂ©lo arrĂȘte pour nous aider. Super gentil, il est dĂ©jĂ  venu au Canada pour le ski ou le snow et parlait bien anglais. Il a fini par appeler Saori qui est venue nous chercher dans le stationnement du MOS burger parce qu’on Ă©tait trop Ă©garĂ©s. Elle est vraiment super gentille. On a un genre de chambre japonaise adjacente au salon ce qui nous fait une grande piĂšce. On jase un peu et quand elle apprend que j’adore le daikon et que je n’ai jamais goutĂ© au Oden plat avec du daikon, on part pour l’épicerie pour prĂ©parer ça ce soir! On avait sĂ©rieusement l’air de des enfants qui courent aprĂšs leur maman avec de choses en disant C’EST QUOI ÇA MAMAN??? » avec chaque chose Ă©trange qu’on trouvait. On a trouvĂ© des kitkat aux framboises et patates douces. Elle nous trouvait assez distrayant. De retour Ă  la maison elle nous a prĂ©parĂ© un succulent repas et aidĂ© Ă  comprendre la notice sur la kit kat aux patates qui disaient qu’il fallait les mettre Ă  broil dans le four! Elle Ă©tait elle mĂȘme trĂšs surprise qu’on mette ça dans le four! Souper avec Saori Miam oden! Kit kat au four Bon dodo! Demain c’est dimanche et elle nous propose de faire le tour de la ville avec nous parce qu’elle est en congĂ© prof de 3e annĂ©e Ă  peu prĂšs. À demain! 19 juin-Sapporo Donc ce matin grasse matinĂ©e
 j’ai l’intention de paresser jusqu’à 9h00
 On s’ouvre les yeux au levĂ© du soleil en se disant meh il reste 3 heures. Je regarde ma montre
 il est 3h30am. ??? Je me recouche confuse. Ça nous refait la mĂȘme chose Ă  chaque heure jusqu’au lever. Wow, ça se lĂšve tĂŽt ici! On a mangĂ© un petit dĂ©jeuner en gang pour ensuite se diriger vers une des montagne de ski autour de Sapporo pour aller profiter de la vue. Hokkaido c’est 25% du territoire japonais avec 5% de la population Ă  peu prĂšs alors ça donne un feeling plus prĂšs de celui de la maison. En gros, c’est plus facile d’aller partout en auto, raison pour laquelle on s’est louĂ© une voiture du 22 juin au 1er juillet pour mieux explorer l’üle. On part donc avec la voiture de Saori. On a fait une petite randonette de 10 minutes dans la bouette pour aller apprĂ©cier la vue. C’est marrant parce que ne pas savoir que la randonnĂ©e continue les gens ont l’air beaucoup trop Ă©quipĂ©s! Les bottes, les guĂȘtres et les bĂątons en plus des vĂȘtements hyper techniques. Rendus en haut on a un beau point de vue sur la ville et on a pris le temps de sonner la cloche des amoureux pour que ça rĂ©sonne partout dans le monde 🙂 Sapporo Satellite of lover’s sanctuary On a fait le tour et magasinĂ© des souvenirs. Depuis le dĂ©but du voyage, les japonais sont malades de leurs spĂ©cialitĂ©s locales. Alors Hokkaido on voit partout des annonces de cantaloup, de patates, de lait et de maĂŻs. Nous on trouve ça ben drĂŽle comment les autres japonais capotent mais comment c’est pas exotique pour nous comparativement Ă  ce qu’on a vu avant dans le voyage! Et moi j’essaie pas le maĂŻs, tout le monde sait que je suis 100% vendue que le meilleur au monde c’est celui des Van Velzen! ** BTW, j’ai oubliĂ© d’en parler avant mais Marie H, tu avais tellement raison que les cadeaux comestible c’est la majoritĂ© de toutes les boutiques partout au Japon. Et les gens en achĂštent en quantitĂ© industrielle qu’ils font livrer par la compagnie avec les chats noirs!!!! On a quasiment l’air con quand on en achĂšte pour consommation immĂ©diate!** Ensuite on se dirige pour aller visiter le temple principal de Sapporo. Saori a aussi des choses Ă  aller porter je pense que certains charms tu es censĂ© les redonner pour qu’ils soient purifiĂ©s aprĂšs un an. Comme mon estomac va de pire en pire oui, rajoutons des stabs de douleurs aux nausĂ©es encore plus importantes! on a achetĂ© un charm de santĂ© et on a essayĂ© d’amĂ©liorer notre destin en attachant notre fortune plus haut dans le cadre. Reste Ă  espĂ©rer fort fort que ça marche! On a aussi un peu crashĂ© un mariage et j’ai rĂ©ussi Ă  prendre une photo des mariĂ©s 🙂 Et une photo d’une bĂ©nĂ©diction de voiture! Temple shinto Weeding crashing! BĂ©nĂ©diction automobile pour la sĂ©curitĂ© Notre fortune
 avec le don, c’est supposĂ© s’amĂ©liorer! Ensuite direction diner! On essaie une autre spĂ©cialitĂ© japonaise, le shabu-shabu, une genre de fondue dans de l’eau et du bouillon de lĂ©gume que tu trempes ensuite tes choses dans de la genre de sauce soya claire et moi j’ai pris la mienne au Yuzu mium!. C’était vraiment super bon! C’est dur d’avoir un repas plus convivial, tout le monde autour de la fondue! En chemin, on a mĂȘme vu un renard roux en pleine rue! Saori et moi Ă  la fondue shabu shabu Un renard roux en plein Sapporo AprĂšs diner, direction la Sapporo brewery! ** Space beer Bon, quand on Ă©tait Ă  Ebisu avec LO et RenĂ©e, il y avait des annonces de Sapporo partout dans la station la plus interminable de la terre parce que les deux brasseries sont associĂ©es. Il y avait une annonce avec des astronautes pour de la space beer. On en a jamais trouvĂ© mais on a promis Ă  LO de chercher Ă  Sapporo. Alors on crie rĂ©guliĂšrement Space Beer au grand dĂ©couragement de Saori qui pense qu’on va en trouver lĂ  bas! C’est un joli musĂ©e avec beaucoup d’explication sur comment ils en sont arrivĂ©s Ă  ĂȘtre la premiĂšre et la plus grosse brasserie au Japon. De ce que j’ai compris, tout ça s’est fait Ă  Sapporo parce qu’à l’époque, il fallait coloniser l’Île d’Hokkaido le plus rapidement possible de peur que les russes viennent sur le territoire japonais. Malheureusement au grand dĂ©triment du peuple autochtone mais j’y reviendrai plus tard. Ils voulaient au dĂ©part faire la brasserie Ă  Tokyo. Simon s’en est donnĂ© coeur joie dans la dĂ©gustation des biĂšre qu’on ne peut trouver qu’à Sapporo 🙂 Saori et Simon Ă  la Sapporo Brewery Pubs de Sapporo over the years HELP! Simon et sa dĂ©gustation Finalement il n’y a pas de space beer alors on enligne une shop Ă  touriste en sortant. Toujours pas de space beer. Saori commence Ă  penser qu’on a une sĂ©rieuse bulle au cerveau si on arrĂȘtait de rĂ©guliĂšrement scander space beer, ça aiderait peut ĂȘtre!. On en a profitĂ© pour faire un dĂ©tour par le Montbell, un magasin de plein air, pour voir si je ne pourrais pas remplacer mes pantalons en synthĂ©tiques qu’ils m’ont brĂ»lĂ©s et fendus en IndonĂ©sie. Comme Ă  Tokyo, je porte du XXL et n’arrive pas Ă  trouver rien quand Saori dĂ©niche entre deux paire une seule, L, des western fit » et ça fait comme un gant!!! Donc western fit = grosses fesses c’est merveilleux!!! Pour souper on repasse Ă  l’épicerie parce qu’on se fait une salade de ramen japonaise. Pendant qu’on est Ă  l’épicerie, Saori accepte de re demander encore Ă  quelqu’un pour la space beer et
 surprise elle sait de quoi on parle! En fait, c’est un genre de promotion. Il faut boire 48 biĂšres Sapporo Gold, collectionner les Ă©tiquettes, envoyer le tout par la poste et ensuite, la brasserie t’envoie Ă  la maison 2 canettes de biĂšre faites avec de l’orge qui a poussĂ© dans l’espace! Oui oui! Apparemment il y a vraiment de l’orge dans l’espace! Bon, Simon a fait sa part avec deux biĂšres mais mettons que je ne pense pas qu’on se rende bien loin surtout que je ne bois pas. Simon met ses espoirs sur le recyclage dans les auberges de jeunesse mais si j’étais toi LO, je ne mettrais pas trop d’espoir la dessus! SPACE BEER!!!!!!!!! Bon souper et dodo! Demain c’est de la planif et trouver tout nos hĂŽtels pour les prochains 10 jours qu’on doit faire! 20 juin – Planification Ça tombe bien, il fait frette et il pleut Ă  boire debout alors aujourd’hui on planifie tout. Parce que ça ne se fait pas vraiment juste arriver et prendre une chambre sans rĂ©servation ici. En plus, les trucs les moins cher ça se rempli vite en tabarouette!!! Alors pas grand chose Ă  conter aujourd’hui Ă  part qu’on est aussi aller m’acheter une autre paire de pantalons et un chandail Ă  manche longue parce que Saori a dit qu’il allait faire encore plus froid dans les montagnes et tout mon linge chaud est en vacances dans une autre ville 🙂 21 juin- Tourizme et sushis! Bon ce matin on en profites un peu pour faire quelques appels et avoir des nouvelles avant de finalement faire les plans des prochains jours. En pm, on marche dans le centre ville pour aller faire un peu de sightseeing avant de rejoindre Saori pour souper. On doit commencer par aller faire activer notre JR pass pour le train le 2 juillet. Heureusement ça marche quand mĂȘme rapidement et les rĂ©servations sont faites pour le train Ă  6h00am le 2, Sapporo Ă  Shizuoka traverser la moitiĂ© du pays quand mĂȘme. On a fini par se comprendre avec la Mme qu’on va ĂȘtre 3 mais que le troisiĂšme est pas avec nous alors on rĂ©server des siĂšges pas rapport A et C et comme ça il y a des chances que peut ĂȘtre Raphael puisse s’asseoir avec nous quand il viendra chercher ses billets! Dans le lonely il n’y a pas tant de choses Ă  voir mais surtout la famous clock tower. Saori nous avait averti qu’on serait surement déçu. Et ben, Ă  part ĂȘtre un endroit historique, effectivement c’est une clock dans une tower. Ah et aussi un building gouvernemental qui vaut la peine d’ĂȘtre vu. Famous clock tower
 C’est juste ça? Old government building Vers 17h00 on a rejoint Saori qui nous emmĂšne souper dans un restaurant de sushis mĂȘme si elle n’aime pas le poisson marrant une japonaise qui n’aime pas le poisson!. On a bien fait de souper tĂŽt parce qu’il y a une file de la mort aprĂšs nous. C’est un sushi belt mais elle nous dit qu’il ne faut pas prendre ce qui tourne jamais mais commander directement au chef. On a essayĂ© un paquet de choses dont des sushis au hamburger et le MEILLEUR saumon que j’ai mangĂ© de ma vie! Saori nous a dit que tout le monde vient d’ailleurs Ă  Hokkaido principalement pour manger du poisson et des fruits de mer. Incluant les tentacules 
 Les endroits de la pĂȘche du jour Sushis steak? Days of the tentacles Ah oui et Saori nous a appris qu’il faut prendre le gingembre et le tremper dans la sauce soya pour en tartiner sur le poisson pour pas que la sauce imbibe le riz! AprĂšs souper on est allĂ©s sur une autre petite montagne autour pour avoir un point de vue de nuit sur l’üle. LĂ  aussi c’était super beau et on a trouvĂ© un autre point en commun avec le QuĂ©bec, les multiples mosquitos! 22 juin-Voituuuure! Ce matin c’est le grand dĂ©part! On part Ă  pied direction le Times Rent-a-car pour aller chercher notre daihatsu moove or equivalent pour partir Ă  l’aventure. Je suis un peu dĂ©couragĂ©e parce que le mal de coeur est de plus en plus intense mais au moins c’est pas trop demandant ĂȘtre en auto parce que c’est clairement le chum qui va conduire! On a eu toutes les misĂšres du monde Ă  se comprendre avec le gars comme quoi on refusait toutes assurances pour ĂȘtre couverts avec notre carte desjardins. Alors que Simon est allĂ© profiter de l’internet du magasin Ă  cĂŽtĂ© pour appeler Desjardins et tout valider avec eux, le gars arrĂȘtait pas de me demander de signer le contrat. Eventuellement il m’a laissĂ©e tranquille et il a fini par comprendre que je ne signerais pas et que ce serait Simon. Quand Simon est revenu, il lui a presque sautĂ© dessus pour avoir la signature. Finalement Desjardins Ă©taient pas ouvert alors on espĂšre qu’on est couverts et qu’on s’est bien compris! Et c’est partis! ArmĂ©s de notre google map et de notre SIM de data on prend le chemin long sans pĂ©age direction Furano, Ă  l’intĂ©rieur de l’üle. C’est sur une autoroute autoroute nationale = 50km/h qu’on croise lĂ , pas entrain de faire un film, seul, un gars totalement dĂ©guisĂ© en Mario qui fait de la route sur son kart
 KEEEEWA? Faut bien ĂȘtre au Japon! On quitte Sapporo La route vers Furano On arrive en fin de journĂ©e Ă  notre auberge/ferme. Parce que sĂ©rieusement sans voiture ça aurait Ă©tĂ© compliquĂ©. En gros ils ont des terres, un cafĂ© bio et une auberge de jeunesse. Un des avantages qu’on avait oubliĂ© d’ĂȘtre en auberge c’est celui de pouvoir faire ta bouffe! Notre auberge En allant Ă  l’épicerie on arrĂȘte faire un petit dĂ©tour par le cheese museum, famous in Furano. Parce qu’on se rappelle que le produit local c’est entre autre le lait 🙂 On a donc vu du fromage noir et des crĂšmes glacĂ©es avec de trĂšs drĂŽles de saveurs. Simon en a pris mais j’ai juste goutĂ©, je feel un peu moche. Citrouille Ă©tait pas mal! CrĂšme glacĂ©e locale Say black cheese! On dit pas haLf? ArrivĂ©s devant la machine Ă  riz totalement japonaise, l’autre guest qui Ă©tait lĂ , LĂ©o m’a aidĂ© Ă  la faire fonctionner. Il a fini ses Ă©tudes et avant de travailler dans la compagnie familiale, il fait du pouce et se cherche des emplois partout au Japon pendant quelques annĂ©es. Simon a gentiment proposĂ© de l’emmener faire son Ă©picerie pendant que je m’occupais du souper. On a passĂ© une belle soirĂ©e en compagnie des autres voyageurs chinois et japonais clairement on est les seuls blancs becs! avant de se coucher. Et lĂ  j’avais oubliĂ© les dĂ©savantages des auberges de jeunesse. Quand le lit et l’aire commune c’est Ă  cĂŽtĂ© et que les uns veillent jusqu’à 2h00am et que les autres se lĂšvent Ă  4h00am pour profiter du soleil, ça fait des courtes nuits qui aident pas tant au mal de coeur grrrr. Ah et j’oubliais
 ON GÈLE! 23 juin 
et pour bien finir le plan, je me suis pĂštĂ© la tĂȘte royalement dans les cadres de portes trop bas pendant la nuit! Aie Aie aie! Ce matin on se lĂšve bah quand les autres se lĂšvent tĂŽt t’as pas le choix benben. MĂȘme si on est moche marcher va faire du bien alors direction le Mt Furano. On arrive on est littĂ©ralement dans les nuages donc c’est comme s’il pleuvait dans tous les sens! Le vent est pas pire non plus! On croise un monsieur qui fait de la randonnĂ©e et au moment de prendre un pause, on valide avec lui notre chemin. Avec 4 mots d’anglais il finit par nous faire comprendre qu’il rebrousse chemin avec des bras en X en disant danger! danger!. Il nous pointe un signe vert sur le cĂŽtĂ© de son sac. On se dit que ça doit ĂȘtre une façon de communiquer avec les randonneurs. Ce qu’il fait bon! Simon dans les nuages En cas de doute, quand un monsieur te dit » Danger! Danger! » tu l’écoutes alors on l’a suivi. On a quand mĂȘme marchĂ© un gros 50 minutes haha! On a resignĂ© le registre comme quoi on Ă©tait revenus ah oui, il y avait un genre de registre Ă  l’entrĂ©e. Comme on a rien compris du japonais j’ai juste Ă©crit en gros 2 canadians et l’heure Ă  laquelle on est partis! Qu’à cela ne tienne, il y a plein d’autres choses Ă  voir dans la rĂ©gion, Ă  commencer par un onsen mixte en plein air en chemin vers Biei. **onsen on se souvient du concept des conversations avec les mme tout nu
 Selon le Lonely planet, dans un onsen mixte surtout prĂ©sents dans les rĂ©gions rurales tu as quand mĂȘme le droit de te baigner avec une modesty towel » leur serviette 10pox24. Alors que j’essaie de comprendre comment les filles sont supposĂ©es faire pour cacher le tout avec une petite serviette on a tout emmenĂ© et heureusement, des filles japonaise sont dĂ©jĂ  lĂ , soient avec une serviette complĂšte oĂč leur maillot. On a donc mis nos maillots. C’était vraiment super beau, deux genre de petits Ă©tangs volcaniques oĂč on peut relaxer. Onsen Onsen mixte ??? On Ă©tait rendus seuls quand un groupe de monsieur dans la 70aine sont venus nous rejoindre ainsi qu’un gars plein de tatoos. Les monsieur ont gardĂ©s leur boxers en nous voyant mais l’autre gars a bien montrĂ© l’utilisation de la petite towel. En gros, tu te pognes le paquet avec la dĂ©barbouillette haha! Tout le monde Ă©tait vraiment fins et voulaient absolument nous parler. On a fini par comprendre leur questions et on a rĂ©ussi Ă  dire qu’on avait pris le ferry jusqu’à Tomakomai. Ils Ă©taient beaucoup trop heureux qu’on se comprennent. Eux Ă©taient en vacances de Nigata. Pendant qu’on profitais de l’étang du haut, celui du bas s’est remplis de plus jeunes qui venaient d’arriver alors quand on est sortis, j’ai compris qu’en plus, la modesty towel c’est pour quand tu es hors de l’eau pour certains! Alors en gros, les gars c’est tout nu mais les filles non. AprĂšs avoir bien marinĂ© et fait nos adieux Ă  nos nouveaux amis, direction Biei. Avec la carte qu’on a eu Ă  l’info, on arrive Ă  mettre les codes de GPS dans notre GPS semi bilingue pour aller voir les diffĂ©rents champs de fleurs et arbres. On est juste 10 jours trop tĂŽt pour la plein saison des fleurs mais c’est quand mĂȘme super beau. On voit pas bien mais tout ça sera de la lavande toute mauve trĂšs bientĂŽt! On en profites aussi pour aller voir le blue pond », un lac oĂč des particules d’aluminium dans l’eau lui donne une couleur trĂšs particuliĂšre. Blue pond Furano Biei Notre petite voiture Biei Biei Biei Biei Famous tree Lavande en devenir! Alors qu’on se promĂšne prĂšs d’un champs de choux, une Mme m’aborde pour me jaser. J’ai beau lui dire que je comprends rien, elle me jase ça un solide 5 minutes. En gros j’ai compris qu’elle venait de la place et qu’elle Ă©tait super contente que des touristes comme moi viennent apprĂ©cier la beautĂ© du village. S’en suivi trois quatre salutations Ă  45! Elle Ă©tait trop adorable! Retour Ă  l’auberge et soirĂ©e tranquille, moi je m’enfonce les bouchons jusqu’au cerveau et dodo tĂŽt! 24 juin – Bonne St Jean Ce matin encore levĂ© trĂšs tĂŽt. Étrangement je vais bien et pas trop de nausĂ©e alors on va en profiter et aller faire un peu de randonnĂ©e Ă  Daisetsuzan. ArrivĂ©s lĂ  bas, les nuages sont encore de la partie et on pense que ça va ĂȘtre de la purĂ©e de pois. Il y a un cable car pour se rendre au milieu mais c’est 32$US par personne
 Alors on fait une croix sur le projet et on dĂ©cide d’aller dans les petits sentiers autour. Le gars nous a tellement vendu les alpines flowers » qu’on pense qu’il a une ristourne direct dans son compte en banque Ă  chaque fois qu’il le dit! Zut encore des nuages Alpine flowers Bonne St-Jean De la neige en juin On est rendus! Alors qu’on avance on se dit, bon on va faire un petit bout pour monter et quand ça va devenir trop slusheux on reviendra. Ce qui au bout de trois heures, avec de la neige et quelques glissades a fini par ĂȘtre deux blancs becs rendus en haut du cable car 🙂 Je suis juste tellement contente d’avoir eu une super bonne journĂ©e!!!!! On a Ă©tĂ© super chanceux parce qu’en plus les nuages se lĂšvent au fur et a mesure qu’on monte donc on est pas trempĂ©s! On a mangĂ© notre lunch RĂ©mi, les baguettes en titane, ça sert! et on a marchĂ© autour, aller voir les fumeroles Ă  odeur de souffre et les diffĂ©rents lacs. On a mĂȘme vu d’autres gens avec le truc vert sur leur sac comme le monsieur Danger Danger et ils travaillent pour le parc. Donc on comprends encore plus pourquoi notre monsieur insistait pour qu’on quitte la montagne hier! Bon diner de salade de riz! Au retour on a dĂ©cidĂ© de se gĂąter et de prendre le cable car pour revenir Ă©tant donnĂ© le froid et le haut risque de chute en redescendant. En arrivant en bas, la ville s’appelle quand mĂȘme onsen alors sous la recommandation de Alpine flower guy, on est allĂ©s relaxer nos muscles endoloris dans de l’eau chaude avant de partir vers notre prochain hĂŽtel. ** Les japonais et l’équipement de plein air. Bon, comme Marie H nous l’avait bien pointĂ© lors de notre dernier voyage en Utah, le classique japonais, homme et femme, c’est les combines avec des short, mĂȘme quand il fait chaud genre 30 degrĂ©s. Mais c’est tellement plus! La guĂȘtre est nĂ©cessaire je pense pour ne pas salir le bas de ses pantalons. Aussi tout fitte, comme dans la bear bell et la tuque sont agencĂ©es. Le fluo est Ă  l’honneur. Simon Je ne sais pas si c’est une question de prendre ce qui se vend le plus cher oĂč simplement d’ĂȘtre surĂ©quipĂ© mais quand des gens font de la randonnĂ©e en sentier avec des bottes d’alpinisme, c’est eux qui doivent pas ĂȘtre confortable tellement ces bottes sont rigides. C’est comme marcher en bottes de ski alpin Ă  500$. Faut comprendre que Marie et moi on a l’air de des amateurs de premiĂšre sur les sentiers avec ses vieux running, mes short et notre absence de bĂątons de marche. Notre nouvel hotel est un ancien hotel/spa que le gars a partiellement renipĂ© en auberge de jeunesse. La porte d’entrĂ©e c’est en fait une porte de frigo vue de l’intĂ©rieur sur laquelle il est Ă©crit yes this is a door! » Et la dĂ©co intĂ©rieure est assez ramassis de plein de chose dont une super famicom equivalent Ă  SNES! J’ai pas rĂ©ussi Ă  me rendre jusqu’à la fin mais j’ai quasiement battu tout le monde Ă  Street Fighter en mĂ©moire du bon vieux temps. C’est sĂ©rieusement le jeu le plus stĂ©rĂ©otypĂ© du monde mais le plus drĂŽle c’est de voir le stage de le sumo japonais avec de vraies illustrations de kabuki en arriĂšre! Ce soir c’est dodo tĂŽt. C’était une super journĂ©e pas trop moche et tout mais ce soir je reviens dans mes mauvais plis d’avoir des Vertiges Paroxistiques Positionnels BĂ©nins. À MontrĂ©al quand ça m’est arrivĂ© j’ai eu la chance d’avoir mes merveilleuses physios qui me traitent mais sans Caro et Marjo, j’ai rĂ©ussi Ă  me faire la manoeuvre moi mĂȘme avec youtube et un Simon qui comprends pas ce qui se passe mais me voit super Ă©tourdie. En espĂ©rant que ça marche parce que ĂȘtre malade, me semble que je commence Ă  avoir donné  25 Juin- On the road again Aujourd’hui, journĂ©e route. On doit partir du milieu de l’üle et se rendre dans le parc national de Shiretoko, la pointe est. En plus, il mouille Ă  siaux alors quoi de mieux que de faire de la route. En plus, c’est pas la grande forme. On a quand mĂȘme pris le temps d’arrĂȘter en chemin Ă  Abishiri pour un snack et une spĂ©cialitĂ© locale pour Simon, la biĂšre bleue! C’est une biĂšre naturellement bleue avec un mĂ©lange d’algue et machin machin. Simon voulait gouter Ă  leur autre invention la Bilk 25% lait, 75% biĂšre Ă  peu prĂšs mais aprĂšs le flop ils n’en font plus. On se demande pourquoi
 Bonne St-Jean On est arrivĂ©s Ă  notre hĂŽtel en dĂ©but de soirĂ©e aprĂšs un arrĂȘt dans un endroit touristique pour voir les produits locaux. En gros tu peux acheter de tout dont un crabe gigantesque vivant. Why not??? C’est une araignĂ©e de mer! En plus ils sont assez gros pour se sauver de l’aquarium euuuuuurk! AraignĂ©es de mer Le rĂȘve de tout collectionneur d’efface Ça se dĂ©gage? C’est l’hĂŽtel que Saori nous avait rĂ©servĂ© parce qu’il ne restait plus de place nulle part sur les sites d’anglophones avec de la place alors personne ne parle anglais mais ils sont tellement fins. C’est en gros une chambre en contreplaquĂ© dans un hotel
fumeur! EURHK! Mais bon c’est un mal nĂ©cessaire. On oublie qu’il n’y a pas si longtemps au QuĂ©bec tout sentait le cendrier aussi! Bonne nuit dans la boucane. 26 juin-Shiretoko Wow, on sait plus ce que c’est que d’avoir des endroits encore fumeur dans le fond. Dans notre hotel de villa en contre plaque en fait c’est d’abord l’odeur de cigarette des premiĂšres personnes levĂ©es qui m’a rĂ©veillĂ©e. Et comme les gens de la campagne se lĂšvent avec le soleil et bien le tout Ă  4h30 am 🙂 disons que faire notre lavage ici et le laisser sĂ©cher dans la chambre vient d’ĂȘtre barrĂ© comme option haha! J’avais oubliĂ© ce feeling que certaines d’entre vous reconnaĂźtront se laver les cheveux et avoir de l’odeur de cigarettes qui sort, comme dans le temps qu’on fumait dans les bars aprĂšs une belle soirĂ©e au cafĂ© campus ou au loft! On va prendre notre petit dĂ©jeuner dans l’auto parce que bien l’odeur ne donne pas faim et j’ai de toute façon encore ma gerbe habituelle. On a quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  faire la grasse matinĂ©e jusqu’à 8 heures en se rĂ©veillant de façon ponctuelle selon le tapage sur bois du monsieur Ă  qui la terre appartient. Ce matin on se rend Ă  l’info touristique pour savoir un peu ce qu’on peut faire comme petite marche ou ce qu’on peut voir. En gros, pas possible de marcher seul parce que c’est la haute saison des ours. Il faut se joindre Ă  un groupe japonais seulement pour 50$ par personnes
 Bon
 on a dĂ©cidĂ© de plutĂŽt aller voir les choses gratuites haha! Des belles chutes d’eau, un chemin en altitude oĂč on voir rien parce qu’on est encore dans les nuages et la pluie et un chemin de bord de cĂŽte avec des onsen en bord de mer! Les Ăźles de l’autre cĂŽtĂ©, c’est la Russie!!!!! C’est du russe ça! Ă  tous mes fans de PĂ©russe! Chutes On voit rien on a la tĂȘte dans les nuages Village cĂŽtier Village de onsen en bord de mer Île russe en fait je pense que c’est encore pas clair si c’est russe ou japonais
 Onsen with russian view Au moment d’aller dans les onsen de bord de mer on a quand mĂȘme choisi lesquels. Il y en a qui sont carrĂ©ment juste accessible Ă  marĂ©e basse et trĂšs peu frĂ©quentĂ©s alors on Ă©tait pas trop surs! Le signe que quelque chose est peu frĂ©quentĂ© c’est qu’une machine distributrice n’est pas entretenue et laissĂ©e Ă  l’oubli. Quelqu’un se souvient ça date de quand la frĂ©nĂ©sie du Pepsi Twist? Onsen naturel What? Un des meilleur moments? Simon qui dĂ©cide d’aller toucher Ă  l’eau de la mer as usual et qui pile dans un tas d’algue en dĂ©composition. OUAH! Ça sentait sĂ©rieusement comme un tas de fumier de la mer!!!! Il a dĂ» laver des souliers et bas de pantalons car oui, il fait assez froid aujourd’hui pour Simon ne soit pas en short!!!! dans la mer! Pouah! ** Routes et signalisation. Bon, Ă  Hokkaido on est clairement les seuls cons qui respectent les vitesses maximales et surtout, les lignes pleines sĂ©rieux, des dĂ©passements dangereux guys!!! mais ce qu’il faut leur donner, l’entretien des route est impec. Comment ça se fait qu’ils rĂ©parent toutes les craques dans leurs multiples tunnels et ont des overpass de la mort et qu’on est pas capable de faire tenir un pont entre MontrĂ©al et la rive-sud??? Le mieux c’est les zones de travaux. Un premier gars avec un sifflet et un drapeau. Ensuite un autre avec drapeau rouge et blanc pour la circulation qui te fait un 45 quand tu arrives et quand tu pars et le tout rodĂ© au quart de tour! 27 juin – De Shari Ă  Kishuro Ce matin on repart sur la grand route. En chemin on arrĂȘte voir apparemment le plus beau lac au Japon c’est quand mĂȘme vrai qu’il est beau
 et on passĂ© Ă  cĂŽtĂ© du plus gros! Quin on fait les musts! Le plus beau lac! Des vaches de bord de route On s’est rendus juste Ă  temps Ă  Akan lake, au village Ainu pour aller voir un spectacle de danse traditionnelle. Comme je disais dans un autre article, les Ainus sont le peuple autochtone d’Hokkaido. Ils ont Ă©tĂ© assimilĂ©s de force jusque dans les annĂ©es 2000 avancĂ©es oĂč leur statut de sociĂ©tĂ© distincte a enfin Ă©tĂ© reconnu. Maintenant ils font la promotion de leur culture et de leur art de sculpture sur bois dans diffĂ©rents endroits au Japon surtout sur Hokkaido. C’était vraiment beau, beaucoup de chants et de symboliques avec la nature. Ainu theatre Ainu hair dance Simon entre dans la danse! Ensuite comme on Ă©tait dĂ©jĂ  Ă  cĂŽtĂ© on est allĂ©s visiter le Marimo visitor center. Un marimo est une petite boule d’algue unie qui prend plusieurs dizaines d’annĂ©es Ă  se former dans un lac. Comme c’est kawaii cuuuuuute! ils sont super populaires auprĂšs des japonais et il a fallu interdire la collecte parce que tout le monde en voulait. On est pas allĂ©s en voir en vrai parce qu’on doit se rendre sur une Ăźle mais on en a vu dans le visitor center. Et comme partout ils ont le petit porte clĂ© en forme de la spĂ©cialitĂ© locale, ici une boule verte avec des grands yeux 🙂 Marimo On est arrivĂ©s Ă  Kishuro en bord de mer plus au sud dans un business hotel, malheureusement encore fumeur mais au moins cette fois on a un lit! Le plus drĂŽle c’est quand on demandĂ© un bon restaurant Ă  sushi au monsieur Ă  l’entrĂ©e. Personne parle anglais et les deux rĂ©ceptionnistes nous ont suggĂ©rĂ© 3 places mais en riant comme des perdus. Bon
 on verra bien! Dans la rue les gens nous pointent et rient. Les enfants aussi. Bon je sais que je suis de plus en plus moche et blanche comme un fantĂŽme mais je pense que ici, c’est de loin l’endroit le moins touristique d’Hokkaido et ça perturbe les gens de voir des trĂšs blancs becs! ArrivĂ©s au resto on comprend qu’on ne se comprendra que peu. C’est donc armĂ© de google translate et de mes meilleurs mooves de mime que je rĂ©ussi Ă  commander un maki sans fruits de mer. La serveuse Ă©tait super gentille elle a elle mĂȘme fait quelques allĂ©s retours Ă  son ordinateur pour traduire. C’était les plus gros makis que j’ai mangĂ© de ma vie. Malheureusement je n’ai toujours pas d’apĂ©tit mais en manger 3 rondelles m’a pris tout le repas! C’est en sortant qu’on remarque la piscine dans l’entrĂ©e. Tous les fruits de mers sont plus que frais, ils sont littĂ©ralement vivants avant d’arriver dans ton assiette! Wow J’y comprends rien! Maki no seafood, giant crevette for Simon! Piscine Ă  l’entrĂ©e du resto plus frais que ça tu meurs! 28 juin- Mt Maekan Ce matin je vais mieux et je pense ĂȘtre en Ă©tat de faire quelque chose alors on dĂ©cide d’aller essayer de la randonnĂ©e sur le Mt Maekan. Mon mari est le meilleur mari du monde et il est prĂȘt Ă  tout essayer et au pire on rebrousse chemin si je ne vais pas bien! Je l’aime tant! Petit dĂ©tour Ă  l’épicerie pour se faire un lunch, j’aime tellement ce qu’on y trouve. Quoi de mieux pour vendre de la sauce BBQ made in Oregon qu’un cowboy japonais! On entame la montĂ©e aprĂšs avoir demandĂ© notre chemin 4 fois c’est peut ĂȘtre bien indiquĂ© mais disons que c’est tout du japonais pour nous!. Il faut ĂȘtre super bruyants parce que c’est le high bear season. Tout le monde a des clochettes. Pendant qu’on monte tranquillement tout le monde qui a dĂ©jĂ  fait de la randonnĂ©e avec moi sait que tranquillement c’est mon rythme dĂ©jĂ  lent + une coche! on croise plein de couples dans la 60 aine qui font de la randonnĂ©e. C’est super mignon des les voir avec leurs vĂȘtements de plein air assortis. Quasiment autant que mes parents avec leurs lunettes complĂ©mentaires! Je me rend compte que les temps de randonnĂ©es prĂ©vus sont fait en fonction de ces gens ce qui tombe gĂ©nĂ©ralement pile dans mon beat, gĂ©nial! Rendus en haut de la ligne des arbres la vue est incroyable! La plupart des gens font un circuit oĂč ils passent par l’autre cĂŽtĂ© mais je pense qu’on a fait un bon choix vu l’épaisse fumĂ©e de souffre qui sort du volcan! Le roi de la montagne Vue en chemin Vue en chemin 2 Au sommet De l’autre cĂŽtĂ© We did it! On a mangĂ© notre diner et on est redescendus tranquillement sur notre chemin en disant Konichiwaaaaaaa faut Ă©tirer la fin Ă  chaque personne qu’on croise 🙂 Sommes toute trĂšs belle journĂ©e mais je pense que je vais ĂȘtre raquĂ©e demain! Simon aussi! On a mangĂ© des ramens traditionnels d’Hokkaido pour souper bouillon avec du poisson miam miam! Dodos! 29 juin- Vers Toyako Bleurh, ce matin c’est pas la grande forme. J’ai la gorge et l’oreille dĂ©confites et mal de coeur comme ça se peut pas. Le mal de tĂȘte est pas pire aussi. Bon, bien, je dormirai dans le char faut crĂ©re. Une chance que c’est Simon qui conduit. On est quand mĂȘme allĂ©s dĂ©jeuner au marchĂ© avant de partir. Tu dois aller acheter ton bol de riz dans un petit stand et aprĂšs tu choisis tes tranches de poisson frais dans un stand. On a dĂ©jĂ  connu pire comme dĂ©jeuner! Trop kawaii leur bus! DĂ©jeuner C’est une trĂšs longue journĂ©e de route surtout qu’on ne veut pas prendre les autoroutes payantes. Alors on arrĂȘte en chemin au Saeco Mart Ă©quivalent du 7/11 de Hokkaido pour un lunch et un de mes pauses pipi lĂ©gendaires. J’ai fait un test et j’ai pris un onigiri petit triangle de riz fourrĂ© et recouvert d’algue chaud cette fois ci. C’est tellement salĂ© que je n’arrive pas Ă  savoir si c’était du saumon ou du porc pouah! On est arrivĂ©s Ă  notre hĂŽtel aprĂšs avoir fait un petit dĂ©tour panoramique par une ville touristique autour pour acheter du miel de manuka parait que c’est bon pour l’estomac, je vais tellement pu bien que je ne sais pas Ă  quel saint me vouer! et prendre la route la plus belle. DĂ©tour panoramique Notre hĂŽtel est correct mais le plus drĂŽle c’est le onsen » bain et douche commun mais avec horaire fille et gars. La mme m’appelle dans la chambre pour dire que c’est l’heure pour les filles Ă  8h00. Elle dit Bath mais Simon comprend Bus au tĂ©lĂ©phone et ne comprend rien Ă  ce qui se passe hahahah! Ce que j’ai hĂąte de retourner chez Saori juste pour ne plus ĂȘtre entourĂ©e de fumĂ©e de cigarette tout le temps! Souper dans la chambre parce que je feel trop moche. On commence sĂ©rieusement Ă  se dire que de retourner au Canada va ĂȘtre inĂ©vitable
 Bon dormons la dessus. 30 juin – Lake day Aujourd’hui le soleil est de retour mur Ă  mur! Petite virĂ©e en char pour aller voir Toyako et le lac voisin. C’est super beau, on prend le temps de juste profiter des rives du lac. On voulait se louer un pĂ©dalo mais Ă  30$US de l’heure, on dĂ©cidĂ© que le lac Ă©tait trĂšs beau vu du bord. C’est super beau c’est un lac Ă  l’intĂ©rieur d’un volcan. Lake Toya Tea cup pĂ©dalo La journĂ©e est plus que tranquille parce que pour ĂȘtre bien certains que je ne feel pas mieux, aux autres symptĂŽmes se rajoutent des migraines ophtalmiques et des maux de tĂȘte Ă©normes alors beaucoup d’eau et de relax. On commence Ă  regarder les vols de retour en partant de la CorĂ©e ou mĂȘme du Japon parce que je ne tofferai pas longtemps comme ça
 🙁 Mon fabuleux chum est allĂ©s cueillir de la lavande dans le parc illĂ©gal pour me remonter le moral, ce qu’il est le meilleur! Camouflage! 1er juillet Bon, ce matin, direction Sapporo avec un petit dĂ©tour par Otaru, ville qui Ă©tait le centre commercial avant que Sapporo ne se dĂ©veloppe. Aujourd’hui c’est le dĂ©couragement total. J’ai tellement mal Ă  la tĂȘte que je ne peux mĂȘme pas regarder dehors. Je ne profites plus du tout de rien. Avant avec le mal de coeur ça passait mais lĂ , plus du tout. C’est lĂ  que j’ai un flash, peut ĂȘtre que c’est la mĂ©dication qui me rend si moche? Hier c’était ma derniĂšre dose de mĂ©dication pour le reflux machin alors on verra bien! En plus je viens de me rendre compte que je perds mes cheveux par grosses batche
 me semble de plus en plus que ça fait effet secondaire


. Je suis super contente de revenir chez Saori, c’est comme revenir un peu chez soi! Elle est tellement fine elle est mĂȘme venue nous chercher aprĂšs qu’on ait laissĂ© l’auto au truc de location. Elle nous a offert des petits cadeaux sacs Ă  linge, un sac Ă  provision avec des chats! et on a passĂ© une belle soirĂ©e tranquille ensemble. Elle nous avait encore concoctĂ© un excellent souper. Demain c’est le grand dĂ©part vers Shizuoka. On prends le train extra tĂŽt alors j’ai mĂȘme pas besoin d’expliquer quoi que ce soit pour aller me coucher Ă  8h00 🙂 Chemin du retour Une chance que Simon conduit moi j’y vois rien! En espĂ©rant que ça se place! Gros bisous! 12 juin – Akihabara Ce matin, tout notre petit monde va beaucoup mieux et est sur la bonne voie! On peut donc aprĂšs dĂ©jeuner partir Ă  l’aventure dans notre quartier! En quittant dans les petites rues on entend de la commotion. On a pas vraiment compris ce que c’était et personne ne nous a vraiment expliquĂ© quand on a demandĂ© mais c’était une cĂ©lĂ©bration quelconque. Et ça a donnĂ© l’occasion de voir des fesses de japonais ! L’équivalent de serveuse sexy au japon, les maids
 Akihabara avec des autos. Blancos becos CĂ©lĂ©bration Japonaise dont personne parlait assez anglais pour nous expliquer
 D’habitude on prend pas des photos de gars en bobettes dans la rue, mais lĂ  c’était des bobettes de cĂ©rĂ©monie, alors 
 Ce pm, les rues sont barrĂ©es et il est supposĂ© avoir des gens en cosplay un peu partout. Ouh! On se demande si on va se trouver des choses pour se dĂ©guiser je maintiens mon idĂ©e d’oreilles d’elfes avec du maskin tape Ren!. Et une petite sĂ©ance au Yodobashi dans la section Mario bros me fait toujours plaisir! Si ce n’était de l’espace j’aurais des oreillers en forme de champignon au retour! Boing! My dream land! C’est vraiment super vivant comme quartier. On se promĂšne dans les boutiques avec beaucoup trop de couleur et de personnages animĂ©s. D’une boutique Ă  l’autre on fini par reconnaitre un peu les personnages
 Bon ok, c’est quasiment toujours des filles en costume d’école ce qui aide pas Ă  les distinguer pour quelqu’un qui ne connais pas du tout la culture manga comme moi! Mais on trouve des magasins pour satisfaire tout le monde et surtout que j’ai failli acheter plein de jeux de SNES mais ils ne sont pas compatible chez nous. Qu’à cela ne tienne, on est allĂ©s dans un arcade rĂ©tro et j’ai pu jouer une game de Street Fighter 2 avec Simon. Ok PC, j’ai pensĂ© Ă  toi Ă  chaque jeu parce que mon enfance, c’est quand mĂȘme peser sur tout les boutons de la manette avec toi <3 Oui, c’est surprenant ce qu’on trouve lĂ ! Street fighter 2, pas besoin de vous dire que c’est MD qui a gagné  Presque comme pour de vrai! Arcade de Starwars avec vue presque 360! Une vrai mine d’or d’antiquitĂ© de jeux de nintendo. C’est du mercantilizme, du merchandising! Simon En se promenant, on voit une genre de dĂ©monstration de fauteuil roulant motorisĂ©. Comme on est au Japon et que tout est en japonais et qu’on parle toujours pas cette langue, des fois c’est dur de savoir ce qui se passe et si on a le droit d’essayer ou pas
 En voyant le coeur d’ergo de MD intriguĂ© mais surtout parce que j’avais vraiment le goĂ»t de me promener avec ce qui est pour moi un vĂ©hicule tĂ©lĂ©guidĂ© tellement c’est compact je vais voir la personne responsable pour voir si on peut les essayer
 Je parle toujours pas la langue, mais quand quelqu’un te pointe le bolide et essaie de t’expliquer comment ça fonctionne, c’est signe que tu as le droit de l’utiliser! Bref ils nous fait faire un petit parcours Ă  obstacles avec une petite marche qui reprĂ©sentait un gros seuil de porte j’imagine. Moi j’ai eu du plaisir a me promener, mais je crois que MD a trouvĂ© un FRMO fauteuil roulant motorisĂ© Ă  ramener au QuĂ©bec petit, pas large passe dans la plupart des cadres de porte et facile Ă  contrĂŽler! Les blancs-becs en fauteuil roulant motorisĂ©! Plus tard, on dĂ©cide d’arrĂȘter dans un cafĂ© je dirais bien que c’était pour prendre un cafĂ©, mais je suis le seul en avoir pris un, alors disons plus pour prendre un snack. Parce que lĂ  oĂč on est arrĂȘtĂ©, il n’y a pas de frais d’entrĂ©e. mais tout le monde est obligĂ© de consommer car on est dans un Gundam cafĂ©! Avec des statues de robots venus de l’espaces et une tĂ©lĂ©vision montrant les Ă©missions qui datent des annĂ©es ’80. Bon, pour vrai, c’était le premiĂšre fois que j’entendais parler de ça, mais LO nous dit que c’est trĂšs populaire et que tout geek qui se respecte connaĂźt ça. Mais je dois avouer que mon coeur de petit gars avait juste le goĂ»t d’aller jouer avec les figurines de collection et de m’asseoir en Indien devant la tĂ©lĂ© Ă  2 pouces de l’écran. Ensuite, quoi d’autre de spĂ©cial
 la toilette! J’ai dĂ©jĂ  assez de misĂšre Ă  ne pas appuyer sur un bouton avec l’indication Ne pas appuyer sur ce bouton», lĂ , il y avait un bouton rouge avec de quoi d’écrit en japonais. Je me doute que c’est pas le systĂšme d’autodestruction du cafĂ©, alors aprĂšs un trĂšs trĂšs long 5 secondes d’hĂ©sitation, j’appuie dessus. Je crois que c’est la meilleure dĂ©cision que j’ai prise de la journĂ©e! Wow, un spectacle son et lumiĂšre pendant que tu es aux toilettes! Pour combler le tout, j’ai mĂȘme eu le droit Ă  du art-cafĂ©, j’imagine que c’est la face du personnage principale
 Le gundam cafĂ©! Gundam CafĂ©, stencils, aucun talent impliquĂ© On s’est aussi dit que tant qu’a ĂȘtre au Japon, il ne faut pas oublier des visiter des temples
 Ça tombe bien il y en a un pas loin, alors on suit google map pour se rendre. C’est lĂ  qu’on se rend compte qu’il nous fait entrer par en arriĂšre. C’est quand mĂȘme moins accueillant de mĂȘme
 On fini par trouver le devant du temple et on voit plein de posters de groupe d’écoliĂšres en manga. On fini par comprendre que le temple vend des objets Ă  l’effigie de ces personnages en plus des charms classiques. MD nous fait remarquer que ça fait quelques fois qu’on voit ce groupe de schoolgirl. MDS au temple des schoolgirls! Where’s the creep? Les school girls du temple! La prochaine mission, magasinage de mangas et on essaie d’acheter un livre de cette sĂ©rie lĂ ! Alors on se promĂšne dans le magasins on on demande au gars de nous montrer oĂč est la sĂ©rie avec les school girls». Et c’est lĂ  qu’on se rappelle que le trois quart des mangas sont Ă  propos de school girls qui sauvent le monde
 Avec un peu de persĂ©vĂ©rance et l’aide de Louis, on fini par trouver la bonne sĂ©rie. Quoi? Une BD quĂ©becoise dans un magasin de manga?? Le manga des schoolgirls! Pour le magasinage de manga, expĂ©rience troublante = se promener d’étage en Ă©tage pour rĂ©aliser qu’à partir de la moitiĂ© d’un Ă©tage, c’est de plus en plus weird. Ben finalement, mĂȘme si des enfants se promĂšnent au travers de tout ça, c’est lĂ  que la porn commence! Et pas genre de scĂšnes soft
 Mettons que j’ai revirĂ© de bord avec mon petit manga d’écoliĂšre qui veulent sauver leur Ă©cole en participant Ă  un concours de chant! Simon Il commence Ă  ĂȘtre tard, et on va dans un genre de centre d’achat pour souper. C’était un resto Ă  sushi. On s’installe et on demande le menu en anglais. La serveuse nous pointe les mots en anglais du menu Ă  moitiĂ© traduit. Au moins il y a des photos, ça c’est universel! C’est quand mĂȘme pas toujours Ă©vident de s’assurer qu’il n’y a pas de pĂ©toncle pour MD et RenĂ©e! En attendant notre commande, on reçoit 2 genres d’escargots dans la sauce soya
 On a tous l’air un peu dĂ©goutĂ©, on sait pas trop si c’est cru ou cuit. AprĂšs quelques minutes d’hĂ©sitation, je me convainc d’essayer, c’est pas vrai que je vais laisser l’apparence franchement dĂ©gueu m’empĂȘcher de gouter Ă  quelque chose! Ben je vous confirme que c’était franchement pas bon. Pourtant, il me semble que j’aime bien les escargot Ă  l’ail. Peut-ĂȘtre que c’était pas des escargots, ou bien ça veut dire que j’aime pas les escargots, mais j’aime beaucoup l’ail
 Escargouach! Une chance que les assiettes Ă©taient bien meilleures. Autre surprise, la facture
 Il y avait 14$ de plus que prĂ©vu. AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© si ce n’était pas les taxes, on fini par comprendre que c’est la table charge». On chiaule un peu Ă  la serveuse et on comprend vite qu’on aura pas le choix de payer. Ensuite on essai de lui faire comprendre que ça serait bien de l’écrire quelques part en anglais parce que ça fait une drĂŽle de surprise Ă  la fin du repas, mais encore lĂ , rien Ă  faire, on croit qu’elle n’était pas trop ouverte aux suggestions. LO et moi, toujours sans parler japonais, on vĂ©rifie sur le menu Ă  l’extĂ©rieur et on a regardĂ© chacun des prix et il y en a aucun de la mĂȘme valeur que sur notre facture, alors on prĂ©sume que ce n’était pas Ă©crit non plus en japonais! Sur ce on se couche un peu avec l’impression de s’ĂȘtre fait avoir disons qu’on pensait pas que ce genre de chose arriverait au Japon, en Inde on Ă©tait des ninjas des frais surprises, on les voyait tous venir d’avance!. On a aussi cru comprendre que ce genre de frais est courant au Japon. Maintenant on ne prend plus de chance et on demande Ă  chaque fois qu’on s’assoit au resto, s’il y a des table charge». Pis en passant, au moment d’écrire ces lignes 3 semaines plus tard on a jamais payĂ© d’autre frais de table
 Je suis pas certain que ce soit si frĂ©quent que ça au Japon! Akihabara de nuit. 13 juin- Nikko Simon Aujourd’hui, direction Hakone! c’est ce que LO pensait lorsqu’il est parti Ă  la douche. Entre-temps, on a dĂ©cidĂ© autrement, considĂ©rant que la raison principale d’aller lĂ  Ă©tait de voir le Mont Fuji au loin et qu’aujourd’hui, il pleut et la visibilitĂ© est plutĂŽt faible. À la place, on va plutĂŽt aller Ă  Nikko, oĂč il y a temple, shrine et musĂ©e. Dans le train pour se rendre, LO sort son tĂ©lĂ©phone et le gps nous dit qu’on roule Ă  250 km/h. AprĂšs vĂ©rification avec wikipĂ©dia, on apprend que le type de train dans lequel on est peut aller jusqu’à 600 quelques km/h! Bon on se doute que c’est sans passager, en ligne droite, le vent dans le dos et un faux plat descendant
 Mais quand mĂȘme! Bento box lunch C’est donc Ă  la pluie battante qu’on part dans les terres visiter le temple principal et se promener. En chemin vers le temple RenĂ©e nous montre une installation dans la riviĂšre qui est supposĂ©e aider les saumons Ă  remonter la riviĂšre. Voyez tout ce qu’on peut apprendre quand on voyage avec une ingĂ©nieure? Remonte poisson Nen under the rain! Le temple est en rĂ©novation mais ce qu’on peut voir est superbe et surtout hyper colorĂ©. Deux des choses Ă  voir sont les sculptures cĂ©lĂšbres des trois singes et du sleeping cat. On a toujours pas su pourquoi ce chat qui dort est si important mais on l’a trouvĂ©! Sleeping cat Famous monkeys! I’m smiling in the rain Blancs becs mouillĂ©s C’est donc trempĂ©s qu’on est revenus vers la station de train et pour un souper chaud simon a pris du bouillis qu’on a toujours pas rĂ©ussi Ă  savoir ce qu’il y avait dedans! Ă  Tokyo station au retour. Au passage on a trouvĂ© les Pocky Boys! Pocky boys! Avec toute cette marche et Ă©nergie mise Ă  se rĂ©chauffer, dodo dans notre condo de luxe! 14 juin- Ebisu, Shibuya, Shinjuku, Harajuku Non c’est pas pour faire plus de points au scrabble mais plutĂŽt pour nommer les quartiers visitĂ©s parce Tokyo, c’est plutĂŽt plusieurs villes en une 🙂 Donc ce matin on doit quitter notre condo de luxe et comme on ne peut pas encore entrer dans notre futur appartement, on dĂ©cide d’aller mettre nos bagages en consigne Ă  la station pour qu’à 16h00 on puisse aller chercher notre nouvelle clĂ©. Bonne idĂ©e parce que je ne me serais pas vu faire toute la journĂ©e avec le gros pack sac. Bien que comme on ne prend que le train JR, je ne sais pas pour les autres lignes mais on est jamais aussi serrĂ©s que j’aurais imaginĂ©s. Les pousseurs de mĂ©tro et tout
 On a donc commencĂ© par aller voir le cĂ©lĂšbre coin de rue le plus achalandĂ© de Tokyo. C’est effectivement achalandĂ©! Je ne peux pas quand mĂȘme m’empĂȘcher de trouver que l’achalandage est bien contrĂŽlĂ© et qu’on trouvera pas une chĂšvre oĂč une vache en plein milieu haha! C’est plein de billboards musicaux, d’annonces colorĂ©es avec des filles aux yeux agrandis. On a fait un petit tour de magasinage parce que avec ce qu’on a achetĂ© Ă  4, les amis vont avoir besoin de mettre un bagage en soute au retour et on doit donc trouver le dit sac! Merci encore les cocos de tout ramener J’ai assez hĂąte de retrouver mes kit kats passĂ©es date miam! Disons qu’on a trouvĂ© ce qu’on avait besoin un peu plus loin parce que dans le quartier de la gare, c’est plutĂŽt Cartier et Louis Vuitton, pas dans notre gamme de chic habituelle. Shibuya Pour diner LO nous a trouvĂ© une place Ă  ramen bien cotĂ©e sur tripadvisor. On arrive et en gros, Ă  la machine distributrice il n’y a qu’un choix, les ramen et les extras. Et ensuite tu dois remplir un questionnaire sur le type de bouillon, la concentration en huile et en Ă©pices. C’était hyper achalandĂ© et tout le monde est assis dans des genres de cubicules face vers la cuisine. Ils te servent, te font un 45 degrĂ©s et ferment le rideau alors tu manges dans ton petit cubicule en Ă©coutant les sluuuuuuurps respectueux des gens autour. Le gars nous a dit qu’on ne serait pas assis ensemble alors RenĂ©e est partie seule en Ă©claireur et ils ont finalement acceptĂ© de la changer de place quand d’autres gens sont partis et on auraient Ă©tĂ© les trois collĂ©s sauf elle! C’était dĂ©licieux, quasiment autant que celui de Kyoto! Oppa Ramen Style! Donc aprĂšs s’ĂȘtre rassasiĂ©s on est partis pour visiter Harajuku, quartier connu principalement pour ĂȘtre haut en couleur avec des filles dĂ©guisĂ©es dans la rue. En fait le vrai plaisir ici c’est le shopping et les purikura! Du magasinage de bĂ©belles beaucoup trop brillantes et colorĂ©es, des photobooth roses, des rallonges de cheveux vertes et une collection de vĂȘtements Ă©clectiques. Moi c’est sĂ»r que je vais revenir parce que j’ai spottĂ© quelques affaires avant qu’on aille s’amuser dans les photobooth! Encore une fois, c’est les gars qui ont la palme avec leur barbe lisse!!! Oh, une autre spĂ©cialitĂ© de la place c’est les crĂȘpes roulĂ©es fourrĂ©es Ă  75 sortes. On a essayĂ© caramel et gĂąteau au fromage. Comme je suis pas encore top, disons que Simon en a eu plus mais c’était assez cochon!!! Harajuku HyperglycĂ©mie! Purikura! Une beautĂ©! Beam me up scotty! Magnum prise 2! Ils vont bientĂŽt faire des Barbies de nous ça a l’air! Cute! Donc Ă  16h00 on doit retourner et aller chercher notre nouvelle clĂ©. On laisse les bagages et on repart Ă  l’aventure cette fois dans un autre quartier, Shinjuku. On a mangĂ© un repas italien ce soir pour varier un peu et sĂ©rieusement, c’était sur la coche! Louis a mangĂ© un spaghetti aux clams qui avait TROP de clam. SĂ©rieusement, ça arrive quand que tu as trop de ce que tu aimes dans ta bouffe! Bon moi ça me dĂ©geule une clam mais bon, whatever floats your boat! On est allĂ©s se promener le soir pour voir le Golden Gai, un quartier de petits pubs et petites places Ă  sake. La plupart ont des cover charge alors comme personne a vraiment envie de boire, on fait juste flĂąner et regarder dans les portes entrouvertes. C’est mignon, pas vraiment de place pour plus de 5 personnes. Certains endroits sont mĂȘme interdits aux gens qui ne parlent pas japonais. J’imagine qu’ils sont peut ĂȘtre tannĂ©s de vois des blancs becs Ă  casquettes tels que nous heh! Golden Gai GODZILLA! Shinjuku Shinjuku Shinjuku Une molle de dĂ©panneur! Station C’est donc tard qu’on revient dans notre nouvel appart moins de luxe mais tellement confortable, surtout quand on est fatiguĂ©s 🙂 15 juin – Kabuki et huitre gĂ©ante Ce matin, un petit peu de shopping d’origami et d’étampes!!! et direction brunch dans le quartier des pessssons! Les poissons, les fruits de la mer et toutes autres choses un peu Ă©trange! Fish market here we come! Simon a dĂ©cidĂ© de se lancer et de manger une huitre aussi grosse que la carte de crĂ©dit eeeeeeuuuurch! Choisir son huitre! À peine trop grosse! Avec notre sympathique monsieur! Simon Ok, c’était franchement dĂ©gueu. D’ordinaire j’aime les huitres mais quand la proportion intĂ©rieures VS surface est aussi grande, c’est trop d’huitre dans ma bouche. C’est pas normal de la manger en 4 bouchĂ©es! RenĂ©e et Marie ont eu des hauts de coeur juste Ă  me regarder. C’est certain que moi avec ma nausĂ©e perpĂ©tuelle je suis passĂ©e maitre dans l’art connu du haut de le coeur de haute gamme ha! AprĂšs avoir regardĂ© toutes les autres choses de la mer autour de nous moi un crabe trop gros, je trouve que ça ressemble trop Ă  une araignĂ©e iiiich! on est donc partis pour des sushis frais frais frais! RenĂ©e et moi on s’est carrĂ©ment pris juste un bol de poisson alors que les gars sont allĂ©s pour les plus classiques! Je pense que Louis va virer thon d’ici 2 jours c’est certain. AraignĂ©e de mer Tuna Bowl Sushis assortis Ensuite direction le Kabuki. C’est le théùtre japonais traditionnel. C’est une expĂ©rience en soi qu’il faut absolument aller voir! Bon, soyons francs, on a pas compris rien alors a fallu que je googlise solide aprĂšs mais les Ă©motions Ă©taient trĂšs claires. Les dĂ©cors aussi sont hallucinants! Pour ĂȘtre dramatique, c’était dramatique Ă  fond! Et l’assistance crie et mange des bentos pendant! C’est suréél! Le théùtre Nous c’est le play avec le monsieur du milieu Kabuki Coffee Kabuki theatre JournĂ©e bien avancĂ©e, biĂšre et souper dans un izakaya ou LO nous fait remarquer qu’il y a beaucoup moins de gang de filles qu’au QuĂ©bec et dodo! 16 juin – Shopping et souper iPad C’est donc aujourd’hui la derniĂšre journĂ©e complĂšte Ă  Tokyo et au Japon pour notre autre moitiĂ© de blancs becs! Ce qui veut dire shopping!!!! On est partis chacun de notre cĂŽtĂ© pour ĂȘtre plus efficaces avec quelques ASSEMBLE au travers de la journĂ©e. Nous aussi on cherche les petits souvenirs qu’on pourra subtilement ajouter aux choses de LO et RenĂ©e. On a donc rĂ©ussi Ă  tracker la drĂŽle de kitkat Ă  Tokyo station gateau au fromage et wasabi, la sacoche jaune Ă  Harajuku aprĂšs avoir testĂ© l’espace dans une autre sacoche et oubliĂ© mon cell dedans pour mieux la retrouver!!!! Damn you poulpe! et les autres petits bidules. On a mĂȘme rĂ©ussi Ă  voir 2 -3 filles dĂ©guisĂ©es cette fois! Wasabi! On s’est retrouvĂ© Ă  l’appart vers 16h30 pour dĂ©couvrir ce qui reste de notre quartier avec nos amis! Direction Ebisuuu brewery! Bien sĂ»r on arrive pile pour le dernier tour guidé  qui vient de partir il y a 10 minutes. Mais bon finalement comme tout Ă©tait en japonais c’est pas si grave. On en profites, on est dĂ©jĂ  nostalgiques des moments de luxe qu’on a passĂ© ensemble, on rit, on se marre, mĂȘme chose qu’on ferait Ă  Val BĂ©lair mais en se contant des anecdotes des derniers jours 🙂 C’est la joie! Ebisu Yebisu Brewery Bon moments! Comme Louis cherche des biĂšres autres que de la Sapporo Ă  ramener Ă  la maison, j’ai trouvĂ© sur internet un beer store pas trop loin dans le quartier. Pas trop loin c’est quand tu te perds pas pour le trouver cachĂ© derriĂšre un salon de bronzage! Faut tellement que tu aies google ou que tu saches oĂč tu t’en vas quand tu te perds ici! On arrive lĂ  et c’est en fait plus comme un bar et il rempli ta bouteille direct avec des biĂšres en fĂ»t. Comme on peut clairement pas ramener le tout au Canada, Louis prend quelques biĂšres de Nagano et les gars finissent par prendre un biĂšre et full jaser avec le propriĂ©taire. En gros on a compris que c’est difficile pour les Japonais de partir des microbrasseries parce que c’est illĂ©gal de brasser ta propre biĂšre. Il est beaucoup trop gentil et hyper touchĂ© quand on lui demande de prendre un photo avec nous 🙂 BiĂšre time! Finalement on a trouvĂ© une place pour souper pas trop loin de l’appartement. Louis voulais manger dans mon souvenir un genre de fondue locale encore mais en entrant, premiĂšre chose qu’on se fait dire c’est no english menu! ».Bah je lui dit qu’on va se dĂ©brouiller. Il rĂ©pĂšte. Je lui dit qu’on va mimer et je commence Ă  faire la poule. Il pointe la porte. Bon j’ai compris, pas de non japonais! On ressort donc pour aller dans un izakaya juste Ă  cĂŽtĂ©. Et mon dieu quel bon hasard, super resto traditionnel super bon. On avait un iPad Ă  notre table, on sĂ©lectionnait ce qu’on veut et on commandait directement. Le tout plus ou moins traduit. La plus grosse erreur en fait c’est Simon qui s’est mĂ©langĂ© entre Red Eye et Red Ale ce qui fait que les gars se sont ramassĂ©s avec des biĂšres au jus de tomate hahaha! On a mangĂ© comme des rois si je peux juste arrĂȘter d’avoir mal au coeur pour en profiter plus!!! et en bonne compagnie, que demander de plus! Que ça dure plus longtemps!!!!! 17 juin- Adieux dĂ©chirant et traversier/paquebot Ce matin c’est notre dernier dĂ©jeuner ensemble snif snif! C’est la derniĂšre fois que je vais voir Louis grimacer en buvant son shooter de probiotiques non identifiĂ©s et Ren nous beurrer des toast avec une cuillĂšre
 DerniĂšre ride sur la Yamanote C’est donc sur les sons de la Yamanote line qu’on se sĂ©pare, les uns en direction de Tokyo station et de l’aĂ©roport et les autres en direction d’une station pas rapport pour prendre deux autres petits trains pas rapport et se rendre en banlieu Ă  Oarai sur le bord de l’eau. Ça nous prends Ă©tonnamment beaucoup de temps se rendre genre 4 heures. On doit arriver une heure avant le dĂ©part et on doit surtout trouver le bateau une fois rendus lĂ -bas! Le dernier train qu’on doit prendre on l’a quasiment manquĂ© tellement ça avait plus l’air d’un train jouet que d’un train qui se rend en ville. Il Ă©tait tout dĂ©corĂ© aux couleurs de l’aquarium d’Oarai et avait 3 wagons. Le contrĂŽleur nous a heureusement fait signe qu’il fallait embarquer. Train pour enfant! On finit par se rendre aprĂšs un arrĂȘt au 7/11 pour faire des provisions. Nous serons quand mĂȘme sur ce bateau de 17h00 ce soir Ă  13h30 demain alors on prĂ©voit cĂŽtĂ© bouffe. Alors qu’on marche sur le chemin dĂ©sert en direction du port on se fait doubler par genre 10 Lamborghinis full pimpĂ©es qui font de la vitesse! Wah! On a vraiment l’air de des petits blancs becs poussiĂ©reux sur le bord du chemin. Rendus Ă  l’embarquement, on voit tout ces gens qui conduisaient les dites voitures. Ici, les tatouages sont associĂ©s Ă  la mafia japonaise alors soit ils sont jeunes et s’en foutent, soit ils sont clairement associĂ©s Ă  tout ça. Mais les gars ont des converses irisĂ©s avec des spikes et les filles des talons de 8 pouces de haut et 4 pouces de maquillage d’épais. Je me croirais dans un film 🙂 Simon a demandĂ© si il pouvait prendre les autos en photo et le gars a dit oui en ayant l’air de penser » check le ti-cul ». Quand Simon a dit arigato et a fait son 45 degrĂ©s par exemple ça leur a fait vraiment plaisir! Can I take a picture? FilĂ©e de voitures Au check in on arrive armĂ© de notre bout de papier avec juste un numĂ©ro de confirmation. Personne ne parle anglais mais on finit par payer et se comprendre. On a dĂ©cidĂ© de payer un peu plus pour ĂȘtre dans un dortoir de 6 avec des petits lits et rideaux plutĂŽt que dans la grande piĂšce de 45 personnes avec des tatamis et je me fĂ©licite d’avoir dĂ©cidĂ© ça, avec le mal de coeur de base, celui qu’on risque de rajouter sur la bateau, mettons que je pense qu’avoir mon lit c’est pas un luxe trop grand ouf! Pendant qu’on attend seuls sur un banc comme deux blancs qui ne savent pas trop oĂč aller, un autre blanc arrive et demande s’il peut se joindre Ă  nous. C’est Raphael, un français de la cĂŽte d’or, qui est beaucoup trop sympathique ce qui fait qu’en gros, on a passĂ© toute la traversĂ©e en sa compagnie Ă  part le moment oĂč j’ai rĂ©ussi Ă  avoir 3 grains d’internet pour parler Ă  mes parents et les rassurer il y a eu un tremblement de terre hier Ă  hokkaido et pour parler Ă  VĂ©ro et apprendre plein de belles nouvelles Raphael, un autre blanc bec retrouvĂ©! Vue du pont Bon, gravol et dodo, essayons de voler quelques minutes Ă  morphĂ©e. Il y a juste deux autres personnes dans notre dortoir et on a les lits du fond alors on va avoir la paix! Bon rĂȘves en mer! 7 juin – KoyaSan Donc ce matin, armĂ©s de hyperdia, l’application pour ĂȘtre certains de ne pas manquer nos millions de transferts de trains ouin, accessible mais plus complexe Koya San on part Ă  l’aventure pour la ville/pĂ©lerinage de KoyaSan. KoyaSan est en fait une ville fondĂ©e par Kƍbƍ-Daishi, le saint fondateur de l’école bouddhiste Ă©sotĂ©rique. C’est un centre spirituel avec plusieurs temples et Ă©coles et Ryokan pour un sĂ©jour authentique. C’est parti pour 12 transferts ok, ok, j’exagĂšre un peu! Funiculaire ride Mascotte de la ville! On arrive en dĂ©but pm en mĂȘme temps que tout les autres blancs becs pour notre check in au Ryokan, hĂ©bergement traditionnel dans un monastĂšre. Les moines c’est efficace! La premiĂšre question, qui va prendre de la biĂšre au souper haha! Notre chambre Ă  4 est en fait deux chambres Ă  deux avec un petit paravant en papier qu’on laisse ouvert. Il pleut mais ça ne fait que rajouter Ă  la beautĂ© et l’aspect mystique de la montagne et du village. RenĂ©e et notre chambre au Ryokan Le reste de la journĂ©e on est allĂ©s visiter et marcher dans le cimetiĂšre dans la montagne et visiter le temple de Kƍbƍ-Daishi pas de photos autorisĂ©es au temple C’était tellement beau tout l’aprĂšs midi! Tous les gens qui nous avaient recommandĂ© de venir ici avaient raison. C’est comme un autre monde. Avec les moines qui chantent au temple, et les milliers de petits bouddha un peu partout. Le cimetiĂšre et la sensation que ça donne de s’y promener aussi. Plusieurs figures ont des bavettes. Je pense que les croyants viennent prendre grand soin des figures entre autre avec des vĂȘtements et aussi avec des offrandes de sakĂ©. Koya San Koya San mystĂ©rieuse Koya San mystique Koya San, le cimetiĂšre CimetiĂšre Ă  KoyaSan Le soir nous avons la bouffe incluse dans le forfait et ils viennent nous chercher pour qu’on aille dans notre petite salle manger notre repas vĂ©gĂ©tarien bouddhiste. On est tous sur nos tatamis et ils nous ont comme mis loin les uns des autres comme pour aider la mĂ©ditation
 mais on s’est rapprochĂ©s 🙂 Souper Ă  KoyaSan AprĂšs souper on a pris le temps d’écrire nos souhaits sur un morceau de bois et ils seront purifiĂ©s par le feu demain matin Ă  la cĂ©rĂ©monie du feu. On a revĂȘtu nos Yukata pour l’occasion, vĂȘtement traditionnel japonais pour ensuite pour aller se laver. Nos souhaits pour la priĂšre Blancos becos Ă  Koya San Koya San fashion S’explique de soi mĂȘme Parce que oui, c’est notre premiĂšre expĂ©rience de onsen. Le principe du spa Japonais. Toutes les filles d’un cĂŽtĂ© et les hommes d’un autres, tout le monde tout nu et on se rince d’abord Ă  la douche tĂ©lĂ©phone assis sur un petit petit banc avant d’aller tremper dans de l’eau chaude gĂ©nĂ©ralement volcanique avec des propriĂ©tĂ©s. Ensuite on se douche, se lave et on se sĂšche et on part! LĂ  on est dans une place Ă  touriste alors c’est pas trop perturbant. Mais j’avoue que de se faire jaser ça tout nu par des inconnus pendant que tu te laves c’est toujours un peu marrant. Moi qui aime tant les bains, j’ai trouvĂ© mon pays. Maintenant je comprends ton engouement Marie H 🙂 Dodo sur nos futons ils sont venus “monter nos lits” pendant notre absence parce que demain matin c’est la mĂ©ditation et ensuite la priĂšre du feu. 8 juin- MĂ©ditation et temples Ouf, c’est Ă  la tĂȘte d’une bande de blancs un peu frippĂ©s qu’on se rend dans le hall de mĂ©ditation pour une demi heure de chants bouddhistes et d’introspection. On dira ce qu’on voudra, moi je trouve que ça fait tellement du bien. Jusqu’à tu n’arrives plus Ă  mĂ©diter tellement tu as des fourmis dans un pied d’ĂȘtre assis en indien
 Ensuite on a Ă©tĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie du feu. Encore une fois trĂšs touchant. Le gars a eu de la misĂšre Ă  partir son feu avec du bois vert mais tout nos souhaits ont Ă©tĂ© purifiĂ©s. Donc je devrais commencer Ă  aller mieux et tout le monde dans la famille aussi 🙂 On remarquera mon effort pour Ă©crire en japonais copiĂ© de google, j’espĂšre que j’ai Ă©crit la bonne affaire
 Purification par le feu DĂ©but de cĂ©rĂ©monie Le reste de la matinĂ©e on a explorĂ© le reste de la ville et les autres temples cette fois sous le soleil. On remarquera notre Magnum si bien rĂ©alisĂ© par Louis et moi, on se lance dans le mannequinat. Avec cet air lĂ , aucun mauvais esprit doit roder autour Temple dans la ville de KoyaSan MĂȘme chose! Magnum! En pm, direction Takayama donc on refait le chemin inverse, le funiculaire, le train privĂ© et je ne me souviens plus combien de JR. On arrive premiĂšrement Ă  notre auberge de jeunesse pour se faire dire qu’on est pas Ă  la bonne. Étrange, c’est pourtant Ă  cette branche qu’on a rĂ©servé  mais bon. On croirait presque que ça va vite! L’autre auberge est trĂšs bien mais il y a sĂ©rieusement eu un problĂšme avec le site de hostelworld. Simon et moi on est certain que quand on a rĂ©servĂ©, c’était une chambre moins chĂšre parce que on trouve le prix assez exorbitant pour dormir par terre et c’est aussi ce que Louis et RenĂ©e se souviennent. Me reviennent en mĂ©moire mes jours au gite et les problĂšmes qu’on avait eu aussi avec hostelworld quand quelqu’un allait jouer dedans aprĂšs que tu aies fait des modifications. On est quand mĂȘme restĂ©s lĂ  et la fille de la rĂ©ception a Ă©tĂ© super gentille et surtout super reconnaissante qu’on lui pointe l’erreur et voulait tous les dĂ©tails de nos communications et tout. On est allĂ©s souper dans un endroit qu’elle a recommandĂ©, un Izakaya/yakitori. Dans le fond c’est plusieurs petits plats que tu partages. Miam! On Ă©tait servi par un jeune qui avait des broches et l’air d’avoir 16 ans. ll parlait pas un mot d’anglais, mieux japonais, c’était juste Ă©trange! On a fini par avoir tout ce qu’on avait au bout du compte aprĂšs plusieurs clarifications. Le poulet cuit! Ă©tait dĂ©licieux! Yakitori Ce soir, on jase notre vie au rĂ©ceptionniste par rapport Ă  nos plans entre le 17 juin et le 8 juillet non mais Ren et Louis doivent juste pu ĂȘtre capable d’en entendre parler
 Kyushu ou Shikoku? Hokkaido? Mais on a pas de JR pass
 on fait quoiiiiiiiiiii et le rĂ©ceptionniste est super aidant. On penche pour Hokkaido, on trouve un moyen encore moins cher de se rendre, par traversier. Demain matin il va appeler pour rĂ©server pour nous car bien sur, sur le site en anglais, il n’y a pas vraiment d’information
À suivre! 9 juin-Takayama Ce matin on repart Ă  l’aventure en se louant
 des vĂ©los! Des vĂ©los Ă  genre 3 vitesses style BIXI tenu par un monsieur qui a l’air de plier en deux sous l’age mais trop adorable. On se lance en direction de l’ancien village genre de village d’antan dans les cĂŽtes je vous garantis que je marche Ă  cĂŽtĂ© de notre vĂ©lo. On visite autour en chemin, on arrĂȘte prendre des photos, c’est charmant. Villageoise Ă  vĂ©lo Le village c’est clairement l’attraction du coin! Des bus scolaires sont lĂ  et quand on essaie les Ă©chasses, c’est une petite Mme qui m’explique que je m’y prends Ă  l’envers 😉 C’est super joli et informatif. Les enfants ont un atelier oĂč ils font eux mĂȘme leur Sarubobo baby monkey petite figurine de la place que les grand mĂšres faisaient pour apporter bonheur Ă  leur famille. On peut pas se faire passer pour un des leurs mais plus tard, moi j’en ai achetĂ© un au Family Mart. On ne savait pas Ă  l’époque mais les couleurs veulent dire quelque chose. Alors celui qui va dans l’arbre de Noel est jaune ce qui veut dire apparemment “luck when gambling!” Moi, Noel prochain je gagne Ă  CĂ©lĂ©bration ou la poule Claude et papa, c’est sur! Village japonais d’antan, section Ă©chasse. Village japonais d’antan Village japonais d’antan, section champ de riz. Les blancs becs au village japonais d’antan Au retour on s’arrĂȘte manger encore une fois de dĂ©licieux Ramen et les garçons prennent de la iya beer qui est apparemment dĂ©licieuse. Il commence Ă  pleuvoir alors on dĂ©cide d’aller reporter les vĂ©los. De toutes façon, en pm on avait prĂ©vu une balade dans des sentiers et au centre ville pour que les blancs becs en santĂ© dĂ©gustent du sake ce qui ne se fait pas bien en vĂ©lo. Les blancs-becs Ă  vĂ©lo! ArmĂ©s de nos parapluie on part dans les sentier verdoyants avec un petit temple ça et lĂ , c’est vert, c’est bucolique. On revient vers la civilisation et on fait le tour des places de sake. Malheureusement aucun ne t’offre la visite et l’explication de comment ils font mais juste la dĂ©gustation. C’est quand mĂȘme super beau! Je ne peux pas croire qu’on a pas achetĂ© les kitkats au sake!!!! Petite randonette RenĂ©e et MD sautent de joie! Takayama aprĂšs la pluie. Sake bonne idĂ©e! Une des dĂ©gustations RenĂ©e avait le verre mesure, le petit cube rempli Ă  rebord qui dĂ©borde dans une soucoupe 🙂 C’est super beau mais il parait que c’est juste vraiment chiant de boire la dedans! On a aussi visitĂ© un endroit oĂč un monsieur faisait toutes ses choses Ă  base de soya et une miso dĂ©licieuse. On a jasĂ© super longtemps avec assez pour que ce soit mon tour de me faire accoster par des Ă©tudiants qui pratiquent leur anglais! Sake belle boite! Soya master Pour souper, Louis a trouvĂ© un endroit oĂč ils font un super sukiyaki* fondue traditionnelle Japonaise ou le chef fait un genre de bouillon avec plein de choses dedans et tu sauces tes choses dans l’oeuf avant de les manger avec du iya beef. C’était sĂ©rieusement, SUCCULENT! Encore une fois, au moins je peux apprĂ©cier pendant que je le mange. Au dĂ©but il y avait comme une graine dans le genre de poĂȘle au centre de la table et j’ai gossĂ© avec et une Mme m’a vu ce qui nous a valu un changement de poĂȘle avec les excuses personnelles du chef et plusieurs salut Ă  45 degrĂ©s. Avoir su je l’aurais juste laissĂ© lĂ ! sukiyaki genre de fondu chinoise, mais mille fois meilleur! On a fait du petit shopping en chemin vers l’auberge, je me suis achetĂ© un petit sarubobo vert, un charm pour la santĂ© en me disant qu’il faut bien que je mette toutes les chances de mon cĂŽtĂ©! Demain dĂ©part en bus vers 10h00 pour Matsumoto avec un arrĂȘt onsen en plein air en chemin! On va passer tout prĂšs des alpes japonaises 🙂 Bonne nuit! 10 juin-Direction Matsumoto Ce matin on se lĂšve
 en premier? Nous on assume que les autres sont juste dĂ©jĂ  partis courir la galipette mais c’est une RenĂ©e seule qui vient partager notre dĂ©jeuner de pain et miel au Yuzu miammmm. En fait, Louis est dans la chambre entrain de dormir parce qu’il s’est tapĂ© une intoxication alimentaire en plein milieu de la nuit solide. Et RenĂ©e ne feel pas top non plus
 Simon et moi on se regarde, on est bien, Ă  part mes nausĂ©es habituelles, et on a tous mangĂ© la mĂȘme chose! Thank the lord!!!! Donc pour le bus ce matin et le onsen ils vont oublier ça. Mais que nous on peut aller tout de suite et aller au onsen et les rattraper plus tard dans le bus au besoin. On se dit que ça vaut la peine de l’essayer alors on pack les petits en vitesse et on revient voir notre gars en avant qui est en attente pour rĂ©server notre traversier pour Hokkaido le 17 juin. Ça prend un temps fou mais en mĂȘme temps, ça nous prend quelqu’un qui parle japonais et il est tellement gentil de le faire. Il rĂšgle tout et regarde sa montre il vous reste 10 minutes pour aller prendre le bus vous avez le temps! C’est donc en faisant de la marche rapide avec sac Ă  dos vraiment sexy comme sport! qu’on se rend Ă  l’endroit sur la carte pour la gare de bus
 DerriĂšre un Dollorama
vide
 avec une Mme de 90 ans qui arrache des mauvaise herbes
??? On arrive Ă  se comprendre et elle nous pointe la gare de bus du cĂŽtĂ© opposĂ©. S’en suit une course avec sac Ă  dos pour arriver exactement en mĂȘme temps que le bus qui part. Mon Simon fait des grands signes au chauffeur et se met un peu dans le chemin et le chauffeur arrĂȘte. On a pas eu le temps d’acheter de ticket Ă  la machine mais il nous laisse entrer quand mĂȘme. Va falloir payer en 2 fois et ça va nous couter un peu plus cher mais ouf! On va se rendre! Il fait super beau aujourd’hui et la vue des montagnes est superbes. Quand on arrĂȘte au onsen au milieu, on rĂ©ussi Ă  avoir internet, les comparses vont ĂȘtre capable de prendre le bus mais ne dĂ©barqueront pas ce qui nous donne 2 heures pour profiter du spa et ensuite les rejoindre. Le cable car avec vue sur les montagnes on oublie ça pour cette fois. Et feeler moche, I can totally relate to that!!! On a dĂ©jĂ  vu des moins belles gares d’autobus Vers Matsumoto Le spa est superbe, c’est juste un peu plate d’ĂȘtre chacun de son bord. On a pas la vue extĂ©rieure parce qu’un grand mur nous sĂ©pare des hommes mais Simon me dis qu’il y a avait aussi un grand mur de son cĂŽtĂ© alors c’est fair. À l’entrĂ©e il faut acheter une serviette pour Simon alors on prend la petite serviette japonaise de 10pox24po modesty towel. On se comprends Ă  peine avec la dame mais elle comprend qu’on veut celle Ă©crit en vert parce que le vert c’est pour la santĂ© parce que nous on veut la prĂȘter Ă  nos amis aprĂšs 🙂 Premier onsen avec juste des japonaise. PremiĂšrement tout le monde a au dessus de 60 ans. Alors pour faire comme Ă  l’autre hotel moi je me dĂ©shabille et je sors devant une sĂ©rie de robinets avec des bassins. Je commence donc Ă  me rincer au bassin d’eau frette je trouve quand mĂȘme les installations frugales quand une Mme vient me parler. Voyant bien que je ne comprends rien elle me prend par la main et me fait faire le tour jusqu’à une zone avec des douches. aaaah! Et elle prends bien le temps de tout m’expliquer les savons, tout ça tout nus bien sur! Bah, lĂ  oĂč y’a de la gĂȘne, y’a pas de plaisir! On a donc marinĂ©s et relaxĂ©s chacun de notre cĂŽtĂ© dans nos eaux volcaniques aux propriĂ©tĂ©s thĂ©rapeutiques avant de se retrouver pour manger un petit diner avant d’aller revoir nos comparses. Quand on a vu le bus arriver quasiment vide avec deux blanc becs pas mal blĂȘmettes, on a su que c’est les nĂŽtres 🙂 On a donc continuĂ© notre trajet au travers des montagnes en direction de Matsumoto. Blancos becos blĂȘmettes au repos Pour la nuit on a pris un business hĂŽtel parce que c’était Ă©tonnement vraiment moins cher que toutes les autres options. Ils disent que c’est un petit lit double mais c’est en masse grand pour deux personnes et on a nos salles de bains. Et un truc pour presser les pantalons sur le bord de l’ascenseur 🙂 Louis commence Ă  se sentir encore plus moche. Il fait un peu de fiĂšvre. Tylenols, advils et dodos pour lui et on va aller acheter un repas de 7eleven pour manger Ă  l’hĂŽtel, une petite soupe ou quelque chose. On a le temps de se promener un peu dans la rue des touristes ou plein de trucs au effigie de grenouilles nous attendent. Et on se paye un local delicacy, une gaufre en forme de truite fourrĂ©e aux diffĂ©rentes choses miam!!! AprĂšs les tortues ninja, les grenouilles samourai! Une grenouille de protection, c’est peut-ĂȘtre mieux qu’un chien de garde? Gaufre en forme de truite farcie au haricot rouge. On ramĂšne la souper miso Ă  Louis qui a vraiment pas l’air mieux et Ren est pas mal bof aussi mais sans la fiĂšvre. La serviette froide de la santĂ© ne fait pas vraiment sa job mais les tylenols aident. Monitorage et on sait oĂč aller si ça va pas mieux. LĂ  je suis mĂȘlĂ©e dans l’espace temps et je ne me souviens plus si c’est le soir mĂȘme ou le lendemain matin qu’on a allumĂ©! On a les antibiotiques qui n’ont pas servis en IndonĂ©sie que Marie H et Simon nous ont laissĂ© avec grande gĂ©nĂ©rositĂ©, je pense que c’est le moment! Praise the lord and my friends, aprĂšs une journĂ©e, il est sur pied et aprĂšs le traitement au complet ils pĂštent le feu! Merci Marie H et Simon!!!! 11 juin-Matsumoto et direction Tokyoooooo Donc le lendemain Matsumoto Castle avant d’aller Ă  Tokyo. Le matin Louis est encore moche ce qui me fait croire que les antibios on y a juste pensĂ© le matin? RenĂ©e est pas top mais avec des pauses on peut aller visiter tranquillement moi la lenteur anyways ça me va all the way! Louis reste dormir avec un late check out et on part! C’est vraiment un super beau chateau, un des seul original de l’époque des samurais. Un petit monsieur vient nous parler. On lui jase poliment et on part vers l’entrĂ©e en se demandant ce qu’il voulait. En arrivant on voit “free guided tour”. En tant que bons touristes qui ont fait l’Inde avant on est comme “watch ben le tip qu’ils vont demander Ă  la fin!”
 Puis on se souvient qu’on est au Japon et qu’on ne pourboirise pas ici! On va voir, c’est une association de bĂ©nĂ©voles qui te font faire le tour. Alors ils nous envoient quelqu’un, et c’est notre petit monsieur de tantĂŽt 🙂 Ils font ça pour pratiquer leur anglais et pour animer leurs journĂ©es! Il Ă©tait adorable et avait son texte de pratiquĂ© Ă  la lettre pour chaque endroit oĂč on arrĂȘtait 🙂 C’est super impressionnant Ă  visiter et les escaliers Ă  l’intĂ©rieur ont plus de l’échelle que de l’escalier. Et les cadres de portes sont pas faits pour les gens de ma grandeur dĂ©finitivement. Simon Il avait mĂȘme ses blagues de prĂȘtes tel un prof de chimie qui fait la mĂȘme blague Ă  la mĂȘme place et au mĂȘme moment Ă  chaque session. En nous parlant des diffĂ©rents types de mĂ©canisme sur les fusils de l’époque, ils nous dit I don’t know the difference between these two
 I hope you will not fire me!» Ha ha, je sais pas s’il a Ă©tĂ© Ă  l’école des comiques! Oui, gratuit pour vrai! MDS au chateau! Chateau de Matsumoto Les blancs-becs avec une semi-geisha Ils nous a tout montrĂ©, sauf l’art de s’habiller en samourai
 Le petit monsieur/guide bĂ©nĂ©vole! AprĂšs quelques photos de plus, direction le diner. On feel quelque chose de pas compliquĂ© alors on essaie une chaine, MOS Burger. J’ai pris le burger le plus drĂŽle de la terre Boulette de soya, entre feuilles de laitues iceberg. Pas certaine qu’on peut encore appeler ça un burger mais Ă  part que ça se mange vraiment mal, c’était bon! On retourne voir notre homme abandonnĂ© Ă  l’hĂŽtel qui va quand mĂȘme mieux et se sent bien en Ă©tat de prendre le train! Direction TOKYO!!! Notre premier Airbnb sera dans le quartier des geeks, Akihabara. On a sĂ©rieusement un PDF de 12 pages avec des photos sur comment se rendre jusqu’à l’appartement tsĂ© quelqu’un qui sait qu’il gĂšre avec des touristes! et on se rend bien dans notre 
 super condo de luxe!!!! SĂ©rieusement, 25$ par personne et on a deux lits doubles avec un super mais super appart! Donc ce soir, on fera Ă  manger Ă  la maison pendant que Louis se repose et on fera nos lavages et tout. yes! 2 lits doubles, pas de chicanes! AirBnb, ou plutĂŽt, le condo deluxe! L’épicerie c’est toujours une aventure en soi 🙂 J’aime voir tout ce qu’il y a de diffĂ©rents et enfin, je peux racheter du Daikon, lĂ©gume auquel je suis devenue accro pendant notre sĂ©jour avec Annie. Le daikon de la gloire!!!! Le daikon de la gloire! Pendant qu’on cuisine et Ren fait du lavage, Louis essaie de comprendre quelque chose Ă  la tĂ©lĂ©vision Japonaise
 AprĂšs avoir tous regardĂ©, on a pas compris si c’était les nouvelles, un jeu tĂ©lĂ©visĂ© ou juste des gens qui font des commentaires sur d’autres gens. Donc sautĂ© de lĂ©gumes et poisson pour souper et dodos! 30 mai – Kyoto, la grande arrivĂ©e!!! C’est donc armĂ©s de nos billets fraichement achetĂ©s pour la CorĂ©e qu’on se met en file dans la liste de touristes pour aller se faire questionner. DĂ©jĂ  du premier coup, le Japon ne déçoit pas! On s’est fait arrĂȘtĂ© parce que je n’avais pas mis le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du AirBnb oĂč on va que j’espĂšre fort fort que Annie va avoir trouvĂ© d’ailleurs avant qu’on arrive Ă  une heure indue!. Ils nous ont pas demandĂ© de voir notre billet mais ont quand mĂȘme confirmĂ© quelques fois notre date de dĂ©part. Simon ArrivĂ©s Ă  l’aĂ©roport d’Osaka, ouf, on est plus habituĂ© que ça soit si tranquille! Tout le monde respecte les files d’attente et c’est beaucoup plus silencieux. Il commence a ĂȘtre tard et on sait qu’il reste 1 grosse heure d’autobus avant d’arriver donc on ne niaise pas trop devant les machines distributrices aprĂšs avoir passĂ© les douanes. Ha oui, et pour ceux qui se le demande ils nous on jamais clairement demandĂ© notre preuve de sortie du japon! Ben oui ça valait vraiment la peine de se stresser avec ça Ă  notre escale Ă  Bangkok! Avoir su
 Comme on a le wifi Ă  l’aĂ©roport, on en profite pour parler Ă  Annie qui va nous attendre Ă  la station de train de Kyoto. Elle nous guide Ă  distance pour trouver le guichet automatique le plus proche et pour savoir comment mettre la machine Ă  billet d’autobus en anglais. Ça fait 3 mois qu’on voyage dans des pays bizarre qui parlent pas toujours anglais, donc en arrivant au Japon, on dirait qu’on Ă©tait dĂ©boussolĂ©. Dans les derniers vols, on avait une genre de routine. On sort de l’aĂ©roport et on fonce au travers de tous les chauffeurs de taxis qui nous sautent littĂ©ralement dessus pour s’éloigner un peu et prendre un chauffeur au hasard plus loin et nĂ©gocier pendant 15 minutes pour avoir un prix acceptable. Bref, au Japon ça parle pas beaucoup anglais non plus, mais c’est bien mieux organisĂ©. Sauf que sans les directions de Annie, on aurait manquĂ© le dernier bus pour Kyoto! Trajet beaucoup plus cher que nos dernier, mais au moins on a pas eu Ă  nĂ©gocier, il y a mĂȘme une toilette! Seul dĂ©tail, aussi cher on peut payer pour un trajet de bus, quand t’es assis Ă  cĂŽtĂ© de la toilette, ben ça sent la toilette. Annie nous attendais Ă  Kyoto station avec une cannette de boisson alcoolisĂ© Ă  l’ananas. Moi je pensait qu’elle Ă©tait rebelle, mais j’ai vite appris qu’il n’y a pas de loi qui empĂȘche le monde de boire dans la rue, tant qu’on dĂ©range personne, c’est correct! Il est rendu dĂ©passĂ© minuit, pas de niaisage on se paye un taxi pour notre airbnb pas trop loin du centre-ville. Annie avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© cherchĂ© la clĂ© en PM avec pour seule indication en japonais qui devait ressembler Ă  marche 2 minutes en sortant de la station Ă  droite
 Pas facile mais elle l’a eu! En entrant dans notre mini studio, ça confirme ce qu’on pensait c’est petit! Disons coquet pour ĂȘtre polis. Ce qu’ils appĂšlent des futons pour dormir, c’est plutĂŽt une grosse couverte Ă©tendue Ă  terre. Pas trop confo, mais on est tellement fatiguĂ© que c’est pas un gros problĂšme! Tout le plancher est en tatami et la douche est sĂ©parĂ©e du bain parce que la douche, c’est pour se laver et le bain c’est pour se tremper! Bon dodos, on est complĂštement Ă©puisĂ©s! 31 mai – Reprendre les dessus et baptĂȘme du Japon Ouf! La fatigue, le mal de coeur, les Ă©puisements des derniers jours se font sentir alors aujourd’hui, plan tranquille. Annie avait tout achetĂ© pour qu’on se fasse un petit dĂ©jeuner tranquille dans notre AirBnb. Plan de la journĂ©e, on marche le long de la riviĂšre pour se rendre chez Yoko, l’amie chez qui Annie restait avant pour faire les petites choses nĂ©cessaires genre le lavage et se faire une bouffe maison tranquille. Je ne vous dis pas Ă  quel point tout ça a fait du bien c’est fou. J’ai mĂȘme fait une sieste dans l’aprĂšs midi. Avec le cocktail de mĂ©dicaments que je prends, c’est dur de dire ce qui me rend somnolente mais je prends bien la petite pause. Le soir on s’est fait un petit souper. Aller Ă  l’épicerie japonaise dans un quartier rĂ©sidentiel = expĂ©rience. On s’extasie devant tout ce qu’on voit et surtout, on comprend rien du tout. Les gens se tassent de 8 pieds pour nous laisser passer et on a droit au 45 degrĂ©s qqn qui se penche pour remercier. Il y a des sushis, du poisson et des choses non identifiables partout. J’ai essayĂ© une boisson que je ne connaissais pas avant le Calpis. J’ai beaucoup aimĂ©, pendant que les autres boivent de la biĂšre, comme j’ai pas le droit avec mon rĂ©gime de personne qui fait du reflux bleurg! Annie est restĂ©e Ă  faire dodo chez Yoko alors on a rĂ©ussi Ă  se retrouver comme des grands dans le mĂ©tro grĂące au sens de l’orientation lĂ©gendaire de Simon et aussi le fait que j’avais remarquĂ© le dessin d’un canard sur notre building d’appartement! Au Japon ils ont plusieurs alphabets Ă  eux et des fois, les choses sont en anglais ou en caractĂšres romains mais pas tout le temps. C’est vraiment Ă©trange parce que malgrĂ© nos pĂ©rĂ©grinations d’avant, c’est nouveau de ne pas du tout pouvoir se retrouver dans un alphabet qui n’est pas le notre. 1er juin – ActivitĂ© surprise! Aujourd’hui encore des dodos c’est tout ce que je peux faire pour aider I guess, j’ai juste hĂąte que la mĂ©dication fasse effet IF j’ai le bon diagnostic! le matin puis pm on dine avec Yoko et Annie avant d’aller explorer les alentours de Kyoto station parce que je dois aller poster mes papiers d’assurances. Tenue de tous les jours quoi Kyoto Tower Aussi, l’activitĂ© surprise c’est que le premier du mois, le cinema est moins cher alors ils nous emmĂšnent voir un film en japonais 🙂 On peut manger de tout, ils fournissent mĂȘme les couvertures, c’est incroyable. C’était un film sur l’histoire d’un village Ă  l’époque des samouraĂŻs sur comment un investissement d’argent quelconque a sauvĂ© le village donc pas vraiment d’action, beaucoup de blabla et de contrats
 en ancien japonais
 ie aucun de nous 4 a compris grand chose. Cinema avec Annie et Yoko Pour le souper dans le summum de notre touristerie, Annie a acceptĂ© de nous emmener manger dans notre premier sushi belt restaurant 🙂 Je sais que je feel pas bien quand je mange mais maudit que c’est bon quand on le mange. J’ai mĂȘme eu des sushis au canard grillĂ© miam!!!! Annie nous a au moins pointĂ© ce qui est dĂ©goutant Ă  l’avance moi l’oursin, le poulpe et le calmar, I’ll pass! Annie redevient une touriste avec nous 🙂 Sushis de canard cuit! Sushis Ă  l’infini! 2 juin- Planif, cafĂ©, repos, shopping et resto Annie et nous, c’est magique on est exactement dans le mĂȘme mood. On a plein de choses Ă  rĂ©gler pour les prochains jours, elle a des choses Ă  faire pour le nord et on est fatiguĂ©s comme ça se peut pas alors on a passĂ© le pm Ă  relaxer et rattrapper tout nos commĂ©rages dans un cafĂ© sur le bord de la riviĂšre. Bon, c’est frustrant parce que ça sent bon mais pas de cafĂ© pour moi mais un jour, tant que je suis capable d’en reprendre dans un an quand je vais retourner travailler, that’s all I ask si la nausĂ©e peut partir. Mais my god que c’est un aprĂšs midi qui a fait du bien! En soirĂ©e, Annie a un restaurant prĂ©fĂ©rĂ© genre gastronomique qu’elle veut nous faire essayer et son amie Yokiko a pu appeler pour nous avoir une rĂ©servation. OMG! Quand on dit repas gastronomique!!! C’était genre 9 petits services, des nouilles, des sashimis, le meilleur spring roll » au monde, de la soupe, du tofu Ă©trange, du tiramisu et j’en passe! SĂ©rieusement, c’était tellement mais tellement frais et dĂ©licieux. Souper de rois avec Annie En marchant le soir vers la station il fait quand mĂȘme pas mal froid surtout aprĂšs avoir Ă©tĂ© en IndonĂ©sie!!! et je manque de chandails chauds et pantalons alors arrĂȘt au H&M. Comme les machines Ă  laver et brulures chimiques ont mangĂ© le 3/4 de mes vĂȘtements, dĂ©fi de trouver quelque chose a ma taille partiellement rĂ©ussi! Et surtout, Ă  5$, un chandail avec des chats, des coeurs, des nuages, un vrai chandail japonais. On a rit comme des connes et on a pris chacune un. Alors qu’on se baladais dans la rue avec nos matching shirts, nous est venu l’idĂ©e d’aller se prendre en photo dans un purikura, les photobooth japonais qui te grossissent les yeux et donnent l’air de poupĂ©es. On a rit comme des dĂ©biles, preuves Ă  l’appui!! On s’amuse comme des enfants Comme on est beaux, surtout Simon! Pure fun! 3 juin -Blanc becs ASSEMBLE! Ce qui deviendra ensuite notre cri de ralliement avec Louis et RenĂ©e pour le reste du voyage!!! Ce matin on est allĂ©es rejoindre Annie et laisser du stock chez Yoko qui a gentiment acceptĂ© aprĂšs que mon Simon m’ait convaincue de laisser en arriĂšre nos vĂȘtements chauds et botte de randonnĂ©e mĂȘme si on a pas de plan clair pour aprĂšs le dĂ©part de nos amis le 17 juin. C’est l’étĂ© et quand il pleut il fait chaud. Je m’ostine mais il gagne. Annie fait preuve d’une patience d’ange justement par rapport Ă  tout nos changements de plans et le fait qu’on cherche un endroit oĂč revenir Ă  Kyoto au alentour du 8 juillet. On a pris notre billet pour la CorĂ©e le 14 juillet. Seule chose poche, le 14 juillet c’est le dĂ©but du Gion Festival Ă  Kyoto, genre un des plus gros festival du Japon et on va tout manquer. Annie le gĂ©nie nous met en contact avec son ancienne propriĂ©taire et on a une opportunitĂ© en or. On repousse notre billet plus tard genre le 20 juillet et elle nous loue son air Bnb du 8 au 14 juillet et du 14 au 20 on peut rester dans un autre appartement plus loin parce qu’on est des amis d’Annie. Je lui ai parlĂ© pas super longtemps mais sĂ©rieux trop gentille cette fille!!!! Et Annie mon gĂ©nie qui a pensĂ© Ă  tout ça! Bon, restera Ă  trouver ce qu’on fait entre le 17 juin et le 8 juillet 🙂 Donc aujourd’hui aussi, on change de Air Bnb, Annie part avec Sarah qui arrive Ă  Osaka ce soir et nous on part avec Louis et RenĂ©e qui prennent le train de Tokyo vers Kyoto dans la journĂ©e. Gion Notre nouveau quartier est juste superbe. On est dans Gion, le quartier des geishas = beaucoup de touristes dĂ©guisĂ©s. Y’a que Sarah qui aura rĂ©ussi Ă  en voir une vraie par exemple. Les touristes on les spot Ă  2000 Ă  l’heure, surtout Annie qui me diffĂ©rencie l’origine de tout le monde! AprĂšs la chasse au AirBnb, c’est l’heure d’aller se magasiner des blanc becs seront aussi rĂ©fĂ©rĂ©s comme blancos becos, Louis et RenĂ©e, Nen, etc. Ă  Kyoto station. Alors qu’on se pense ben bons en orientation c’est Annie qui les a trouvĂ©s en premier bien qu’ils ne se soient jamais rencontrĂ©s que par Facebook auparavant. C’est les retrouvailles, les embrassades et les amours avec nos deux amis qui ont encore les yeux collĂ©s d’avoir dormi dans le train et c’est toute valise suivante qu’on se dirige pour une petite sĂ©ance de magasinage au Yodobashi pour de l’électronique Ă  rabais, Annie et moi on avait besoin de petits trucs. De toutes façon il fallait aller chercher Sarah mĂȘme pas une heure plus tard alors premier bain de foule! On trouve de tout au Yodobashi, mĂȘme des choses d’une autre Ă©poque
 83$ Us??? On se prend de la biĂšre de dĂ©panneur et on attend donc Sarah Ă  l’arrĂȘt de bus, exactement oĂč Annie nous a retrouvĂ© en buvant de la biĂšre d’Okinawa il y a trois jours. Encore une fois, retrouvailles et embrassades et dĂ©part de groupe de valises en direction du souper. En attendant Sarah 🙂 Annie nous a emmenĂ© manger dans un restaurant d’okonomiyaki, omelettes japonaises. On avait notre petit box Ă  nous assis en indiens sur le tatami autour d’une plaque chauffante alors que j’épiais nos voisins dans notre craque de papyrus sĂ©rieux, depuis qu’on est arrivĂ©s j’ai juste le goĂ»t de réécouter au complet le vieux Simpson au Japon oĂč Homer passe au travers des portes!. Le souper est excellent et avec tout ce qu’on a partagĂ©, je suis juste surprise qu’on s’en sorte avec une facture quasiment plus basse que ce qu’on aurait payĂ© au Canada! C’est quand mĂȘme fou! Okonomiyaki, spatula city! Okonomyyaki et blancs becs trop heureux de se retrouver! On se retire dans nos AirBnb respectifs. Demain les blancs becs se sont prĂ©vus une super journĂ©e de touristes et les filles qui ont vĂ©cu oĂč sont venu souvent vont aller au onsen spa Ă  la place. C’est pas si pire considĂ©rant qu’on a un lit et un genre de foam divan dĂ©pliable. Mais de s’endormir en disant bonne nuit Ă  ses amis, ça n’a pas de prix
 surtout quand Louis ronfle avant mĂȘme qu’on lui ait dit bonne nuit haha! 4 juin – Blanc bec Ă  Kyoto Donc, ce matin, bien encore sur le dĂ©calage et ce qu’on appelle aussi l’adrĂ©naline du touriste qui a moins de vacances que nous cette annĂ©e, nos deux ValbĂ©lairiens sont partis en cavale Ă  la recherche d’un cafĂ© Ă  une heure indue genre 6h00 am ils Ă©taient partis. Nous mettons qu’on s’est dĂ©frippĂ©s un peu plus tard. Donc destination temples aujourd’hui. À 4, c’est plus rentable de mĂȘme prendre des taxis dans Kyoto alors on commence notre journĂ©e par se rendre Ă  Fushimi Inari Taisha, le cĂ©lĂšbre temple aux torii vermillions qui forment un chemin sur la colline. Alors qu’on touriste Ă  notre meilleur photos, comprendre comment faire ses offrandes priĂšre, plier Ă  45 degrĂ©s, lancer son argent, taper dans ses mains, replier Ă  45 degrĂ©s
, lavage/purification, shopping de charms, etc.. RenĂ©e a la fringale, c’est ce qui arrive quand tu te lĂšves trop tĂŽt ha! C’est donc armĂ©e de sa poignĂ©e de noix du Family Mart **Sons de machines et sons d’entrĂ©e dans les convenience store. Ok, il faut que je fasse un appartĂ© de milieu de phrase comme je fais tout le temps avant d’oublier. Ceux qui sont dĂ©jĂ  venus au Japon vont savoir de quoi je parle. Le ATM au 7eleven qui te fais quasiement de la musique a chaque choix que tu fais un son de victoire en te dĂ©voilant ton argent dans un compartiment Ă  la fin, la musique pas du tout rĂ©pĂ©titive quand tu entre au Family Mart tananananananaaaaaananananana!, les coins de rues qui font bip boup bip bip boup et l’autre cuit-cuicuit
 Ok c’est vraiment un pays oĂč le cuuuuute compĂ©titionne avec le cuuuute quasiment 100% du temps! et attendez qu’on soit rendus Ă  Tokyo et que Louis nous propose d’endisquer les Sounds of the Yamanote Line » avec les petites chansons de station! Bon, aprĂšs recherche bien sur quelqu’un d’autres a eu cette idĂ©e avant nous sur youtube alors je vous partage lĂ  mais Ă©coutez le quand on sera rendus Ă  bloguer sur Tokyo
 ouin j’écris Ă  retardement ça parait? Donc, j’en Ă©tais Ă  RenĂ©e avec sa poignĂ©e de noix qui fut prise d’assaut par
 une bande d’écoliers qui veulent pratiquer leur anglais. Ils sont super gĂȘnĂ©s et trop chou. Ils persistent sur RenĂ©e alors je tiens la dite poignĂ©e de noix qu’elle puisse rĂ©pondre 🙂 Ils l’ont mĂȘme pas laissĂ© finir sa bouchĂ©e de peur qu’elle se sauve I guess. A-DO-RA-BLE! Ils ont des questions et rĂ©ponses dans leur livre et dĂšs qu’on dĂ©roge ça les pertube un peu 🙂 -What is your name? -RenĂ©e -How old are you? -31 years old -Which is your favorite temple? -Well hard to say, this is the first one I visit. Which one is your favorite temple? -
regard affolĂ© Which is your favorite temple? -Here. Which one is your favorite? -
air perplexe, prof traduit !$!$!% ma version de rĂ©ponse en Japonais super rapide -Euh, can you speak more slowly? -$$$&$ prof Ă  la rescousse GOLDEN TEMPLE! Bref on a bien rit et aimĂ©. RenĂ©e signe son autographe en anglais Donc on est ensuite aller se perdre dans les plusieurs petites routes bordĂ©es d’arches rouges. Plus on avance et moins il y a de gens et plus c’est beau. Ça reste quand mĂȘme un site enivrant et on a clairement l’intention de revenir y faire un tour quand on va revenir Ă  Kyoto en fin de voyage. Petites Torii Fox wishes Torii Fushimi Inari-Taisha Prochain stop, les 1001 soldats du temple Bouddhiste de SanjĆ«sangen-dƍ. On a pas le droit de prendre des photos Ă  l’intĂ©rieur mais ça vaut la peine d’aller regarder sur google. Comme dirais Louis, j’en prendrais une couple pour mettre autour de mon lit, me semble que je me sentirais en sĂ©curitĂ©! Temple dont je ne me souviens plus du nom Donc aprĂšs ces belles visites touristiques, de retour Ă  l’appart pour se prĂ©parer parce que ce soir, on sort! Avec Annie, Yukiko, Sarah et nous mĂȘme, BBQ corĂ©en genre japonais je me souviens plus de comment ça s’appelle avec bouffe et alcool Ă  volontĂ© avec mon estomac de chochotte, c’est avec moi qu’ils font de l’argent mais pas avec mon chum quin!. On rit, on mange, on a beaucoup trop de plaisir! Ensuite direction le bar! Notre super gang au BBQ Simon pense Ă  de la viande! Le Concrete bar est littĂ©ralement un trou dans le mur dans une allĂ©e. Sans savoir oĂč on allait je vous garanti que je ne me serais jamais rendue. Tak, un ami d’Annie, est barman. Le bar, dis-je, est en fait un espace microscopique avec mezzanine oĂč on se coince agrĂ©ablement avec autres japonais. On rit on jase on a beaucoup trop de plaisir! Concrete bar gang de fou! Petite entrĂ©e du Concrete bar Ensuite direction le
. KARAOKE! Alors qu’on se dĂ©fonce les poumons sur Let it Go et qu’on se la crĂ©e sur du Timbaland en passant par bien sur I WANT IT ALLLLLLLLLLLLL Jass, pas pour se vanter mais je pense que tu aurais
eu honte de nous hahah!, Louis commande nos drinks en Japonais. On a reçu
 des choses
 mais pour sa dĂ©fense, on hurlait en arriĂšre solide! Moi j’ai eu mon flotteur de crĂšme glacĂ©e alors j’étais heureuse. Ensuite, direction le dance floor. Nos deux autres blancs becs sont fatiguĂ©s et moi je devrais ĂȘtre sage mais bon, je devrais aller me reposer alors les filles partent danser. C’est qqch comme 4,5$ par personne. On les laisse et on se dirige vers la shoppe Ă  Ramen prĂ©fĂ©rĂ©e d’Annie et 
 OMG, meilleurs ramen de ma vie!!!! Avec une dame distinguĂ©e au coin du genre de comptoir qui nous explique comment les pimper avec du temupura et des graines de sĂ©same. Miam! Ramen de fin de soirĂ©e, encore mieux que le McDo Au moment du retour, il pleut, Ren et Louis retournent au Air Bnb. Ce soir, je suis en forme. J’ai eu assez mal au ventre et me sentir moche dans les derniers mois, on se mĂ©rite un party non? On dĂ©cide Simon et moi d’aller rejoindre les filles. Seulement autre bouncer = 20$ par personne. Je le call bullshit, il me fait un gros X avec ses bras et me crie le prix. Je me rĂ©essaie, mĂȘme rĂ©sultat. Bon, je veux bien mais 40$ US, c’est charier!!! C’est donc sous la pluie qu’on repasse devant la shoppe Ă  Ramen vers notre Air bnb et la gentille petite fille qui nous avait fait entrer nous offre un parapluie. On lui dit qu’on va lui ramener, elle nous dit qu’elle nous le donne 🙂 On est contents! On retrouve nos blancs becs mouillĂ©s et aprĂšs cette journĂ©e mouvementĂ©e, direction les bras de morphĂ©e! 5 juin-Blancs becs Ă  Kyoto la suite. Donc aujourd’hui encore plein de choses Ă  explorer
 beaucoup trop tĂŽt dans le cas de nos amis! Alors pendant qu’ils contemplent dĂ©jĂ  un temple, on se rĂ©veille tranquillement et on se rejoint pour le diner dans un resto autour de Gion. On a trouvĂ© un resto mais moi avec ma capacitĂ© Ă  manger peu, on dĂ©cide Simon et moi de plutĂŽt les laisser profiter de la haute gastronomie et du repas 6 services pendant qu’on mange du family mart en se rattrappant et allant visiter le mĂȘme temple et jardin zen. AprĂšs le diner on s’est rejoint pour continuer notre exploration de Gion Blancs becs, Assemble!. Il y a de petites boutiques superbes dans le quartier alors les filles on s’y perd pendant que les gars ben, ils suivent. On est allĂ©es dans une boutique qui n’était que des accessoires Ă  cheveux. La fille s’empresse de vouloir nous faire une dĂ©mo sur une perruque. Je lui ai dit T’arrives Ă  faire tenir ça dans mes cheveux, je t’en achĂšte une! RĂ©sultat, ben RenĂ©e et moi on a une chaque. On a mĂȘme trouvĂ© le temple duquel le design est inspirĂ©. 2 minutes et t’as l’impression d’avoir une coiffure de bal sur la tĂȘte 🙂 On a donc dĂ©cidĂ© que c’était maintenant notre antenne de communication tĂ©lĂ©pathique 🙂 Temple sisters Coiffure de bal en 2 secondes En pm, Nen avait trouvĂ© un endroit pour aller assister Ă  une cĂ©rĂ©monie de thĂ©, version abrĂ©gĂ©e pour touriste. On est arrivĂ©s et on s’est assis autour de la fille pardonnez moi, les noms
 Ă  part les amis, les noms japonais j’ai pas une super mĂ©moire! s’est exĂ©cutĂ©e. C’est fait avec plusieurs Ă©tapes de rinçage et de purification. Le thĂ© utilisĂ© est du matcha elle nous a averti que c’est fort en cafĂ©ine, mettons que je n’ai que goutĂ© au mien! et le matcha est fouettĂ© Ă  l’aide d’un petit fouet qui je crois est en bamboo en le tenant de la main droite entre le pouce et l’index. Quand on la regarde faire, on a quasiment l’impression que c’est facile! Elle a choisi l’invitĂ© d’honneur en fonction de comment on Ă©tait assis et 
 BOUM! C’est Ren! Elle est donc venue lui porter le bol de thĂ©. C’est donc sous le regard avide de tout le monde que RenĂ©e a pris une gorgĂ©e et dit “It’s good?”, mais nous a dit en français que c’était pas mal plus froid que ce a quoi on est habituĂ©s. CĂ©rĂ©monie du thĂ© RenĂ©e, invitĂ©e d’honneur On a ensuite eu la chance de pratiquer. Et de se faire expliquer comment boire le thĂ© reçu pourquoi ils l’ont pas dit avant que RenĂ©e en boivent mystĂšre!. Prend le bol avec le beau cĂŽtĂ© devant toi, tourner d’un demi tour clock wise, etc. Moi je me souviens pas mais je sais que je me suis fait reprendre. Aussi pendant le fouettage, beaucoup plus difficile qu’il y en a l’air d’aller vite et de pas prendre le fouet Ă  pleine main et crier RAAAAAHHHHHH pour aller plus vite. Morale de cette histoire, not sure que j’aurais fait une bonne geisha! Et notre thĂ© Ă©tait pas mal plus chaud haha! Pour souper on cherchait quoi faire, Annie et Sarah Ă©taient de leur cĂŽtĂ© alors comme des sushis sont toujours une option, on a dĂ©cidĂ© de les emmener manger au sushi belt oĂč on avait Ă©tĂ© avec Annie question de facilement se retrouver et pas perdre plein de temps Ă  chercher un restaurant
 NOT! Kyoto station, c’est grand alors on a viraillĂ© pas mal. On a fini par trouvĂ© et on s’est rĂ©galĂ©. Dodo, demain on rejoint les filles pour dĂ©jeuner avant d’aller pour voir la forĂȘt de bamboo et le golden temple! Bonne nuit! 6 juin – Tourizme Blancs becs lĂšvent tĂŽt se sont encore levĂ©s tĂŽt et Ă  leur grand dam, ils sont les seuls dans le quartier et ont seulement trouvĂ© du cafĂ© pas trĂšs bon prĂšs de la maison. Le plan de ce matin est de rejoindre les filles au Starbucks point facile de rv et d’aller dĂ©jeuner dans la shoppe Ă  Ramen parce que c’était trop bon l’autre nuit comme dirais Louis Tout est dans le bouillon!. À notre grand dĂ©sespoir ce n’est pas ouvert le matin Ă  8h00 mais on a quand mĂȘme vu un scĂ©nario typique japonais, des business man saouls sur le bord du canal. Un qui est malade et l’autre qui essaie de prendre une dick pic sans succĂšs hahaha! Bon, on se rabat sur un dĂ©jeuner de Lawson dĂ©panneur sans trop se plaindre et on va manger au soleil sur le bord du canal. Je ne me souviens plus pourquoi cette journĂ©e lĂ  on s’est sĂ©parĂ©s et Simon et moi on est allĂ©s acheter avec Annie et Sarah qui devaient aller Ă  la station nos billets de mĂ©tro/bus pour la journĂ©e. Ensuite, blanc becs assemble
.ASSEMBLE ??? Pour une raison mystĂ©rieuse, j’ai carrĂ©ment dit Ă  nos amis oĂč nous rejoindre Ă  la mauvaise place et pourquoi j’ai dĂ©cidĂ© oĂč on se rejoint moi et mon sens de l’orientation lĂ©gendaire?. S’en suivi une sĂ©rie de je t’envoie une pin! Une chance que tu peux faire ça sur Facebook ce qui te permet de te retrouver en te “pinnant” sur google map plus facilement. On a fini par se retrouver et hop! Le bus en direction Arashiyama. C’est beau du bamboo
 et trĂšs solide chinese bamboo is very strong!. On se perd, on se promĂšne, on prend des photos. C’est Ă  l’extĂ©rieur de la ville et on se perd dans les temples autour. Il y a un photo shoot de mode dans les bamboos. Du coup je regarde la fille + les millions d’autres qui prennent des selfies et personne ne sourie
 Je comprends pourquoi Ajay voulait pas que je souries sur les photos en Inde alors! Mais je pense pas ĂȘtre capable, ça me donne juste l’air un peu perturbĂ©e. TsĂ© moi les filles d’ergo, le flip de cheveux et le soufflage dans la babine d’en bas, j’ai jamais maitrisĂ©! Photoshoot de photoshoot Notre photo de band, clairement les rĂŽles sont dĂ©jĂ  Ă©tabli et Louis est le lead 🙂 Bamboo is very tall bambooooo Bienheureuses figurines Un des temples autour de la forĂȘt de bamboo On se rend compte que mine de rien la journĂ©e avance et bien armĂ© de son pocket Wifi, Louis nous trouve le chemin Ă  marcher pour aller prendre le bus pour voir le Golden Temple. Et heureusement qu’il nous a mis au pas alors que RenĂ©e et moi en profitions pour avoir notre temps de fille en arriĂšre parce que si on avait manquĂ© ce bus, on serait arrivĂ©s trop tard. SĂ©rieux Ă  date, le Japon c’est le pays oĂč on a le meilleur timing ever. On arrive donc Ă  la fin de l’aprĂšs midi, avec une super lumiĂšre et moins de touriste. C’est super beau mais je comprends ce que Sarah voulait dire par tout le monde se pitche pour prendre des selfies. Ça vaut quand mĂȘme le dĂ©tour. Golden pavillion Golden pavillion Moi qui dĂ©couvre les fonctions de la camĂ©ra Blancos becos au golden pavillion On revient donc en ville et on a donnĂ© rendez vous Ă  Sarah et Annie dans un bar que le Lonely Planet nous avait recommandĂ©. Il fait froid et c’est au tour de RenĂ©e et passer au H&M pour aller acheter un chandail Ă  5$. Malheureusement, plus de chats psychĂ©dĂ©lique mais son choix fait partie de mes favoris quand mĂȘme 🙂 Hey, on l’a trouvĂ©! Les filles et Tak sont venus nous rejoindre dans un bar qui ressemblait Ă©trangement au Concrete bar en plus grand avec un vieux rockeur Japonais comme barman. CachĂ© dans le fin fond d’un deuxiĂšme Ă©tage d’un building pas rapport bien sur! AprĂšs on est allĂ©s souper dans un restaurant d’un ami de Tak. C’était sĂ©rieusement dans la meilleure bouffe de ma vie. C’est pas parce que je sais que je vais mal feeler aprĂšs que j’apprĂ©cie pas le goĂŒt! Tak a commandĂ© pour tout le monde et on a mangĂ© de tout. Notre plus grande surprise a Ă©tĂ© le sashimi de poulet. Moi avec ma chance et mon estomac, j’ai choquĂ© et j’ai cuit mais les autres se sont plus oĂč moins essayĂ©s selon leur degrĂ©s d’habitude et de bravoure culinaire 🙂 Notre merveilleuse gang au dernier souper Tak et Annie C’était une soirĂ©e tout simplement magique. Demain matin on part pour Koya-San et c’est la derniĂšre fois que je vois Annie avant un bout alors je me comporte comme un bout de scotch tape mais je sais qu’on va se revoir au QuĂ©bec, entre les voyages et le grand nord, sinon, autour du monde pour tes 30 ans 🙂 20 mai- clinique et ubud Ouin
. ce matin on commence par plusieurs Ă©tapes avant d’aller Ă  la clinique. 1 – trouver un hĂŽtel moins crade ou on peut laisser un de nos sac pendant les prochains jours. 2 – trouver un scooter 3 – trouver un moyen d’appeler les assurances. AprĂšs avoir rĂ©alisĂ© toutes ces Ă©tapes direction la clinique. J’ai eu sĂ©rieusement l’agent le plus gentil de la terre chez can assistance qui m’a redonne espoir que ça se pouvait ĂȘtre agent et ĂȘtre un ĂȘtre humain 🙂 Rien Ă  voir avec l’autre d’hier!!! La clinique recommandĂ©e par le lonely et je crois gĂ©rĂ©e par des australiens. Mon docteur est un petite femme indonĂ©sienne de mon Ăąge ish. AprĂšs lui avoir expliquĂ© mon histoire, elle pense que je fais de l’aciditĂ©. AprĂšs avoir re expliquĂ© toute mon histoire, on s’entend pour le test de parasites et de helicobacter pylori pour l’estomac. Ma mission est donc encore dans la prochaine semaine de produire tout ces Ă©chantillons! Mais il a fallu quand mĂȘme que je re explique une troisiĂšme fois mon histoire quand elle elle m’a suggĂšre de prendre des gravol pour le mal de coeur I’ve tried this!!!!!!!!!. ÇA MARCHE PAS!!! C’est donc pas trĂšs impressionnĂ©e que je quitte l’hĂŽpital pour enfourcher notre scooter. Ouin, se tenir Ă  l’hĂŽpital et voir 4 personnes lĂ  pour accident de scooter ça aide Ă  se sentir en confiance
 heureusement que j’ai un chum qui conduit comme un pro. En chemin vers ubud, on est arrĂȘtĂ©s visiter une plantation de cafĂ© luwak avec des petites mangouste et tout 🙂 c’est tellement cuuuuuute! Dire que c’est de leur merde que vient le meilleur cafĂ© du monde! ArrivĂ©s en pm a ubud, retrouvailles au resto et spectacle de danse balinaise avec les amis 🙂 c’était vraiment superbe! Ils arrivent Ă  raconter une histoire avec leurs yeux et leurs mouvements si prĂ©cis et gracieux! Loved it! 21 mai-ubud piscine and tea time! Bon, oui la chambre suce solide pour pour le. Prix mais on va au moins profiter du dĂ©jeuner et de la piscine avant de se sauver dans notre hotel moins cher! Ha! Au moins il faut leur donner ça, le terrain est un oasis de paix avec la piscine Ă©tagĂ©e et les oiseaux dans la gigantesque voliĂšre Ă  cĂŽtĂ©! En pm, Marie nous a bookĂ© l’heure du the dans une pĂątisserie appelĂ©e Caramel. Mioum mmmm! Et le tout en discutant avec deux jeunes enfants! Oui on a rencontrĂ© une autre famille de quĂ©bĂ©cois en diffĂ©rĂ© avec leurs deux enfants en voyage depuis 4 mois. Les enfants Ă©taient ma foi trĂšs heureux de pouvoir raconter leurs histoires et aventures en français! Adorable! En pm, ballade dans les riziĂšres Ă  pied. Les canards se cachent, les vendeurs de masque vendent, le riz verdoie Ă  perte de vue, c’est magique. On a soupĂ© dans un resto que Marie avait essayĂ© au dĂ©but du voyage et c’était dĂ©licieux euh
sauce aux peanuts!. On bien rit, j’ai bu du jus de gingembre pour aider mon estomac, on on a niaisĂ©. ..et probablement dĂ©rangĂ© tout comme des adolescents 🙂 22 mai ubud et anniversaire MatinĂ©e tranquille et pm en tĂȘte Ă  tĂȘte avec mon amie Ă  magasiner 🙂 je l’aime mon mari mais magasiner, c’est quand mĂȘme plus excitant entre fille! Simon c’est un bon moment pour aller faire du vĂ©lo de montagne dans les riziĂšres avec simon. Ce qui se voulait une petite balade tranquille est vite devenue trĂšs excitante au moment de descendre ce qu’on avait monté  petit sentiers de terre Ă©troit et virages serrĂ©s on se croyait presque dans un site amĂ©nagĂ© pour ça. Vraiment amusant mĂȘme si j’ai failli me planter au moins dans des riziĂšres ça ne fait pas mal!! et que mon stand descendait tout seul Ă  chaque bosse! Fin pm j’ai eu mon cadeau de fĂȘte de Marie! Le cadeau le plus unique I would say! On a pris un cours de danse balinaise de deux heures c’était juste tellement incroyable et diffĂ©rent de tout ce que j’ai fait auparavant! !! Moi tenir des postures ouf! A l’extĂ©rieur de ma zone de confort mais ĂŽ combien plaisant! On suivait tellement bien que la prof a manquĂ© de matĂ©riel mais c’était assez difficile comme ça! Mettons que que le gamelan genre de xylophone en mĂ©tal traditionnel ça reste dans la tĂȘte! AprĂšs on assez pu pratiquer nos yeux balinais au souper pour mieux creeper monkey simon! 23 mai clinique and Playa Aujourd’hui derniĂšre journĂ©e de plage pour nos amis, direction Canggu! Bien sĂ»r Simon et moi partirons avec notre scooter faire le mandatory dĂ©tour pour aller donner un Ă©chantillon Ă  la clinique, ma deuxiĂšme maison bleurgh! C’est donc les fesse plates de vibration de scooter qu’on a rejoint nos complices dans le vice Ă  la plage vers 12h00. On est arrivĂ©s pile au moment pour voir un gag juste pour rire ou Marie se fait cracher par la mer sur la plage! Sorry, mais c’était drĂŽle! À part que la plage a dĂ©cidĂ© de te faire e plein de scratch au passage! La mer Ă©tait pas mal agitĂ©e. Du plaisir fou Ă  jouer dans les vagues jusqu’à ce que je sois moi aussi cachĂ©e sur la plage. sinus rince de sable dans mon nez! Les garçons ont Ă©tĂ© capable de faire du surf par eux mĂȘmes mais disons que j’ai prĂ©fĂ©rĂ© juste me baigner, pas assez de jus pour le sport! Et quand la mer nous a laissĂ© un rĂ©pit, Marie et moi avons quand mĂȘme pu y retourner sans se faire recracher 🙂 On a sĂ©chĂ© en revenant en scooter tranquillement par un chemin de campagne dans les vertes riziĂšres de bali! Pour souper notre dĂ©licieux canard pokemon de riziĂšre marinĂ© 24 commandĂ© la veille nous attendait
 miam! SĂ©rieusement, l’explosion de goĂ»t et de saveurs est incroyable! Les entrĂ©es de poulet hachĂ© et riz vapeur au coco Ă©taient tout aussi succulentes! Thanks for the recommendation Jen!!!! 24 mai – Ubud Aujourd’hui c’est notre derniĂšre journĂ©e avec marie et simon 🙁 sĂ©rieusement le temps est passĂ© beaucoup beaucoup vite! Consolation c’est que leur vol est trĂšs tard alors on on a quand mĂȘme la journĂ©e pour profiter de leur compagnie, finaliser le shopping des petites choses qui vont repartir au QuĂ©bec et manger des satay avec de la sauce aux peanuts ouiiiiiiiii! MalgrĂ© la nausĂ©e, j’aime encore la sauce aux peanuts! Avant de partir, Marie en super GO qu’elle est toujours Ă  rĂ©ussi Ă  nous trouver un spectacle de kecak Ă  aller voir. C’était ma foi, trĂšs impressionnant et diffĂ©rent. Une 60aine d’hommes qui font la musique avec leur bouche pendant que des danseurs font le Ramayana. À la fin, un homme cheval marche dans le feu et les touristes dans les premiers rangĂ©es, attention a vos pied!!!!!!! C’était complĂštement fou! Nous avons dĂ» faire nos adieux rapides en plein milieu de la rue. Encore une fois, ce fut un voyage incroyable marie, simon. Merci pour tout les moment partagĂ©s et les fous rires inexplicables. Simon, je n’arrive pas Ă  creeper personne quand je suis sur un scooter, je m’ennuie de mon Ă©tau. Marie, je t’aime tellement, c’était une expĂ©rience inoubliable et je te prĂ©pare une surprise pour le retour en lien avec tout ça! Suspense!!!!! Simon vous avez Ă©tĂ© des copains de voyage incroyables, tous les moments passĂ©s avec vous sont plus comiques les uns que les autres! J’espĂšre pouvoir revivre tout ça avec vous dans un autre voyage MontrĂ©al compte aussi! 25 mai – Deuil vers munduk Je me suis rĂ©veillĂ©e ce matin en cherchant mes amis! On donc dĂ©cidĂ© de faire de notre derniĂšre matinĂ©e Ubud un genre d’hommage Ă  nos jours commun dĂ©jeuner Ă  la place de jus organiques et chocolate milk a la boulangerie. Comme dirait deepali, in your memory my friends! Avant de quitter vers munduk, notre prochaine destination un peu plus dans les terre, dĂ©tour par monkey forest au sud de la ville. Il y a deux petits temples et surtout des centaines de macaques semi sauvages partout. Les petits sont tellement habituĂ©s de se faire nourrir que tu peux juste pencher ta main et ils vont te monter sur l’épaule. Bon, nous on a Ă©vitĂ©, tu sais pas ce qu’ils peuvent transporter ces petites bĂȘtes et assez de voyage prĂ©vus Ă  la clinique de mĂȘme! On a quand mĂȘme eu l’impression d’ĂȘtre dans un drĂŽle de vidĂ©o quand deux français se sont arrĂȘtĂ©s pour regarder des petits singes sans se rendre compte qu’ils Ă©taient sous un arbre Ă  liane. Agilement et trop rapidement pour qu’on puisse l’avertir, un singe ado a creepĂ© vers le bas de la liane pour sauter sur les Ă©paules et sac Ă  dos du gars!!!! La panique! Bon il est just dĂ©barquĂ© mais c’était du matĂ©riel pour les gags juste pour rire! Simon Ă  tous les fans d’Indiana jones on a visitĂ© le spring temple et c’était vraiment comme dans les films avec plein de vieilles statues et des lianes qui poussent dessus. On a donc enfourchĂ© notre fidĂšle scooter qui part pas toujours bien pour monter vers munduk. Et pour monter, ça monte! Avec nous deux et le packsac, mettons que ça bouffe de l’essence. Les pentes particuliĂšrement abruptes on devait aller Ă  plein rĂ©gime et 
 10km/h? Une fois on a dĂ» aider un peu et faire comme Fred cailloux. Vas y biquette! ArrivĂ©s en haut la vue est superbe, verdoyante, les montagnes et le
froid? Wow, depuis qu’on est arrivĂ©s ici, c’est la premiĂšre fois qu’il fait genre 20!!!! L’hĂŽtel est superbe et la vue de notre petite terrasse Ă  couper le souffle. Le soir je me suis payĂ©e un traitement de rĂ©flexologie pour essayer d’avoir moins mal Ă  l’estomac Maintenant qu’on sait que je n’ai pas de bactĂ©ries et qu’on attend un dernier rĂ©sultat de parasite, je ne sais plus Ă  quel Saint me vouer alors j’essaie la mĂ©decine locale. Bon, on va se le dire, c’était pas mal juste un massage de pieds finalement mais ça fait du bien quand mĂȘme 🙂 26 mai-munduk C’est donc au son de voix familiĂšres qu’on se rĂ©veille ce matin. En fait nos deux voisines de chambre sont sur skype et c’est des quĂ©bĂ©coises d’oĂč l’oreille titillĂ©e de curiositĂ©! Et comme on est dans la catĂ©gorie des gens les plus cool de la planĂšte, une Ă©tudie en ergo et l’autre en travail social
 les ergos ça rock! Petite marche dans la jungle pour aller voir des chutes tranquilles et natural hot springs en aprĂšs midi. Relax quoi! Tu sais que tu te baignĂ©s dans de l’eau sulfureuse quand tu ressort et que tout ton maillot est rendu un peu jaune. Le soir, pour continue la relaxation, on s’est paye un massage. Aromatherapy pour moi et thaĂŻlandais pour Simon. Je sais pas pour lui mais de mon bord c’était trĂšs drĂŽle de voir la fille le plier comme un pretzel a chaque fois que j’ouvrais les yeux 🙂 Simon quand je la sentais sauter Ă  pied joints dans mon dos j’étais contente de savoir quelle ne pesait pas plus de 100 livres mouillĂ©s! A part le craquage de cou, ça valait vraiment la peine. Bon je suis huilĂ©e, douche et dodos! 27 mai Aujourd’hui retour vers kuta pour aller finir mes tests pour essayer de trouver whatever is wrong with me! On part donc vers 9h00 si on se fie au chant du coq, qui est apparemment dĂ©rĂ©glĂ©, il aurait fallu se lever Ă  4h00 am et en chemin, petit arrĂȘt panoramique pour aller visiter le water temple. C’est superbe! Les temples sont vraiment beaux en IndonĂ©sie. C’est difficile des fois de se dire que c’est des temples hindous car ils sont tellement diffĂ©rents de tout ce qu’on a vu en Inde. Beaucoup moins de couleur, beaucoup de pierre qui amasse en lien avec le taux d’humiditĂ© ambiante de 100%. En gĂ©nĂ©ral c’est aussi beaucoup plus calme. En inde, peu importe l’heure, il y a toujours quelque chose, ici c’est pas mal juste au moment es cĂ©lĂ©brations particuliĂšres I guess. On est donc arrivĂ©s Ă  kuta dĂ©but pm. DĂšs qu’on a eu la chambre, dodos pour md. Au moins des fois quand je dors j’ai moins mal au coeur ça c’est quand ça me rĂ©veille pas lol. Mon Simon Ă©tait pas mal Ă©nervĂ© parce que c’est la premiĂšre fois qu’on a accĂšs Ă  une cuisine depuis le dĂ©but. On a donc mange des sandwich aux oeufs avec ce que simon croyait ĂȘtre une soupe ramen au poulet. En fait bubur ne veut pas dire soupe mais bien porridge Ă  saveur de riz au poulet. Texture -1 goĂ»t 0 total pas trĂšs bon! -1/10 Ah oui dans nos aventures de la journĂ©e, aujourd’hui la visa de Simon ne fonctionne plus
 mystĂšre Ă  Ă©lucider demain car besoin d’acheter des crĂ©dits de tĂ©lĂ©phone. Bon dodos! 28 mai – to the clinic we go! Bon alors sans surprise ce matin on retourne Ă  la clinique parce que mĂȘme si les tests sont revenus nĂ©gatifs, les symptĂŽmes eux sont toujours prĂ©sents! Ils ont insistĂ© pour que je revois la mĂȘme doc. Au moins cette fois ci, elle m’a cru quand je lui ai dit que less mĂ©dicaments ne me soulagent pas. Alors on est prĂ©sentement dans la salle d’attente Ă  attendre de voir le mĂ©decin interne. Elle ne m’a pas cru que je n’étais pas enceinte par exemple alors il a fallu payer pour un test. Yey! Je ne suis pas enceinte! Dah! Direction l’interniste. Simon Pour la premiĂšre fois, depuis un bout on a l’impression que le doc comprend un peu ce qui se passe et Ă©coute avec plus d’attention ce que md dit. c’est le premier en IndonĂ©sie qui a pu nous expliquer pourquoi les antibiotiques on soulagĂ©s MD pendant quelques jours lorsqu’elles les a pris en arrivant en IndonĂ©sie alors que le problĂšme ne semble plus bactĂ©rien. Merci doc de croire qu’on est pas fou! AprĂšs quelques questions et avoir tĂątĂ© le ventre de MD, il en conclu qu’il faut changer la mĂ©dication et qu’il faut prendre des pilules 3 fois par jour pour 1 mois. Bon, c’est pas rĂ©glĂ©, mais au moins on change de traitement et il explique mieux c’est quoi le problĂšme. Seul hic c’est que si ça ne fonctionne pas, il faudra passer une endoscopie
 Heureusement on va ĂȘtre au Japon Ă  ce moment lĂ ! pas qu’on fait pas confiance Ă  la mĂ©decine indonĂ©sienne, mais reste que je pense que le Japon a une meilleure rĂ©putation
. Aventures de visa. Bon aprĂšs 25 minutes au tĂ©lĂ©phone, j’apprends que ma carte Visa est bloquĂ©e. En fait elle a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e perdue ou volĂ©e. Comme seulement le dĂ©tenteur de la carte peut le faire, notre seule explication est que la carte a appelĂ© elle mĂȘme oĂč que je suis sleep cancelling credit cards. AprĂšs 25 autres minutes avec Desjardins, en gros, aucun moyen de rĂ©activer la carte, tu vas en avoir une a ton retour Ă  la maison
 Dans 8 mois! Ouin, c’est lĂ  qu’on se rend compte que tout est fait pour les gens qui retournent Ă  la maison aprĂšs leur vacances. C’est la mĂȘme chose Ă  chaque fois que md voit le mĂ©decin. “pas de problĂšme Mme, vous en parlerez avec votre mĂ©decin avec votre retour dans quelques semaines” gah! Mine de rien, presque la journĂ©e complĂšte a passĂ© au tĂ©lĂ©phone avec les assurance et visa, et Ă  attendre Ă  la clinique. Il y avait du cafĂ© gratuit dans la salle d’attente, je pense que j’en ai trop pris, j’avais le coeur qui battait plus vite que conseillĂ© par le mĂ©decin! On en profite aussi pour envoyer du lavage car notre lavage Ă  la main, des fois, ça fini par plus ĂȘtre assez. Mon odeur de sueur est trĂšs coriace! 29 mai – plage, surf et magasinage DerniĂšre journĂ©e complĂšte Ă  Bali, aujourd’hui on va Ă  la plage! Marie est tannĂ©e de passer son temps Ă  la clinique. C’est notre premiĂšre visite Ă  Kota beach mĂȘme si on a dĂ©jĂ  couchĂ© quelques nuits ici, le principal intĂ©rĂȘt Ă©tait la proximitĂ© de la clinique. La plage est trĂšs belle, mais beaucoup trop populaire Ă  notre goĂ»t! Le surf est trĂšs accessible, mĂȘme un peu trop. Les vagues sont relativement facile et il y a des planches de surf Ă  louer tout le long de la plage. Ce qui fait qu’il y a une quantitĂ© presqu’infini de surfer dans l’eau. La plupart sont dĂ©butant et n’ont pas trop de contrĂŽle de leur planche, les autres sont plutĂŽt bon, mais font du slalom entre les nageurs et autre surfeurs
 Bref, la plage Ă  Kota est sursaturĂ©e. Sans parler des vendeurs de crĂšme glacĂ©e beaucoup trop insistant. MalgrĂ© tout, j’ai surfĂ© quelques vague et la baignade est plaisante dans les vagues. À notre retour Ă  l’hotel, notre linge est propre, bien pliĂ© dans un sac de plastique presque comme neuf, mais avec une odeur de dĂ©tergent beaucoup trop intense. En sortant les choses du sac, MD se rend compte que sa paire de pantalon prĂ©fĂ©rĂ©s qu’elle a depuis toujours et qui a tout fait ses voyages, Ă©tait brulĂ©e et dĂ©chirĂ©e suite au lavage. C’est trĂšs dĂ©cevant,mais le gars est vraiment dĂ©solĂ©, et il ne nous charge pas le lavage pour nous dĂ©dommager. Bon, c’est la moindre des choses, mais le gars sais pas Ă  quelle point ça va ĂȘtre difficile de remplacer ces pantalons lĂ , surtout que c’est la troisiĂšme paire qu’elle doit laisser aller. TsĂ© MD dĂ©passe d’au moins une tĂȘte l’indonĂ©sienne moyenne. On se doute que ça va ĂȘtre aussi dure que de trouver des souliers pour elle au NĂ©pal. Mais on se dĂ©pĂȘche Ă  faire ça aujourd’hui car on se dit que ça sera peut-ĂȘtre pas mieux au japon! Heureusement, il y a un grand mail avec plein de magasins europĂ©ens, amĂ©ricains et indonĂ©siens. AprĂšs avoir fait le tour de pas mal tout ce qui avait du potentiel, on fini par aller au genre de Zellers indonĂ©sien. AprĂšs avoir trouvĂ© quelques trucs qui pouvait faire l’affaire, le plus gros dĂ©fi Ă©tait de trouver de quoi de la bonne grandeur. Ben je vous informe que MD est serrĂ© dans du 2XL et je vous jure qu’elle n’a pas pris de poids en voyage! On prend les pantalons quand mĂȘme car le 3XL n’existe pas. On trouve un resto sur notre chemin pour avoir un dernier repas avec de la sauce aux arachides, et on retourne Ă  l’hotel faire nos bagages. Pour rendre la chose plus difficile, comme la derniĂšre fois et parce qu’on est cheap, on a payĂ© pour un seul bagage enregistrĂ©. Donc beau dĂ©fis de faire rentrer 2 gros sac Ă  dos de rando dans un seul et respecter la limite de 25 kg. On rĂ©ussi Ă  se coucher pas trop tard considĂ©rant qu’on se lĂšve Ă  400 du matin pur prendre l’avion pour le Japon! 30 mai – avion vers Osaka en passant par Bangkok Le cadran sonne et on a l’impression qu’on vient juste de se coucher. C’est les 2 yeux encore collĂ©s qu’on embarque dans notre Uber vers l’aĂ©roport. Je ne sais pas que ce n’est pas bien vu auprĂšs des chauffeurs de taxis Ă  MontrĂ©al, mais ici c’est minimum 5 fois moins cher pour un service 5 Ă©toiles et mĂȘme pas besoin de nĂ©gocier. On a un escale de quelques heures Ă  Bangkok le temps de manger un peu au Subway et de paniquer parce qu’on a pas de billet pour sortir du Japon. La fille au comptoir nous a flaggĂ© et nous a laissĂ© faire note transit contre son grĂ© alors on est allĂ© lire sur internet et il parait qu’on pourrait se faire refuser l’accĂšs au pays tantĂŽt. Au moins on a rĂ©ussi Ă  parler avec mon amie Annie et c’est suite Ă  cette discussion et une rĂ©flexion trĂšs rapide que je vous annonce qu’on s’en va en CorĂ©e le 14 juillet prochain date random, billet le moins cher disponible! Au Japon on rejoint de amis alors le blogue sera encore une fois en retard. On pense beaucoup Ă  vous et on adore lire de vos nouvelles! À trĂšs bientĂŽt! Je suis mĂȘlĂ©e dans les dates mais allons y freestyle!!!! Aujourd’hui bateau en direction de l’ile de Java. On pensait qu’il y avait du traffic sur la route Ă  Bali, et bien je vous annonce qu’on a eu du traffic dans genre un mini dĂ©troit de rien du tout. Aucune logique, beaucoup trop de traversiers qui se klakonne mais aprĂšs 30 minutes de surplace on a fini par se rendre 🙂 Avant de partir en direction de notre petite guesthouse sur les flanc du volcan Kawa Ijen, on devait se trouver quelque chose Ă  manger. Comme le port est super loin de tout, on s’est contentĂ© de trouver un peu de tout dans un petit supermarchĂ© local, le Indomaret. Les Simons ont Ă©tĂ© assez daring pour essayer les genre de pĂątisseries Ă  la viande mais avec mon mal de ventre qui est revenu full pin, je me tiens au Ramen. Marie a mĂȘme trouvĂ© des biscuits Ă  notre image 🙂 Ensuite, on devait se trouver un transport pour faire un genre de 6heures d’auto demain aprĂšs notre hike pour se rendre Ă  Malang. C’est Ă  ce moment que tout les talents de nĂ©gociateur de mon Simon sont entrĂ©s en ligne de compte. AprĂšs 25 minutes Ă  plus ou moins dire la mĂȘme chose au gros monsieur ventripotent qui gĂšre les autres chauffeurs apparemment j’ai essayĂ© de m’en mĂȘler mais j’ai abandonnĂ©, une chance que je ne me suis pas rendue compte que selon Marie, il a mĂȘme levĂ© la main de façon condescendante vers moi en disant
 woman woman woman!!! KEWA! Simon nous a dĂ©gotĂ© un transport pour un prix acceptable! Quel homme! On attendait depuis un bout notre pick up de guesthouse quand Simon a remarquĂ© que le nom de Marie HĂ©lĂšne Dugal Ă©tait Ă©crit sur un papier sur l’auto littĂ©ralement Ă  cĂŽtĂ© de nous depuis tout ce temps. Un monsieur nous a informĂ© que ’Dugal’’ en javanais veut en fait dire ce qu’on a traduit par pĂ©tasse de son petit mouvement de hanche avec le ras relevé  PWWAHAHAHA! Nous sommes donc parti avec notre chauffeur qui n’avait pas Ă©tĂ© trĂšs proactif pour nous trouver direction
 papapapa! je vous rappelle que hier on Ă©tait dans le lifestyle of the rich and the famous une guesthouse plus du genre de ce qu’on avait en Inde. Le retour de la toilette turque et des matelas douteux mais en mĂȘme temps, tellement accueillant. On est dans un tout petit petit village en fait et Ă  l’extĂ©rieur les enfants jouent et crient, c’est cute. Pour souper le seul choix c’est du riz frit ou des nouilles frites avec exactement les mĂȘmes choses dans le ’dĂ©panneur du coin’’. Les enfants viennent nous yeuter, le souper, Ă  4, avec boissons a dĂ» couter autour de 7$ 🙂 On est allĂ©s se coucher trĂšs tĂŽt parce que demain, on se lĂšve Ă  2 heures du mat pour aller monter le Kawa Ijen et aller voir les mineurs de souffre Ă  l’oeuvre. Il parait que ça vaut la peine de faire la hike de nuit pour aller voir le feu bleu qui sort de la mine de souffre dans le cratĂšre mais on a eu des avis mitigĂ©s et on tenait pas Ă  ĂȘtre aussi dans le gros rush hour de randonneurs nocturnes. Et ouiiiii, une heure et demi de sommeil de plus!! ** AprĂšs ce qui a dĂ» ĂȘtre 2 heures de sommeil dans la grosse chaleur, le rĂ©veil sonne la levĂ©e des corps
 et le mal de coeur est de retour Ă  son meilleur. C’est en faisant entendre mes meilleurs gag reflex qu’on a commencĂ© Ă  monter grrr, ça me rappelle mon Ă©chec de Thorong La pass au Nepal!. Heureusement , on est allĂ©s lentement et avec un petit biscuit de temps en temps, mon mal de coeur a Ă©ventuellement diminuĂ©. On monte dans le noirrrrr jusqu’au tea house. Ensuite on montre tranquillement jusqu’au haut du cratĂšre. Simon P. a un succĂšs auprĂšs des locaux et mĂȘme se fait prendre pour Spider Man. Moi je pense que c’est les yeux bleus ouhhhhh. On a posĂ© pour quelques selfies tsĂ© maintenant que l’Inde m’a fait comprendre que je suis basically, euh une superstar! et on a continuĂ© notre chemin pour aller vers l’entrĂ©e du volcan et descendre vers la mine. La descente est longue et on arrĂȘte souvent pour laisser passer les mineurs qui montent ou descendent. SĂ©rieux, je ne sais pas comment je trouverais ça moi que plein de touristes passent dans mon environnement de travail tout le temps. C’est absolument hallucinant leur travail. La plupart transportent le souffre dans un genre de 2 paniers reliĂ©s par un baton de bamboo qu’ils mettent en Ă©quilibre sur une Ă©paule. Le poids est d’autour 70kg euh genre moi?, un peu moins mais bon! et ils sont en bottes de pluie ou gougounes. On voit carrĂ©ment les muscles s’affaisser sous le poids. On a vu un des homme sans son chandail et la corne et les plaies sur les deux Ă©paules Ă©taient ma foi poignantes. Ils doivent faire deux fois le trajet dans le journĂ©e pour faire environ 14$. J’ai arrĂȘtĂ© mi chemin parce que petit estomac voulait se manifester ce qui m’a permis de prendre des photos de notre duo de Simon qui descend et du mien qui a dĂ»ment portĂ© sa tuque de Charlie pour toute la ride!. Simon Pour l’avoir essayĂ©, c’est vraiment inhumain de transporter ça pour plus de 15secondes. Je vous jure, c’est pas sain
 Sans parler des vapeurs de souffre qui coupe de souffle et brĂ»lent les poumons malgrĂ© le masque Ă  gaz ou le foulard en moton dans la bouche pour les locaux
 On se rend compte qu’on est chanceux. Plusieurs d’entre eux doivent faire cet emploi seulement un temps mais certains y sont encore passĂ© 60 ans. Notre guide a d’ailleurs sorti de cette vie en apprenant un peu l’anglais de son frĂšre qui gĂšre la guesthouse et la compagnie et il connaissait tout le monde dans le trajet. On a Ă©tĂ© chanceux parce que les vapeurs et les nuages ont Ă©tĂ© dans le bon sens pour permettre de superbes photos. On est remontĂ©s et pile Ă  ce moment, le vent a changĂ© et avec les nuages on ne voyait plus rien! Tu parles de la chance. Chemin de retour sans histoire Ă  part que Simon P. rit encore de moi et de mon manque de contrĂŽle moteur et d’agilitĂ© oui, j’échappe rĂ©guliĂšrement mes bĂątons de marche quand je parle avec mes grands courants de citrouille. Aussi, on se fait offrir des taxis again??? pour redescendre = une ride dans la brouette de quelqu’un. Je les comprend ils chargent 50$ ce qui est plus que le double de leur $ de la journĂ©e. De retour Ă  la guesthouse vers 11h00, ils nous attendent avec le dĂ©jeuner inclus qui est un vrai dĂ©jeuner indonĂ©sien. De la souper au carottes et chou, du riz blanc, des galettes de mais genre frites et du poulet. Simon H est aux anges, Simon P. un peu moins, Marie prĂ©fĂšre les oreos au coconut et moi ben
 j’ai mal au coeur. Notre guide nous a invitĂ© chez lui pour gouter au cafĂ© Luwak, le super cafĂ© populaire au travers du monde, le meilleur. En fait les mangouste choisissent les meilleurs grains sur le plan, les mangent, les digĂšrent partiellement et finalement, les humains rĂ©cupĂšrent les grains aprĂšs digestion et miam, le cafĂ© le plus cher du monde 🙂 Il a des mangoustes sauvages ou je sais pas quoi sur ses terres. Le cafĂ© Ă©tait trĂšs bon mais le mal de coeur gĂąche un peu tout. Chez lui il a plein d’oiseaux exotiques et un petit bĂ©bĂ© chat tellement adorable que Marie et moi on a failli essayer de le smuggler Ă  l’extĂ©rieur du pays. C’est donc Ă  peine brĂ»lĂ©s de notre dĂ©jĂ  bien complĂšte journĂ©e que nous sommes partis sur la route vers Malang. Personnellement, hormis le fait que j’avais les deux fesses sĂ©parĂ©es sur deux banc, j’étais bien installĂ©s dans ma sandwich de Simon et je trouve que le trajet a bien Ă©tĂ©. Je pense que Marie et Simon P. quand il ne dormait pas la bouche ouverte, oui, c’est dit! l’ont trouvĂ© un peu cowboy. Je pense que l’Inde nous a immunisĂ© au niveau de risque. Je commence Ă  douter que ce soit une bonne chose! Comme il se fait tard et qu’on ne reste pas au mĂȘme hĂŽtel Ă  Malang, on arrĂȘte encore dans un Indomaret pour snacker. Dans le milieu de nulle part, lĂ  oĂč peu de blanc passent je pense, 3 petites filles nous chassent dans le marchĂ© et quand on leur dit bonjour, c’est l’hilaritĂ© gĂ©nĂ©rale. Pourquoi on ne reste pas au mĂȘme hĂŽtel me direz vous? On a pas le mĂȘme budget si on veut survivre un an. Mais disons que comparativement et proportionnellement, on a perdu pas mal au change. Notre hĂŽtel coute le mĂȘme prix que celui du life style of the rich and the famous mais avec du staff bĂȘte et une salle de bain qui sent le reflux d’égout pour bien aller avec mon reflux gastrique haha! ** Le lendemain, on avait le dĂ©jeuner d’inclus. Plat de pain blanc aux mouches, poulet dans une sauce brune style buffet qui embaume la salmonelle, riz blanc et mĂ©lange de carottes cuites en juliennes et ananas
 hmmmmm
 I’ll go with the fly flavored toast. On est ensuite partis creeper Marie et Simon dans leur hĂŽtel chic. Pour ceux qui ne comprenne pas, creeper, c’est juste rester en arriĂšre plan avec un drĂŽle d’air de profiteur. Oh! My! God! C’est genre le plus bel hĂŽtel que je j’ai jamais vu de ma vie!!!! C’est tellement grand qu’on s’y perd et les propriĂ©taires collectionnent les antiquitĂ©s. On a fait une visite guidĂ©e de l’hĂŽtel. Juste vous dire de mĂȘme, prochain mariage/renouvellement de voeux/occasion on fait ça lĂ  c’est beaucoup trop beau!!!!! Vous pouvez donc vous imaginer que on a creepĂ© dans le sillon de nos amis toute la journĂ©e
 avant de retourner dans notre Ă©gout lol! ** Ce matin Simon et Marie ont fait un tour de vĂ©lo de Malang. Il parait que c’était trĂšs beau et ils ont mĂȘme vus de superbes animaux en cages le long d’une rue. À vendre? Non, leur maitre leur font prendre l’air! Comme quoi la petite laisse de corps Ă  chat est pas rendue ici. Nous on a dormi un peu autant que faire se peut, ils bĂątissent un agrandissement directement devant notre chambre avant de retourner creeper l’hĂŽtel chic. La mme nous a reconnu et nous a guidĂ© au restaurant avec nos gros pack sac 🙂 On a dinĂ© tous ensemble ok, meilleurs satĂ©s de poulet EVER! et hop, direction le train pour Yogyakarta, capitale culturelle de Java. Marie, planificatrice extraordinaire, nous avait dĂ©jĂ  rĂ©servĂ© les billets et tout! On a rĂ©servĂ© dans un genre de petit village avec diffĂ©rentes guesthouse qui sont tous des petits bungalows individuels. C’était vraiment mignon. On entend les petites salamandres essayer d’attraper des moustiques et
 oui! On avait oubliĂ©, la priĂšre of course! Bali c’est majoritairement hindou, mais Java musulman. Ce matin il y a quelque chose de spĂ©cial alors on a droit Ă  quasiment 1h30 de priĂšre Ă  partir de 4h00 yum! Petit dĂ©jeuner indonĂ©sien nasi goreng! et direction l’hotel des amis pour tout planifier. En pm, on est allĂ©s faire un peu de shopping au centre ville car c’est la capitale du Batik, certain tissus teint avec art. Bon, je n’ai pas vraiment magasinĂ© pour moi parce que pas d’argent mais c’était si beau et j’ai enfin pu remplacer mon pareo plein de trous! Au retour, dĂ©tour par le centre d’achat parce que je cherche un sac pour renvoyer certains items nĂ©palais et indonĂ©siens au Canada. On y a trouvĂ©, une arcade en bon et dĂ» forme et Marie nous a prouvĂ© qu’elle Ă©tait toujours la reine de DDR. Pour souper on a eu du total american, du pizza hut. On a commandĂ© une mini pizza Ă  deux. ha! En IndonĂ©sie, mini veut vraiment dire mini oops! Une chance qu’on a encore pu creeper les restes de bouffe de nos gĂ©nĂ©reux amis lol! Ce soir, Marie, Simon P et moi on va voir un spectacle de Ramayana ballet dans un hotel. Ce soir, le seul soir oĂč on est lĂ , le giga ballet au temple avec 200 danseur ne joue pas alors on se rabat sur une petite version. Bon heureusement qu’ils nous donnaient une explication papier de l’histoire mais le plus hot, c’est de voir le danseur qui fait Hanuman le dieu singe sauter partout dans le feu!. Monkey Simon a enfin trouvĂ© son homologue! ** Lendemain, grosse journĂ©e en plan. LevĂ© tĂŽt, temple de Borobudur, temple de Prembayan et ensuite aĂ©roport et retour Ă  Ubud, Bali. Mon Simon et moi on a un peu changĂ© nos plans, on va aller dormir Ă  Kuta, proche de la clinique d’expats parce que le mal de coeur et le mal d’estomac et la fatigue ne passent pas je dors des grosses nuits, c’est pas parce que je ne dors pas!. Mais qu’à cela ne tienne, commençons notre journĂ©e Ils disent d’arriver tĂŽt Ă  Borobudur, temple bouddhiste ancien, car c’est le lieu le plus touristique de l’IndonĂ©sie! Et c’est peu dire. On Ă©tait lĂ  Ă  l’ouverture et les bus commençaient dĂ©jĂ  Ă  se vider! C’est vraiment superbe et l’histoire derriĂšre tout ça est impressionnante googelisez les amis googlisez haha!. Les gravures et le fait que tout ça ait survĂ©cu tant de choses! On avait lu dans le Lonely Planet que souvent des jeunes veulent prendre des photos et aussi pratiquer leur anglais. Bah, Fine! Ça pourra jamais ĂȘtre aussi intense qu’en Inde
 WRONG!!! Dans la chaleur accablante, nous avons tous posĂ© Ă  tour de rĂŽle pour des groupes de tous Ăąges, mĂȘme pour une jeune fille qui a quasiment fait une attaque de panique de stress pour venir nous le demander! Je l’admire parce que ça n’a pas fonctionnĂ© et elle est revenue et a quasiment pleurĂ© de frustration contre son tĂ©lĂ©phone qui ne marchait pas avant qu’un amie prĂȘte le sien! Pratiquer son anglais est aussi un bien grand mot. Passer ton examen final de cours est plus la vĂ©ritĂ©!!! On a Ă©tĂ© abordĂ©s par 3 jeunes qui devaient soutenir une conversation en anglais avec nous pendant 30 minutes pour passer. Leur prof se promenait effectivement d’un groupe Ă  l’autre. On a donc Ă©tĂ© gentil et on a passĂ© du temps avec eux, on a mĂȘme appris un jeu traditionnel mais je pense que la fille a trichĂ© parce que j’aurais gagnĂ© hmph! Ils Ă©taient juste tellement reconnaissant, on a eu des invitations pour aller dans les villages de tout le monde. Si on avait eu le temps, je pense qu’on aurait Ă©tĂ© le hit du village! AprĂšs avoir marchĂ© 3 km de boutique de souvenir sĂ©rieux, impossible de sortir et de les Ă©viter on a retrouvĂ© notre chauffeur. La climatisation est tellement la bienvenue, je ne me peux plus de fondre! Disons que notre visite de Prambanan, temple hindou, a Ă©tĂ© un peu plus rapide justement en lien avec la chaleur accablante. Mais c’était tout de mĂȘme tellement impressionnant et grandiose, on ne voit pas ça Ă  tous les jours. Finalement on ramasse nos chose Ă  l’hĂŽtel, on dine au dĂ©licieux tempeh burger et hop direction Bali en avion! Je pensais qu’un vol domestique serait moins confortable mais wow, avec Air Asia la derniĂšre fois, pas difficile d’ĂȘtre impressionnĂ©e, on a des Ă©crans wouhou!!!! ArrivĂ©s Ă  Bali, on se sĂ©pare de nos amis pour cette nuit histoire d’aller rĂ©gler mon maudit estomac. AprĂšs avoir nĂ©gociĂ© hard notre taxi Ă  15$, on rĂ©ussi Ă  prendre un Uber Ă  la place
3$! Ouin, je ne sais pas oĂč ils en sont avec la lĂ©gislation ici mais au moins j’ai pas eu l’impression de me faire avoir et le gars Ă©tait juste vraiment trop fin. Hotel Ă  12$ on comprend que c’est pas top mais c’est juste en attendant demain. J’essaie d’appeler les assurances avec du crĂ©dit skype parce qu’on a pas assez d’argent sur notre cell. Ça coupe un peu et je pense que j’ai pognĂ© la mĂȘme coucoune que quand j’ai appelĂ© au NĂ©pal. Au lieu de me laisser finir mes phrase pendant que je parle elle crie “ Allo!! Allo!!! Ça coupe lĂ  mme, ça coupe”. J’ai rĂ©ussi Ă  lui dire d’une traite je vous appelle par le seul moyen que je peux laissez moi finir mes phrases et on va se comprendre. Elle rĂ©pond “ Aaaah mais Mme, ça coupe. Moi je peux pas rien comprendre. Recommencez’’ et elle recommence ses Allo Allo par dessus moi pour me raccrocher au nez! Ooooooommmmm, oooooooommmmm Ă  rĂ©gler demain matin! 9 mai – Amed, Bali Ouh ouh ouh!!!! LĂ  je suis vraiment vraiment Ă©nervĂ©e!!!! Aujourd’hui on prend le speed boat pour aller rejoindre Marie H et Simon Ă  Bali!!!!!!! Notre check in est Ă  10h00 et le bateau part Ă  11h00
 donc bien sur Ă  11h30 il est toujours pas arrivĂ© lol! Dans la cohue de touristes on a retrouvĂ© Rebecca et Romain pour patienter. Curieusement, il y avait de moins en moins de monde quand je vois au loin, sur la place, un bateau avec une police d’écriture similaire Ă  la pub de notre bateau. Simon est allĂ© voir nonchalamment et oui, c’était notre bateau! On a mĂȘme pas eu le temps de mettre les deux pieds Ă  bord qu’il partait! En fait, ils nous ont mĂȘme pas cherchĂ©s mais bon, on se disait que dans le pire des cas, on aurait juste farniente une journĂ©e de plus! Mais j’aurais eu un peu de peine de ne pas retrouver mes amis ce pm! ArrivĂ©s Ă  Amed, sur la plage, c’est le retour de la marĂ©e de chauffeurs de taxis qui veulent t’amener partout et qui sont dans ta bulle. ArmĂ©s de notre attitude indienne, on ignore tout le monde et on part d’un bon pas vers notre hĂŽtel. Un chauffeur insistant nous suis en char et nous dit qu’on est pas du bon bord malgrĂ© ce que google nous dit! et qu’il nous emmĂšne Ă  notre hĂŽtel pour 5$. Please, we look like newbies??? Non merci monsieur. On trouve un bureau de tourisme et le petit gars nous confirme qu’on est dans la bonne direction. Le chauffeur insistant dĂ©barque et insiste qu’on est pas du bon bord. Bon, je vais trianguler mon information et regarder la carte de booking
 pour me rendre compte que google est dans les patates et que le chauffeur veut juste ĂȘtre fin et faire 5$. On l’a remerciĂ© mais on lui a dit que marcher, c’est bon pour la santĂ© heh! Notre hĂŽtel est plutĂŽt joli mais sur le bord de la route pas mal. On s’est installĂ©s en attendant que Marie et Simon arrive d’Ubud avant de se louer un scooter pour aller les rejoindre dans leur villa de bord de mer 🙂 Whuhouuuuuuuu! Des retrouvailles! En gros, on a juste passĂ© tout le reste de la journĂ©e Ă  jaser et faire du rattrapage. Je suis trĂšs heureuse avec mon sac de provision Jean Coutu et mes surprises que mes parents ont donnĂ© Ă  Marie avant de partir. C’est donc en se gavant de biscuits pirates et feuilles d’érable qu’on a jasĂ© tout l’aprĂšs midi avant d’aller souper avec de dĂ©licieux satĂ©s. Pour ceux qui connaissent ma passion pour la sauce au beurre d’arachide, I’m in peanut heaven here! 10 mai – Amed, Bali Aujourd’hui, encore journĂ©e snorkel. On a commencĂ© par la plage de Jemeluk oĂč il y a un underwater shrine dans lequel des poissons ont Ă©lu domicile. Le plus marrant je pense c’est quand on a eu un bateau de touristes chinois qui ont dĂ©barquĂ© Ă©quivalent du bus de chinois I guess! Apparemment, ils font tous du snorkel avec des vestes de sauvetage et alors qu’ils se tenaient en groupe sur la bouĂ©e qui indique le lieu de plongĂ©e, j’en vois une couple qui regarde dans l’eau mais de peine et de misĂšre en restant vertical. On dirait que personne ne leur avait expliquĂ© comment utiliser un tuba lol! Je ne vous dit pas leur surprise de voir Simon et d’autres touristes plonger plus profond pour aller voir des poissons! AprĂšs un autre diner succulent quoi? Encore de la sauce au peanut md??? miam!, on renfourche le scooter alors que Marie et Simon se prenne un taxi pour aller voir une Ă©pave de navire dans une plage un peu plus loin. *** Art de faire croire Ă  une population que tout le monde au Canada a le mĂȘme nom. Comment tu t’appelles? Simon. Toi? Marie. Toi? Simon. Toi? Marie. euh


..**** Love it!!! On a vu plein de poissons et plein de français! et on a sirotĂ© notre petite biĂšre/jus frais sur le bord de la plage. aaaah! Que la vie est belle! Vers 17h30 on se dit qu’on devrait y aller. Et comme Marie et Simon n’ont pas de transport, un gars leur dit, pourquoi ne pas retourner en bateau Ă  la place??? Euh ok! Il y a une troisiĂšme place alors Simon H a raccompagnĂ© le scooter et nous sommes embarquĂ©s dans le soleil couchant direction hotel de Marie et Simon oĂč un souper de poisson nous attendait. Bon
 C’est bien sur, dans le noir une fois rendus Ă  Amed qu’on se rend compte que le chauffeur du bateau sait pas oĂč est leur hotel. Et nous non plus d’ailleurs ha! On s’est donc fait dĂ©barquer dans un resort pour demander notre chemin et revenir en parĂ©o par la rue haha! Le souper Ă©tait ma foi dĂ©licieux et frais pĂȘchĂ© du jour! Pour dessert, Simon s’est gĂątĂ© au Indomaret et a achetĂ© des Oreos au sorbet au bleuet et au coconut dream. Original I would say! Bonne nuit! Demain, excursion dans les environs pour aller voir deux temples et une chocolaterie miam!!!! 11 mai – Amed, Bali Donc ce matin, Simon et Marie sont passĂ© nous chercher avec notre chauffeur pour la journĂ©e. Direction en premier, temple sorry je ne retrouve pas le nom!. Pourquoi celui la en premier? Parce que c’est mieux de le visiter avant qu’il ne fasse trop chaud dans la journĂ©e. Parce qu’il comporte une ascension d’environ 1700 marches 🙂 Alors avec la chaleur et l’humiditĂ© Ă©crasante, on est mieux de mettre toutes les chances de notre bord. On part donc Ă  l’aventure avec notre petit guide. Ici je trouve que c’est plutĂŽt impossible de faire des choses sans guide. Mais bon, Ă  4 les frais s’amortissent quand mĂȘme mieux. Notre gentil guide est surement le seul et unique indonĂ©sien qui ne fume pas la cigarette ce qui rend l’air plus agrĂ©able. Sinon je vous garanti que tout le monde fume ici! Bon, peut ĂȘtre que c’est parce qu’il est soutien de famille et qu’il s’est fait ouvrir la gorge il y a deux mois pour retirer une tumeur cicatrice Ă  l’appui qu’il a arrĂȘtĂ© mais bref, le rĂ©sultat est qu’il est d’une espĂšce rare. C’est donc vĂȘtus de nos sarongs haha, Simon est en jupe! que nous avons commencĂ© la montĂ©e jusqu’au premier temple. On y a trouvĂ© une cĂ©lĂ©bration de funĂ©railles. Toute la famille de blanc vĂȘtu, les chants, c’était touchant. On a continuĂ© la montĂ©e et ils nous ont tous rattrapĂ©s dans les escaliers. De ce que j’ai compris, diffĂ©rentes parties de la famille prennent diffĂ©rentes portions des cendres du dĂ©funt et les amĂšnent aux diffĂ©rents temples du complexe. Donc, I guess, si t’es moins en forme on t’envoie au temple d’en bas? En chemin on a croisĂ© plein de singes. Ils sont pas cons ces petits, offrandes partout = bouffe facile d’accĂšs. Il faut juste watcher nos choses parce que mettons que ils peuvent s’approcher comme des creeps pour te voler tes choses. Marie H est passĂ©e maitre dans l’art de leur faire peut avec une mme locale qui a montrĂ© comment simuler le son d’un gun avec un sac de plastique! C’est donc Ă  peine dĂ©goulinante de sueur je suis une fille, je ne sue pas, je fais juste prendre un bain de ma propre hydratation bon! qu’on a atteint le somment. Les gens montent jusqu’en haut avec des offrandes pour en Ă©change partir avec l’eau de bamboos sacrĂ©s qui poussent au sommet. Voyez ici comment Simon P. personnifie bien les Ă©motions quand je lui ai dit “ait l’air pieux, c’est du bamboo sacrĂ©!!!” Notre famille du dĂ©but nous a rattrapĂ©. Comme il y a avait dĂ©jĂ  une cĂ©rĂ©monie, ils se sont mis en file Ă  l’ombre pour attendre leur tour. On redescend sans histoire dans la chaleur Ă  peine humide je ne peux pas me plaindre, j’ai trop froid dans la vie pour me plaindre de la chaleur lol! et ensuite direction la fabrique de chocolat. C’est avec des images de Simon qui se couche la bouche ouverte devant un pipeline de chocolat qu’on part, affamĂ©s. Disons que c’était pas mal plus petit qu’on pensait 🙂 Super coquet mais clairement familial et pas de pipeline de chocolat. Superbe endroit en bord de mer. Il y a mĂȘme un couple de blanc qui prend des photos de mariage ou fiançailles et des enfants indonĂ©siens qui font du surf tout nu Ă  se faire barouetter dans la vagues allĂšgrement. Le nutella maison valait le dĂ©tour. Mais comme on a pas d’espace pour ramener rien, on se contente des dĂ©gustations. 🙂 Finalement dernier stop mais non le moindre, le palais dans de Tirta Gangga. Superbes jardins et fontaines et mĂȘme avoir l’impression d’ĂȘtre dans un jeu video et sauter sur des blocs dans un lac. Simon Dans Zelda, dans le temple de l’eau! C’était vraiment superbe, les Simons se sont bien amusĂ©s, les statues sont impressionnantes! Certaines sont mĂȘme plutĂŽt effrayantes! 12 mai – Pemuteran, Bali Bon matin! Aujourd’hui 3h de route direction Pemuteran au nord de Bali mais de l’autre cĂŽtĂ© de l’üle! C’est agrĂ©able de faire de la route en gang, le temps passe tellement plus vite que j’ai sĂ©rieusement juste eu l’impression que ça a pris 5 minutes! ArrivĂ©s Ă  notre hĂŽtel, cette fois ci c’est Marie H qui avait rĂ©servĂ© pour nous tous et euh
 meilleur moove ever! C’est clairement la meilleure ever ever chambre Ă  coucher qu’on a eu depuis toujours!!! J’ai l’impression de vivre le lifestyle of the rich and the famous! Les fleurs de frangipanier partout embaume l’air! En pm on a dĂ©cidĂ© d’aller explorer le snorkelling Ă  faire dans le coin. Ils offrent un tour dans la parc marin protĂ©gĂ© mais c’est pas mal onĂ©reux alors, comme c’est censĂ© ĂȘtre beau du bord de la plage, allons-y! Ouf, ya du courant
 et du sable! Alors aprĂšs avoir vu beaucoup de brun en suspension, on s’est dit qu’on Ă©tait mieux d’aller profiter de la piscine parce que oui
 les gens riches et cĂ©lĂšbres ont une piscine!!! et de notre souper de roi au resto Ă  cĂŽtĂ©! GAH! des satĂ©s, des satĂ©s encore des satĂ©s miam miam miam! 13 mai- Pemuteran, Bali 2e essaie d’apnĂ©e ce matin, c’est un peu brouillĂ© mais ĂŽ combien plus clair qu’hier. On voit vraiment plein de poissons et d’étoiles de mer. C’est une zone de corail protĂ©gĂ©e oĂč ils en font repousser Ă  l’aide de courants Ă©lectriques alors c’est rempli rempli de vie et de poissons. On a mĂȘme rĂ©ussi Ă  trouver Nemo et Marie H Ă  trouver des endroits oĂč elle avait mal mis de la crĂšme solaire!. Pour prendre une pause d’eau salĂ©e, on a dĂ©cidĂ© d’aller se bĂątir un chateau de sable. AprĂšs une heure d’effort, Simon a bĂąti une rigole pour protĂ©ger le tout d’une marĂ©e montante damn, j’avais pas pensĂ© Ă  ça!. Mais on Ă©tait quand mĂȘme fier de notre shot! Reste du pm relax, on s’est payĂ© un massage balinais Ă  ne pas confondre avec ayurvedic ou javanais hein SimonP?. C’est hallucinant comment les soins ça coute pas cher ici! C’est donc tout huilĂ©s et relax qu’on est retournĂ©s vivre notre vie des gens riches et cĂ©lĂšbres. Demain matin, direction GiliManuk pour prendre le traversier pour aller Ă  l’ile de Java 🙂 Seul hic, on dirait que je recommence Ă  avoir mal au coeur
 bleuurrrgh. on va se dire que c’est une passe! Bonne nuit xxx 2 mai 2016 AprĂšs avoir dormi tant bien que mal dans l’avion oui “espace rĂ©duit entre les sieges”, it’s a thing! Quoique aprĂšs m’ĂȘtre fait dire que j’étais un homme au NĂ©pal Ă  cause de ma longueur de pied
peut-ĂȘtre que Deepali avait raison tout ce temps, c’est moi qui est freakishly tall? On est atterri Ă  Lombok 🙂 PremiĂšre chose, le visa. On a lu partout sur internet d’avoir des dollars US machin machin. Ils nous sĂ©parent, j’arrive devant le souriant douanier qui Ă©tampe et me dit bon voyage. Euh??? Mon visa? No, free for you madam! Hein? Euh ok! Donc apparemment le site de leur gouvernement n’est pas Ă  jour! Pour 30 jours ça va mais si vous pensez demander une extension, il faut absolument demander Ă  payer l’autre type de visa apparemment. Bon Ă  savoir
 DeuxiĂšme chose
Je meurs de chaleur. Car oui! C’est possible, je peux avoir chaud! Je me liquĂ©fie alors que Simon est sur le point de la combustion spontanĂ©e. TroisiĂšme chose, les douanes! Avec notre giga pack sac pour Ă©conomiser on a mis le mien dans celui de Simon
 je reviendrai dans un appartĂ© conseils un jour sur comment bien choisir son sac! on se fait arrĂȘter par un homme et une femme. Ils sont surpris de Ă  quel point on est habillĂ©s et qu’on aille pas en rando malgrĂ© mes bottes de marche 🙂 “-Do you have food or medication in the back pac? -Yes! Sortir les dits medicaments. Food is in the other pac. -That is ok, no need to see the food’ Bon, est-ce qu’il y a juste moi qui comprends pas ce que ça change dans quel sac est la bouffe? Ils ont stickĂ© sur les Tylenols et les antibiotiques en disant qu’ils avaient besoin de voir la prescription ils ne sont bien sĂ»r plus dans leurs bouteilles d’origine pour Ă©conomiser de l’espace!. AprĂšs avoir expliquĂ© que les tylenols sont en ventre libre, je pense qu’ils sont restĂ©s stickĂ©s sur l’azythromicine parce que ça a l’air de des belles petites pillules de drogue. Ils ont dit ok quand je leur ai expliquĂ© que c’était pour traiter la diarhĂ©e du voaygeur, apparemment, personne aime ça parler de ça haha! Et une chance qu’ils me les ont laissĂ© parce qu’on saura plus tard que j’en aurai besoin ouh! Suspense! Nous sommes donc partis armĂ©s de nos billets de bus direction Senggigi sur la cĂŽte ouest. On a choisi cet endroit parce que ce sera plus facile de rayonner. AprĂšs avoir nagĂ© dans la marĂ©e et le contre courant de chauffeurs de taxis insistants et dans notre bulle on s’est rendus au bus quand mĂȘme, 7$ pour les deux VS 25$ et on s’est empilĂ©s dedans juste a temps pour Ă©viter la giga averse de la mort! C’est si beau et si vert! Et en plus, on a la clim dans le bus, alleluia! Notre guest house est un peu reculĂ©e au fond d’une ruelle mais super coquette. J’ai dĂ©jĂ  le plan de me sublimer en poudre car on a seulement un petit ventilateur de rien fixĂ© au mur. Je suis Ă©tonnĂ©e qu’ils ne fournissent pas les filets parce que les moustiques sont vorace mais on a le notre, juste pour mieux cuire Ă  deux! Je suis Ă©puisĂ©e de la nausĂ©e qui ne me quitte plus alors on dĂ©cide de juste prendre une petite marche pour manger un peu bleurgh, il le faut et voir la plage
 Wow! Et c’est lĂ  que tu te rends compte que tu es dans une Ăźle tropicale. Le coucher de soleil est Ă  couper le souffle, il n’y a presque personne sauf des locaux complĂštement habillĂ©s qui se font bardasser par la mer et rient de bon coeur pendant que les Ă©pouses et mamans voilĂ©es prennent des selfies et des photos de famille. Une vieille dame fait griller des satay de poulet sur la plage. On s’installe au bout de la pointe et on regarde les surfeurs se faire aller et sortir de la mer. Ok, ils sont en gĂ©nĂ©ral assez petit les IndonĂ©sien et ont souvent ce super long ongle de petit doigt qui selon mes critĂšres de caucasienne, donne juste un drĂŽle d’air mais c’était le festival du 6 pack et de la paire d’épaule ouh lala! Souper typique des derniĂšres semaines, j’ai mangĂ© 3 bouchĂ©es, j’ai eu mal au coeur, Simon a mangĂ© deux assiettes 🙂 Dodo tĂŽt dans la chaleur, en espĂ©rant qu’éventuellement nos corps vont s’habiter Ă  l’humiditĂ©! 3 mai – Lombok Bon, ce matin, super stratĂ©gie, la seule façon de se faire sĂ©cher sera de se faire venter. On se lĂšve Ă  7h00 parce que de toutes façon aprĂšs, la chambre est un four. La gentille hĂŽte nous explique ce qu’il y a Ă  faire dans les prochains jours. En gros, tout est Ă  2h00 de scooter et on peut se promener 2 heures rendus lĂ  bas. Elle nous convainc presque d’aller en randonnĂ©e monter le Mt Ranjani 3200m d’altitude ish parce que je vais bien ce matin mais heureusement que mon intelligent mari a dit “ouin
 je pense que c’est pas une bonne idĂ©e!” Donc, scooter et c’est parti direction les riziĂšres Ă  l’intĂ©rieur de l’üle. C’est vraiment la meilleure façon de voyager parce que tu sĂšche!!! On s’est fait arrĂȘter dans un contrĂŽle mais comme on avait nos deux casques, nos permis et les papiers, on a juste eu un ok avec un sourire. On se dirige donc avec notre tĂ©lĂ©phone et direction inland. Nouveau slogan I’m gonna get you there but maybe not the best way”. Vraiment intĂ©ressant quand on prend des routes selon la carte qui sont en fait des sentiers de motocross. C’est magique par exemple, les enfants et les passant sont beaucoup trop excitĂ©s de nous voir. Je n’ai pas de photos parce que nous Ă©tions toujours en mouvement mais les gens, les deux pieds dans les champs de riz entrain de rĂ©colter sous leur chapeau de paille triangulaires sont tout sourires et nous envoient la main. Malheureusement en chemin, le mal de coeur carabinĂ© me repogne. Alors un coup rendu Ă  destination, on arrĂȘte grignoter au restaurant mais pas de randonnĂ©e, Marie pas capable 🙁 En fait c’est pire que pire et j’ai des haut le coeur immense alors on dĂ©cide de repasser par la grand route et de retourner vers l’hĂŽtel. ouin, mettons que nos derriĂšres ont pas eu beaucoup de temps pour se remettre de la vibration qu’on est repartis. Dans le plan que j’avais fait avec mon amie Dr, elle m’a dit que si la nausĂ©e ne passait pas, je devrais commencer les antibios alors c’est ce que je ferai ouf, une chance qu’ils ne sont pas restĂ©s aux douanes! Ça s’amĂ©liore alors au retour on arrĂȘte au mĂ©ga gros Lombok Center ok, genre plus chic que le centre eaton pour se trouver des masques et tubas pour les prochains jours. Bien sur, c’est la tour des fous d’AstĂ©rix et on fait 4 fois le tour avant de se faire dire d’aller dans un autre mail au centre ville. Une fois rendus au Mataram Mall, on a trouvĂ© ce qu’on cherchait et pouf! MĂ©ga dĂ©luge! C’est donc pas si mal d’ĂȘtre au centre d’achat. On fait du lĂšche vitrine mais la majoritĂ© c’est des magasin de hidjab qui fittent avec ta robe. Et c’est Ă  ce moment que je bĂ©nis le ciel d’avoir Ă©tĂ© au mail car j’ai commencĂ© Ă  ĂȘtre pas pire malade! Moins qu’en Inde mais du genre, je dois trouver la salle de bain et maintenant!!!! Antibiotiques ce sera quand l’averse sera terminĂ©e! Averse tombĂ©e de pluie caractĂ©risĂ©e par une dĂ©but et une fin brusque merci cours de sciences physiques sec2. Donc aprĂšs 1h30, c’est pas une averse, c’est encore le dĂ©luge. On est donc partis dans le dĂ©luge pendant 45 minutes vers la guest house. Il y a quelque chose de magique dans l’air, c’est comme danser signing in the rain mais sans danser. Étrangement, Ă  notre hĂŽtel il n’est tombĂ© que quelques gouttes de pluie! Donc souper lĂ©ger et mĂ©dicament and off to bed! 4 mai -Bonne fĂȘte belle maman! Bon, premiĂšrement faire sĂ©cher des souliers et du linge dans 100% d’humiditĂ© = parfum de moisissure no5. Mais on est pas les seuls! Je me sens mieux ce matin alors on repart explorer mais cette fois ci le nord de l’üle. Le chemin est superbe avec des plages dĂ©sertes et des petits ports de pĂȘcheurs
et de la construction de resort un peu partout 🙁 Ça gĂąche le paysage. **Construction Il y a beaucoup d’hĂŽtel en construction mais de nos deux jours en scooter, rien ne battra la quantitĂ© de mosquĂ©es en construction qu’on a vues et de levĂ©es de fond pour construction de ces mosquĂ©es en plein milieu de la rue. Y’a des magasins de piĂšces de dessus de mosquĂ©es un peu partout et il est commun d’en voir 2 ou 3 pour un tout petit village! Je te dis qu’à l’heure de la priĂšre, faudrait ĂȘtre sourd pour la manquer. C’est particulier quand elles sont juste un petit peu dĂ©calĂ©es
 Rendus dans les terres aprĂšs 2 heures on est Ă  deux heures de tout! on est aller visiter les chutes de Senaru. AprĂšs avoir bien sĂ»r repoussĂ© les avances de tous ces guides qui veulent nous emmener voir la deuxiĂšme chute Ă  60minutes de rando. Excuse bĂ©ton on va juste voir celle qui est proche j’ai trop mal au coeur anyways! C’est beau! Simon est allĂ© se rincer Ă  la fraicheur et a donnĂ© l’idĂ©e Ă  d’autres touristes Malaysiens qui y sont allĂ©s avec leur manteau en duvet
 je vous rappelle qu’il fait un million de degrĂ©s = manteau en duvet ?!? Quoique on a vu quelqu’un avec le mĂȘme manteau que mon papa porte Ă  -40C au Burundi Ă  25C
 On a pris une petite pause et ensuite, retour parce que Marie a l’endurance d’un pois chiche et le teint qui va avec. Au retour on s’est arrĂȘtĂ© dans un restaurant lounge de bord de plage pour prendre un verre de jus frais de melon d’eau. Ok
 C’est tellement gouteux qu’on dirait qu’ils ont pris le melon et l’ont infusĂ© avec du concentrĂ© de melon frais de plus! Miam! Au moins le liquide ça passe! Comme on avait le scooter et que j’allais un peu mieux au souper, on a dĂ©cidĂ© de sortir en ville pour aller se payer un repas gastronomique IndonĂ©sien parce que demain, ça fait 12 ans que Simon et moi sommes ensemble 🙂 C’était une bonne idĂ©e mĂȘme si j’ai mangĂ© juste 2 bouchĂ©es parce que ça ne passait pas plus. J’ai toujours mal au coeur mais au moins maintenant c’est par vague donc il y des moments oĂč je vais beaucoup mieux. Pas de lĂ  Ă  dire que manger me tente mais quand mĂȘme 🙂 Bonne fĂȘte belle maman avec 12 heures d’avance! 5 mai-Lombok Parce que je ne suis pas capable de dormir anyways et que ce matin je mange mon dĂ©jeuner sans avoir mal au coeur YES!!!! on se lance dans la leçon de surf. Ô combien le fun! Au dĂ©but j’ai vraiment pas aimĂ© notre prof pas super prĂ©parĂ©, nous montre pas grand chose, nous explique pas oĂč on va mais c’est sur qu’avec Christan en Barbades je pense qu’on avait Ă©tĂ© gĂątĂ©s pourris. Une fois dans l’eau, ça c’est amĂ©liorĂ© quand mĂȘme. Le genre de prof qui est dans l’action plutĂŽt que dans l’explication = pas vraiment de pauses. Il devait quand mĂȘme me pousser mais aprĂšs genre 6 vagues de suite, mes bras ne rĂ©pondant plus au commande motrice, j’ai eu droit Ă  une mini pause 🙂 Mais quand mĂȘme, on a rĂ©ussi Ă  se lever pas pire, j’ai mĂȘme fait un petit bout une une jambe avant de m’aplatir comme une crĂȘpe. Je pense que j’ai rĂ©ussi Ă  m’amĂ©liorer un peu 🙂 AprĂšs deux heures, complĂštement morts, on a pris une pause pour ensuite aller tester nos nouveaux snorkel tout prĂšs. Les gens disent qu’on ne fait pas de snorkeling Ă  Lombok mais plutĂŽt sur les Ăźles Gili. Well, on a adorĂ© notre snorkelling a Lombok. Bon, il y a beaucoup de vagues de courant alors beaucoup de sable par bout et surtout beaucoup de nage mais c’est tellement beau! J’étais vĂȘtue de mes combines pour combattre le soleil alors j’ai l’air d’un ninja en plongĂ©e! J’ai quand mĂȘme rĂ©ussi malgrĂ© toutes les prĂ©cautions Ă  brĂ»ler du bas de mollets damn! Rendus au diner
 Je ne reconnait qu’à peine cette sensation oubliĂ©e
j’ai faim? OUiiiiii! J’ai faim!!!!! C’est donc repus de pizza de resort de bord de plage qu’on est allĂ©s se reposer pendant le pm. On a pas eu le choix de manger sur la plage avec nos looks de tout mouillĂ©s. C’est chic parce que comme on veut rien laisser sur la place, on se baigne avec tout nos vĂȘtements, la goPro et l’argent mouillĂ©. AprĂšs la sieste, ouf, on se rend compte qu’on Ă©tait pas super entrainĂ©s comparativement Ă  la maison et j’ai de la difficultĂ© Ă  lever la bouteille d’eau Ă  ma bouche. Simon est aussi pas mal raquĂ©! Petit souper sans particularitĂ© Ă  part que comme partout, on est toujours impressionnĂ©s d’avoir comme 6 employĂ©s pour 2 clients lol! 6 mai-Gili Air Ce matin c’est la traversĂ©e vers Gili Air, une des petites Ăźles paradisiaque au large de Lombok. C’est vraiment superbe et
 peuplĂ© de Français? Oui monsieur, je pense qu’on a croisĂ© plus de français que de locaux en 3 jours haha! Pas de motorisation sur l’ile, seulement des petites carioles avec des chevaux ou des scooter Ă©lectriques ou des vĂ©los 🙂 On s’est payĂ© un luxe Ă©norme en voyant hier un rabais sur booking Ă  la place oĂč on avait rĂ©servĂ© et pouf! Pour 4$ on a la clim!!!!!! Ouiiiiiii! De vrais pachas vous me direz! Donc on fond le jour et on se resolidifie la nuit 🙂 On a juste relaxĂ© la premiĂšre journĂ©e, touuuuute la journĂ©e. Jus de melon, jus d’ananas un jour alcool, nous serons rĂ©unis et mĂȘme un repas dans la journĂ©e avalĂ© avec appĂ©tit! Whouhou! Le tout avec un couchĂ© de soleil magique sur la mer. Ouin
 on fait pas pitiĂ©! 7mai-Gili Air Aujourd’hui, snorkel et plage mais avec modĂ©ration parce que mollets encore un peu brĂ»lĂ©s! En fait, c’est la farniente complĂšte toute la journĂ©e! On s’est pris des vĂ©los pour aller explorer les quelques kilomĂštres d’ile. TsĂ© des vieux vĂ©los hollandais rouillĂ©s qui font squick quick 🙂 Ça allait mais dans le sable, ils n’étaient pas trop tout terrains lol! On a juste rien fait et mangĂ© parce que je suis en extase d’avoir faim dans la vie, on dirait que j’avais oubliĂ© le sentiment 🙂 Alors, je n’ai rien d’autre Ă  ajouter Ă  part que j’adore cette ile ou il y a des chats partout et qu’un coconut frais, ça en bourre un coin quand tu le bois et tu le manges 🙂 Viva la farniente les touristes! 8 mai- Gili Air Aujourd’hui, on se paye un luxe, un tour guidĂ© de snorkel avec matĂ©riel et tout et tout pour un grand total de
 10$ ouh lala! C’est donc dans notre petit bateau rempli de français et d’allemands que nous sommes partis Ă  la chasse aux tortues et aux poissons tropicaux couleurĂ©s comme dirait mon chum! C’était juste tellement beau! On a rencontrĂ© deux couples de français super sympas avec qui on a fini par passer la journĂ©e. Le soir, c’est la premiĂšre fois depuis des lustres que j’ai enfin de le droit de boire de l’alcool. Bon pas que je suis alcoolo mais on dirait que c’est juste le fait de ne pas pouvoir qui suce! Je peux vous dire que mon mojito a Ă©tĂ© pas mal le meilleur mojito ever! Et ouf! Ils ne lĂ©sinent pas sur l’alcool les indonĂ©siens! Souper extraordinaire en bord de mer, tu choisis ton poisson frais et ils te le font cuire sur le BBQ. DĂ©lectables crevettes!!!!! et j’ai mangĂ© de la crĂšme glacĂ©e ce pm mais qu’à cela ne tienne, j’en veux une autre!!!! Je suis rĂ©guliĂšrement en extase d’avoir retrouvĂ© mon appĂ©tit d’ailleurs! C’est fou ce que ça peut ĂȘtre agrĂ©able de ne plus avoir la nausĂ©e 🙂 C’est donc aprĂšs une grosse soirĂ©e en bonne compagnie qu’on est tous rentrĂ©s se coucher, brĂ»lĂ©s littĂ©ralement, certains d’entre nous ont des pas pire coup de soleil malgrĂ© toutes les prĂ©cautions!
 Ă  21heures!!!! Demain on s’en va Ă  Bali rejoindre Marie H et Simon alors je suis super excitĂ©e! Bonne nuit!
Hallucinanterencontre un soir d’étĂ© Ă  NĂźmes. Elvin Jones Le 14 juillet au LycĂ©e Daudet Ă  NĂźmes. Le lendemain de Lurie, enchaĂźner avec ce batteur de gĂ©nie donne l’impression que NĂźmes Ă©tait sur une autre planĂšte. Un touchĂ© exceptionnel pour cet artiste qui a accompagnĂ© John Coltrane dans les annĂ©es 60 et Miles Davis un peu plus tard. Il nous a quittĂ©s lui
En Europe, les théùtres d'ombres firent leur apparition au milieu du xviiie siĂšcle, d'abord en Italie et en Allemagne, puis en France. L'Heureuse PĂȘche, comĂ©die par les ombres Ă  scĂšnes changeantes, créée Ă  Paris en 1767, Ă©tait encore Ă  l'affiche en aoĂ»t 1770 et Grimm y a assistĂ©. Auparavant, dans les annĂ©es 1760, il existait des projections d'ombres au moyen de lanternes magiques oĂč, au lieu de peindre des images sur des plaques de verre, on y appliquait des figures en cartons dont certaines parties Ă©taient mobiles. Ces parties mobiles Ă©taient animĂ©es au moyen de fils de soie. Femme cachant son visage sous le masque d'une tĂȘte d'Ăąne. Ombre articulĂ©e attribuĂ©e Ă  SĂ©raphin, vers 1790. Femme dont le visage se change en face de sorciĂšre. Ombre articulĂ©e attribuĂ©e Ă  SĂ©raphin, vers 1790. Âne qui remue la tĂȘte, ouvre la bouche et marche. Ombre articulĂ©e attribuĂ©e Ă  SĂ©raphin, vers 1790. collection de la CinĂ©mathĂšque française Le Lorrain François-Dominique SĂ©raphin, nĂ© en 1747 et qui s'est sans doute inspirĂ© de "fantoccini" vus en Italie, ouvrit son premier théùtre Ă  l'hĂŽtel Lannion de Versailles SĂ©raphin avait donnĂ© plusieurs reprĂ©sentations Ă  Paris, attirant rapidement un public friand de nouveautĂ©s et Marie-Antoinette l'avait engagĂ© en 1776 pendant le carnaval pour trois reprĂ©sentations Ă  la cour. Il obtint ensuite pour son théùtre, le 22 avril 1781, le titre de Spectacle des Enfants de France. Venez garçons, venez fillettes Voir Momus Ă  la silhouette ; Ou chez SĂ©raphin, venez voir La belle humeur en habit noir Tandis que ma salle est bien sombre Et que mon acteur n’est que l’ombre, Puisse, messieurs votre gaĂźtĂ© Devenir la rĂ©alitĂ© SĂ©raphin obtint de ce fait en 1784 l'autorisation royale d'installer son théùtre au 121 galerie de Valois, au Palais Royal Ă  Paris sous l'enseigne "Ombres chinoises et jeux arabesques du Sieur SĂ©raphin, brevetĂ© de sa MajestĂ©". Au Palais-Royal, L. L. Boilly, 1809 musĂ©e Carnavalet. Le Palais-Royal, juste en face du Louvre, s'est dĂ©veloppĂ© Ă  partir du palais que s'Ă©tait fait construire en cet endroit, entre 1625 et 1639, le cardinal de Richelieu. Le palais, entourĂ© de vastes jardins ouverts sur la ville, revient au roi Ă  la mort du cardinal — d'oĂč son nom — et Louis XIV le remet Ă  son frĂšre Philippe d'OrlĂ©ans en 1692. Les jardins du Palais-Royal sur le plan dit de Turgot 1739 En 1781, Philippe d’OrlĂ©ans, duc de Chartres, confie Ă  l’architecte Victor Louis un grand projet de spĂ©culation immobiliĂšre consistant Ă  lotir le pourtour du jardin du Palais-Royal. Les maisons, larges de trois ou quatre arcades, seront Ă©levĂ©es sur sept niveaux un Ă©tage de caves, un rez-de-chaussĂ©e destinĂ© aux boutiques et surmontĂ© d’un entresol, un Ă©tage noble, un attique, un Ă©tage mansardĂ© et un dernier, pris dans les combles, pour les domestiques. Ce lotissement rĂ©duisait en consĂ©quence le jardin de prĂšs de 60 mĂštres sur sa longueur et de 40 mĂštres sur sa largeur. Vue du Palais Royal, de ses jardins, de ses galeries. Estampe, 1791. Plan Verniquet, 1785-1791 La galerie d'OrlĂ©ans a finalement Ă©tĂ© construite par l'architecte Fontaine en 1829. Cette maquette de la galerie commandĂ©e en 1845 par le roi Louis-Philippe pour ĂȘtre offerte Ă  la reine Victoria ne reproduisait pas la verriĂšre. L'ensemble, Ă  l'exception de la colonnade, a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1935 musĂ©e Carnavalet. En 1786, les galeries de pierre Ă©taient achevĂ©es sur trois cĂŽtĂ©s. Victor Louis avait prĂ©vu de fermer la cour d’honneur, au sud du jardin, par une colonnade surmontĂ©e d’une terrasse — la Galerie d'OrlĂ©ans — mais faute d'argent, le chantier fut interrompu et le duc concĂ©da l’emplacement Ă  un entrepreneur qui y construisit des hangars de planches abritant trois rangĂ©es de boutiques desservies par deux allĂ©es couvertes. Cette construction provisoire qui devait survivre quarante ans servira de modĂšle aux futurs passages couverts de Paris. Plan gĂ©nĂ©ral du Palais Royal et de ses environs, Orbay, 1692. Le Palais-Royal Ă  la fin du XVIIe siĂšcle. En 1784, le théùtre de SĂ©raphin, installĂ© dans une toute petite salle au premier Ă©tage de la galerie de Valois, un petit salon "proprement arrangĂ© et suffisamment Ă©clairĂ©". Les sĂ©ances avaient lieu tous les soirs de la semaine et le prix des places Ă©tait d'une livre quatre sols pour les meilleures, ou de douze sols pour la seconde catĂ©gorie. SĂ©raphin employait alors jusqu'Ă  seize manipulateurs, un claveciniste, ThĂ©odore Mozin, animait le spectacle pendant que les ombres se dessinaient sur un Ă©cran d'environ 4 pieds sur 2 environ 1,30 m sur 65 cm, disposĂ© Ă  environ 2 m du sol. Cet Ă©cran est en gaze blanche tendue sur un chassis. D'autres chassis comportaient des dĂ©cors peints et on y appliquait des dĂ©cors de paysages ou d'architecture en papier dĂ©coupĂ©s, Ă©ventuellement transparents. Les figurines, en carton ou en mĂ©tal, Ă©taient manipulĂ©es derriĂšre ces Ă©crans successifs Ă©cran blanc et dĂ©cors. Les parties mobiles Ă©taient actionnĂ©es par des fils de fer plutĂŽt que des ficelles dont les extrĂ©mitĂ©s Ă©taient formĂ©es en boucle pour les doigts des manipulateurs. Certaines figurines avaient des systĂšmes d'animation plus complexes avec de petites roues pour entrainer le mouvement des parties mobiles. La lampe enfin Ă©tait placĂ©e Ă  une distance d'environ 2 m par rapport Ă  l'Ă©cran. "On y voit des feux arabesques d'un nouveau genre et des tableaux transparents oĂč se passent des scĂšnes nouvelles et amusantes. Les ombres chinoises produites par diffĂ©rentes combinaisons de lumiĂšres et d'ombres, y reprĂ©sentent au naturel toutes les attitudes de l'homme, et y exĂ©cutent des danses de cordes et de caractĂšre avec une prĂ©cision Ă©tonnante. Des animaux de toutes espĂšces y passent en revue et font ainsi tous les mouvements qui leur sont propres, sans qu'on aperçoive ni fil ni cordon pour les soutenir ou les diriger", Ă©crit L. V. ThiĂ©ry dans son Guide des amateurs et des voyageurs Ă  Paris, Ă©ditĂ© en 1787. De scĂ©nario, de texte, notons qu'il n'est pas question ici juste du mouvement. Pourtant le rĂ©pertoire comportait diffĂ©rentes saynĂštes dont le manuscrit a Ă©tĂ© conservĂ© Le Pont cassĂ©, Le magicien Rothomago, OrphĂ©e aux enfers, Arlequin corsaire
 Le texte est souvent irrĂ©vĂ©rencieux, tendance qui va s'accentuer aprĂšs 1789 la premiĂšre piĂšce rĂ©volutionnaire date des journĂ©es des 5 et 6 octobre, c'est L'Apothicaire patriote. Avec la rĂ©volution, il suit ainsi les changements politiques du temps et la salle de spectacle devint "Le théùtre des Vrais Sans-Culottes" avec un rĂ©pertoire de saynĂštes animĂ©es oĂč on guillotinait gaillardement les ennemis de la rĂ©publique ce sont La DĂ©monseigneurisation, La FĂ©dĂ©ration nationale, La Chute du trĂŽne. On y voit des tricoteuses, des jeunes gens en bonnet phrygien. Pour le spectateur allemand Kotzebue qui visite Paris pendant l'hiver 1790, le spectacle est trĂšs dĂ©cevant "les tableaux Ă©taient grossiers et mauvais, les petites figures gauches et roides, on voyait trop les ficelles qui font mouvoir les bras et les jambes
 L'orchestre est composĂ© d'un garçon qui frappe sur un tambour. La salle est trĂšs misĂ©rable et remplie, Ă  Ă©touffer, d'une foule de spectateurs". Mais lĂ , nous sommes dĂ©jĂ  dans les temps rĂ©volutionnaires. A la mort de SĂ©raphin en 1800, la direction fut reprise par ses neveux avec des spectacles dĂ©politisĂ©s destinĂ©s aux enfants et ils continuĂšrent d’exploiter le théùtre jusqu’en 1870 aprĂšs l’avoir transfĂ©rĂ© Boulevard Montmartre en 1857. Les théùtres d'ombres furent par la suite des jouets trĂšs courants, offerts aux enfants tout au long du XIXe siĂšcle. Celui-ci est une Ă©dition française, vers 1840, vendue avec 19 ombres gravĂ©es Ă  dĂ©couper. L'ensemble est tout petit, un carrĂ© de 20 cm de cĂŽtĂ© pour moins de 10 en profondeur. Peut-ĂȘtre pouvons-nous nous faire une idĂ©e de la magie de ces spectacles en regardant les films d'animation d'ombres chinoises que rĂ©alisa Lotte Reiniger Ă  partir de 1919, comme dans cet extrait de Prince Ahmed qui date de 1926. Une description d'un spectacle de SĂ©raphin sous la Terreur a paru en 1900 dans un recueil de Contes de NoĂ«l et LĂ©gendes historiques de la BibliothĂšque pittoresque, sous la plume de Gaston LenĂŽtre. RééditĂ© dans les annĂ©es 1960, avec une large sĂ©rie d'images d'Épinal d'Ă©poque napolĂ©onienne, le conte avait marquĂ© mon enfance — le voici, sentimental, surchargĂ©, anecdotique, mais nĂ©anmoins plaisamment vivant et Ă©vocateur. En ce temps-lĂ , les galeries du Palais-Royal concentraient toute la vie joyeuse de Paris. Sous les pĂ©ristyles, le long des interminables portiques de pierre, dans les taudis de planches boueuses encombrĂ©s de brocanteurs et qu’on appelait le Camp des Tartares, c’est, dĂšs l’aprĂšs-midi, quotidiennement, une dĂ©ambulation permanente les femmes parĂ©es, les nouvellistes, les Ă©trangers, les oisifs, les auteurs en vogue, et aussi ces milliers de gens qui, Ă  toute Ă©poque, vivent des miettes de Paris, tous, formant foule compacte et flĂąneuse, circulent, Ă  petits pas, pour voir et pour ĂȘtre vus. Du fond des boutiques sortent des appels joyeux ; des sous-sols s’exhale l’odeur des rĂŽtisseries ; d’un couloir Ă©troit parvient une bouffĂ©e de musique ; les aboyeurs annoncent un spectacle installĂ© dans quelque entresol, exigu comme une mansarde ; les raccrocheurs amorcent pour les maisons de jeux ; Ă  tous les Ă©tages de l’énorme caravansĂ©rail, depuis les caves jusqu’aux toits, on s’amuse, on rit, on se querelle, on cuisine, on joue, on conspire, on vit d’une vie intense, bruyante, fiĂ©vreuse. Le Palais-Royal est une cuve toujours en Ă©bullition oĂč se dĂ©verse irrĂ©sistiblement la ville immense, ardente au plaisir, assoiffĂ©e de lucre, ou simplement badaude de la joie d’autrui. La veille de NoĂ«l de 1793, Fouquier-Tinville entra dans cette fournaise. Sa figure n’était connue que des assidus au tribunal rĂ©volutionnaire. Jamais on ne le voyait dans un endroit de plaisir. A quel spectacle se serait-il plu ? En quel lieu public son nom murmurĂ© n’eĂ»t-il pas fait le vide autour de lui ? Quel drame irait-il voir, d’ailleurs ? En reprĂ©sente-t-on de plus terrifiant que celui qu’il joue chaque jour ? Et il marche, le chapeau sur les yeux, Ă  travers la foule, l’air inquiet, un tic nerveux crispant sa joue gauche, et sentant peser sur lui la terreur et la haine du monde entier. Que vient-il faire lĂ  ? Peut-ĂȘtre, sortant des Tuileries, oĂč, le soir, il va prendre les ordres des comitĂ©s, est-il entrĂ©, happĂ© par l’invincible attrait du mouvement et du bruit ? Oiseau de nuit descendu de sa tour, il est attirĂ© par ce qui brille et, sous les galeries Ă©tincelantes, cet homme de mort se glisse, Ă©tonnĂ© de se mĂȘler Ă  des vivants et de coudoyer de la joie. C’était, comme on l’a dit, la nuit de NoĂ«l ; et quoique la RĂ©volution eĂ»t supprimĂ©, officiellement du moins, la messe de minuit et le rĂ©veillon, une tradition, vieille de tant de siĂšcles, exigeait qu’on fĂźt ripaille ; les broches tournaient, les boudins rissolaient, les mines Ă©taient en fĂȘte, et les galeries regorgeaient de gens rĂ©solus Ă  se rĂ©jouir et Ă  se gaver. A l’une des arcades voisine du fameux 113, un aboyeur glapit Entrez, entrez, petits et grands, au théùtre du citoyen SĂ©raphin ! Vous y verrez les ombres chinoises, animĂ©es, articulĂ©es et impalpables ! Le citoyen SĂ©raphin reprĂ©sentera, ce soir, le Pont cassĂ© qui sera suivi du drame patriotique de la Belle et la BĂȘte. Entrez ! On commence, c’est l’instant de prendre ses places... » L’aboyeur parcourait la galerie, clamant son annonce. Sous la porte Ă©troite du petit théùtre que dĂ©signait une grosse lanterne carrĂ©e garnie de silhouettes engageantes, des enfants accompagnĂ©s, qui de leurs parents, qui d’une gouvernante ou d’un domestique, – on disait alors un officieux – se pressaient contre le guichet du minuscule théùtre, serrant leurs tĂȘtes blondes, s’entassant, ravis, avec des yeux d’avance extasiĂ©s. Le théùtre des ombres chinoises, que SĂ©raphin avait naguĂšre fondĂ© Ă  Versailles, Ă©tait, depuis quelques annĂ©es, installĂ© au Palais-Royal, oĂč sa vogue Ă©tait sans rivale. Tous les enfants de Paris rĂȘvaient de ce spectacle magique, et, chaque soir, la petite salle Ă©tait si rĂ©guliĂšrement envahie par une assistance de fillettes en jupes courtes, de garçonnets aux jambes nues, voire de marmots Ă  peine sortis du maillot qu’on l’avait plaisamment nommĂ©e le Théùtre des vrais Sans-Culottes. Au moment prĂ©cis oĂč la barriĂšre s’ouvrait et oĂč le flot de bambins s’engouffrait dans le théùtre, Fouquier-Tinville tournait l’angle de la galerie. Devant ce moutonnement de fronts joyeux, devant ce trĂ©pignement de tous ces petits ĂȘtres angoissĂ©s du plaisir mystĂ©rieux qui les attend, le passant sinistre s’arrĂȘta. Depuis une heure qu’il rĂŽdait sous les galeries, une lueur s’était allumĂ©e dans son Ăąme sombre. NoĂ«l ! C’était NoĂ«l !... Quel homme peut se targuer que ce mot n’évoque pas en son esprit quelque fantĂŽme ? Il est si rayonnant de la poĂ©sie du passĂ©, si plein des croyances qui berçaient la misĂšre de nos pĂšres, qu’il semble apporter Ă  chacun de nous quelque senteur lointaine, une bouffĂ©e de parfum sain et frais qui repose des relents de la vie. Et, sans doute, Fouquier-Tinville songeait. Lui aussi avait Ă©tĂ© un bambin comme ceux-ci ; il avait eu des annĂ©es heureuses, d’espĂ©rances, de foi enfantine et naĂŻve. Il avait connu des NoĂ«ls joyeux. Il y a des heures oĂč tout homme, fĂ»t-il le plus flĂ©tri et le plus dĂ©chu, revoit, comme Ă  travers la buĂ©e d’un rĂȘve, l’endroit oĂč il a vĂ©cu enfant, la chambre bien close, le jardin en fleurs ; oĂč il entend, assourdis, des bruits jadis familiers, un timbre d’horloge, les cloches d’autrefois, le son d’une voix aimĂ©e... Fouquier, le chapeau rabattu sur le visage, s’approcha du guichet, prit un billet et entra au théùtre SĂ©raphin. Il se plaça au dernier rang, sur une banquette, dans un coin. Il se trouvait bien lĂ  ; l’obscuritĂ© Ă©tait complĂšte et, dans cette nuit opaque, sĂ»r que sa prĂ©sence ne pouvait ĂȘtre soupçonnĂ©e, il entendait frĂ©tiller autour de lui tous les enfants entassĂ©s, n’osant Ă©lever la voix, Ă  cause du noir, mais frĂ©missants d’impatience, de bonheur, de curiositĂ© et de peur. Un orgue joua l’air de Marlborough – et toutes les petites mains, d’enthousiasme, applaudirent. Puis un grand carrĂ© lumineux se dessina dans l’ombre et, tout aussitĂŽt, un silence se fit, un silence religieux, absolu, que troublait Ă  peine le souffle de toutes les petites bouches haletantes qu’on devinait bĂ©antes d’une admiration dĂ©jĂ  acquise. Les trois coups sont frappĂ©s et, derriĂšre le cadre lumineux, s’élĂšve une voix, – la voix de SĂ©raphin ! – annonçant le dĂ©but du spectacle. Citoyens et citoyennes, nous allons avoir l’honneur de reprĂ©senter devant vous le drame du Pont cassĂ©. Attention au premier tableau... Il vous reprĂ©sente le moulin Joli, Ă  gauche ; au milieu du théùtre se trouve le pont de pierre qui va ĂȘtre le sujet de la piĂšce... A droite, barbote une bande de canards... Ces volatiles, comme vous le savez, citoyens et citoyennes, sont amphibies, c’est-Ă -dire qu’ils vivent aussi Ă  leur aise dans l’eau que sur terre... » Tel dĂ©butait, intĂ©gralement notĂ©, le texte de cette farce, vieille comme la France et dont la naĂŻve intrigue a passionnĂ© et fait rire tant de gĂ©nĂ©rations. SĂ©raphin avait adaptĂ© habilement cet antique scĂ©nario au cadre de ses ombres chinoises ; Ă  peine avait-il parlĂ© que l’on vit, sur le transparent lumineux, se mouvoir, en silhouettes finement profilĂ©es, la bande des canards ; ils s’avancĂšrent, formant cortĂšge, agitant la queue, lissant leurs plumes ; les uns plongeaient, d’autres battaient des ailes, et le mĂ©canisme de ces dĂ©coupures Ă©tait si ingĂ©nieusement agencĂ©, qu’on voyait l’eau jaillir et les roseaux se courber. Et la roue du moulin tournait, et la barque de Lucas se balançait prĂšs de la rive, et dans la salle c’était un bonheur, un enthousiasme, des battements de mains... Les enfants, tassĂ©s sur les banquettes, trĂ©pignaient d’admiration et de contentement aux pĂ©ripĂ©ties du drame et, quand on vit les pierres du pont crouler Ă  l’eau sous les coups de pioche de Lucas, quand le pĂšre Nicou hĂ©la le passeur rĂ©calcitrant, toutes les petites voix de l’assistance reprirent allĂšgrement en chƓur le fameux couplet Les canards l’ont bien passĂ©, Tire lire, lire... La joie des petits gagnait les grandes personnes » ; il y avait lĂ  des hommes graves, des mamans, des officieuses » qui semblaient s’amuser pour leur propre compte. Le vieux sergent de l’ancienne garde française, chargĂ© du bon ordre de la salle, et qui, pourtant, assistait deux fois par soirĂ©e au spectacle, paraissait singuliĂšrement ravi. Fouquier-Tinville lui-mĂȘme, tapi sur la derniĂšre banquette, s’était dĂ©ridĂ©, stupĂ©fait d’apprendre que, dans cette ville qu’il terrorisait, oĂč il ne frĂ©quentait jamais qu’avec la haine, la peur ou la mort, il y avait encore place pour tant de rires et tant de joie. Il y eut un entr’acte. On ralluma les chandelles et SĂ©raphin, en personne, sortant du théùtre, parut dans la salle il avait pour habitude de faire, Ă  la façon des baladins de l’ancienne foire, une quĂȘte parmi l’honorable sociĂ©tĂ©, » et ce n’était point-lĂ  le moindre attrait de la reprĂ©sentation. Des regards d’extase suivaient cet homme au nom cĂ©leste, encore qu’il fĂ»t bossu et contrefait, tandis que, de sa jambe torse, il escaladait les banquettes, secouant sa sĂ©bile. Les yeux Ă©merveillĂ©s ne perdaient pas un de ses mouvements et c’est avec un mĂ©lange de crainte superstitieuse et d’admiration passionnĂ©e que les bambins lui prĂ©sentaient le gros sou de bronze bien serrĂ© dans leurs petites mains. Fouquier s’aperçut alors que, devant lui, se trouvaient deux fillettes de dix Ă  douze ans, en compagnie d’une gouvernante. Seules, ces deux enfants paraissaient ne prendre aucune part Ă  l’entrain communicatif de l’assistance. SerrĂ©es contre leur compagne, elles gardaient un air apeurĂ© et mĂ©lancolique qui contrastait pĂ©niblement avec l’unanime gaietĂ© du public. La gouvernante s’efforçait Ă  les distraire, leur rĂ©pĂ©tant les bons mots de SĂ©raphin, les commentant, mais en vain. Les deux fillettes restaient moroses et de leurs grands yeux cernĂ©s suivaient, sans un sourire, les incidents du spectacle. Quand le rideau, de nouveau, se leva sur les feux pyrrhiques », les battements de mains et les acclamations recommencĂšrent, et Fouquier remarqua que ses deux petites voisines demeuraient seules silencieuses et prĂ©occupĂ©es. Puis, ce fut l’intermĂšde fameux, le triomphe de SĂ©raphin, la Fille qui laisse manger ses tripes par le chat... Tout le monde riait, Fouquier-Tinville lui-mĂȘme riait ; les deux fillettes seules ne riaient pas. Cette tristesse pesait Ă  l’accusateur et l’intriguait. Non point qu’il ne fĂ»t depuis longtemps blasĂ© sur les larmes ; mais le contraste entre la joie de tous et le chagrin de ces enfants l’obsĂ©dait. Il se pencha vers la gouvernante et, brusquement, demanda – Est-ce que ces petites sont malades ? – Non, citoyen, rĂ©pondit-elle. – Pourquoi ne rient-elles pas comme les autres ? La gouvernante, baissant la voix, rĂ©pliqua – Elles ont de la peine. – Un deuil ? – Quelque chose comme cela, citoyen, ajouta la femme. Les deux fillettes s’étaient timidement tournĂ©es vers Fouquier et semblaient suivre le dialogue qui s’échangeait entre lui et leur compagne. A la lueur fugitive d’un feu pyrrhique », il crut voir que leurs yeux Ă©taient gros de larmes. Il allait pousser plus loin son interrogatoire, mais il devina tant d’angoisses dans le regard des deux enfants qu’il craignit d’ĂȘtre reconnu, il eut peur... Il se renfonça sur sa banquette et ne dit plus mot. Le rideau se levait, d’ailleurs, sur le dernier numĂ©ro du programme, la Belle et la BĂȘte, que l’annonce qualifiait de piĂšce patriotique. En effet, on y voyait – toujours en silhouettes animĂ©es – un club, une patrouille, un agent du ComitĂ© de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale, un geĂŽlier et le bourreau. On y voyait aussi l’intĂ©rieur de la maison d’un aristocrate, un ci-devant gentilhomme, qui conspirait traĂźtreusement contre la RĂ©publique. L’agent du ComitĂ© allait le dĂ©noncer au club, la patrouille se mettait en marche, et faisait irruption dans la maison du conspirateur. On l’arrĂȘtait, malgrĂ© les supplications de sa femme et de ses enfants ; au tableau suivant on l’apercevait dans sa prison oĂč le bourreau entrait, une corde Ă  la main, et le liait pour la derniĂšre toilette. C’était la fin du petit drame et du boniment de SĂ©raphin qui concluait en ces termes textuels Le misĂ©rable va subir le chĂątiment de ses crimes. Ainsi pĂ©rissent, citoyens et citoyennes, tous les ennemis de la libertĂ©. Si la chose vous satisfait, faites-en part Ă  vos connaissances et envoyez du monde au théùtre de SĂ©raphin... » Fouquier-Tinville avait Ă©coutĂ© distraitement l’à-propos patriotique, son attention Ă©tant absorbĂ©e, dĂšs les premiĂšres scĂšnes, par l’attitude des fillettes dont la mĂ©lancolie l’avait intriguĂ©. A l’apparition du policier, bonnet en tĂȘte et gourdin Ă  la main, la plus jeune des deux enfants s’était serrĂ©e contre sa gouvernante et tapie contre elle ; le visage enfoui dans sa capeline de fourrure, elle n’avait plus levĂ© les yeux vers le théùtre. L’autre, au contraire, trĂšs absorbĂ©e par le drame, n’en perdait aucune des pĂ©ripĂ©ties autant que Fouquier pouvait, dans la pĂ©nombre, distinguer ses traits, il les voyait convulsĂ©s par l’émotion ; des yeux de la pauvre petite roulaient de grosses larmes qu’elle ne songeait pas Ă  essuyer. Lorsque les soldats se jetĂšrent sur l’aristocrate pour l’arrĂȘter, elle mit ses deux mains sur sa bouche pour Ă©touffer un cri qu’elle ne put retenir ; enfin, quand on vit le prisonnier liĂ© de cordes par l’exĂ©cuteur, Fouquier l’entendit murmurer plaintivement Papa... Oh ! mon papa... » Et elle Ă©clata en sanglots. La gouvernante la prit dans ses bras. Tais-toi, je t’en prie, tais-toi, ma chĂ©rie ; tu peux nous perdre tous... » Mais comme la reprĂ©sentation Ă©tait terminĂ©e, les spectateurs sortaient en cohue et personne ne remarqua le dĂ©sespoir des deux fillettes ; personne, sauf Fouquier-Tinville, qui sortit derriĂšre elles. La gouvernante les entraĂźnait rapidement sous les galeries, mais Fouquier, hĂątant le pas, les rejoignit au passage du Perron Pardon, citoyenne, fit-il... une question, je vous prie. » La femme reconnut son voisin du théùtre SĂ©raphin. Une mĂ©taphore un peu usĂ©e, mais courante Ă  l’époque, gratifiait Fouquier-Tinville d’une face de tigre. Il faut croire que sa physionomie n’était pas, en ce moment-lĂ , si terrible, ou qu’il savait la façonner aux circonstances, car l’officieuse y lut tant d’intĂ©rĂȘt vĂ©ritable et d’attendrissement qu’elle n’hĂ©sita pas Ă  s’arrĂȘter. – J’ai Ă©tĂ© tĂ©moin, continua Fouquier, de l’émotion de ces petites. J’en voudrais savoir la cause. Peut-ĂȘtre... ajouta- t-il en baissant la voix et en coulant de droite et de gauche des regards inquiets, peut-ĂȘtre ne serait-il pas inutile que je la connusse... – Oh ! citoyen, c’est bien simple... Toute la faute en est Ă  moi. J’ai voulu distraire ces pauvres enfants qui ont Ă©prouvĂ© hier une grande Ă©motion et le hasard m’a bien mal servie. J’ignorais que le spectacle de SĂ©raphin se terminĂąt par ce drame malencontreux qui n’a fait qu’aviver en elles un tragique souvenir. – Quel souvenir ? – Leur pĂšre a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© hier, comme suspect, et conduit Ă  la Conciergerie... – A la Conciergerie ?... – Oui, citoyen... HĂ©las ! continua-t-elle d’un ton plus bas, on craint qu’il ne passe, dans la semaine, devant le tribunal... – Son nom ? – Alors, vous comprenez, qu’en voyant reprĂ©sentĂ©e la scĂšne qui, trop rĂ©elle, a dĂ©solĂ© hier la maison, ces pauvres enfants aient songĂ© Ă  leur pĂšre... – Son nom, vite ?... La femme hĂ©sitait ; elle craignait d’avoir dĂ©jĂ  trop parlĂ© ; mais, comme mue par une inspiration subite de tendresse filiale, par un de ces mouvements d’espoir fou qui s’accroche Ă  l’invraisemblable, la plus jeune des fillettes leva vers l’homme en qui elle devinait un protecteur ses yeux pleins de grosses larmes, et dit, toute secouĂ©e de sanglots Monsieur... si vous le pouvez... faites qu’on nous rende notre papa... il s’appelle le comte de Courville. » Et ouvrant ses petits bras, elle se jeta au cou de Fouquier-Tinville qui s’était courbĂ© vers elle pour recevoir sa confidence. Il la serra frĂ©nĂ©tiquement contre sa poitrine, puis la repoussant brutalement il partit Ă  grands pas et se perdit dans la foule, le long des galeries. Le lendemain, on apportait au ci-devant hĂŽtel de Courville un pli cachetĂ© sur lequel Ă©tait Ă©crit A FĂ©licitĂ© et Laure Courville. Pour leur NoĂ«l ». Et sous ces deux lignes, en maniĂšre de signature, un simple prĂ©nom Quentin. C’était l’ordre de mise en libertĂ© du suspect, qui fut, le soir mĂȘme, rendu aux siens et ne fut plus inquiĂ©tĂ© tant que dura la Terreur. L’anecdote, assure-t-on, est authentique ; et si les dĂ©tails en sont fantaisistes, la tradition, du moins, subsiste d’un mouvement de pitiĂ©, qui, certain jour, au contact d’un enfant en larmes, amollit le cƓur de Fouquier-Tinville. Et l’on ne peut s’empĂȘcher de songer que, dix-huit mois plus tard, quand vint son tour de monter sur cet Ă©chafaud qu’il avait tant fatiguĂ©, quand il traversa Paris sous les huĂ©es, les cris de joie, de haine, de colĂšre, sous le plus effrayant ouragan de bravos vengeurs qui ait jamais souffletĂ© un ĂȘtre humain, on ne peut s’empĂȘcher de songer que, dans Paris en Hesse, il y avait deux enfants qui pleuraient Ă  la pensĂ©e qu’on allait faire mourir celui auquel elles devaient la vie de leur pĂšre. 604views, 8 likes, 3 loves, 1 comments, 3 shares, Facebook Watch Videos from Le Grand R / ScĂšne nationale La Roche-sur-Yon: Un Théùtre de La Roche-sur-Yon plein Ă  craquer ce soir pour la performance
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LaMĂ©diathĂšque municipale Jacques Thyraud de Romorantin-Lanthenay vous invite le Vendredi 22 octobre 2010 Ă  18h30, dans le cadre des 33Ăšmes JournĂ©es Gastronomiques de Sologne, consacrĂ©es Ă  l’Italie et Ă  la Toscane, Ă  la lecture de « La Demande » (Ed.Verdier). RĂ©cit de MichĂšle Desbordes (1940-2006), par Guilaine Agnez
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LÉcho du Pas-de-Calais no 181 – Juin 2018 Dossier 17 ment agit 255 communes au 1er janvier 2017, 210 373 habitants en 2014, 1 616 kilomĂštres car- ARRAGEOIS rĂ©s (130 hab./km2), 14 % de la population dĂ©partementale, 25 %

SociĂ©tĂ© Que dire, qu’écrire ? À l’instar de tout le Liban, nous Ă©tions sonnĂ©s, mardi soir, par l’ampleur de la catastrophe. SonnĂ©s par la violence de l’explosion qui a ravagĂ© Beyrouth. SonnĂ©s par le bilan des victimes, des milliers de blessĂ©s, plus de soixante-dix morts. SonnĂ©s par ces images d’immeubles Ă©ventrĂ©s, de vitres soufflĂ©es, de portes arrachĂ©es. SonnĂ©s par le chaos dans les hĂŽpitaux, dont certains ont Ă©tĂ© lourdement endommagĂ©s. Beyrouth, hier soir, ressemblait Ă  un théùtre de guerre. Hier soir, dans un Liban dĂ©jĂ  Ă  genoux, nous Ă©tions tous totalement sonnĂ©s par ce Ă©niĂšme coup du sort. Quand les mots nous Ă©chappent, laissons parler les images ... OLJ / le 05 aoĂ»t 2020 Ă  00h00 La zone portuaire de Beyrouth, totalement dĂ©vastĂ©e... Photo Matthieu Karam Une jeune femme blessĂ©e, traitĂ©e par un secouriste, sur un trottoir de Beyrouth. Le Premier ministre libanais, Hassane Diab, a dĂ©noncĂ© mardi une catastrophe », assurant que les responsables devraient rendre des comptes ». Ibrahim Amro/AFPDevant un hĂŽpital de Beyrouth, une vieille femme attend d’ĂȘtre soignĂ©e. Les principaux hĂŽpitaux de Beyrouth semblaient ĂȘtre arrivĂ©s Ă  pleine capacitĂ© mardi soir, certains d’entre eux ayant subi d’importants dĂ©gĂąts. Dans ces Ă©tablissements, les blessĂ©s affluaient, dans un chaos total. Photo JoĂŁo SousaL’explosion a littĂ©ralement soufflĂ© plusieurs maisons et appartements de Beyrouth. Portes arrachĂ©es, vitres soufflĂ©es... Les dĂ©gĂąts matĂ©riels sont colossaux. Photo JoĂŁo SousaAprĂšs l’explosion, les rĂ©sidents de Beyrouth, hagards, attendant les secours. Face Ă  l’ampleur de la catastrophe, des dizaines d’unitĂ©s de secouristes ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es. Ibrahim Amro/AFPToute la soirĂ©e, le hurlement des sirĂšnes dĂ©chirait l’air dans la capitale. Quelques heures aprĂšs la catastrophe, plusieurs pays ont proposĂ© leur aide au Liban. Photo JoĂŁo SousaDes secouristes Ă©vacuant un blessĂ©, dans des conditions dantesques. Les derniers bilans faisaient Ă©tat de plus de 5 000 blessĂ©s et de dizaines de morts. Photo JoĂŁo SousaUne vielle bĂątisse, Ă  Achrafieh, Ă©ventrĂ©e par l’explosion. L’observatoire sismique jordanien a estimĂ© que la violence de l’explosion Ă©tait Ă©quivalente Ă  un sĂ©isme d’une puissance de 5,4 sur l’échelle de Richter. Photo JoĂŁo SousaDans le bĂątiment d’ÉlectricitĂ© du Liban, Ă  la recherche de blessĂ©s, sous les dĂ©combres. Nous sommes submergĂ©s par les appels tĂ©lĂ©phoniques », dĂ©clarait, dans l’aprĂšs-midi, le prĂ©sident de la Croix-Rouge libanaise, Georges Kettaneh. Photo Joao Sousa Une jeune femme blessĂ©e, traitĂ©e par un secouriste, sur un trottoir de Beyrouth. Le Premier ministre libanais, Hassane Diab, a dĂ©noncĂ© mardi une catastrophe », assurant que les responsables devraient rendre des comptes ». Ibrahim Amro/AFPDevant un hĂŽpital de Beyrouth, une vieille femme attend d’ĂȘtre soignĂ©e. Les principaux hĂŽpitaux de Beyrouth semblaient ĂȘtre arrivĂ©s Ă ...
Hiersoir le kawa théùtre Ă©tait plein a craquĂ© pour la reprĂ©sentation de la piĂšce 12 hommes en colĂšre 87 entrĂ©es ont Ă©tĂ© vendus pour une recette total de 639 € combien d'entrĂ©e Ă  tarif rĂ©duit on Ă©tĂ© vendus sachant que la place Ă  tarif rĂ©duit est a 5€ et a tarif normal 8€ merci . Suivre ce devoir. RĂ©solu. 11 commentaires pour ce devoir Little Bear
Avec ses 16 000 lits disponibles, le QuĂ©bec a l’une des plus faibles capacitĂ©s hospitaliĂšres des pays du G7. Jour aprĂšs jour, les hĂŽpitaux gĂšrent Ă©troitement les entrĂ©es et les sorties de patients dans une vĂ©ritable chasse aux lits dans l’espoir de soigner le plus de gens possible. Depuis quelques semaines, le Centre universitaire de santĂ© McGill CUSM est submergĂ© de patients au point de craindre de ne plus pouvoir remplir pleinement sa mission. Photos Martin Tremblay La Presse CongestionnĂ© d’un bord Ă  l’autre » PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE L’infirmiĂšre clinicienne ClĂ©lie Kelhetter a beau retourner la situation de tous les cĂŽtĂ©s il n’y a pas d’autre solution. On va devoir annuler deux cas de chirurgies cardiaques et on met aussi en attente deux autres opĂ©rations », souffle-t-elle, rĂ©signĂ©e. En ce mercredi matin de juin, l’hĂŽpital Royal Victoria du CUSM est littĂ©ralement saturĂ©. PrĂšs de 10 % des patients n’ont pourtant plus besoin d’y ĂȘtre hospitalisĂ©s. Mais ils attendent une place en CHSLD, en rĂ©adaptation ou en soins Ă  domicile. Le manque de lits d’hĂŽpitaux disponibles force les Ă©quipes Ă  limiter le nombre de nouvelles admissions en restreignant les opĂ©rations. L’hĂŽpital Royal Victoria n’est pas le seul dans cette situation. En date du 17 juin, 12,3 % des patients hospitalisĂ©s au QuĂ©bec ne requĂ©raient plus de soins de centre hospitalier. Il s’agit du taux le plus Ă©levĂ© en deux ans et nettement plus haut que la cible de 8 % du gouvernement. Cette congestion se rĂ©percute Ă©galement aux urgences. Le taux d’occupation Ă  l’hĂŽpital Royal Victoria Ă©tait de 172 % lors du passage de La Presse. Conçues pour accueillir 33 patients, les urgences en soignent ce matin-lĂ  56. De ce nombre, 29 sont en attente d’une hospitalisation. Mais parce que les Ă©tages sont pleins, on garde ces patients aux urgences. Parfois trop longtemps 12 personnes sont sur leur civiĂšre depuis plus de 48 heures. Et une autre attend depuis 136 heures qu’un lit se libĂšre en mĂ©decine interne. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le Dr Frederic Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du CUSM À son bureau, le Dr Frederic Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du Centre universitaire de santĂ© McGill CUSM, vient de terminer son quart de travail de nuit. Il transfĂšre ses patients Ă  son collĂšgue, l’urgentologue Martin LalibertĂ©. Ça fait quelques semaines qu’on est vraiment occupĂ©s », dit le Dr Dankoff. Parmi ses patients, une dame de 75 ans atteinte d’un cancer fait de l’anĂ©mie et est trĂšs faible. Elle attend d’ĂȘtre hospitalisĂ©e. Un homme de 64 ans est violent et semble avoir besoin de soins psychiatriques, ce qu’on n’offre pas Ă  l’hĂŽpital Royal Victoria. Une jeune patiente de 24 ans souffre d’une inflammation de son muscle cardiaque, possiblement des suites d’une infection Ă  la COVID-19. 52 % Proportion des civiĂšres des urgences qui Ă©taient occupĂ©es par des patients en attente d’une hospitalisation Ă  l’hĂŽpital Royal Victoria du CUSM, mercredi dernier Annulation d’opĂ©rations Dans une autre salle de l’hĂŽpital, ClĂ©lie Kelhetter tient sa rĂ©union quotidienne avec une dizaine d’autres chefs d’unitĂ© de l’établissement. Ensemble, ils tentent de voir combien de lits se libĂ©reront aujourd’hui un peu partout dans l’hĂŽpital et donc combien d’opĂ©rations ils pourront autoriser. IdĂ©alement, l’hĂŽpital Royal Victoria doit effectuer chaque jour quatre opĂ©rations cardiaques complexes qui nĂ©cessitent ensuite une hospitalisation des patients aux soins intensifs. Centre universitaire, le CUSM opĂšre Ă©galement les cas les plus difficiles de cancers. On a aussi une transplantation de rein aujourd’hui
 », note Mme Kelhetter. Ensemble, Mme Kelhetter et ses collĂšgues tentent de trouver des solutions pour opĂ©rer le plus de gens possible. On veut rattraper les retards causĂ©s par la pandĂ©mie », explique l’infirmiĂšre clinicienne Matti McNicol, aussi gestionnaire de lits Ă  l’hĂŽpital Royal Victoria. Aucune option n’est Ă©cartĂ©e. On utilise des lits de la salle de rĂ©veil. On demande Ă  certains Ă©tages de tomber en surcapacitĂ© », c’est-Ă -dire d’installer des patients en surplus lĂ  oĂč l’on peut, comme dans le corridor. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE En ce mercredi de juin, le CUSM dĂ©borde de partout. Cela se rĂ©percute notamment aux urgences, dont le taux d’occupation atteint 172 %. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Les civiĂšres encombrent les corridors. Une douzaine de patients sont alors sur leur civiĂšre depuis plus de 48 heures. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Infirmier au triage, Eduardo Martinez parle avec une patiente. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le manque de personnel est criant. Cette journĂ©e-lĂ , les urgences du CUSM devront fonctionner avec 40 % d’employĂ©s en moins. 1/4 Durant leur rĂ©union, Mme Kelhetter, Mme McNicol et leurs collĂšgues essayent aussi de rĂ©gler certains enjeux. Une patiente stabilisĂ©e attend par exemple depuis sept jours d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e dans son hĂŽpital rĂ©gional pour la suite de sa convalescence. Mais l’établissement en question tarde Ă  l’accueillir. La situation embĂȘte plusieurs intervenants puisque cette femme n’a plus besoin des soins tertiaires ou quaternaires que seuls les centres universitaires peuvent offrir. La tension est d’autant plus complexe Ă  l’hĂŽpital Royal Victoria que les 30 lits de soins intensifs sont aussi tous occupĂ©s en ce mercredi. Et aucun ne se libĂ©rera pour la journĂ©e, les patients qui y sĂ©journent Ă©tant encore trop instables. Je suis congestionnĂ©e d’un bord Ă  l’autre aujourd’hui
 », constate Mme Kelhetter, qui doit se rĂ©signer Ă  annuler quatre opĂ©rations. Et si une marge de manƓuvre se libĂšre, l’infirmiĂšre devra jongler avec le dilemme suivant autoriser une opĂ©ration de plus ou donner le lit Ă  un patient des urgences ? Infirmier-chef des urgences, BenoĂźt Cousineau indique que ce soir-lĂ , son dĂ©partement devra fonctionner avec 40 % de personnel manquant. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le Dr Martin LalibertĂ©, urgentologue C’est une dure journĂ©e. Surtout qu’on est occupĂ©s comme si on Ă©tait en hiver. BenoĂźt Cousineau, infirmier-chef des urgences Deux patients dans la mĂȘme salle de rĂ©animation Plus la matinĂ©e avance, et plus la situation devient tendue Ă  l’hĂŽpital Royal Victoria. Un peu avant midi, le taux d’occupation aux urgences est montĂ© Ă  187 %. Il n’y a plus d’espace disponible dans le corridor pour placer des civiĂšres. La salle d’attente ambulatoire est bondĂ©e. Vers 11 h, plusieurs infirmiĂšres et mĂ©decins doivent mettre leurs tĂąches sur pause pour aller rĂ©animer un patient qui Ă©tait dĂ©jĂ  sous surveillance pour des problĂšmes cardiaques. Le patient rĂ©animĂ©, les Ă©quipes reprennent leur routine. L’assistante chef aux urgences, l’infirmiĂšre clinicienne Isabelle Dupras, fixe son Ă©cran qui affiche les civiĂšres disponibles il n’y en a pas. Les quatre salles de rĂ©animation sont dĂ©jĂ  toutes occupĂ©es. Une par le patient rĂ©animĂ©. Les autres par des patients stables qui n’avaient pas d’autre place oĂč aller. Par manque d’options, Mme Dupras doit doubler une salle de rĂ©animation, en sĂ©parant deux civiĂšres par un simple paravent. PrĂ©sentant une Ă©norme lĂ©sion au pied causĂ©e par un cancer, un jeune patient tente de s’y reposer, alors que sa voisine de chambre hurle en recevant un traitement. Un chirurgien accepterait-il d’opĂ©rer deux personnes dans la mĂȘme salle ? », demande le Dr LalibertĂ©, en constatant que deux patients partagent la mĂȘme salle de rĂ©animation. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Matti McNicol, infirmiĂšre clinicienne, et Isabelle Dupras, asassistante chef aux urgences Au dĂ©but du mois de juin, une soixantaine de chefs des urgences de la province ont Ă©crit une lettre aux autoritĂ©s, demandant que plutĂŽt que de fermer des lits d’hospitalisation cet Ă©tĂ©, on en ouvre plus. On ne peut rester silencieux devant la dĂ©tĂ©rioration fulgurante des services rendus dans nos urgences et la pression Ă  laquelle nos Ă©quipes font face », a Ă©crit la Dre Marie-Maud Couture, reprĂ©sentante du Regroupement des chefs d’urgence du QuĂ©bec, dans une lettre obtenue par Radio-Canada. Mercredi, le ministre de la SantĂ©, Christian DubĂ©, a annoncĂ© que l’étĂ© sera difficile dans les hĂŽpitaux du QuĂ©bec. Six services des urgences seront fermĂ©s partiellement dans diffĂ©rentes rĂ©gions. Environ 60 000 employĂ©s sont absents, soit prĂšs de 8000 de plus que l’étĂ© dernier. Le fait que toutes les salles de rĂ©animation Ă©taient occupĂ©es mercredi matin dernier Ă  l’hĂŽpital Royal Victoria dĂ©rangeait beaucoup le Dr LalibertĂ©. Car ces salles sont censĂ©es ĂȘtre vides pour pouvoir rĂ©animer un patient de l’hĂŽpital ou recevoir une ambulance. Une salle de rĂ©animation, c’est ce qui fait la diffĂ©rence entre la vie et la mort », dit-il. Avec la collaboration de Pierre-AndrĂ© Normandin, La Presse Le CUSM, c’est quoi ? PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE Le site Glen du CUSM, boulevard DĂ©carie Le Centre universitaire de santĂ© McGill regroupe plusieurs Ă©tablissements. L’hĂŽpital Royal Victoria et l’HĂŽpital de MontrĂ©al pour enfants sont regroupĂ©s depuis 2015 sur le site Glen, boulevard DĂ©carie Ă  MontrĂ©al, avec le Centre du cancer des CĂšdres, l’Institut thoracique de MontrĂ©al et l’Institut de recherche du CUSM. L’hĂŽpital de Lachine, l’HĂŽpital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al et l’Institut-hĂŽpital neurologique de MontrĂ©al font aussi partie du CUSM. Le CUSM veut protĂ©ger ses soins de pointe PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE L’urgentologue Martin LalibertĂ© au chevet de GaĂ©tan Faubert, 80 ans, qui souffre d’un cancer du poumon Sur sa civiĂšre aux urgences de l’hĂŽpital Royal Victoria du CUSM, GaĂ©tan Faubert respire avec peine. L’homme de 80 ans a eu une annĂ©e difficile. En janvier, il a perdu sa femme aux mains du cancer. En fĂ©vrier, c’était Ă  son tour de se faire diagnostiquer un cancer du poumon. Les enfants trouvent ça dur », dit-il. À son chevet, l’urgentologue Martin LalibertĂ© l’examine. Il lui explique qu’il devra subir une rĂ©sonnance magnĂ©tique pour comprendre d’oĂč viennent les derniers symptĂŽmes qui viennent d’apparaĂźtre et qui ont amenĂ© M. Faubert aux urgences. Le Dr LalibertĂ© craint qu’une nouvelle tumeur ne soit en train d’écraser la moelle Ă©piniĂšre du patient. M. Faubert, qui a vendu des hĂŽtels et des motels durant sa vie, Ă©coute attentivement son mĂ©decin tout en ne cachant pas sa douleur. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Comme M. Faubert, 30 % des patients qui se prĂ©sentent aux urgences du Centre universitaire de santĂ© McGill CUSM y sont traitĂ©s pour le cancer. Le centre universitaire administre plus de 75 000 traitements par annĂ©e contre cette maladie. PDG du CUSM, le Dr Pierre Gfeller explique que son Ă©tablissement, comme les trois autres centres universitaires de la province, a comme mission d’offrir des soins tertiaires et quaternaires » Ă  des patients. On parle de transplantations, de cas cardiaques complexes ou de traitements du cancer. Les patients dirigĂ©s vers le CUSM proviennent de sept rĂ©gions administratives, dont le centre et l’ouest de MontrĂ©al, l’Outaouais, l’Abitibi-TĂ©miscamingue et le Nunavik. Mais en plus de devoir accomplir sa mission de pointe, le CUSM accueille chaque annĂ©e beaucoup de patients qui n’ont pas nĂ©cessairement besoin de soins avancĂ©s, constate le Dr FrĂ©dĂ©ric Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du CUSM. Ce dernier indique que lorsque le CUSM a dĂ©mĂ©nagĂ© au campus Glen, en 2015, l’établissement a perdu 100 lits d’hospitalisation. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE On s’était fait dire qu’on ne recevrait pratiquement que des cas tertiaires et quaternaires. La rĂ©alitĂ©, c’est qu’on fait encore beaucoup de soins communautaires. Le Dr FrĂ©dĂ©ric Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du CUSM Un systĂšme pas Ă  double sens » Contrairement aux CISSS et aux CIUSSS qui gĂšrent l’ensemble des soins offerts sur leur territoire, le CUSM ne contrĂŽle pas l’accĂšs de ses patients aux CHSLD, aux centres de rĂ©adaptation ou aux soins Ă  domicile. Quand un patient en fin de soins actifs occupe trop longtemps un lit au CUSM, l’établissement doit se contenter de faire pression sur ses partenaires pour accĂ©lĂ©rer le transfert. Le Dr Gfeller ne veut surtout pas blĂąmer ses collĂšgues les CISSS et les CIUSSS sont eux aussi surchargĂ©s. Mais le Dr Dankoff tĂ©moigne d’un certain inconfort quand un Ă©tablissement tarde Ă  reprendre un patient. Car le CUSM, lui, ne peut refuser les nombreux cas complexes qui lui sont envoyĂ©s. Le systĂšme n’est pas Ă  double sens », rĂ©sume le Dr Dankoff. Mercredi dernier, 65 patients Ă©taient en fin de soins actifs au CUSM et attendaient de retourner en CHSLD, en rĂ©adaptation ou Ă  la maison avec des soins Ă  domicile sur un total de 700 lits en incluant l’HĂŽpital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al, l’hĂŽpital de Lachine et l’Institut neurologique de MontrĂ©al. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le Dr Pierre Gfeller, PDG du CUSM Selon le Dr Gfeller, le QuĂ©bec est mĂ»r pour une discussion sur les rĂŽles et responsabilitĂ©s des composantes du rĂ©seau ». Tant en ce qui concerne les autoritĂ©s que la population. Parmi les Ă©lĂ©ments Ă  corriger, le Dr Dankoff note que les ambulances d’Urgences-santĂ© amĂšnent rĂ©guliĂšrement au CUSM des patients qui auraient surtout besoin de soins en gĂ©riatrie ou en mĂ©decine familiale. Ces patients seraient mieux soignĂ©s ailleurs, dit-il. Mais je n’ai pas vraiment de rĂšgles pour les envoyer ailleurs. » Le Dr Dankoff se dĂ©fend de ne pas vouloir aider la communautĂ© ». Mais quand ma salle d’attente des urgences est pleine de patients en chimiothĂ©rapie, ce n’est pas normal
 Parce que ces patients ne peuvent aller ailleurs. Le Dr FrĂ©dĂ©ric Dankoff Au ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux MSSS, on confirme qu’une proportion des patients » qui se prĂ©sentent dans les centres tertiaires ne requiĂšrent pas le niveau de soins de ces centres ». Les raisons sont nombreuses habitude du patient, patient qui a faussement l’impression qu’il sera mieux soignĂ© dans un centre surspĂ©cialisĂ©, etc. », indique la porte-parole, Marie-Claude Lacasse. Celle-ci indique que plusieurs actions sont dĂ©ployĂ©es pour rĂ©server le plus possible les plateaux techniques des centres tertiaires Ă  la bonne clientĂšle. L’équipe STAT visite actuellement les urgences en difficultĂ© du rĂ©seau pour amĂ©liorer leur situation et offrir une meilleure couverture locale. On offre aussi le plus possible aux patients des solutions de rechange aux urgences, comme des cliniques d’accĂšs rapide. Un Ă©tĂ© difficile » Ă  venir PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE M. Faubert et le Dr LalibertĂ© Avec les pĂ©nuries de personnel qui touchent tout le rĂ©seau de la santĂ© quĂ©bĂ©cois, le Dr Gfeller le reconnaĂźt l’étĂ© va ĂȘtre difficile ». Mais Ă  moyen terme, il croit que les changements qu’apportera le Plan santĂ© du gouvernement, qui prĂ©voient notamment le dĂ©veloppement d’une premiĂšre ligne plus forte, porteront leurs fruits. AprĂšs avoir terminĂ© d’examiner M. Faubert, le Dr LalibertĂ© note pour sa part qu’il ne faut pas oublier que derriĂšre toutes ces statistiques d’occupation des hĂŽpitaux, il y a des humains ». Des humains qui ont des histoires, qui souffrent et qui ont besoin de soins », dit-il. Hiersoir, dans un théùtre Chanzy plein Ă  craquer, Christophe BĂ©chu a dĂ©voilĂ© le nom de ses 54 colistiers pour les Ă©lections municipales. DĂ©couvrez la liste "Angers pour vous" : une Ă©quipe au service Richard Martineau et Sophie Durocher quittent en plein spectacle de Guillaume Wagner. Oops... petit malaise?! Avec Trop Humain, Guillaume Wagner a promis d'explorer la bĂȘtise humaine, sous toutes ses formes... ça donnait le ton. Alors que Marie-Elaine Thibert Ă©tait l'une des cibles de son premier one-man-show, Cinglant il a fait la paix depuis avec elle, dans une vidĂ©o hilarante de Ice Bucket Challenge, hier soir c'est plutĂŽt Richard Martineau qui a goĂ»tĂ© aux gags de l'humoriste. Guillaume s'explique sur sa page Facebook Hier, c’était la premiĂšre mĂ©diatique de mon spectacle Trop Humain. Ben du beau monde. Une belle Ă©nergie. Un public gĂ©nĂ©reux, allumĂ© et avide d’humour marginal. Les critiques sont bonnes. Normand Baillargeon a adorĂ© ça. Pour moi, ça, c’est mieux qu’un Olivier. Par contre je ne peux passer sous le silence l’évĂšnement le plus savoureux de ma jeune carriĂšre. Hier, dans la salle, il y avait Sophie Durocher qui Ă©tait Ă  l’origine de la polĂ©mique avec Marie-Élaine Thibert et Richard Martineau. Je me disais qu’ils Ă©taient lĂ  parce que malgrĂ© leurs personnages de polĂ©mistes, ils Ă©taient capables d’une certaine distance, d’un peu d’autodĂ©rision. Je trouvais que c’était tout Ă  leur honneur et que ça dĂ©montrait une belle maturité  Think again! Suite Ă  un gag sur Richard et un autre sur le Journal de MontrĂ©al, ils sont partis en plein milieu, complĂštement offusquĂ©s, faisant une petite scĂšne au passage. Ça me rappelle un conseil paternaliste que Martineau m’avait prodiguĂ© en ondes suite Ă  mes excuses envers Marie-Élaine Le jeune a pas de couilles! Prends les conseils d’un vieux routier, if you can’t stand the heat, get out of the kitchen! » Ben hier, Richard et Sophie got out of the kitchen! Un moment d’anthologie. Pour moi, c'est une preuve que le spectacle fait son travail. Quand on fait bouillir de l'eau, ça chasse les microbes. Bien hĂąte de voir les papiers qu’ils vont nous vomir! clin d’Ɠil au spectacle. Sinon pour revenir au positif, merci au public et aux collĂšgues qui se sont dĂ©placĂ©s. Je vous aime. » On les pensait capables d'en prendre plus... le couple est un peu susceptible! On se demande bien comment ils vont riposter... leur vengeance sera terrible! A lire aussi Le BUZZ – Guillaume Wagner fait le Ice Bucket Challenge et se fait arroser par Marie-Élaine Thibert Tapis rouge de la premiĂšre de Trop Humain de Guillaume Wagner au Théùtre Maisonneuve Gros malaise Ă  la confĂ©rence de presse pour le one-man-show Trop humain de Guillaume Wagner CrĂ©dit photo Karine Paradis 1. Guillaume Wagner premiere 2. Guillaume Wagner premiere 3. Guillaume Wagner premiere 4. Guillaume Wagner premiere 5. Guillaume Wagner premiere 6. Guillaume Wagner premiere 7. Guillaume Wagner premiere 8. Guillaume Wagner premiere 9. Guillaume Wagner premiere 10. Guillaume Wagner premiere 11. Guillaume Wagner premiere 12. Guillaume Wagner premiere 13. Guillaume Wagner premiere 14. Guillaume Wagner premiere 15. Guillaume Wagner premiere 16. Guillaume Wagner premiere 17. Guillaume Wagner premiere 18. Guillaume Wagner premiere 19. Guillaume Wagner premiere 20. Guillaume Wagner premiere 21. Guillaume Wagner premiere Vousrecevrez par mail votre reçu paypal ainsi que votre billet Ă©lectronique Ă  prĂ©senter au théùtre; NOTA : la connexion au compte n'est plus nĂ©cessaire pour rĂ©server. VĂ©rifiez bien la saisie de votre adresse mail qui est celle qui sera utilisĂ©e pour l'envoi de votre billet . RĂ©server et payer en ligne. Les rĂ©servations sont closes pour cet Ă©vĂ©nement. Le kawa. Accueil Ham et environs En reprĂ©sentation itinĂ©rante le long de la Somme jusqu’au 26 aoĂ»t, les comĂ©diens de la troupe de théùtre SolilĂšs parcourent chaque matin une quinzaine de kilomĂštres sur les chemins de randonnĂ©e du GR800. Reportage dans leurs pas entre Ham et Falvy, jeudi 11 aoĂ»t. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s

Bonsoir, j'ai un dns de math le sujet est : Hier soir, le Kawa Théùtre Ă©tait plein Ă  craquer pour la reprĂ©sentation de la piĂšce "12 hommes en colĂšre". 87 entrĂ©es ont Ă©tĂ© vendu pour une recette totale de 639€. entrĂ©e normale coĂ»te 8€. entrĂ©e tarif rĂ©duit coĂ»te 5€ combien d'entrĂ©es Ă  tarif rĂ©duit on Ă©tĂ© vendues?

Premier violon solo de l’Orchestre d’Auvergne, compagnon de route de Renaud Capuçon et membre du Quatuor Cavatine, il est de toutes les aventures musicales. Guillaume Chilemme nous en fait part en direct du Grand Théùtre de Provence d’Aix-en-Provence ce soir NĂ© en 1987, Guillaume Chilemme dĂ©bute le violon Ă  l’ñge de trois ans et demi Guillaume Chilemme entre Ă  cinq ans au Conservatoire National de RĂ©gion de Toulouse puis intĂšgre Ă  18 ans celui de Paris. PassionnĂ© par le rĂ©pertoire du quatuor Ă  cordes, il fonde en 2012 le Quatuor Cavatine, qui multiplie les rĂ©compenses internationales. Le violoniste est invitĂ© Ă  jouer dans de nombreux festivals comme Les Folles JournĂ©es de Nantes, de Varsovie ou de Tokyo, ou encore La Roque d’AnthĂ©ron. En concert au Festival de PĂąques d’Aix-en-Provence C’est donc tout naturellement qu’il a sa place dans le trĂšs beau programme de la 7e Ă©dition du Festival de PĂąques d’Aix-en-Provence. Hier soir, il a interprĂ©tĂ© les Quintettes Ă  cordes de Brahms, marquĂ©s par des influences tziganes, avec les violonistes RaphaĂ«lle Moreau et Renaud Capuçon, les altistes GĂ©rard CaussĂ© et Adrien La Marca, les violoncellistes Edgar Moreau et Gautier Capuçon, et le pianiste Nicholas Angelich. Guillaume Chilemme jouera Ă©galement lors de l’émission-concert gratuite animĂ©e par Laurence Ferrari le vendredi 19 avril Ă  13h au Grand Théùtre de Provence d’Aix. AprĂšs avoir entendu Guillaume Chilemme en concert, dĂ©couvrez-le davantage au micro d’Olivier Bellamy ce soir Ă  18h RĂ©pondre 1 on une question Expliquer pourquoi lorsque la pile d'une lampe s'use la couleur de la lumiĂšre Ă©mise par celle si varie - rĂ©ponse sur le e-connaissances.com Familles nombreuses, la vie en XXL TF1 Amandine Pellissard choque la toile avec une photo olĂ© olĂ© 14h49 Amandine s'est fait remarquer ces derniĂšres semaines avec la diffusion de ses aventures en famille Ă  Saint-Tropez. Cette fois-ci, c'est pour une photo osĂ©e que les internautes se sont ruĂ©s dans les commentaires de sa publication, pour le meilleur et
 pour le pire. Lire la suite SurWiktionnaire, les liens interlangues sont placĂ©s en haut Ă  droite du titre de la page. Aller en haut. Sommaire dĂ©placer vers la barre latĂ©rale masquer DĂ©but. 1 Journal unique. Afficher / masquer la sous-section Journal unique 1.1 Pluriel. 1.2 Bonjour, je n'arrive pas Ă  faire ces deux problĂšmes sur les Ă©quations 1 Hier soir, le Kawa Théùtre Ă©tait plein Ă  craquer pour la reprĂ©sentation de la piĂšce 12 hommes en colĂšre. 87 entrĂ©es ont Ă©tĂ© vendues pour une recette totale de 639 euros Combien d'entrĂ©es tarif rĂ©duit ont Ă©tĂ© vendues ? sachant que 8 euros est le tarif complet et 5 euros, le tarif rĂ©duit 2 Une brique de lait en carton a la forme d'un pavĂ© droit dont la base est un rectangle de longueur 9,5 cm et de largeur 6,5 cm. Quelle doit ĂȘtre la hauteur de la brique pour qu'elle contienne 1 L de lait ?

Ungars avec une arme, un bar plein à craquer. Guy with a gun, crowded club. Il a une boüte de plein à craquer 'O SƓur là. He's got a can of Chock Full 'O Sister in there. Le Madison Square Garden, plein à craquer. Nobody cares if I'm here (Man) Madison Square Garden, lights, packed house.

. ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta s ta s ta ta ta ­ ta ta ta ta ­ta ta ta ta ta ta ta Ka mike an ce karkataKai! taka an ce tatataYaushe ne rana za ta?Gani na abokin ta wataBa rana, sati har wataTun da na hango yar wataMata daga gefe na kai mataHari dan na nuna bajinta taAi ko sai tayi mini raf ta taTa rike hannu na me kantaSai ta ja ni cikin dangi na taTai ta nuni ga dangi nan na taBaba yayi murna babu karkataUmma ta taka yar rawa ta taDon murna har da kawa ta taMaganar aure ce na yi mataTun da fari ta dauke kai nataTa bi son rai da kawaye nataMai kudi shine a gaba nataNa manta har da batu na taRana daya sai ga kira na taGaisuwa ta Mahaifi na tayiRa'ayi, sauyawa ta sa na yiTausayi shine da yasa nayiKan batun labarin da tayiZuciya ta raurawa nan tayiTausayawa zuciya ta nan tayiNa amshi batun ta kuma za'ayiTakure kai na duka ni nayiDo na nuna bajinta da ra'ayiNa kudurce aure ne zamu yiYan uwa murna duka sun tayiFatan alheri an ta yiNa ganin auren mu da za'ayiGashi nan dai auren an yiTun da fari fa zaki ne yayiDandanon madara duka yayiHar Zuma da madi duka yayiDaga baya ta sauya ra'ayiNa shiga uku na kara ukuBana son na shige can kurkukuIn na kara shiga uku sau uku Ta ta ta tanTa ta ta tanHands, footsteps, words;Ta ta ta tanTa ta ta tanLovers, haters, friends;Ta ta ta tanTa ta ta tanLandscapes, people, sands;Ta ta ta tanTa ta ta tanDay after day, Hours after is my last stop, and yours? Thought during my everyday life as a commuter. Ta-whit Ta-whooTa-whit Ta-whayThe owl looks down the rabbit's wayRabbits are quickAnd for life they'd better thy earth revolves eternal, Till all deeds are Ta-whooTa-whit Ta-whayThat figure on the branch seems to sayThe night is minusFeel it? Jack prepared to cloaked of coldnessEnvelops my presence Ta-whooTa-whit Ta-whayOh joy, it's moved, it wants to playWhere has it gone? That figure by the tree doth I know that touch, Its gentle earth's Ta-whooTa-whit Ta-whayThe owl cursed me, Ill not see another dayHe ushers me to the treeI feel my stale last breath has Awake! In bed? Oh mercy, how-dumb! the day that she see's i'm not what she thinksit's ta-tawhen little ole meno longer fits all her needsit's ta-tasooner or later she's bound to find outi'm not all this nor any of thatthe day i skip a beatand she figures out meit's ta-tawhen her brain finally meetsthe one and only true meit's ta-tayou can only fool someone so longsoon enough forget the words to the songwhen she finds my heap is not really that deepit's ta-tawhen she takes a good peakcausing her then to freakit's ta-ta StancesISans doute il est trop **** pour parler encor d'elle ; Depuis qu'elle n'est plus quinze jours sont passĂ©s, Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais, Font d'une mort rĂ©cente une vieille nouvelle. De quelque nom d'ailleurs que le regret s'appelle, L'homme, par tout pays, en a bien vite Maria-Felicia ! le peintre et le poĂšte Laissent, en expirant, d'immortels hĂ©ritiers ; Jamais l'affreuse nuit ne les prend tout entiers. À dĂ©faut d'action, leur grande Ăąme inquiĂšte De la mort et du temps entreprend la conquĂȘte, Et, frappĂ©s dans la lutte, ils tombent en sur l'airain a gravĂ© sa pensĂ©e ; Dans un rythme dorĂ© l'autre l'a cadencĂ©e ; Du moment qu'on l'Ă©coute, on lui devient ami. Sur sa toile, en mourant, Raphael l'a laissĂ©e, Et, pour que le nĂ©ant ne touche point Ă  lui, C'est assez d'un enfant sur sa mĂšre dans une lampe une flamme fidĂšle, Au fond du ParthĂ©non le marbre inhabitĂ© Garde de Phidias la mĂ©moire Ă©ternelle, Et la jeune VĂ©nus, fille de PraxitĂšle, Sourit encor, debout dans sa divinitĂ©, Aux siĂšcles impuissants qu'a vaincus sa d'Ăąge en Ăąge une nouvelle vie, Ainsi s'en vont Ă  Dieu les gloires d'autrefois ; Ainsi le vaste Ă©cho de la voix du gĂ©nie Devient du genre humain l'universelle voix... Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d'une chapelle il nous reste une croix !VIUne croix ! et l'oubli, la nuit et le silence ! Écoutez ! c'est le vent, c'est l'OcĂ©an immense ; C'est un pĂȘcheur qui chante au bord du grand chemin. Et de tant de beautĂ©, de gloire et d'espĂ©rance, De tant d'accords si doux d'un instrument divin, Pas un faible soupir, pas un Ă©cho lointain !VIIUne croix ! et ton nom Ă©crit sur une pierre, Non pas mĂȘme le tien, mais celui d'un Ă©poux, VoilĂ  ce qu'aprĂšs toi tu laisses sur la terre ; Et ceux qui t'iront voir Ă  ta maison derniĂšre, N'y trouvant pas ce nom qui fut aimĂ© de nous, Ne sauront pour prier oĂč poser les Ninette ! oĂč sont-ils, belle muse adorĂ©e, Ces accents pleins d'amour, de charme et de terreur, Qui voltigeaient le soir sur ta lĂšvre inspirĂ©e, Comme un parfum lĂ©ger sur l'aubĂ©pine en fleur ? OĂč vibre maintenant cette voix Ă©plorĂ©e, Cette harpe vivante attachĂ©e Ă  ton coeur ?IXN'Ă©tait-ce pas hier, fille joyeuse et folle, Que ta verve railleuse animait Corilla, Et que tu nous lançais avec la Rosina La roulade amoureuse et l'oeillade espagnole ? Ces pleurs sur tes bras nus, quand tu chantais le Saule, N'Ă©tait-ce pas hier, pĂąle Desdemona ?XN'Ă©tait-ce pas hier qu'Ă  la fleur de ton Ăąge Tu traversais l'Europe, une lyre Ă  la main ; Dans la mer, en riant, te jetant Ă  la nage, Chantant la tarentelle au ciel napolitain, Coeur d'ange et de lion, libre oiseau de passage, EspiĂšgle enfant ce soir, sainte artiste demain ?XIN'Ă©tait-ce pas hier qu'enivrĂ©e et bĂ©nie Tu traĂźnais Ă  ton char un peuple transportĂ©, Et que Londre et Madrid, la France et l'Italie, Apportaient Ă  tes pieds cet or tant convoitĂ©, Cet or deux fois sacrĂ© qui payait ton gĂ©nie, Et qu'Ă  tes pieds souvent laissa ta charitĂ© ?XIIQu'as-tu fait pour mourir, ĂŽ noble crĂ©ature, Belle image de Dieu, qui donnais en chemin Au riche un peu de joie, au malheureux du pain ? Ah ! qui donc frappe ainsi dans la mĂšre nature, Et quel faucheur aveugle, affamĂ© de pĂąture, Sur les meilleurs de nous ose porter la main ?XIIINe suffit-il donc pas Ă  l'ange de tĂ©nĂšbres Qu'Ă  peine de ce temps il nous reste un grand nom ? Que GĂ©ricault, Cuvier, Schiller, Goethe et Byron Soient endormis d'hier sous les dalles funĂšbres, Et que nous ayons vu tant d'autres morts cĂ©lĂšbres Dans l'abĂźme entr'ouvert suivre NapolĂ©on ?XIVNous faut-il perdre encor nos tĂȘtes les plus chĂšres, Et venir en pleurant leur fermer les paupiĂšres, DĂšs qu'un rayon d'espoir a brillĂ© dans leurs yeux ? Le ciel de ses Ă©lus devient-il envieux ? Ou faut-il croire, hĂ©las ! ce que disaient nos pĂšres, Que lorsqu'on meurt si jeune on est aimĂ© des dieux ?XVAh ! combien, depuis peu, sont partis pleins de vie ! Sous les cyprĂšs anciens que de saules nouveaux ! La cendre de Robert Ă  peine refroidie, Bellini tombe et meurt ! - Une lente agonie TraĂźne Carrel sanglant Ă  l'Ă©ternel repos. Le seuil de notre siĂšcle est pavĂ© de nous restera-t-il si l'ombre insatiable, DĂšs que nous bĂątissons, vient tout ensevelir ? Nous qui sentons dĂ©jĂ  le sol si variable, Et, sur tant de dĂ©bris, marchons vers l'avenir, Si le vent, sous nos pas, balaye ainsi le sable, De quel deuil le Seigneur veut-il donc nous vĂȘtir ?XVIIHĂ©las ! Marietta, tu nous restais encore. Lorsque, sur le sillon, l'oiseau chante Ă  l'aurore, Le laboureur s'arrĂȘte, et, le front en sueur, Aspire dans l'air pur un souffle de bonheur. Ainsi nous consolait ta voix fraĂźche et sonore, Et tes chants dans les cieux emportaient la qu'il nous faut pleurer sur ta tombe hĂątive, Ce n'est pas l'art divin, ni ses savants secrets Quelque autre Ă©tudiera cet art que tu crĂ©ais ; C'est ton Ăąme, Ninette, et ta grandeur naĂŻve, C'est cette voix du coeur qui seule au coeur arrive, Que nul autre, aprĂšs toi, ne nous rendra ! tu vivrais encor sans cette Ăąme indomptable. Ce fut lĂ  ton seul mal, et le secret fardeau Sous lequel ton beau corps plia comme un roseau. Il en soutint longtemps la lutte inexorable. C'est le Dieu tout-puissant, c'est la Muse implacable Qui dans ses bras en feu t'a portĂ©e au tombeau.**Que ne l'Ă©touffais-tu, cette flamme brĂ»lante Que ton sein palpitant ne pouvait contenir ! Tu vivrais, tu verrais te suivre et t'applaudir De ce public blasĂ© la foule indiffĂ©rente, Qui prodigue aujourd'hui sa faveur inconstante À des gens dont pas un, certes, n'en doit si peu l'ingratitude humaine ? Quel rĂȘve as-tu donc fait de te tuer pour eux ? Quelques bouquets de fleurs te rendaient-ils si vaine, Pour venir nous verser de vrais pleurs sur la scĂšne, Lorsque tant d'histrions et d'artistes fameux, CouronnĂ©s mille fois, n'en ont pas dans les yeux ?XXIIQue ne dĂ©tournais-tu la tĂȘte pour sourire, Comme on en use ici quand on feint d'ĂȘtre Ă©mu ? HĂ©las ! on t'aimait tant, qu'on n'en aurait rien vu. Quand tu chantais le Saule, au lieu de ce dĂ©lire, Que ne t'occupais-tu de bien porter ta lyre ? La Pasta fait ainsi que ne l'imitais-tu ?XXIIINe savais-tu donc pas, comĂ©dienne imprudente, Que ces cris insensĂ©s qui te sortaient du coeur De ta joue amaigrie augmentaient la pĂąleur ? Ne savais-tu donc pas que, sur ta tempe ardente, Ta main de jour en jour se posait plus tremblante, Et que c'est tenter Dieu que d'aimer la douleur ?XXIVNe sentais-tu donc pas que ta belle jeunesse De tes yeux fatiguĂ©s s'Ă©coulait en ruisseaux, Et de ton noble coeur s'exhalait en sanglots ? Quand de ceux qui t'aimaient tu voyais la tristesse, Ne sentais-tu donc pas qu'une fatale ivresse Berçait ta vie errante Ă  ses derniers rameaux ?XXVOui, oui, tu le savais, qu'au sortir du théùtre, Un soir dans ton linceul il faudrait te coucher. Lorsqu'on te rapportait plus froide que l'albĂątre, Lorsque le mĂ©decin, de ta veine bleuĂątre, Regardait goutte Ă  goutte un sang noir s'Ă©pancher, Tu savais quelle main venait de te oui, tu le savais, et que, dans cette vie, Rien n'est bon que d'aimer, n'est vrai que de souffrir. Chaque soir dans tes chants tu te sentais pĂąlir. Tu connaissais le monde, et la foule, et l'envie, Et, dans ce corps brisĂ© concentrant ton gĂ©nie, Tu regardais aussi la Malibran donc ! ta mort est douce, et ta tĂąche est remplie. Ce que l'homme ici-bas appelle le gĂ©nie, C'est le besoin d'aimer ; hors de lĂ  tout est vain. Et, puisque tĂŽt ou **** l'amour humain s'oublie, Il est d'une grande Ăąme et d'un heureux destin D'expirer comme toi pour un amour divin ! Puisque de Sisteron Ă  Nantes, Au cabaret, tout français chante, Puisque je suis ton Ă©chanson, Je veux, ĂŽ Française charmante, Te fredonner une chanson ; Une chanson de ma maniĂšre, Pour toi d'abord, et mes amis, En buvant gaiement dans mon verre À la santĂ© de ton buvons Ă  la Fortune De la France, MĂšre commune, Entre Shakespeare et Murillo On y voit la blonde et la brune, On y boit la biĂšre... et non l'eau. Doux pays, le plus doux du monde, Entre Washington... et Chauvin, Tu baises la brune et la blonde, Tu fais de la biĂšre et du cƓur est franc, ton Ăąme est fiĂšre ; Les soldats de la Terre entiĂšre T'attaqueront toujours en vain. Tu baises la blonde et la biĂšre Comme on boit la brune et le vin. La brune a le con de la lune, La blonde a les poils... du mĂątin... Garde bien ta biĂšre et ta brune, Garde bien ta blonde et ton vin !On tire la biĂšre de l'orge, La baĂŻonnette de la forge, Avec la vigne on fait du vin. Ta blonde a deux fleurs sur la gorge, Ta brune a deux grains de raisin. L'une accroche sa jupe aux branches, L'autre sourit sous les houblons Garde bien leurs garces de hanches, Garde bien leurs bougres de vaillant comme un archange, Pays plus *** que la vendange Et que l'Ă©toile du matin, Ta blonde est une douce orange, Mais ta brune ah !... sacrĂ© mĂątin ! Ta brune a la griffe profonde ; Ta rousse a le teint du jasmin ; Garde-les bien ! Garde ta blonde Garde-la, le sabre Ă  la tes canons n'aient pas de rouilles, Que tes fileuses de quenouilles Puissent en paix rire et dormir, Et se repose sur tes couilles Du prĂ©sent et de l'avenir. C'est sur elles que tu travailles Sous les toisons d'ombre ou d'or fin Garde-les des regards canailles, Garde-les du coup d'Ɠil hautain !Pays galant, la langue est claire Comme le soleil dans ton verre, Plus que le grec et le latin ; Autant que ta blonde et ta biĂšre Garde-la bien, comme ton vin. Pays plus beau que le Soleil, Lune, Étoile, aube, aurore et matins. Aime bien ta blonde et ta brune, Et fais-leur... beaucoup de catins ! Le poĂšteLe mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rĂȘve. Je n'en puis comparer le lointain souvenir Qu'Ă  ces brouillards lĂ©gers que l'aurore soulĂšve, Et qu'avec la rosĂ©e on voit s' museQu'aviez-vous donc, ĂŽ mon poĂšte ! Et quelle est la peine secrĂšte Qui de moi vous a sĂ©parĂ© ? HĂ©las ! je m'en ressens encore. Quel est donc ce mal que j'ignore Et dont j'ai si longtemps pleurĂ© ?Le poĂšteC'Ă©tait un mal vulgaire et bien connu des hommes ; Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur, Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes, Que personne avant nous n'a senti la museIl n'est de vulgaire chagrin Que celui d'une Ăąme vulgaire. Ami, que ce triste mystĂšre S'Ă©chappe aujourd'hui de ton sein. Crois-moi, parle avec confiance ; Le sĂ©vĂšre dieu du silence Est un des frĂšres de la Mort ; En se plaignant on se console, Et quelquefois une parole Nous a dĂ©livrĂ©s d'un poĂšteS'il fallait maintenant parler de ma souffrance, Je ne sais trop quel nom elle devrait porter, Si c'est amour, folie, orgueil, expĂ©rience, Ni si personne au monde en pourrait profiter. Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire, Puisque nous voilĂ  seuls, assis prĂšs du foyer. Prends cette lyre, approche, et laisse ma mĂ©moire Au son de tes accords doucement s' museAvant de me dire ta peine, Ô poĂšte ! en es-tu guĂ©ri ? Songe qu'il t'en faut aujourd'hui Parler sans amour et sans haine. S'il te souvient que j'ai reçu Le doux nom de consolatrice, Ne fais pas de moi la complice Des passions qui t'ont perdu, Le poĂšteJe suis si bien guĂ©ri de cette maladie, Que j'en doute parfois lorsque j'y veux songer ; Et quand je pense aux lieux oĂč j'ai risquĂ© ma vie, J'y crois voir Ă  ma place un visage Ă©tranger. Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t'inspire Nous pouvons sans pĂ©ril tous deux nous confier. Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu'on pourrait museComme une mĂšre vigilante Au berceau d'un fils bien-aimĂ©, Ainsi je me penche tremblante Sur ce coeur qui m'Ă©tait fermĂ©. Parle, ami, - ma lyre attentive D'une note faible et plaintive Suit dĂ©jĂ  l'accent de ta voix, Et dans un rayon de lumiĂšre, Comme une vision lĂ©gĂšre, Passent les ombres d' poĂšteJours de travail ! seuls jours oĂč j'ai vĂ©cu ! Ô trois fois chĂšre solitude ! Dieu soit louĂ©, j'y suis donc revenu, À ce vieux cabinet d'Ă©tude ! Pauvre rĂ©duit, murs tant de fois dĂ©serts, Fauteuils poudreux, lampe fidĂšle, Ô mon palais, mon petit univers, Et toi, Muse, ĂŽ jeune immortelle, Dieu soit louĂ©, nous allons donc chanter ! Oui, je veux vous ouvrir mon Ăąme, Vous saurez tout, et je vais vous conter Le mal que peut faire une femme ; Car c'en est une, ĂŽ mes pauvres amis HĂ©las ! vous le saviez peut-ĂȘtre, C'est une femme Ă  qui je fus soumis, Comme le serf l'est Ă  son maĂźtre. Joug dĂ©testĂ© ! c'est par lĂ  que mon coeur Perdit sa force et sa jeunesse ; Et cependant, auprĂšs de ma maĂźtresse, J'avais entrevu le bonheur. PrĂšs du ruisseau, quand nous marchions ensemble, Le soir, sur le sable argentin, Quand devant nous le blanc spectre du tremble De **** nous montrait le chemin ; Je vois encore, aux rayons de la lune, Ce beau corps plier dans mes bras... N'en parlons plus... - je ne prĂ©voyais pas OĂč me conduirait la Fortune. Sans doute alors la colĂšre des dieux Avait besoin d'une victime ; Car elle m'a puni comme d'un crime D'avoir essayĂ© d'ĂȘtre museL'image d'un doux souvenir Vient de s'offrir Ă  ta pensĂ©e. Sur la trace qu'il a laissĂ©e Pourquoi crains-tu de revenir ? Est-ce faire un rĂ©cit fidĂšle Que de renier ses beaux jours ? Si ta fortune fut cruelle, Jeune homme, fais du moins comme elle, Souris Ă  tes premiers poĂšteNon, - c'est Ă  mes malheurs que je prĂ©tends sourire. Muse, je te l'ai dit je veux, sans passion, Te conter mes ennuis, mes rĂȘves, mon dĂ©lire, Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion. C'Ă©tait, il m'en souvient, par une nuit d'automne, Triste et froide, Ă  peu prĂšs semblable Ă  celle-ci ; Le murmure du vent, de son bruit monotone, Dans mon cerveau lassĂ© berçait mon noir souci. J'Ă©tais Ă  la fenĂȘtre, attendant ma maĂźtresse ; Et, tout en Ă©coutant dans cette obscuritĂ©, Je me sentais dans l'Ăąme une telle dĂ©tresse Qu'il me vint le soupçon d'une infidĂ©litĂ©. La rue oĂč je logeais Ă©tait sombre et dĂ©serte ; Quelques ombres passaient, un falot Ă  la main ; Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte, On entendait de **** comme un soupir humain. Je ne sais, Ă  vrai dire, Ă  quel fĂącheux prĂ©sage Mon esprit inquiet alors s'abandonna. Je rappelais en vain un reste de courage, Et me sentis frĂ©mir lorsque l'heure sonna. Elle ne venait pas. Seul, la tĂȘte baissĂ©e, Je regardai longtemps les murs et le chemin, Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensĂ©e Cette inconstante femme allumait en mon sein ; Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle Me semblait un destin plus affreux que la mort. Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle Pour briser mon lien je fis un long effort. Je la nommai cent fois perfide et dĂ©loyale, Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causĂ©s. HĂ©las ! au souvenir de sa beautĂ© fatale, Quels maux et quels chagrins n'Ă©taient pas apaisĂ©s ! Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente, Sur le bord du balcon je m'Ă©tais assoupi ; Je rouvris la paupiĂšre Ă  l'aurore naissante, Et je laissai flotter mon regard Ă©bloui. Tout Ă  coup, au dĂ©tour de l'Ă©troite ruelle, J'entends sur le gravier marcher Ă  petit bruit... Grand Dieu ! prĂ©servez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ; Elle entre. - D'oĂč viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ? RĂ©ponds, que me veux-tu ? qui t'amĂšne Ă  cette heure ? Ce beau corps, jusqu'au jour, oĂč s'est-il Ă©tendu ? Tandis qu'Ă  ce balcon, seul, je veille et je pleure, En quel lieu, dans quel lit, Ă  qui souriais-tu ? Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible Que tu viennes offrir ta bouche Ă  mes baisers ? Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible Oses-tu m'attirer dans tes bras Ă©puisĂ©s ? Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maĂźtresse ! Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levĂ© ; Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse, Et, quand je pense Ă  toi, croire que j'ai rĂȘvĂ© !La museApaise-toi, je t'en conjure ; Tes paroles m'ont fait frĂ©mir. Ô mon bien-aimĂ© ! ta blessure Est encor prĂȘte Ă  se rouvrir. HĂ©las ! elle est donc bien profonde ? Et les misĂšres de ce monde Sont si lentes Ă  s'effacer ! Oublie, enfant, et de ton Ăąme Chasse le nom de cette femme, Que je ne veux pas poĂšteHonte Ă  toi qui la premiĂšre M'as appris la trahison, Et d'horreur et de colĂšre M'as fait perdre la raison ! Honte Ă  toi, femme Ă  l'oeil sombre, Dont les funestes amours Ont enseveli dans l'ombre Mon printemps et mes beaux jours ! C'est ta voix, c'est ton sourire, C'est ton regard corrupteur, Qui m'ont appris Ă  maudire Jusqu'au semblant du bonheur ; C'est ta jeunesse et tes charmes Qui m'ont fait dĂ©sespĂ©rer, Et si je doute des larmes, C'est que je t'ai vu pleurer. Honte Ă  toi, j'Ă©tais encore Aussi simple qu'un enfant ; Comme une fleur Ă  l'aurore, Mon coeur s'ouvrait en t'aimant. Certes, ce coeur sans dĂ©fense Put sans peine ĂȘtre abusĂ© ; Mais lui laisser l'innocence Était encor plus aisĂ©. Honte Ă  toi ! tu fus la mĂšre De mes premiĂšres douleurs, Et tu fis de ma paupiĂšre Jaillir la source des pleurs ! Elle coule, sois-en sĂ»re, Et rien ne la tarira ; Elle sort d'une blessure Qui jamais ne guĂ©rira ; Mais dans cette source amĂšre Du moins je me laverai, Et j'y laisserai, j'espĂšre, Ton souvenir abhorrĂ© !La musePoĂšte, c'est assez. AuprĂšs d'une infidĂšle, Quand ton illusion n'aurait durĂ© qu'un jour, N'outrage pas ce jour lorsque tu parles d'elle ; Si tu veux ĂȘtre aimĂ©, respecte ton amour. Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaine De pardonner les maux qui nous viennent d'autrui, Épargne-toi du moins le tourment de la haine ; À dĂ©faut du pardon, laisse venir l'oubli. Les morts dorment en paix dans le sein de la terre Ainsi doivent dormir nos sentiments Ă©teints. Ces reliques du coeur ont aussi leur poussiĂšre ; Sur leurs restes sacrĂ©s ne portons pas les mains. Pourquoi, dans ce rĂ©cit d'une vive souffrance, Ne veux-tu voir qu'un rĂȘve et qu'un amour trompĂ© ? Est-ce donc sans motif qu'agit la Providence Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t'a frappĂ© ? Le coup dont tu te plains t'a prĂ©servĂ© peut-ĂȘtre, Enfant ; car c'est par lĂ  que ton coeur s'est ouvert. L'homme est un apprenti, la douleur est son maĂźtre, Et nul ne se connaĂźt tant qu'il n'a pas souffert. C'est une dure loi, mais une loi suprĂȘme, Vieille comme le monde et la fatalitĂ©, Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptĂȘme, Et qu'Ă  ce triste prix tout doit ĂȘtre achetĂ©. Les moissons pour mĂ»rir ont besoin de rosĂ©e ; Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ; La joie a pour symbole une plante brisĂ©e, Humide encor de pluie et couverte de fleurs. Ne te disais-tu pas guĂ©ri de ta folie ? N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ? Et ces plaisirs lĂ©gers qui font aimer la vie, Si tu n'avais pleurĂ©, quel cas en ferais-tu ? Lorsqu'au dĂ©clin du jour, assis sur la bruyĂšre, Avec un vieil ami tu bois en libertĂ©, Dis-moi, d'aussi bon coeur lĂšverais-tu ton verre, Si tu n'avais senti le prix de la gaĂźtĂ© ? Aimerais-tu les fleurs, les prĂ©s et la verdure, Les sonnets de PĂ©trarque et le chant des oiseaux, Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature, Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ? Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie, Le silence des nuits, le murmure des flots, Si quelque part lĂ -bas la fiĂšvre et l'insomnie Ne t'avaient fait songer Ă  l'Ă©ternel repos ? N'as-tu pas maintenant une belle maĂźtresse ? Et, lorsqu'en t'endormant tu lui serres la main, Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ? N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ? Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ? Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune, Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras, Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune, DerriĂšre elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ? De quoi te plains-tu donc ? L'immortelle espĂ©rance S'est retrempĂ©e en toi sous la main du malheur. Pourquoi veux-tu haĂŻr ta jeune expĂ©rience, Et dĂ©tester un mal qui t'a rendu meilleur ? Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidĂšle, Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ; Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait, prĂšs d'elle, Deviner, en souffrant, le secret des heureux. Sa tĂąche fut pĂ©nible ; elle t'aimait peut-ĂȘtre ; Mais le destin voulait qu'elle brisĂąt ton coeur. Elle savait la vie, et te l'a fait connaĂźtre ; Une autre a recueilli le fruit de ta douleur. Plains-la ! son triste amour a passĂ© comme un songe ; Elle a vu ta blessure et n'a pu la fermer. Dans ses larmes, crois-moi, tout n'Ă©tait pas mensonge. Quand tout l'aurait Ă©tĂ©, plains-la ! tu sais poĂšteTu dis vrai la haine est impie, Et c'est un frisson plein d'horreur Quand cette vipĂšre assoupie Se dĂ©roule dans notre coeur. Écoute-moi donc, ĂŽ dĂ©esse ! Et sois tĂ©moin de mon serment Par les yeux bleus de ma maĂźtresse, Et par l'azur du firmament ; Par cette Ă©tincelle brillante Qui de VĂ©nus porte le nom, Et, comme une perle tremblante, Scintille au **** sur l'horizon ; Par la grandeur de la nature, Par la bontĂ© du CrĂ©ateur, Par la clartĂ© tranquille et pure De l'astre cher au voyageur. Par les herbes de la prairie, Par les forĂȘts, par les prĂ©s verts, Par la puissance de la vie, Par la sĂšve de l'univers, Je te bannis de ma mĂ©moire, Reste d'un amour insensĂ©, MystĂ©rieuse et sombre histoire Qui dormiras dans le passĂ© ! Et toi qui, jadis, d'une amie Portas la forme et le doux nom, L'instant suprĂȘme oĂč je t'oublie Doit ĂȘtre celui du pardon. Pardonnons-nous ; - je romps le charme Qui nous unissait devant Dieu. Avec une derniĂšre larme Reçois un Ă©ternel adieu. - Et maintenant, blonde rĂȘveuse, Maintenant, Muse, Ă  nos amours ! Dis-moi quelque chanson joyeuse, Comme au premier temps des beaux jours. DĂ©jĂ  la pelouse embaumĂ©e Sent les approches du matin ; Viens Ă©veiller ma bien-aimĂ©e, Et cueillir les fleurs du jardin. Viens voir la nature immortelle Sortir des voiles du sommeil ; Nous allons renaĂźtre avec elle Au premier rayon du soleil ! Ulysse, la MĂ©diterranĂ©e et ses rapports avec les Femmes. Parti Ă  contre cƓur, ayant mĂȘme contrefait le fou, pour se soustraire Ă  la guerre et Ă©lever ton fils TĂ©lĂ©maque, tu dus partir Ă  Troie, et sus t'y montrer brave, mais surtout fin guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantait les AĂšdes. L'ennemi ressemblait tant Ă  nos guerriers AchĂ©ens, courageux et aussi sĂ»rs de leur droit que nous l'Ă©tions du notre. Que de sang, que de peine ! Tu vis pĂ©rir Patrocle, ne pus sauver Achille ; et les morts aux corps dĂ©chiquetĂ©s par les Ă©pĂ©es se substituĂšrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhĂ©torique guerriĂšre et Ă  la funeste illusion d'une victoire facile. Ulysse tu eus l'idĂ©e de bĂątir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tĂȘte de cheval. Ainsi les AchĂ©ens purent entrer dans le port forteresse si bien gardĂ©. Mais quand la nuit noire et le vin mĂȘlĂ©s ĂŽtĂšrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous prĂ©cipitĂšrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers AchĂ©ens. La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et mĂȘme de femmes. Et Troie, la fiĂšre, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage. Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulĂšrent rouges du sang vermeil de ses dĂ©fenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas Ă  retourner chez toi, car tu Ă©tais roi, et ton fils TĂ©lĂ©maque aurait besoin de toi et PĂ©nĂ©lope t'aimait. Les souvenirs d'Ă©mois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs trĂšs doux. C'est alors que tu dus affronter la DĂ©esse AthĂ©na et ton double, tous deux vigilants, Ă  tester ta sincĂ©ritĂ© et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasiĂ© de voyages et de conquĂȘtes. L'Ă©tendue de la mer te fut donnĂ©e comme le théùtre mĂȘme de ta vĂ©ritĂ© profonde. AprĂšs bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussĂ© dans l'Ăźle de la nymphe Calypso. Cette immortelle Ă  la chevelure, si joliment bouclĂ©e se trouvait dans son Ăźle d'arbustes odorifĂ©rants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-mĂȘme, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes mĂȘme si durant le jour tu te laissais aller Ă  la nostalgie d'Ithaque. La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherchĂ© qui empĂȘche Ă  jamais de sombrer dans le sommeil perpĂ©tuel. Mais toi, Ulysse, tu prĂ©fĂ©ras garder ton destin d'homme mortel et ton inguĂ©rissable blessure pour Ithaque. AprĂšs sept annĂ©es d’une prison si douce, l'intervention d'AthĂ©na te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la cĂŽte d’une Ăźle malfaisante. C'Ă©tait la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de gĂ©ants, le cyclope PolyphĂšme habitait une grotte profonde d'oĂč il faisait rentrer chaque soir son troupeau. Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pĂ©nĂ©trer dans cette antre maudite, mĂ» Ă  la fois par la curiositĂ© et la volontĂ© de faire quelques larcins de chĂšvres ? Vous payĂšrent bien cher cette offense par la cruelle dĂ©voration que fit l'infĂąme PolyphĂšme de plusieurs de tes compagnons dont vous entendĂźtes craquer les os sous la mĂąchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcĂ© par votre haine lorsque vous lui plantĂšrent l'Ă©pieu dans son Ɠil unique alors que sa vigilance venait d'ĂȘtre endormie par le vin. Les barques ayant mouillĂ©s dans l'Ăźle d'AiaĂ©, tes compagnons imprudents furent transformĂ©s en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne CircĂ©e. DotĂ© d'un contre poison Ă  ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de rĂ©pondre Ă  tes avances. Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine Ă  tes compagnons, Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils. Toi le rusĂ© et courageux Ulysse, tu espĂ©rais enfin voguer avec dĂ©lice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te rĂ©jouir des facĂ©ties des dauphins, Mais c'Ă©tait oublier et compter pour peu la rancune de PosĂ©idon, le maĂźtre des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils PolyphĂšme. C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop Ă©branla et engloutit ton solide radeau. Seul ton rĂ©flexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger Ă  nouveaux. La troisiĂšme des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des PhĂ©aciens, Alcinoos. Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cĂ©dait en rien Ă  l'Ă©clat des plus belles et subtiles fleurs. GuidĂ©e par la dĂ©esse AthĂ©na, elle vint auprĂšs du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'Ă©veillĂšrent. Dans ta dĂ©tresse et ta nuditĂ©, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'Ă©couter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vĂȘtir aprĂšs que ton corps ait Ă©tĂ© lavĂ© par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beautĂ©. Aussi Nausicaa vit en toi l'Ă©poux qu'elle dĂ©sirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvĂ© des flots. AmenĂ© tout ensommeillĂ© dans le vaisseau menĂ© par les rameurs PhĂ©aciens si bien aguerris Ă  leur tĂąche, tu Ă©tais comme bercĂ© par le bruit rĂ©gulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais Ă©tincelante. C'Ă©tait comme dans ces rĂȘves trĂšs rares qui vous mĂšnent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goĂ»t d’embrun salĂ© sur tes lĂšvres et ce bruit rĂ©gulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu Ă©prouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de fĂ©licitĂ© absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu pĂ©rir tous tes valeureux compagnons. Ulysse revenu dans ton palais, dĂ©guisĂ© en mendiants pour chĂątier les prĂ©tendants, tu triomphas au tir Ă  l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonnĂ©. La premiĂšre de tes flĂšches perça la gorge d'Antinoos, buvant sa coupe. Nul ne put te flĂ©chir Ulysse, pas mĂȘme, l'Ă©loquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter rĂ©parations pour tes provisions goulument mangĂ©s et tes biens dilapidĂ©s. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite Ă  ta femme et Ă  ton fils et Ă  ton honneur Ă©tait trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimitĂ© de choisir la clĂ©mence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prĂ©tendants ne fut Ă©pargnĂ© Ă  l'exception du chanteur de Lyre, PhĂ©nios et du hĂ©raut MĂ©don qui avait protĂ©gĂ© TĂ©lĂ©maque. Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner Ă  la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragĂ© PĂ©nĂ©lope et partagĂ© leur couche avec les prĂ©tendants. Ulysse tu fus tant aimĂ© des dĂ©esses, des nymphes et des femmes et souvent sauvĂ© du pire par celles qui te donnĂšrent plaisir et descendance. Mais obsĂ©dĂ© par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portĂšrent. Tu ne fus pas non plus Ă  la hauteur de la constance et de la fidĂ©litĂ© de PĂ©nĂ©lope. Mais Ulysse poursuivi par la fatalitĂ© de l'exil et de l'errance et la rancune de PosĂ©idon, tu fus aussi le prĂ©fĂ©rĂ© de la dĂ©esse AthĂ©na qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette dĂ©esse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chĂ©rirent t'apportĂšrent maintes douceurs et consolations dans ta vie Arrighi, Toulouse, France 2013. Ulysse adorĂ© par les Femmes, les Nymphes , protĂ©gĂ© par AthĂ©na et traquĂ© par Ă  contrecƓur, ayant mĂȘme contrefait le fou, pour se soustraire Ă  la guerre et Ă©lever ton fils TĂ©lĂ©maque, tu dus partir Ă  Troie, et sus t'y montrer brave mais surtout fin stratĂšge. La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantaient les AĂšdes. L'ennemi ressemblait tant Ă  nos guerriers AchĂ©ens, courageux et aussi sĂ»rs de leur droit que nous l'Ă©tions du de sang, que de peine ! Tu vis pĂ©rir Patrocle, ne pus sauver Achille; et les morts aux corps dĂ©chiquetĂ©s par les Ă©pĂ©es se substituĂšrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhĂ©torique guerriĂšre et Ă  la funeste illusion d'une victoire facile. Ulysse tu eus l'idĂ©e de bĂątir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tĂȘte de cheval. Ainsi les AchĂ©ens purent entrer dans le port forteresse si bien gardĂ©. Mais quand la nuit noire et le vin mĂȘlĂ©s ĂŽtĂšrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous prĂ©cipitĂšrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et mĂȘme de femmes. Et Troie, la fiĂšre, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage. Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulĂšrent rouges du sang vermeil de ses dĂ©fenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas Ă  retourner chez toi, car tu Ă©tais roi, et ton fils TĂ©lĂ©maque aurait besoin de toi et PĂ©nĂ©lope t'aimait. Les souvenirs d'Ă©mois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs trĂšs alors que tu dus affronter la DĂ©esse AthĂ©na et ton double, tous deux vigilants, a tester ta sincĂ©ritĂ© et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasiĂ© de voyages et de conquĂȘtes. L'Ă©tendue de la mer te fut donnĂ©e comme le théùtre mĂȘme de ta vĂ©ritĂ© profonde. AprĂšs bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussĂ© dans l'Ăźle de la nymphe immortelle Ă  la chevelure, si joliment bouclĂ©e se trouvait dans son Ăźle d'arbustes odorifĂ©rants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-mĂȘme, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes mĂȘme si durant le jour tu te laissais aller Ă  la nostalgie d' belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherchĂ© qui empĂȘche Ă  jamais de sombrer dans le sommeil perpĂ©tuel. Mais toi, Ulysse, tu prĂ©fĂ©ras garder ton destin d'homme mortel et ton inguĂ©rissable blessure pour Ithaque. AprĂšs sept annĂ©es d’une prison si douce, l'intervention d'AthĂ©na te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la cĂŽte d’une Ăźle malfaisante. C’était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de gĂ©ants, le cyclope PolyphĂšme habitait une grotte profonde d'oĂč il faisait rentrer chaque soir son quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pĂ©nĂ©trer dans cette antre maudite, mĂ» Ă  la fois par la curiositĂ© et la volontĂ© de faire quelques larcins de chĂšvres ? Vous payĂšrent bien cher cette offense par la cruelle dĂ©voration que fit l'infĂąme PolyphĂšme de plusieurs de tes compagnons dont vous entendĂźtes craquer les os sous la mĂąchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcĂ© par votre haine lorsque vous lui plantĂšrent l'Ă©pieu dans son Ɠil unique alors que sa vigilance venait d'ĂȘtre endormie par le vin. Les barques ayant mouillĂ©s dans l'Ăźle d'AiaĂ©, tes compagnons imprudents furent transformĂ©s en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne CircĂ©e. DotĂ© d'un contre poison Ă  ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de rĂ©pondre Ă  tes accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine Ă  tes compagnons, Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils. Toi le rusĂ© et courageux Ulysse, tu espĂ©rais enfin voguer avec dĂ©lice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te rĂ©jouir des facĂ©ties des dauphins, Mais c'Ă©tait oublier et compter pour peu la rancune de PosĂ©idon, le maĂźtre des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils PolyphĂšme. C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop Ă©branla et engloutit ton solide radeau. Seul ton rĂ©flexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger Ă  nouveaux. La troisiĂšme des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des PhĂ©aciens, Alcinoos. Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cĂ©dait en rien Ă  l'Ă©clat des plus belles et subtiles fleurs. GuidĂ©e par la dĂ©esse AthĂ©na, elle vint auprĂšs du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'Ă©veillĂšrent. Dans ta dĂ©tresse et ta nuditĂ©, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'Ă©couter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vĂȘtir aprĂšs que ton corps ait Ă©tĂ© lavĂ© par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beautĂ©. Aussi Nausicaa vit en toi l'Ă©poux qu'elle dĂ©sirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvĂ© des flots. AmenĂ© tout ensommeillĂ© dans le vaisseau menĂ© par les rameurs PhĂ©aciens si bien aguerris Ă  leur tĂąche, tu Ă©tais comme bercĂ© par le bruit rĂ©gulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais Ă©tincelante. C'Ă©tait comme dans ces rĂȘves trĂšs rares qui vous mĂšnent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goĂ»t d’embrun salĂ© sur tes lĂšvres et ce bruit rĂ©gulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu Ă©prouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de fĂ©licitĂ© absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu pĂ©rir tous tes valeureux compagnons. Ulysse revenu dans ton palais, dĂ©guisĂ© en mendiants pour chĂątier les prĂ©tendants, tu triomphas au tir Ă  l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonnĂ©. La premiĂšre de tes flĂšches perça la gorge d'AntinoĂŒs, buvant sa coupe. Nul ne put te flĂ©chir Ulysse, pas mĂȘme, l'Ă©loquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter rĂ©parations pour tes provisions goulument mangĂ©s et tes biens dilapidĂ©s. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite Ă  ta femme et Ă  ton fils et Ă  ton honneur Ă©tait trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimitĂ© de choisir la clĂ©mence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prĂ©tendants ne fut Ă©pargnĂ© Ă  l'exception du chanteur de Lyre, PhĂ©nios et du hĂ©raut MĂ©don qui avait protĂ©gĂ© TĂ©lĂ©maque. Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner Ă  la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragĂ© PĂ©nĂ©lope et partagĂ© leur couche avec les prĂ©tendants. Ulysse tu fus tant aimĂ© des dĂ©esses, des nymphes et des femmes et souvent sauvĂ© du pire par celles qui te donnĂšrent plaisir et descendance. Mais obsĂ©dĂ© par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portĂšrent. Tu ne fus pas non plus Ă  la hauteur de la constance et de la fidĂ©litĂ© de Ulysse poursuivi par la fatalitĂ© de l'exil et de l'errance et la rancune de PosĂ©idon, tu fus aussi le prĂ©fĂ©rĂ© de la dĂ©esse AthĂ©na qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette dĂ©esse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chĂ©rirent t'apportĂšrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse. Paul Arrighi The adventures of Ulysses in the Odyssey as beloved by Women and Nymphs protected by Athena and pursue by Poseidon Homme dont la tristesse est Ă©crite d'un bout Du monde Ă  l'autre, et mĂȘme aux murs de la campagne, Forçat de l'hĂŽpital et malade du bagne ;Dormeur maussade, Ă  qui chaque aube dit Debout ! » Voyageur douloureux qu'attend la Mort, auberge OĂč l'on vend le lit dur et les pleurs blancs du cierge,Tu gĂ©mis, Ă©tonnĂ© de te sentir si las ; Puis un jour tu te dis L'Ăąme est un vain bagage, Et mon cƓur est bien lourd pour un pareil voyage ! »Et, sans songer que Dieu te donne ses lilas, Tu veux jeter ton cƓur, tu veux jeter ton Ăąme, Pour allĂ©ger ta marche et mieux porter la Femme ;Par ta route et ses ponts fiers de leur parapet, Compagnon de l'orgueil, fils des froides Ă©tudes, Tu vas vers le malheur et vers les plein des arguments dont l'esprit se repaĂźt, Tu fais, pour savourer ta gloire monotone, Taire ta conscience Ă  l'heure oĂč le ciel pourtant Ă  ce prix tu manges Ă  ta faim, Si tu dors calme, au creux de l'oreiller facile, Ecoute ta science et reste-lui docile ;Si ta libre raison, la plus forte Ă  la fin, Respire au coup mortel portĂ© par elle au doute, Pareil au Juif errant, homme, poursuis ta content sans ton Ăąme, et joyeux sans ton cƓur, Sois ton corps tyran ni que et sois ta bĂȘte fauve, Fais tes traits durs et froids, fais ton iront vaste et chauve !Mais si ton fruit superbe engraisse un ver vainqueur, Si tu bĂąilles, les soirs larmoyants, sous ta lampe, TĂąche de rĂ©flĂ©chir, pose un doigt sur ta tu n'as toujours pas trouvĂ© sur ton chemin, Qu'assourdit la rumeur des sabres et des chaĂźnes Repos pour tes amours et cesse pour tes haines ;Si ton bĂąton usĂ© tĂątonne dans ta main, Pauvre aveugle tremblant qui portes une sourde, La Femme, chaque jour plus Ă©norme et plus lourde ;Si Tentant ancien sommeille encore en toi, Gardant le souvenir de la faute premiĂšre, Dis J'ai le dos tournĂ© peut-ĂȘtre Ă  la LumiĂšre » ;Dis J'Ă©tais un esclave et croyais ĂȘtre un Roi ! » Pour t'en aller gaiement, frĂšre des hirondelles, Reprends ton cƓur, reprends ton Ăąme, ces deux ailes ;Et grĂące Ă  ce fardeau redevenu lĂ©ger, Emporte alors l'enfant, mĂšre, sƓur ou compagne, Comme l'ange en ses bras emporte la montagne ;Enivre-toi du long plaisir de voyager ; Que ta faim soit paisible et que ta soif soit pure, Bois Ă  tout cƓur ouvert, mange Ă  toute Ăąme mĂ»re ! Du vin ! Nous sommes trois ; du vin, allons, du vin ! HĂŽtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin. As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ? L'amour, le vin, voilĂ  les seuls biens de la Entrez, seigneurs, entrez.... le vent est froid, la nuit. Ma vigne donne un vin qui brĂ»le et rĂ©jouit ; Le soleil a mĂ»ri les raisins qu'elle porte, Mon vin est clair et bon buvez !... Ma fille est morte !- Morte ? - Depuis un jour. - Morte, la belle enfant ! Laisse-nous la revoir. Plus de vin, plus de chant ! Que ta lampe un instant Ă©claire son visage ; Chapeau bas, nous dirons la priĂšre d'usage. »Et les passants criaient Du vin, allons, du vin ! HĂŽtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin. As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ? L'amour, le vin, voilĂ  les seuls biens de la vie. »Le premier voyageur s'inclina prĂšs du lit, Écartant les rideaux, Ă  demi-voix il dit Belle enfant, maintenant glacĂ©e, inanimĂ©e, Pourquoi mourir si tĂŽt ? Moi, je t'aurais aimĂ©e ! »Et l'on disait en bas Du vin, allons, du vin ! HĂŽtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin. As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ? L'amour, le vin, voilĂ  les seuls biens de la vie. »Le second voyageur s'inclina prĂšs du lit, Et fermant les rideaux, Ă  demi-voix il dit Moi, je t'aimais, enfant ; j'aurais Ă©tĂ© fidĂšle Adieu donc pour toujours, Ă  toi qui fus si belle ! »Et l'on disait en bas Du vin, allons, du vin ! HĂŽtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin. As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ? L'amour, le vin, voilĂ  les seuls biens de la vie. »Le dernier voyageur s'inclina prĂšs du lit ; Baisant ce front de marbre, Ă  demi-voix il dit Je t'aimais et je t'aime, enfant si tĂŽt enfuie ! Je n'aimerai que toi jusqu'au soir de ma vie. »Et l'on disait en bas Du vin, allons, du vin ! HĂŽtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin. As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ? L'amour, le vin, voilĂ  les seuls biens de la vie. »Et la mĂšre Ă  genoux disait, mais sans pleurer Un cƓur pur en ces lieux ne pouvait demeurer ; Un bon ange veillait sur ma fille innocente... Elle pleurait ici, dans le ciel elle chante ! »Et l'on disait en bas Du vin, allons, du vin ! HĂŽtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin. As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ? L'amour, le vin, voilĂ  les seuls biens de la Entrez, seigneurs, entrez ! le vent est froid, la nuit. Ma vigne donne un vin qui brĂ»le et rĂ©jouit ; Le soleil a mĂ»ri les raisins qu'elle porte,Mon vin est clair et bon ; buvez !... Ma fille est morte ! Sur un Ă©cueil battu par la vague plaintive, Le nautonier de **** voit blanchir sur la rive Un tombeau prĂšs du bord par les flots dĂ©posĂ© ; Le temps n'a pas encor bruni l'Ă©troite pierre, Et sous le vert tissu de la ronce et du lierre On distingue... un sceptre brisĂ© !Ici gĂźt... point de nom !... demandez Ă  la terre ! Ce nom ? il est inscrit en sanglant caractĂšre Des bords du TanaĂŻs au sommet du CĂ©dar, Sur le bronze et le marbre, et sur le sein des braves, Et jusque dans le cƓur de ces troupeaux d'esclaves Qu'il foulait tremblants sous son ces deux grands noms qu'un siĂšcle au siĂšcle annonce, Jamais nom qu'ici-bas toute langue prononce Sur l'aile de la foudre aussi **** ne vola. Jamais d'aucun mortel le pied qu'un souffle efface N'imprima sur la terre une plus forte trace, Et ce pied s'est arrĂȘtĂ© lĂ  !...Il est lĂ  !... sous trois pas un enfant le mesure ! Son ombre ne rend pas mĂȘme un lĂ©ger murmure ! Le pied d'un ennemi foule en paix son cercueil ! Sur ce front foudroyant le moucheron bourdonne, Et son ombre n'entend que le bruit monotone D'une vague contre un Ă©cueil !Ne crains rien, cependant, ombre encore inquiĂšte, Que je vienne outrager ta majestĂ© muette. Non. La lyre aux tombeaux n'a jamais insultĂ©. La mort fut de tout temps l'asile de la gloire. Rien ne doit jusqu'ici poursuivre une mĂ©moire. Rien !... exceptĂ© la vĂ©ritĂ© !Ta tombe et ton berceau sont couverts d'un nuage, Mais pareil Ă  l'Ă©clair tu sortis d'un orage ! Tu foudroyas le monde avant d'avoir un nom ! Tel ce Nil dont Memphis boit les vagues fĂ©condes Avant d'ĂȘtre nommĂ© fait bouilloner ses ondes Aux solitudes de dieux Ă©taient tombĂ©s, les trĂŽnes Ă©taient vides ; La victoire te prit sur ses ailes rapides D'un peuple de Brutus la gloire te fit roi ! Ce siĂšcle, dont l'Ă©cume entraĂźnait dans sa course Les mƓurs, les rois, les dieux... refoulĂ© vers sa source, Recula d'un pas devant toi !Tu combattis l'erreur sans regarder le nombre ; Pareil au fier Jacob tu luttas contre une ombre ! Le fantĂŽme croula sous le poids d'un mortel ! Et, de tous ses grands noms profanateur sublime, Tu jouas avec eux, comme la main du crime Avec les vases de l' dans les accĂšs d'un impuissant dĂ©lire Quand un siĂšcle vieilli de ses mains se dĂ©chire En jetant dans ses fers un cri de libertĂ©, Un hĂ©ros tout Ă  coup de la poudre s'Ă©lĂšve, Le frappe avec son sceptre... il s'Ă©veille, et le rĂȘve Tombe devant la vĂ©ritĂ© !Ah ! si rendant ce sceptre Ă  ses mains lĂ©gitimes, Plaçant sur ton pavois de royales victimes, Tes mains des saints bandeaux avaient lavĂ© l'affront ! Soldat vengeur des rois, plus grand que ces rois mĂȘme, De quel divin parfum, de quel pur diadĂšme L'histoire aurait sacrĂ© ton front !Gloire ! honneur! libertĂ© ! ces mots que l'homme adore, Retentissaient pour toi comme l'airain sonore Dont un stupide Ă©cho rĂ©pĂšte au **** le son De cette langue en vain ton oreille frappĂ©e Ne comprit ici-bas que le cri de l'Ă©pĂ©e, Et le mĂąle accord du clairon !Superbe, et dĂ©daignant ce que la terre admire, Tu ne demandais rien au monde, que l'empire ! Tu marchais !... tout obstacle Ă©tait ton ennemi ! Ta volontĂ© volait comme ce trait rapide Qui va frapper le but oĂč le regard le guide, MĂȘme Ă  travers un cƓur ami !Jamais, pour Ă©claircir ta royale tristesse, La coupe des festins ne te versa l'ivresse ; Tes yeux d'une autre pourpre aimaient Ă  s'enivrer ! Comme un soldat debout qui veille sous les armes, Tu vis de la beautĂ© le sourire ou les larmes, Sans sourire et sans soupirer !Tu n'aimais que le bruit du fer, le cri d'alarmes ! L'Ă©clat resplendissant de l'aube sur tes armes ! Et ta main ne flattait que ton lĂ©ger coursier, Quand les flots ondoyants de sa pĂąle criniĂšre Sillonnaient comme un vent la sanglante poussiĂšre, Et que ses pieds brisaient l'acier !Tu grandis sans plaisir, tu tombas sans murmure ! Rien d'humain ne battait sous ton Ă©paisse armure Sans haine et sans amour, tu vivais pour penser Comme l'aigle rĂ©gnant dans un ciel solitaire, Tu n'avais qu'un regard pour mesurer la terre, Et des serres pour l'embrasser !............................................................­...............................................................­...............................................................­......................S'Ă©lancer d'un seul bon au char de la victoire, Foudroyer l'univers des splendeurs de sa gloire, Fouler d'un mĂȘme pied des tribuns et des rois ; Forger un joug trempĂ© dans l'amour et la haine, Et faire frissonner sous le frein qui l'enchaĂźne Un peuple Ă©chappĂ© de ses lois !Etre d'un siĂšcle entier la pensĂ©e et la vie, Emousser le poignard, dĂ©courager l'envie ; Ebranler, raffermir l'univers incertain, Aux sinistres clartĂ© de ta foudre qui gronde Vingt fois contre les dieux jouer le sort du monde, Quel rĂȘve ! et ce fut ton destin !...Tu tombas cependant de ce sublime faĂźte ! Sur ce rocher dĂ©sert jetĂ© par la tempĂȘte, Tu vis tes ennemis dĂ©chirer ton manteau ! Et le sort, ce seul dieu qu'adora ton audace, Pour derniĂšre faveur t'accorda cet espace Entre le trĂŽne et le tombeau !Oh ! qui m'aurait donnĂ© d'y sonder ta pensĂ©e, Lorsque le souvenir de te grandeur passĂ©e Venait, comme un remords, t'assaillir **** du bruit ! Et que, les bras croisĂ©s sur ta large poitrine, Sur ton front chauve et nu, que la pensĂ©e incline, L'horreur passait comme la nuit !Tel qu'un pasteur debout sur la rive profonde Voit son ombre de **** se prolonger sur l'onde Et du fleuve orageux suivre en flottant le cours ; Tel du sommet dĂ©sert de ta grandeur suprĂȘme, Dans l'ombre du passĂ© te recherchant toi-mĂȘme, Tu rappelais tes anciens jours !Ils passaient devant toi comme des flots sublimes Dont l'oeil voit sur les mers Ă©tinceler les cimes, Ton oreille Ă©coutait leur bruit harmonieux ! Et, d'un reflet de gloire Ă©clairant ton visage, Chaque flot t'apportait une brillante image Que tu suivais longtemps des yeux !LĂ , sur un pont tremblant tu dĂ©fiais la foudre ! LĂ , du dĂ©sert sacrĂ© tu rĂ©veillais la poudre ! Ton coursier frissonnait dans les flots du Jourdain ! LĂ , tes pas abaissaient une cime escarpĂ©e ! LĂ , tu changeais en sceptre une invincible Ă©pĂ©e ! Ici... Mais quel effroi soudain ?Pourquoi dĂ©tournes-tu ta paupiĂšre Ă©perdue ? D'oĂč vient cette pĂąleur sur ton front rĂ©pandue ? Qu'as-tu vu tout Ă  coup dans l'horreur du passĂ© ? Est-ce d'une citĂ© la ruine fumante ? Ou du sang des humains quelque plaine Ă©cumante ? Mais la gloire a tout gloire efface tout !... tout exceptĂ© le crime ! Mais son doigt me montrait le corps d'une victime ; Un jeune homme! un hĂ©ros, d'un sang pur inondĂ© ! Le flot qui l'apportait, passait, passait, sans cesse ; Et toujours en passant la vague vengeresse Lui jetait le nom de CondĂ© !...Comme pour effacer une tache livide, On voyait sur son front passer sa main rapide ; Mais la trace du sang sous son doigt renaissait ! Et, comme un sceau frappĂ© par une main suprĂȘme, La goutte ineffaçable, ainsi qu'un diadĂšme, Le couronnait de son forfait !C'est pour cela, tyran! que ta gloire ternie Fera par ton forfait douter de ton gĂ©nie ! Qu'une trace de sang suivra partout ton char ! Et que ton nom, jouet d'un Ă©ternel orage, Sera par l'avenir ballottĂ© d'Ăąge en Ăąge Entre Marius et CĂ©sar !............................................................­...............................................................­.................................Tu mourus cependant de la mort du vulgaire, Ainsi qu'un moissonneur va chercher son salaire, Et dort sur sa faucille avant d'ĂȘtre payĂ© ! Tu ceignis en mourant ton glaive sur ta cuisse, Et tu fus demander rĂ©compense ou justice Au dieu qui t'avait envoyĂ© !On dit qu'aux derniers jours de sa longue agonie, Devant l'Ă©ternitĂ© seul avec son gĂ©nie, Son regard vers le ciel parut se soulever ! Le signe rĂ©dempteur toucha son front farouche !... Et mĂȘme on entendit commencer sur sa bouche Un nom !... qu'il n'osait achever !AchĂšve... C'est le dieu qui rĂšgne et qui couronne ! C'est le dieu qui punit ! c'est le dieu qui pardonne ! Pour les hĂ©ros et nous il a des poids divers ! Parle-lui sans effroi ! lui seul peut te comprendre ! L'esclave et le tyran ont tous un compte Ă  rendre, L'un du sceptre, l'autre des fers !....................................................Son cercueil est fermĂ© ! Dieu l'a jugĂ© ! Silence ! Son crime et ses exploits pĂšsent dans la balance Que des faibles mortels la main n'y touche plus ! Qui peut sonder, Seigneur, ta clĂ©mence infinie ? Et vous, flĂ©aux de Dieu ! qui sait si le gĂ©nie N'est pas une de vos vertus ?... À M. de la MennaisOui, mon Ăąme se plaĂźt Ă  secouer ses chaĂźnes DĂ©posant le fardeau des misĂšres humaines, Laissant errer mes sens dans ce monde des corps, Au monde des esprits je monte sans efforts. LĂ , foulant Ă  mes pieds cet univers visible, Je plane en libertĂ© dans les champs du possible, Mon Ăąme est Ă  l'Ă©troit dans sa vaste prison Il me faut un sĂ©jour qui n'ait pas d'horizon. Comme une goutte d'eau dans l'OcĂ©an versĂ©e, L'infini dans son sein absorbe ma pensĂ©e ; LĂ , reine de l'espace et de l'Ă©ternitĂ©, Elle ose mesurer le temps, l'immensitĂ©, Aborder le nĂ©ant, parcourir l'existence, Et concevoir de Dieu l'inconcevable essence. Mais sitĂŽt que je veux peindre ce que je sens, Toute parole expire en efforts impuissants. Mon Ăąme croit parler, ma langue embarrassĂ©e Frappe l'air de vingt sons, ombre de ma pensĂ©e. Dieu fit pour les esprits deux langages divers En sons articulĂ©s l'un vole dans les airs ; Ce langage bornĂ© s'apprend parmi les hommes, Il suffit aux besoins de l'exil oĂč nous sommes, Et, suivant des mortels les destins inconstants Change avec les climats ou passe avec les temps. L'autre, Ă©ternel, sublime, universel, immense, Est le langage innĂ© de toute intelligence Ce n'est point un son mort dans les airs rĂ©pandu, C'est un verbe vivant dans le coeur entendu ; On l'entend, on l'explique, on le parle avec l'Ăąme ; Ce langage senti touche, illumine, enflamme ; De ce que l'Ăąme Ă©prouve interprĂštes brĂ»lants, Il n'a que des soupirs, des ardeurs, des Ă©lans ; C'est la langue du ciel que parle la priĂšre, Et que le tendre amour comprend seul sur la terre. Aux pures rĂ©gions oĂč j'aime Ă  m'envoler, L'enthousiasme aussi vient me la rĂ©vĂ©ler. Lui seul est mon flambeau dans cette nuit profonde, Et mieux que la raison il m'explique le monde. Viens donc ! Il est mon guide, et je veux t'en servir. A ses ailes de feu, viens, laisse-toi ravir ! DĂ©jĂ  l'ombre du monde Ă  nos regards s'efface, Nous Ă©chappons au temps, nous franchissons l'espace. Et dans l'ordre Ă©ternel de la rĂ©alitĂ©, Nous voilĂ  face Ă  face avec la vĂ©ritĂ© ! Cet astre universel, sans dĂ©clin, sans aurore, C'est Dieu, c'est ce grand tout, qui soi-mĂȘme s'adore ! Il est ; tout est en lui l'immensitĂ©, les temps, De son ĂȘtre infini sont les purs Ă©lĂ©ments ; L'espace est son sĂ©jour, l'Ă©ternitĂ© son Ăąge ; Le jour est son regard, le monde est son image ; Tout l'univers subsiste Ă  l'ombre de sa main ; L'ĂȘtre Ă  flots Ă©ternels dĂ©coulant de son sein, Comme un fleuve nourri par cette source immense, S'en Ă©chappe, et revient finir oĂč tout commence. Sans bornes comme lui ses ouvrages parfaits BĂ©nissent en naissant la main qui les a faits ! Il peuple l'infini chaque fois qu'il respire ; Pour lui, vouloir c'est faire, exister c'est produire ! Tirant tout de soi seul, rapportant tout Ă  soi, Sa volontĂ© suprĂȘme est sa suprĂȘme loi ! Mais cette volontĂ©, sans ombre et sans faiblesse, Est Ă  la fois puissance, ordre, Ă©quitĂ©, sagesse. Sur tout ce qui peut ĂȘtre il l'exerce Ă  son grĂ© ; Le nĂ©ant jusqu'Ă  lui s'Ă©lĂšve par degrĂ© Intelligence, amour, force, beautĂ©, jeunesse, Sans s'Ă©puiser jamais, il peut donner sans cesse, Et comblant le nĂ©ant de ses dons prĂ©cieux, Des derniers rangs de l'ĂȘtre il peut tirer des dieux ! Mais ces dieux de sa main, ces fils de sa puissance, Mesurent d'eux Ă  lui l'Ă©ternelle distance, Tendant par leur nature Ă  l'ĂȘtre qui les fit ; Il est leur fin Ă  tous, et lui seul se suffit ! VoilĂ , voilĂ  le Dieu que tout esprit adore, Qu'Abraham a servi, que rĂȘvait Pythagore, Que Socrate annonçait, qu'entrevoyait Platon ; Ce Dieu que l'univers rĂ©vĂšle Ă  la raison, Que la justice attend, que l'infortune espĂšre, Et que le Christ enfin vint montrer Ă  la terre ! Ce n'est plus lĂ  ce Dieu par l'homme fabriquĂ©, Ce Dieu par l'imposture Ă  l'erreur expliquĂ©, Ce Dieu dĂ©figurĂ© par la main des faux prĂȘtres, Qu'adoraient en tremblant nos crĂ©dules ancĂȘtres. Il est seul, il est un, il est juste, il est bon ; La terre voit son oeuvre, et le ciel sait son nom ! Heureux qui le connaĂźt ! plus heureux qui l'adore ! Qui, tandis que le monde ou l'outrage ou l'ignore, Seul, aux rayons pieux des lampes de la nuit, S'Ă©lĂšve au sanctuaire oĂč la foi l'introduit Et, consumĂ© d'amour et de reconnaissance, BrĂ»le comme l'encens son Ăąme en sa prĂ©sence ! Mais pour monter Ă  lui notre esprit abattu Doit emprunter d'en haut sa force et sa vertu. Il faut voler au ciel sur des ailes de flamme Le dĂ©sir et l'amour sont les ailes de l'Ăąme. Ah ! que ne suis-je nĂ© dans l'Ăąge oĂč les humains, Jeunes, Ă  peine encore Ă©chappĂ©s de ses mains, PrĂšs de Dieu par le temps, plus prĂšs par l'innocence, Conversaient avec lui, marchaient en sa prĂ©sence ? Que n'ai-je vu le monde Ă  son premier soleil ? Que n'ai-je entendu l'homme Ă  son premier rĂ©veil ? Tout lui parlait de toi, tu lui parlais toi-mĂȘme ; L'univers respirait ta majestĂ© suprĂȘme ; La nature, sortant des mains du CrĂ©ateur, Etalait en tous sens le nom de son auteur ; Ce nom, cachĂ© depuis sous la rouille des Ăąges, En traits plus Ă©clatants brillait sur tes Ouvrages ; L'homme dans le passĂ© ne remontait qu'Ă  toi ; Il invoquait son pĂšre, et tu disais C'est moi. Longtemps comme un enfant ta voix daigna l'instruire, Et par la main longtemps tu voulus le conduire. Que de fois dans ta gloire Ă  lui tu t'es montrĂ©, Aux vallons de Sennar, aux chĂȘnes de MembrĂ©, Dans le buisson d'Horeb, ou sur l'auguste cime OĂč MoĂŻse aux HĂ©breux dictait sa loi sublime ! Ces enfants de Jacob, premiers-nĂ©s des humains, Reçurent quarante ans la manne de tes mains Tu frappais leur esprit par tes vivants oracles ! Tu parlais Ă  leurs yeux par la voix des miracles ! Et lorsqu'ils t'oubliaient, tes anges descendus Rappelaient ta mĂ©moire Ă  leurs coeurs Ă©perdus ! Mais enfin, comme un fleuve Ă©loignĂ© de sa source, Ce souvenir si pur s'altĂ©ra dans sa course ! De cet astre vieilli la sombre nuit des temps Eclipsa par degrĂ©s les rayons Ă©clatants ; Tu cessas de parler ; l'oubli, la main des Ăąges, UsĂšrent ce grand nom empreint dans tes ouvrages ; Les siĂšcles en passant firent pĂąlir la foi ; L'homme plaça le doute entre le monde et toi. Oui, ce monde, Seigneur, est vieilli pour ta gloire ; Il a perdu ton nom, ta trace et ta mĂ©moire Et pour les retrouver il nous faut, dans son cours, Remonter flots Ă  flots le long fleuve des jours ! Nature ! firmament ! l'oeil en vain vous contemple ; HĂ©las ! sans voir le Dieu, l'homme admire le temple, Il voit, il suit en vain, dans les dĂ©serts des cieux, De leurs mille soleils le cours mystĂ©rieux ! Il ne reconnaĂźt plus la main qui les dirige ! Un prodige Ă©ternel cesse d'ĂȘtre un prodige ! Comme ils brillaient hier, ils brilleront demain ! Qui sait oĂč commença leur glorieux chemin ? Qui sait si ce flambeau, qui luit et qui fĂ©conde, Une premiĂšre fois s'est levĂ© sur le monde ? Nos pĂšres n'ont point vu briller son premier tour Et les jours Ă©ternels n'ont point de premier jour. Sur le monde moral, en vain ta providence, Dans ces grands changements rĂ©vĂšle ta prĂ©sence ! C'est en vain qu'en tes jeux l'empire des humains Passe d'un sceptre Ă  l'autre, errant de mains en mains ; Nos yeux accoutumĂ©s Ă  sa vicissitude Se sont fait de ta gloire une froide habitude ; Les siĂšcles ont tant vu de ces grands coups du sort Le spectacle est usĂ©, l'homme engourdi s'endort. RĂ©veille-nous, grand Dieu ! parle et change le monde ; Fais entendre au nĂ©ant ta parole fĂ©conde. Il est temps ! lĂšve-toi ! sors de ce long repos ; Tire un autre univers de cet autre chaos. A nos yeux assoupis il faut d'autres spectacles ! A nos esprits flottants il faut d'autres miracles ! Change l'ordre des cieux qui ne nous parle plus ! Lance un nouveau soleil Ă  nos yeux Ă©perdus ! DĂ©truis ce vieux palais, indigne de ta gloire ; Viens ! montre-toi toi-mĂȘme et force-nous de croire ! Mais peut-ĂȘtre, avant l'heure oĂč dans les cieux dĂ©serts Le soleil cessera d'Ă©clairer l'univers, De ce soleil moral la lumiĂšre Ă©clipsĂ©e Cessera par degrĂ©s d'Ă©clairer la pensĂ©e ; Et le jour qui verra ce grand flambeau dĂ©truit Plongera l'univers dans l'Ă©ternelle nuit. Alors tu briseras ton inutile ouvrage Ses dĂ©bris foudroyĂ©s rediront d'Ăąge en Ăąge Seul je suis ! hors de moi rien ne peut subsister ! L'homme cessa de croire, il cessa d'exister ! I close my eyes and in the darknessI see you, my enchanting ecstasy, walkingDown a cobblestone street in placed footsteps echoing theThe pavement - without the slightest of the faint gas lit corridorVintage smells and a whispering windAccompany my meandering matter where I go -No matter when I go –Footsteps going forwardRevealing the past. In a cumbersome transom blended With a tap-ta-tap, tap-ta-tapOf a horse drawn carriage –Therein a song is else but in silent music do dreamsBlend reality with one’s emotions?Aye - there in my mind’s eye -Tap-ta-tap, tap-ta-tap, I have any life but this? Tap -If not - let me lead it from here. Ta -No death there be lest - Tap -Dispelled from there. Tap -Nor any ties to earths to come. Ta -Nor any action in any effort of new. Tap -Except in the blessed extent - Ta -Of this other realm of loving you. - Tap -And in my mind’s eye –The music,Tap-ta-tap, tap-ta-tap -Of cobblestone and hoof –Ta-tapReturns me to .... Nostalgic piece about thoughts of times long past and about the sounds, sights and smells that time travel one to previous times. Oy! Boy! You there! That's no way ta be tyin' a knot. Do it like the one next ta ya. Thats right. Now pull that tail tight. Thats got 'er. Be yer first time ta sea boy? Aye! I can tell. Yer a bit unsure of yerself. But don't you go worryin' 'bout that. That there feelin' won't be stayin' with ya fer long. No. Not fer long at on over and sit by an ol' sailor fer a bit. Whilst I mend these here sails. I gots to be gettin' 'em done in time afore we set back ta sea. Why you ask? Why boy, don't ya be a knowin' where we be? We'll be needin' full sail and not one yard less, to get through these waters I'll tell ya. See this here port? Where'n the Capt'in went off to be makin' deals? Why, we be at the very bottom edge of a slice of water called the Devils Spit. What's the Devils Spit ya be askin'? Oy! Your still wet behind the ears ya are. Why, I can count on me nine fingers and what's left of me toes, the number of men what's not heard of the Devils Spit. And I be all out of fingers and toes to be addin' ya to the list. So I best be a tellin' Have a seat and hold on to this here end of sail edage for me. That's a good lad. Comfy? see, the Devils Spit is a nasty bit o' sea. Shaped like a triangle. Connectin' three ports. Why, it's no bigger'n this on the Capt'ins charts. But out there...lad, it's vast. Vast dark and frightenin'. Course I see the sun a shinin'! But I'm talkin' 'bout night. Deep night. When the moon is high and full. Like it'll be when we sail tonight. Cause, it be night that brings up the dead. Now listen up whilst ol' Tips Slived here tells the The tortured souls upon the waves, do dance and call from watery call to other pirates that be, out livin' a life 'pon the ya sail within the Devils Spit, you take yer chances with the they rise up, as ya near their eternal tomb. Ta beckon and wail, out in the have eyeless sockets. Aye! Tis a gruesome out by the ocean scavengers have those wraiths look t'wards yer ship, marks it fer not beat their spectral forms of festering rot, once be pirates, one and the dead soul picks itself a victim. Then SWOOPS down on the decks ta collect ' be dragged, kicking and screaming, beneath the Davvy Jones, these souls he won't pact was made 'tween the Devil and he, fer those taken here within this Devil the pirates chosen by the dead, are taken deeper down, past the sea wail and burn on the Devils spit. To be fed to his minions and his their souls belong to he, that claims this triangle of the pirates soul be the blackest kind. A more murderous bunch, you'll never now, ther be a full ship more, of tortured souls to settle their ship sunk past the bottom, there they stay til the Devil calls ' to dance 'pon the waves, to take other pirates to thier when you sail with the full moon lit. Sail not into the Devils Lad. How's that for a bit of an old salts tale? Good one ay lad? Here, hold this bit of sail up while I thread this here bobbin. Higher now. That's a good lad. Ha! Ha! You'll not be feelin this way fer long. No. Not long at Boy! yes YOU! Your the only boy here 'board ship be ya not? What are ya doin' over there in them torn sails? Don't I be givin' ya enough work ta do?Talkin' ta who? We have no hand 'board this ship by that name. Besides, there be no one there but you. Take a look a You alright? Your as white as them sheets there. Ha! Port sick are ya? But, don't be worrin' lad. We set sail on the tide, to do us a bit 'o piratin' on our way to the next go check on them skull and cross bones. make sure she's ready ta hoist when Capt'in calls fer 'em. Yes. sir, white as them there sheets he Make ready ta sail. Tonight, we sail through the Spit! sa na a la ai could never lovea sa la o a ooa boy as much as youta ra ta la ta lathe sun awakes the heavensta na ma la a kai find my day in your armsta ma na a la la aand my nights sharing your breathian ta la na na ianian, it was always ianta ma sa lamy heart stays trueta a ma sa la sa labeneath a beautiful black skysa ma na ma na lai am always true to my loveta na ba wa la abut my heart breaks for anotherta ma na ma nait will always be ianta la sa ma chior we will weep in china forever. Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, Descend avec lenteur de son char de victoire. Le nuage Ă©clatant qui le cache Ă  nos yeux Conserve en sillons d'or sa trace dans les cieux, Et d'un reflet de pourpre inonde l'Ă©tendue. Comme une lampe d'or, dans l'azur suspendue, La lune se balance aux bords de l'horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des nuits sur les monts se dĂ©plie C'est l'heure oĂč la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit, S'Ă©lĂšve au CrĂ©ateur du jour et de la nuit, Et semble offrir Ă  Dieu, dans son brillant langage, De la crĂ©ation le magnifique hommage. VoilĂ  le sacrifice immense, universel ! L'univers est le temple, et la terre est l'autel ; Les cieux en sont le dĂŽme et ces astres sans nombre, Ces feux demi-voilĂ©s, pĂąle ornement de l'ombre, Dans la voĂ»te d'azur avec ordre semĂ©s, Sont les sacrĂ©s flambeaux pour ce temple allumĂ©s Et ces nuages purs qu'un jour mourant colore, Et qu'un souffle lĂ©ger, du couchant Ă  l'aurore, Dans les plaines de l'air, repliant mollement, Roule en flocons de pourpre aux bords du firmament, Sont les flots de l'encens qui monte et s'Ă©vapore Jusqu'au trĂŽne du Dieu que la nature adore. Mais ce temple est sans voix. OĂč sont les saints concerts ? D'oĂč s'Ă©lĂšvera l'hymne au roi de l'univers ? Tout se tait mon coeur seul parle dans ce silence. La voix de l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'Ă©lĂšve Ă  Dieu comme un parfum vivant ; Et, donnant un langage Ă  toute crĂ©ature, PrĂȘte pour l'adorer mon Ăąme Ă  la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le dĂ©sert du nom de I'Eternel ; Et celui qui, du sein de sa gloire infinie, Des sphĂšres qu'il ordonne Ă©coute l'harmonie, Ecoute aussi la voix de mon humble raison, Qui contemple sa gloire et murmure son nom. Salut, principe et fin de toi-mĂȘme et du monde, Toi qui rends d'un regard l'immensitĂ© fĂ©conde ; Ame de l'univers, Dieu, pĂšre, crĂ©ateur, Sous tous ces noms divers je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole. L'Ă©tendue Ă  mes yeux rĂ©vĂšle ta grandeur, La terre ta bontĂ©, les astres ta splendeur. Tu t'es produit toi-mĂȘme en ton brillant ouvrage ; L'univers tout entier rĂ©flĂ©chit ton image, Et mon Ăąme Ă  son tour rĂ©flĂ©chit l'univers. Ma pensĂ©e, embrassant tes attributs divers, Partout autour de soi te dĂ©couvre et t'adore, Se contemple soi-mĂȘme et t'y dĂ©couvre encore Ainsi l'astre du jour Ă©clate dans les cieux, Se rĂ©flĂ©chit dans l'onde et se peint Ă  mes yeux. C'est peu de croire en toi, bontĂ©, beautĂ© suprĂȘme ; Je te cherche partout, j'aspire Ă  toi, je t'aime ; Mon Ăąme est un rayon de lumiĂšre et d'amour Qui, du foyer divin, dĂ©tachĂ© pour un jour, De dĂ©sirs dĂ©vorants **** de toi consumĂ©e, BrĂ»le de remonter Ă  sa source enflammĂ©e. Je respire, je sens, je pense, j'aime en toi. Ce monde qui te cache est transparent pour moi ; C'est toi que je dĂ©couvre au fond de la nature, C'est toi que je bĂ©nis dans toute crĂ©ature. Pour m'approcher de toi, j'ai fui dans ces dĂ©serts ; LĂ , quand l'aube, agitant son voile dans les airs, Entr'ouvre l'horizon qu'un jour naissant colore, Et sĂšme sur les monts les perles de l'aurore, Pour moi c'est ton regard qui, du divin sĂ©jour, S'entr'ouvre sur le monde et lui rĂ©pand le jour Quand l'astre Ă  son midi, suspendant sa carriĂšre, M'inonde de chaleur, de vie et de lumiĂšre, Dans ses puissants rayons, qui raniment mes sens, Seigneur, c'est ta vertu, ton souffle que je sens ; Et quand la nuit, guidant son cortĂšge d'Ă©toiles, Sur le monde endormi jette ses sombres voiles, Seul, au sein du dĂ©sert et de l'obscuritĂ©, MĂ©ditant de la nuit la douce majestĂ©, EnveloppĂ© de calme, et d'ombre, et de silence, Mon Ăąme, de plus prĂšs, adore ta prĂ©sence ; D'un jour intĂ©rieur je me sens Ă©clairer, Et j'entends une voix qui me dit d'espĂ©rer. Oui, j'espĂšre, Seigneur, en ta magnificence Partout Ă  pleines mains prodiguant l'existence, Tu n'auras pas bornĂ© le nombre de mes jours A ces jours d'ici-bas, si troublĂ©s et si courts. Je te vois en tous lieux conserver et produire ; Celui qui peut crĂ©er dĂ©daigne de dĂ©truire. TĂ©moin de ta puissance et sĂ»r de ta bontĂ© J'attends le jour sans fin de l'immortalitĂ©. La mort m'entoure en vain de ses ombres funĂšbres, Ma raison voit le jour Ă  travers ces tĂ©nĂšbres. C'est le dernier degrĂ© qui m'approche de toi, C'est le voile qui tombe entre ta face et moi. HĂąte pour moi, Seigneur, ce moment que j'implore ; Ou, si, dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins ; L'atome et l'univers sont l'objet de tes soins, Des dons de ta bontĂ© soutiens mon indigence, Nourris mon corps de pain, mon Ăąme d'espĂ©rance ; RĂ©chauffe d'un regard de tes yeux tout-puissants Mon esprit Ă©clipsĂ© par l'ombre de mes sens Et, comme le soleil aspire la rosĂ©e, Dans ton sein, Ă  jamais, absorbe ma pensĂ©e. “LLLAAATIES & GENTLEmen, this is your captain is a teency weency storm that is abrewing around us – tis but a trifling, little thing - so I ask that you please remain calm.”The curious passengers crowded to look out their windows. Ominous clouds brigaded the skies with enormously vibrant, sharpened zigzag knives, cutting through the air with thunderous taps against the windows. The travelers went into a frenzy as one-by-one, each fell victim to the terror of the roaring victory a crazed, indecisive pendulum shouts order of formation – back forth, back forth – the travelers scurried into the aisle, bumping into one another like panicked ants dodging magnified beams of the chaos had the very front of the aisle stood two of the most spellbinding flight attendants that had ever been seen. They brought peace amongst the fury inside the cabin without uttering a word. “LLLLAATIES & GENTLEmen, this is your captain apologize for the brief disruption; however,we have a show for you his evening. A lovely show it is hand over your tickets, for at the end of the show there will be a special prize awaiting the lucky winner who is reunited with this item of and might I suggest, everyone quick look over to your right; there is a canyon to be seen. It’s a large one, in it GRAND???So fasten those seatbelts, and enjoy your The passengers began to do as they were instructed. Along with the refreshments of soda pops and pretzels bites, the angelic flight attendants placed out black velvet hats and black sticks with white tips, centering them on the empty laps of those preparing for the delightful evening event. When all of the hats had been properly placed, the attendants returned to their stations.“LLLAATIES & GENTLEmen, this is your captain take note of the hats that rest upon your and you shall find that your tickets have been placed if they are not, you will be deprived of your surprise. Ta-Ta.”The puzzled passengers obeyed, and perching their heads forth, they looked down into the blackened velvet hats
 A wave of surprise quickly spread throughout the cabin, for every person was the winner! “LLLAATIES & GENTLEmen this is your captain speaking. Please tap your doing so your prize will appear inside.” The excited passengers reached for their blackened sticks with the white tips and gently tapped the thundering crash accompanied a blinding slash. For a brief moment I could no longer hear nor see anything. I patiently waited to regain my senses. I slowly started to hear an orchestrated, harmonic beat hitting the ceiling. The white light that momentarily blinded me started to dissipate like an early morning fog. What was the image that slowly appeared before my curious eyes? A crimson ceiling it was. It had everything a ******* painting deserved. I was ecstatic. I had completed a true masterpiece! My personal contribution to our youth. As I sat in the last row admiring my work of art, a lonely tear trickled down my face. My lovely acquaintance wiped away my tear and smiled at me. “BRAVO! – BRAVO! It is simply exquisite!” The heads were placed in the allotted location as requested. I sat there with the deepest satisfaction twisting the upward curve of my mustache. I felt the gentle touch of my delightful assistant slowly running her fingers through my hair. The other softly placed her hand upon my shoulder and asked, “What next?” I humbly replied, “We’re going to donate them to the toy store. There they will be placed in wonderfully colored boxes that will play lovely music when the handles are cranked in a circular motion until the heads pop out!”The flight attendant looked at me with great wonder, “Captain, you’re truly a remarkable man.” Thank you for reading. Ta- Ta! Chomsky is a bit too pessimistic for my taste,and it's strange to me how a Linguist does not believe in connectivity;for, communication is connectivity;every word connects to anotherto form an idea, or a has been around far longer than Astronomy,and yet, people throw it aside as voodoo...People saw these unseen forces and connectionslong before they saw the connections within Science or and Love don't have a definite formula which we can see,but they happen at a certain Time and you believe in Karma at all, you knowNothing is a coincidence. When you do something Good,you put Positive energy out into the world,and it is much more likely to come back to youthan Negative energy,But these changes occur so rapidly and unseen,that we have no way of comprehending their Negative action could be counteracted with a Positive,and Vise look at Nature's mutations and call them Imperfect,but that is just our idea of Perfection that we have expect things to go systematically, like Chomsky says,we see things in forms of even in Machines, there are Mutations and/or are not Mutations at all, or Imperfections. These are just another part of the System, created by Nature. We expect Nature to be ta-ta-ta-ta-ta-ta;not ta-ta-lalalalala-ta-ta,and so, when this happens, we call it a Mutation,yet it keeps happening throughout Nature and the machines that we create, do this very same our DNA. Even these things happen from Connections...with others, with ourselves, with people we've never met,with objects, with animals, with our bodies, with thoughts and feelings...This all comes back to what we call "Karma".It is hard for me to believe that there is not an unseen force orHigher Power;when I say this, I don't necessarily mean God or Heaven or Hell,or anything religious at all; these are just terms in whichwe describe the same things do not believe in a Higher Power because I want to go to heaven,or because I want my parents to be happy after believe there is a Higher Power,because there is proof all around us...The cells inside our body have no idea why they do their job each day,kind of like us Humans,yet we go on living the way we do, performing the tasks that we're meant to could argue that cells don't have a conscious,or that animals don't, for that matter,so they have no way of thinking about or I believe the is no way for us to shrink down and understand the way that each organism lives,but it does things are equal, and though smaller organisms may not graspwhat we grasp;We may not grasp, what other organisms in the Universe and organs live inside of our bodiesAs we live inside of Earth;It is hard for us to know what is Beyond thing I know for sure,depending on your definition of "Reason",we do live for a reason,just as the cells in our bodies live to keep us it possible we are keeping something bigger than usAlive?It may not matter to us, since it is an unseen Force,but the force is certainly there,which leaves the Explanatory Gap between Scienceand the Mind, and is there. It is happening. We cannot explain we never will, so as Chomsky says,"We live, then turn to dust, and that is all we are."But that is just a way of looking at things,like saying the glass is half like to think mine is half everything did not Connect,we would not do things for others,we would not work,we would not talk,we would not be human,we would be Nothing, as we know yes, I believe all is believe there is no such thing as coincidence. I believe Mutation and Chaos are an equal part of Nature,and they represent a Pattern so vast,which supports a much, much larger Equation to Lifethan we can understand I believe. Quand j'entrai dans la vie, au sortir de l'enfance, A cet Ăąge innocent oĂč l'homme sans dĂ©fense, Inquiet, sans appui, cherche un guide indulgent, Et, demandant au ciel un ami qui l'entende. Sent qu'il a si besoin d'une main qu'on lui tende Et d'un regard encourageant ;Toi seule, armant ta voix d'une affreuse ironie, As fait sur un enfant peser ta tyrannie A tes rires amers que tu m'as immolĂ© ! Par un plaisir cruel prolongeant ma souffrance, Ta bouche comme un crime a puni l'ignorance Et tes dĂ©dains m'ont que se venger est bien doux ? Mon courage A supportĂ© l'affront et dĂ©vorĂ© l'outrage Comme une ombre importune attachĂ©e Ă  tes pas J'ai su te fatiguer par ma fausse tendresse, J'ai su tromper ton cƓur, j'ai su feindre l'ivresse D'un amour que je n'avais souviens-tu d'abord comme ta rĂ©sistance Par de cruels mĂ©pris Ă©prouva ma constance. Mais je pleurai, je crois, je parlai de mourir... Et puis, on ne peut pas toujours ĂȘtre rebelle ; A s'entendre sans fin rĂ©pĂ©ter qu'on est belle, Il faut pourtant bien s' au ciel ! ma victoire est enfin assurĂ©e ; Au mĂ©pris d'un Ă©poux et de la foi jurĂ©e. Enfin, tu t'es livrĂ©e Ă  moi, tu m'appartiens ! J'ai senti dans ma main frĂ©mir ta main tremblante Et mes baisers errants sur ta bouche brĂ»lante Se sont mĂȘlĂ©s avec les tiens !Et bien ! sache Ă  prĂ©sent, et que ton cƓur se brise. Sache que je te hais et que je te mĂ©prise, Sache bien que jamais je ne voulus t'avoir Que pour pouvoir un jour en face te maudire. Rire de tes tourments, Ă  mon tour, et te dire Tout ce que je souffre Ă  te voir !As-tu donc pu jamais, malheureuse insensĂ©e, Croire que ton image occupait ma pensĂ©e ? Connais-moi maintenant et comprends dĂ©sormais Quelle horreur me poussait, quelle rage m'enflamme, Et ce qu'il m'a fallu de haine au fond de l'Ăąme Pour te dire que je t'aimais ?J'ai donc bien rĂ©ussi, je t'ai donc bien frappĂ©e ; Par un adolescent ta vanitĂ© trompĂ©e A pu croire aux serments que ma voix te jurait ! MalgrĂ© cet Ɠil perçant, malgrĂ© ce long usage, Tu n'as donc jamais rien trouvĂ© sur mon visage Qui trahĂźt cet affreux secret ?Je te lĂšgue en fuyant, une honte Ă©ternelle. Je veux que le remords, active sentinelle. S'attache Ă  sa victime, et veille Ă  tes cĂŽtĂ©s, Qu'il expie Ă  la fois mes chagrins, mes injures Et cette horrible gĂȘne et ces mille parjures Que la vengeance m'a bien. Je suis content j'ai passĂ© mon envie ; D'un souvenir amer j'empoisonne ta vie. Va-t'en ! pour me flĂ©chir ces cris sont superflus. Va-t'en ! pleure Ă  jamais ta honte et ta faiblesse Et songe bien au moins que c'est moi qui te laisse Et que c'est moi qui ne veux plus ! Je veux te raconter, ĂŽ molle enchanteresse ! Les diverses beautĂ©s qui parent ta jeunesse ; Je veux te peindre ta beautĂ©, OĂč l'enfance s'allie Ă  la tu vas balayant l'air de ta jupe large, Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large, ChargĂ© de toile, et va roulant Suivant un rythme doux, et paresseux, et ton cou large et rond, sur tes Ă©paules grasses, Ta tĂȘte se pavane avec d'Ă©tranges grĂąces ; D'un air placide et triomphant Tu passes ton chemin, majestueuse veux te raconter, ĂŽ molle enchanteresse ! Les diverses beautĂ©s qui parent ta jeunesse ; Je veux te peindre ta beautĂ©, OĂč l'enfance s'allie Ă  la gorge qui s'avance et qui pousse la moire, Ta gorge triomphante est une belle armoire Dont les panneaux bombĂ©s et clairs Comme les boucliers accrochent des Ă©clairs,Boucliers provoquants, armĂ©s de pointes roses ! Armoire Ă  doux secrets, pleine de bonnes choses, De vins, de parfums, de liqueurs Qui feraient dĂ©lirer les cerveaux et les coeurs !Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large, Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large, ChargĂ© de toile, et va roulant Suivant un rythme doux, et paresseux, et nobles jambes, sous les volants qu'elles chassent, Tourmentent les dĂ©sirs obscurs et les agacent, Comme deux sorciĂšres qui font Tourner un philtre noir dans un vase bras, qui se joueraient des prĂ©coces hercules, Sont des boas luisants les solides Ă©mules, Faits pour serrer obstinĂ©ment, Comme pour l'imprimer dans ton coeur, ton ton cou large et rond, sur tes Ă©paules grasses, Ta tĂȘte se pavane avec d'Ă©tranges grĂąces ; D'un air placide et triomphant Tu passes ton chemin, majestueuse enfant. ..Hasawnara konitari asel tar,radayla bara wat ta... Tool sambhalnara konitari aseltar, dhadpadayla bara wat ta.. Kalji karnara konitari asel tar,nishkalji pane wagayla bara wat ta.. . Hatta purawnara konitari aseltar, rusun basayla bara wat ta.... Samjun ghenara konitari aseltar,ragwayla bara wat ta... Prem karnara konitari asel tarbhandayla bara wat ta... Vishwasu asa konitari asel tarandhale pannane vishwas thevaylabara wat ta... Vaat baghnara konitari asel tarmuddam ushir karayla bara wat ta... Ayushyat "AAPLA" asa "KONITARI"asel tar,jagayla bara wat ta.... King of the lionsHai-ku-na-ma-ta-taSimba, what a *****. Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne, Et chercher sur les mers quelque plage lointaine OĂč finir en hĂ©ros son immortel ennui, Comme il Ă©tait assis aux pieds de sa maĂźtresse, PĂąle, et dĂ©jĂ  tournĂ© du cĂŽtĂ© de la GrĂšce, Celle qu'il appelait alors sa Guiccioli Ouvrit un soir un livre oĂč l'on parlait de de ce temps conservĂ© la mĂ©moire, Lamartine, et ces vers au prince des proscrits, Vous souvient-il encor qui les avait Ă©crits ? Vous Ă©tiez jeune alors, vous, notre chĂšre gloire. Vous veniez d'essayer pour la premiĂšre fois Ce beau luth Ă©plorĂ© qui vibre sous vos doigts. La Muse que le ciel vous avait fiancĂ©e Sur votre front rĂȘveur cherchait votre pensĂ©e, Vierge craintive encore, amante des lauriers. Vous ne connaissiez pas, noble fils de la France, Vous ne connaissiez pas, sinon par sa souffrance, Ce sublime orgueilleux Ă  qui vous Ă©criviez. De quel droit osiez-vous l'aborder et le plaindre ? Quel aigle, GanymĂšde, Ă  ce Dieu vous portait ? Pressentiez-vous qu'un jour vous le pourriez atteindre, Celui qui de si haut alors vous Ă©coutait ? Non, vous aviez vingt ans, et le coeur vous battait Vous aviez lu Lara, Manfred et le Corsaire, Et vous aviez Ă©crit sans essuyer vos pleurs ; Le souffle de Byron vous soulevait de terre, Et vous alliez Ă  lui, portĂ© par ses douleurs. Vous appeliez de **** cette Ăąme dĂ©solĂ©e ; Pour grand qu'il vous parĂ»t, vous le sentiez ami Et, comme le torrent dans la verte vallĂ©e, L'Ă©cho de son gĂ©nie en vous avait gĂ©mi. Et lui, lui dont l'Europe, encore toute armĂ©e, Écoutait en tremblant les sauvages concerts ; Lui qui depuis dix ans fuyait sa renommĂ©e, Et de sa solitude emplissait l'univers ; Lui, le grand inspirĂ© de la MĂ©lancolie, Qui, las d'ĂȘtre enviĂ©, se changeait en martyr ; Lui, le dernier amant de la pauvre Italie, Pour son dernier exil s'apprĂȘtant Ă  partir ; Lui qui, rassasiĂ© de la grandeur humaine, Comme un cygne Ă  son chant sentant sa mort prochaine, Sur terre autour de lui cherchait pour qui mourir... Il Ă©couta ces vers que lisait sa maĂźtresse, Ce doux salut lointain d'un jeune homme inconnu. Je ne sais si du style il comprit la richesse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse Ce qui venait du coeur lui fut le maintenant que ta muse fidĂšle, Par ton pudique amour sĂ»re d'ĂȘtre immortelle, De la verveine en fleur t'a couronnĂ© le front, À ton tour, reçois-moi comme le grand Byron. De t'Ă©galer jamais je n'ai pas l'espĂ©rance ; Ce que tu tiens du ciel, nul ne me l'a promis, Mais de ton sort au mien plus grande est la distance, Meilleur en sera Dieu qui peut nous rendre amis. Je ne t'adresse pas d'inutiles louanges, Et je ne songe point que tu me rĂ©pondras ; Pour ĂȘtre proposĂ©s, ces illustres Ă©changes Veulent ĂȘtre signĂ©s d'un nom que je n'ai pas. J'ai cru pendant longtemps que j'Ă©tais las du monde ; J'ai dit que je niais, croyant avoir doutĂ©, Et j'ai pris, devant moi, pour une nuit profonde Mon ombre qui passait pleine de vanitĂ©. PoĂšte, je t'Ă©cris pour te dire que j'aime, Qu'un rayon du soleil est tombĂ© jusqu'Ă  moi, Et qu'en un jour de deuil et de douleur suprĂȘme Les pleurs que je versais m'ont fait penser Ă  de nous, Lamartine, et de notre jeunesse, Ne sait par coeur ce chant, des amants adorĂ©, Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupirĂ© ? Qui n'a lu mille fois, qui ne relit sans cesse Ces vers mystĂ©rieux oĂč parle ta maĂźtresse, Et qui n'a sanglotĂ© sur ces divins sanglots, Profonds comme le ciel et purs comme les flots ? HĂ©las ! ces longs regrets des amours mensongĂšres, Ces ruines du temps qu'on trouve Ă  chaque pas, Ces sillons infinis de lueurs Ă©phĂ©mĂšres, Qui peut se dire un homme et ne les connaĂźt pas ? Quiconque aima jamais porte une cicatrice ; Chacun l'a dans le sein, toujours prĂȘte Ă  s'ouvrir ; Chacun la garde en soi, cher et secret supplice, Et mieux il est frappĂ©, moins il en veut guĂ©rir. Te le dirai-je, Ă  toi, chantre de la souffrance, Que ton glorieux mal, je l'ai souffert aussi ? Qu'un instant, comme toi, devant ce ciel immense, J'ai serrĂ© dans mes bras la vie et l'espĂ©rance, Et qu'ainsi que le tien, mon rĂȘve s'est enfui ? Te dirai-je qu'un soir, dans la brise embaumĂ©e, Endormi, comme toi, dans la paix du bonheur, Aux cĂ©lestes accents d'une voix bien-aimĂ©e, J'ai cru sentir le temps s'arrĂȘter dans mon coeur ? Te dirai-je qu'un soir, restĂ© seul sur la terre, DĂ©vorĂ©, comme toi, d'un affreux souvenir, Je me suis Ă©tonnĂ© de ma propre misĂšre, Et de ce qu'un enfant peut souffrir sans mourir ? Ah ! ce que j'ai senti dans cet instant terrible, Oserai-je m'en plaindre et te le raconter ? Comment exprimerai-je une peine indicible ? AprĂšs toi, devant toi, puis-je encor le tenter ? Oui, de ce jour fatal, plein d'horreur et de charmes, Je veux fidĂšlement te faire le rĂ©cit ; Ce ne sont pas des chants, ce ne sont pas des larmes, Et je ne te dirai que ce que Dieu m'a le laboureur, regagnant sa chaumiĂšre, Trouve le soir son champ rasĂ© par le tonnerre, Il croit d'abord qu'un rĂȘve a fascinĂ© ses yeux, Et, doutant de lui-mĂȘme, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammĂ©e. Il cherche autour de lui la place accoutumĂ©e OĂč sa femme l'attend sur le seuil entr'ouvert ; Il voit un peu de cendre au milieu d'un dĂ©sert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyĂšre, Et viennent lui conter comme leur pauvre mĂšre Est morte sous le chaume avec des cris affreux ; Mais maintenant au **** tout est silencieux. Le misĂ©rable Ă©coute et comprend sa ruine. Il serre, dĂ©solĂ©, ses fils sur sa poitrine ; Il ne lui reste plus, s'il ne tend pas la main, Que la faim pour ce soir et la mort pour demain. Pas un sanglot ne sort de sa gorge oppressĂ©e ; Muet et chancelant, sans force et sans pensĂ©e, Il s'assoit Ă  l'Ă©cart, les yeux sur l'horizon, Et regardant s'enfuir sa moisson consumĂ©e, Dans les noirs tourbillons de l'Ă©paisse fumĂ©e L'ivresse du malheur emporte sa lorsque abandonnĂ© d'une infidĂšle amante, Pour la premiĂšre fois j'ai connu la douleur, TranspercĂ© tout Ă  coup d'une flĂšche sanglante, Seul je me suis assis dans la nuit de mon coeur. Ce n'Ă©tait pas au bord d'un lac au flot limpide, Ni sur l'herbe fleurie au penchant des coteaux ; Mes yeux noyĂ©s de pleurs ne voyaient que le vide, Mes sanglots Ă©touffĂ©s n'Ă©veillaient point d'Ă©chos. C'Ă©tait dans une rue obscure et tortueuse De cet immense Ă©gout qu'on appelle Paris Autour de moi criait cette foule railleuse Qui des infortunĂ©s n'entend jamais les cris. Sur le pavĂ© noirci les blafardes lanternes Versaient un jour douteux plus triste que la nuit, Et, suivant au hasard ces feux vagues et ternes, L'homme passait dans l'ombre, allant oĂč va le bruit. Partout retentissait comme une joie Ă©trange ; C'Ă©tait en fĂ©vrier, au temps du carnaval. Les masques avinĂ©s, se croisant dans la fange, S'accostaient d'une injure ou d'un refrain banal. Dans un carrosse ouvert une troupe entassĂ©e Paraissait par moments sous le ciel pluvieux, Puis se perdait au **** dans la ville insensĂ©e, Hurlant un hymne impur sous la rĂ©sine en feux. Cependant des vieillards, des enfants et des femmes Se barbouillaient de lie au fond des cabarets, Tandis que de la nuit les prĂȘtresses infĂąmes Promenaient çà et lĂ  leurs spectres inquiets. On eĂ»t dit un portrait de la dĂ©bauche antique, Un de ces soirs fameux, chers au peuple romain, OĂč des temples secrets la VĂ©nus impudique Sortait Ă©chevelĂ©e, une torche Ă  la main. Dieu juste ! pleurer seul par une nuit pareille ! Ô mon unique amour ! que vous avais-je fait ? Vous m'aviez pu quitter, vous qui juriez la veille Que vous Ă©tiez ma vie et que Dieu le savait ? Ah ! toi, le savais-tu, froide et cruelle amie, Qu'Ă  travers cette honte et cette obscuritĂ© J'Ă©tais lĂ , regardant de ta lampe chĂ©rie, Comme une Ă©toile au ciel, la tremblante clartĂ© ? Non, tu n'en savais rien, je n'ai pas vu ton ombre, Ta main n'est pas venue entr'ouvrir ton rideau. Tu n'as pas regardĂ© si le ciel Ă©tait sombre ; Tu ne m'as pas cherchĂ© dans cet affreux tombeau !Lamartine, c'est lĂ , dans cette rue obscure, Assis sur une borne, au fond d'un carrefour, Les deux mains sur mon coeur, et serrant ma blessure, Et sentant y saigner un invincible amour ; C'est lĂ , dans cette nuit d'horreur et de dĂ©tresse, Au milieu des transports d'un peuple furieux Qui semblait en passant crier Ă  ma jeunesse, Toi qui pleures ce soir, n'as-tu pas ri comme eux ? » C'est lĂ , devant ce mur, oĂč j'ai frappĂ© ma tĂȘte, OĂč j'ai posĂ© deux fois le fer sur mon sein nu ; C'est lĂ , le croiras-tu ? chaste et noble poĂšte, Que de tes chants divins je me suis souvenu. Ô toi qui sais aimer, rĂ©ponds, amant d'Elvire, Comprends-tu que l'on parte et qu'on se dise adieu ? Comprends-tu que ce mot la main puisse l'Ă©crire, Et le coeur le signer, et les lĂšvres le dire, Les lĂšvres, qu'un baiser vient d'unir devant Dieu ? Comprends-tu qu'un lien qui, dans l'Ăąme immortelle, Chaque jour plus profond, se forme Ă  notre insu ; Qui dĂ©racine en nous la volontĂ© rebelle, Et nous attache au coeur son merveilleux tissu ; Un lien tout-puissant dont les noeuds et la trame Sont plus durs que la roche et que les diamants ; Qui ne craint ni le temps, ni le fer, ni la flamme, Ni la mort elle-mĂȘme, et qui fait des amants Jusque dans le tombeau s'aimer les ossements ; Comprends-tu que dix ans ce lien nous enlace, Qu'il ne fasse dix ans qu'un seul ĂȘtre de deux, Puis tout Ă  coup se brise, et, perdu dans l'espace, Nous laisse Ă©pouvantĂ©s d'avoir cru vivre heureux ? Ô poĂšte ! il est dur que la nature humaine, Qui marche Ă  pas comptĂ©s vers une fin certaine, Doive encor s'y traĂźner en portant une croix, Et qu'il faille ici-bas mourir plus d'une fois. Car de quel autre nom peut s'appeler sur terre Cette nĂ©cessitĂ© de changer de misĂšre, Qui nous fait, jour et nuit, tout prendre et tout quitter. Si bien que notre temps se passe Ă  convoiter ? Ne sont-ce pas des morts, et des morts effroyables, Que tant de changements d'ĂȘtres si variables, Qui se disent toujours fatiguĂ©s d'espĂ©rer, Et qui sont toujours prĂȘts Ă  se transfigurer ? Quel tombeau que le coeur, et quelle solitude ! Comment la passion devient-elle habitude, Et comment se fait-il que, sans y trĂ©bucher, Sur ses propres dĂ©bris l'homme puisse marcher ? Il y marche pourtant ; c'est Dieu qui l'y convie. Il va semant partout et prodiguant sa vie DĂ©sir, crainte, colĂšre, inquiĂ©tude, ennui, Tout passe et disparaĂźt, tout est fantĂŽme en lui. Son misĂ©rable coeur est fait de telle sorte Qu'il fuit incessamment qu'une ruine en sorte ; Que la mort soit son terme, il ne l'ignore pas, Et, marchant Ă  la mort, il meurt Ă  chaque pas. Il meurt dans ses amis, dans son fils, dans son pĂšre, Il meurt dans ce qu'il pleure et dans ce qu'il espĂšre ; Et, sans parler des corps qu'il faut ensevelir, Qu'est-ce donc qu'oublier, si ce n'est pas mourir ? Ah ! c'est plus que mourir, c'est survivre Ă  soi-mĂȘme. L'Ăąme remonte au ciel quand on perd ce qu'on aime. Il ne reste de nous qu'un cadavre vivant ; Le dĂ©sespoir l'habite, et le nĂ©ant l' bien ! bon ou mauvais, inflexible ou fragile, Humble ou fier, triste ou ***, mais toujours gĂ©missant, Cet homme, tel qu'il est, cet ĂȘtre fait d'argile, Tu l'as vu, Lamartine, et son sang est ton sang. Son bonheur est le tien, sa douleur est la tienne ; Et des maux qu'ici-bas il lui faut endurer Pas un qui ne te touche et qui ne t'appartienne ; Puisque tu sais chanter, ami, tu sais pleurer. Dis-moi, qu'en penses-tu dans tes jours de tristesse ? Que t'a dit le malheur, quand tu l'as consultĂ© ? TrompĂ© par tes amis, trahi par ta maĂźtresse, Du ciel et de toi-mĂȘme as-tu jamais doutĂ© ?Non, Alphonse, jamais. La triste expĂ©rience Nous apporte la cendre, et n'Ă©teint pas le feu. Tu respectes le mal fait par la Providence, Tu le laisses passer, et tu crois Ă  ton Dieu. Quel qu'il soit, c'est le mien ; il n'est pas deux croyances Je ne sais pas son nom, j'ai regardĂ© les cieux ; Je sais qu'ils sont Ă  Lui, je sais qu'ils sont immenses, Et que l'immensitĂ© ne peut pas ĂȘtre Ă  deux. J'ai connu, jeune encore, de sĂ©vĂšres souffrances, J'ai vu verdir les bois, et j'ai tentĂ© d'aimer. Je sais ce que la terre engloutit d'espĂ©rances, Et, pour y recueillir, ce qu'il y faut semer. Mais ce que j'ai senti, ce que je veux t'Ă©crire, C'est ce que m'ont appris les anges de douleur ; Je le sais mieux encore et puis mieux te le dire, Car leur glaive, en entrant, l'a gravĂ© dans mon coeur CrĂ©ature d'un jour qui t'agites une heure, De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gĂ©mir ? Ton Ăąme t'inquiĂšte, et tu crois qu'elle pleure Ton Ăąme est immortelle, et tes pleurs vont te sens le coeur pris d'un caprice de femme, Et tu dis qu'il se brise Ă  force de souffrir. Tu demandes Ă  Dieu de soulager ton Ăąme Ton Ăąme est immortelle, et ton coeur va regret d'un instant te trouble et te dĂ©vore ; Tu dis que le passĂ© te voile l'avenir. Ne te plains pas d'hier ; laisse venir l'aurore Ton Ăąme est immortelle, et le temps va s'enfuir Ton corps est abattu du mal de ta pensĂ©e ; Tu sens ton front peser et tes genoux flĂ©chir. Tombe, agenouille-toi, crĂ©ature insensĂ©e Ton Ăąme est immortelle, et la mort va os dans le cercueil vont tomber en poussiĂšre Ta mĂ©moire, ton nom, ta gloire vont pĂ©rir, Mais non pas ton amour, si ton amour t'est chĂšre Ton Ăąme est immortelle, et va s'en souvenir. homeland securityon these nutshome land security in your buttshome land securitylook but don't touchit's too muchfor 'em to understand ***** jacker**** in hand hatin' big wackeron tha attackeri like 'em blackershe's a ***** packerdon't like 'em batteredspell bound brain washedwhat's tha matter?Homeland Security Acthomeland securitytryin' ta scarewhy can't tha government care?socialist idealsnot tryin' to hearhippie gal tryin' ta spread peaceuntil the cognizance ceasedown with tha ****come in your hairtryin' ta do me longthey can't take it downya know they messin' aroundneo-con trick tryin' ta make brunette sickdon't they like the way i hold my ****?maybe i wanna take a licklyin' *******' wichin' cryin'like a man's supposed to be dyin'look at 'em fryin'.sorcery zap to the court-ordered goofssnitchin'doin' bad thingsmad federal schemesthey all occultic fiendswith yo mama churchas the ball swings** **** on memother **** the holy seewhat ya tryin' to be....holy?goons, screws, pigs and spookssayin cognizance aint to usepoor court ordered goofs so-abused papists vowed in their delusions of grandeurall you supposed ta think...is white copexpendable masses they say aint allowed ta knowwhile they call the pope popguardian protectors of tha white bredthey wanna make tha people brain deadfeds frivolous threatstha number on your badge says zerowhat you tryin' to be?A super hero? L'aurore se levait, la mer battait la plage ; Ainsi parla Sapho debout sur le rivage, Et prĂšs d'elle, Ă  genoux, les filles de ****** Se penchaient sur l'abĂźme et contemplaient les flots Fatal rocher, profond abĂźme ! Je vous aborde sans effroi ! Vous allez Ă  VĂ©nus dĂ©rober sa victime J'ai mĂ©connu l'amour, l'amour punit mon crime. Ô Neptune ! tes flots seront plus doux pour moi ! Vois-tu de quelles fleurs j'ai couronnĂ© ma tĂȘte ? Vois ce front, si longtemps chargĂ© de mon ennui, OrnĂ© pour mon trĂ©pas comme pour une fĂȘte, Du bandeau solennel Ă©tincelle aujourd'hui !On dit que dans ton sein... mais je ne puis le croire ! On Ă©chappe au courroux de l'implacable Amour ; On dit que, par tes soins, si l'on renaĂźt au jour, D'une flamme insensĂ©e on y perd la mĂ©moire ! Mais de l'abĂźme, ĂŽ dieu ! quel que soit le secours, Garde-toi, garde-toi de prĂ©server mes jours ! Je ne viens pas chercher dans tes ondes propices Un oubli passager, vain remĂšde Ă  mes maux ! J'y viens, j'y viens trouver le calme des tombeaux ! Reçois, ĂŽ roi des mers, mes joyeux sacrifices ! Et vous, pourquoi ces pleurs ? pourquoi ces vains sanglots ? Chantez, chantez un hymne, ĂŽ vierges de ****** !Importuns souvenirs, me suivrez-vous sans cesse ? C'Ă©tait sous les bosquets du temple de VĂ©nus ; Moi-mĂȘme, de VĂ©nus insensible prĂȘtresse, Je chantais sur la lyre un hymne Ă  la dĂ©esse Aux pieds de ses autels, soudain je t'aperçus ! Dieux ! quels transports nouveaux ! ĂŽ dieux ! comment dĂ©crire Tous les feux dont mon sein se remplit Ă  la fois ? Ma langue se glaça, je demeurais sans voix, Et ma tremblante main laissa tomber ma lyre ! Non jamais aux regards de l'ingrate DaphnĂ© Tu ne parus plus beau, divin fils de Latone ; Jamais le thyrse en main, de pampres couronnĂ©, Le jeune dieu de l'Inde, en triomphe traĂźnĂ©, N'apparut plus brillant aux regards d'Erigone. Tout sortit... de lui seul je me souvins, hĂ©las ! Sans rougir de ma flamme, en tout temps, Ă  toute heure, J'errais seule et pensive autour de sa demeure. Un pouvoir plus qu'humain m'enchaĂźnait sur ses pas ! Que j'aimais Ă  le voir, de la foule enivrĂ©e, Au gymnase, au théùtre, attirer tous les yeux, Lancer le disque au ****, d'une main assurĂ©e, Et sur tous ses rivaux l'emporter dans nos jeux ! Que j'aimais Ă  le voir, penchĂ© sur la criniĂšre D'un coursier de I'EIide aussi prompt que les vents, S'Ă©lancer le premier au bout de la carriĂšre, Et, le front couronnĂ©, revenir Ă  pas lents ! Ah ! de tous ses succĂšs, que mon Ăąme Ă©tait fiĂšre ! Et si de ce beau front de sueur humectĂ© J'avais pu seulement essuyer la poussiĂšre... Ô dieux ! j'aurais donnĂ© tout, jusqu'Ă  ma beautĂ©, Pour ĂȘtre un seul instant ou sa soeur ou sa mĂšre ! Vous, qui n'avez jamais rien pu pour mon bonheur ! Vaines divinitĂ©s des rives du Permesse, Moi-mĂȘme, dans vos arts, j'instruisis sa jeunesse ; Je composai pour lui ces chants pleins de douceur, Ces chants qui m'ont valu les transports de la GrĂšce Ces chants, qui des Enfers flĂ©chiraient la rigueur, Malheureuse Sapho ! n'ont pu flĂ©chir son coeur, Et son ingratitude a payĂ© ta tendresse !Redoublez vos soupirs ! redoublez vos sanglots ! Pleurez ! pleurez ma honte, ĂŽ filles de ****** !Si l'ingrat cependant s'Ă©tait laissĂ© toucher ! Si mes soins, si mes chants, si mes trop faibles charmes A son indiffĂ©rence avaient pu l'arracher ! S'il eĂ»t Ă©tĂ© du moins attendri par mes larmes ! Jamais pour un mortel, jamais la main des dieux N'aurait filĂ© des jours plus doux, plus glorieux ! Que d'Ă©clat cet amour eĂ»t jetĂ© sur sa vie ! Ses jours Ă  ces dieux mĂȘme auraient pu faire envie ! Et l'amant de Sapho, fameux dans l'univers, Aurait Ă©tĂ©, comme eux, immortel dans mes vers ! C'est pour lui que j'aurais, sur tes autels propices, Fait fumer en tout temps l'encens des sacrifices, Ô VĂ©nus ! c'est pour lui que j'aurais nuit et jour Suspendu quelque offrande aux autels de l'Amour ! C'est pour lui que j'aurais, durant les nuits entiĂšres Aux trois fatales soeurs adressĂ© mes priĂšres ! Ou bien que, reprenant mon luth mĂ©lodieux, J'aurais redit les airs qui lui plaisaient le mieux ! Pour lui j'aurais voulu dans les jeux d'Ionie Disputer aux vainqueurs les palmes du gĂ©nie ! Que ces lauriers brillants Ă  mon orgueil offerts En les cueillant pour lui m'auraient Ă©tĂ© plus chers ! J'aurais mis Ă  ses pieds le prix de ma victoire, Et couronnĂ© son front des rayons de ma Ă  la priĂšre abaissant mon orgueil, De ta porte, ĂŽ Phaon ! j'allais baiser le seuil. Au moins, disais-je, au moins, si ta rigueur jalouse Me refuse Ă  jamais ce doux titre d'Ă©pouse, Souffre, ĂŽ trop cher enfant, que Sapho, prĂšs de toi, Esclave si tu veux, vive au moins sous ta loi ! Que m'importe ce nom et cette ignominie ! Pourvu qu'Ă  tes cĂŽtĂ©s je consume ma vie ! Pourvu que je te voie, et qu'Ă  mon dernier jour D'un regard de pitiĂ© tu plaignes tant d'amour ! Ne crains pas mes pĂ©rils, ne crains pas ma faiblesse ; VĂ©nus Ă©galera ma force Ă  ma tendresse. Sur les flots, sur la terre, attachĂ©e Ă  tes pas, Tu me verras te suivre au milieu des combats ; Tu me verras, de Mars affrontant la furie, DĂ©tourner tous les traits qui menacent ta vie, Entre la mort et toi toujours prompte Ă  courir... Trop heureuse pour lui si j'avais pu mourir !Lorsque enfin, fatiguĂ© des travaux de Bellone, Sous la tente au sommeil ton Ăąme s'abandonne, Ce sommeil, ĂŽ Phaon ! qui n'est plus fait pour moi, Seule me laissera veillant autour de toi ! Et si quelque souci vient rouvrir ta paupiĂšre, Assise Ă  tes cĂŽtĂ©s durant la nuit entiĂšre, Mon luth sur mes genoux soupirant mon amour, Je charmerai ta peine en attendant le jour !Je disais; et les vents emportaient ma priĂšre ! L'Ă©cho rĂ©pĂ©tait seul ma plainte solitaire ; Et l'Ă©cho seul encor rĂ©pond Ă  mes sanglots ! Pleurez ! pleurez ma honte, ĂŽ filles de ****** ! Toi qui fus une fois mon bonheur et ma gloire ! Ô lyre ! que ma main fit rĂ©sonner pour lui, Ton aspect que j'aimais m'importune aujourd'hui, Et chacun de tes airs rappelle Ă  ma mĂ©moire Et mes feux, et ma honte, et l'ingrat qui m'a fui ! Brise-toi dans mes mains, lyre Ă  jamais funeste ! Aux autels de VĂ©nus, dans ses sacrĂ©s parvis Je ne te suspends pas ! que le courroux cĂ©leste Sur ces flots orageux disperse tes dĂ©bris ! Et que de mes tourments nul vestige ne reste ! Que ne puis-je de mĂȘme engloutir dans ces mers Et ma fatale gloire, et mes chants, et mes vers ! Que ne puis-je effacer mes traces sur la terre ! Que ne puis-je aux Enfers descendre tout entiĂšre ! Et, brĂ»lant ces Ă©crits oĂč doit vivre Phaon, Emporter avec moi l'opprobre de mon nom !Cependant si les dieux que sa rigueur outrage Poussaient en cet instant ses pas vers le rivage ? Si de ce lieu suprĂȘme il pouvait s'approcher ? S'il venait contempler sur le fatal rocher Sapho, les yeux en pleurs, errante, Ă©chevelĂ©e, Frappant de vains sanglots la rive dĂ©solĂ©e, BrĂ»lant encor pour lui, lui pardonnant son sort, Et dressant lentement les apprĂȘts de sa mort ? Sans doute, Ă  cet aspect, touchĂ© de mon supplice, Il se repentirait de sa longue injustice ? Sans doute par mes pleurs se laissant dĂ©sarmer Il dirait Ă  Sapho Vis encor pour aimer ! Qu'ai-je dit ? **** de moi quelque remords peut-ĂȘtre, A dĂ©faut de l'amour, dans son coeur a pu naĂźtre Peut-ĂȘtre dans sa fuite, averti par les dieux, Il frissonne, il s'arrĂȘte, il revient vers ces lieux ? Il revient m'arrĂȘter sur les bords de l'abĂźme ; Il revient !... il m'appelle... il sauve sa victime !... Oh ! qu'entends-je ?... Ă©coutez... du cĂŽtĂ© de ****** Une clameur lointaine a frappĂ© les Ă©chos ! J'ai reconnu l'accent de cette voix si chĂšre, J'ai vu sur le chemin s'Ă©lever la poussiĂšre ! Ô vierges ! regardez ! ne le voyez-vous pas Descendre la colline et me tendre les bras ?... Mais non ! tout est muet dans la nature entiĂšre, Un silence de mort rĂšgne au **** sur la terre Le chemin est dĂ©sert !... je n'entends que les flots... Pleurez ! pleurez ma honte, ĂŽ filles de ****** !Mais dĂ©jĂ  s'Ă©lançant vers les cieux qu'il colore Le soleil de son char prĂ©cipite le cours. Toi qui viens commencer le dernier de mes jours, Adieu dernier soleil ! adieu suprĂȘme aurore ! Demain du sein des flots vous jaillirez encore, Et moi je meurs ! et moi je m'Ă©teins pour toujours ! Adieu champs paternels ! adieu douce contrĂ©e ! Adieu chĂšre ****** Ă  VĂ©nus consacrĂ©e ! Rivage oĂč j'ai reçu la lumiĂšre des cieux ! Temple auguste oĂč ma mĂšre, aux jours de ma naissance D'une tremblante main me consacrant aux dieux, Au culte de VĂ©nus dĂ©voua mon enfance ! Et toi, forĂȘt sacrĂ©e, oĂč les filles du Ciel, Entourant mon berceau, m'ont nourri de leur miel, Adieu ! Leurs vains prĂ©sents que le vulgaire envie, Ni des traits de l'Amour, ni des coups du destin, MisĂ©rable Sapho ! n'ont pu sauver ta vie ! Tu vĂ©cus dans les Pleurs, et tu meurs au matin ! Ainsi tombe une fleur avant le temps fanĂ©e ! Ainsi, cruel Amour, sous le couteau mortel. Une jeune victime Ă  ton temple amenĂ©e, Qu'Ă  ton culte en naissant le pĂątre a destinĂ©e, Vient tomber avant l'Ăąge au pied de ton autel !Et vous qui reverrez le cruel que j'adore Quand l'ombre du trĂ©pas aura couvert mes yeux, Compagnes de Sapho, portez-lui ces adieux ! Dites-lui... qu'en mourant je le nommais encore !Elle dit, et le soir, quittant le bord des flots, Vous revĂźntes sans elle, ĂŽ vierges de ****** ! Ow, Its in the past Hai-ku-na-ma-ta-taLearn from Ra-fi-ki d' Enrique DĂ­ez-Canedo"El desterrado"Todo lo llevas contigo,tĂș, que nada que no te han de quitarlos revesesporque es tuyo y sĂłlo tuyo,porque es Ă­ntimo y perenne,y es raĂ­z, es tallo, es hoja,flor y fruto, aroma y jugo,todo a la vez, para es recuerdo que subsisteni anhelo que permanece;no es imagen que perdura,ni ficciĂłn, ni sombra. En estesentir tuyo y sĂłlo tuyo,nada se pierdelo pasado y lo abolido,se halla, vivo y presente,se hace materia en tu cuerpo,carne en tu carne se vuelve,carne de la carne tuya,ser del ser que eres,uno y todos entre tantosque fueron, y son, y vienen,hecho de patria y de ausencia,tiempo eterno y hora breve,de nativa desnudezy adquiridos aquellos imperturbablesamaneceresen que la luz de tu estanciase adueñaba tenuepintando vidrios y cuadros,libros y muebles;de aquellos dĂ­as de afaneso placeres,de vacilaciĂłn o estudio,de tenso querer, de inertevoluntad; de cuantos hilostu vida tejen,no hay una urdimbre quebradani un matiz mĂĄs dĂ©bil. ..Nadie podrĂĄ desterrartede estos continentesque son carne y tierra tuyadon sin trueque,conquista sin despojo,prenda de vida sin podrĂĄ desterrarte;tierra fuiste, tierra fĂ©rtil,y serĂĄs tierra, y mĂĄs tierracuando te desterrado, enterradoserĂĄs tierra, polvo y desterrado. 1940 ­ *Traduction de "L'exilĂ©"Tu portes tout avec toi,Toi que n’as plus n'existe que pour ce que tu laisses derriĂšre revers, parce ils sont tiens et seulement tiens,Parce que cette dĂ©faite est intime et dĂ©finitive,qu'elle est Ă  la fois ta racine, ta tige, et aussi ta feuille,mais aussi cette fleur et ce fruit, son parfum et son Ă  la fois et pour n'y a pas de souvenir qui subsisteni de dĂ©sir ardent qui n’y a pas d'image qui dureni mĂȘme de fiction, ni d'ombre. Dans cette maniĂšre de ressentir,Il n'y a que toi et seulement toirien ne se perds le passĂ© est et elle se retrouvent vivants et prĂ©sents,la matiĂšre prend forme dans ton corpsune chair dans ta chair se retrouve chair de ta propre chair,ĂȘtre de l'ĂȘtre dont tu et multiple entre tantQui furent, sont et furent façonnĂ©s par leur patrie et aussi par son absencede temps Ă©ternel et d’heure brĂšve,de nuditĂ© native et de biens amassĂ©spar ces aubes imperturbables,dans lesquellesla lumiĂšre de ton sĂ©jours'emparait de maniĂšre tĂ©nueen peignant des verres, des tableaux,des livres et des meubles ;Lors de ces jours de labeursou de plaisirs,de vacillements ou d’études,De tension propulsive, ou de volontĂ© combien de fils, de ta vie sont n'y a pas de chaĂźne rompue ni de nuances infimes ...Personne ne pourra t'exiler de ces continentsQui sont ta chair et ta Terre Toi l'Homme sans compromissionSans conquĂȘte ni dĂ©pouillePart de la vie sans terre oĂč tu es nĂ©e, de cette Terre tu trouveras prive de Terre Quand ils t'enterreront,Comme une poussiĂšre de grains et en germe."L’exilĂ©."1940 Pardonnez- moi cheres Lectrices et Lecteurs, pour mon audace insensĂ©e et ma traduction maladroite et prĂ©caire du non Hispanophone que je suis. Mais je n'ai pu rĂ©sister ayant Ă©tĂ© trĂšs Ă©mu presque bouleversĂ© par ce texte Ă©crit en 1940, soit en plein Exil Espagnol et au cƓur de l'exil de la raison et de la bontĂ© dans le ** me siĂšcle qui pourrait encore avoir tant Ă  nous signifier sur tant d'actuels exilĂ©s dont notre PlanĂšte regorge; notre Terre d'aviditĂ© et d'Ă©goĂŻsme aux naissances si peu contrĂŽlĂ©es et aux ressources si mal rĂ©parties d' ĂȘtres humains, trop souvent en dĂ©sespĂ©rance, d'une simple libre expression, de conditions de vie dĂ©centes et meilleures, trop souvent aussi hĂ©las d'illusions d'un mieux fallacieux en Europe et toujours d'une main tendue qui leur est trop souvent refusĂ©e. twisted mind, finger twisted,twisted trigger Killeen& CamdenRA-TA-TAT-TAT...twisted mind, finger twisted,twisted trigger San Diego& AuroraRA-TA-TAT-TAT...twisted mind, finger twisted,twisted trigger Fairchild& Fort HoodRA-TA-TAT-TAT...twisted mind, finger twisted,twisted trigger Columbine& V. TechRA-TA-TAT-TAT...twisted mind, finger twisted,twisted trigger Pearl& PaducahRA-TA-TAT-TAT...twisted mind, finger twisted,twisted trigger Newtown& Santa BarbaraRA-TA-TAT-TAT...twisted minds, fingers twisted,twisted triggers???&???broken systembroken lives straight bulletsRA-TA-TAT-TAT...~ PTwisted5/30/2014 Inday unom na katuig ang nilabaysa dihang nahikagplagan tika milabay sa balaysa handumanan ko nahipatik ang katahom sa imong hulagwaymay mga panahon sa kasing2x og damgo ko imong kaanyag mobisita gamay Karon dili masukod ang kalipay sa dihang nagkaila taAdunay panahon magkachat ta lingaw sige kog katawasa dihang nakahibalo naka sa tinuod og naglagot ka sa akoamaayo man ng makahibalo ka sa tinuod samtang sayo paKung moabot ang panahon mosugot na ka magdate taPor syur ako man jud ng gasto more pabe conscious lang sa imong dayet aron conscious pud ko sa akong bulsakung cge na ta det2x chippy og tubig na lang gani ang order para natong duha pasabot KKB nalang ta sunod, salamat sa pagsabot hap...og kung ugaling dili na jud nimo maagwanta imo nakong sugtonayaw kabalaka ipanaad ko imong gugma akong amumahonsa kanunay ikaw akong panggaon sa mga gakus ko ikaw akong prisohontanan nimong gusto akong buhaton imong mga sugo akong tumanonOg kung imo naman gali kong sugoon sa merkadopwede ayaw pud ko paalsaha og bugas isa ka sakobasin og tungod sa kabug-at di nako makaya makaigit kokung pwede lang unta kilo kiloha pud na og mahimo. n'es certes pas, ma trĂšs-chĂšre, Ce que Veuillot nomme un tendron. Le jeu, l'amour, la bonne chĂšre, Bouillonnent en toi, vieux chaudron ! Tu n'es plus fraĂźche, ma trĂšs-chĂšre,Ma vieille infante ! Et cependant Tes caravanes insensĂ©es T'ont donnĂ© ce lustre abondant Des choses qui sont trĂšs-usĂ©es, Mais qui sĂ©duisent ne trouve pas monotone La verdure de tes quarante ans ; Je prĂ©fĂšre tes fruits, Automne, Aux fleurs banales du Printemps ! Non ! tu n'es jamais monotone !Ta carcasse Ă  des agrĂ©ments Et des grĂąces particuliĂšres ; Je trouve d'Ă©tranges piments Dans le creux de tes deux saliĂšres ; Ta carcasse Ă  des agrĂ©ments !Nargue des amants ridicules Du melon et du giraumont ! Je prĂ©fĂšre tes clavicules À celles du roi Salomon, Et je plains ces gens ridicules !Tes cheveux, comme un casque bleu, Ombragent ton front de guerriĂšre, Qui ne pense et rougit que peu, Et puis se sauvent par derriĂšre, Comme les crins d'un casque yeux qui semblent de la boue, OĂč scintille quelque fanal, RavivĂ©s au fard de ta joue, Lancent un Ă©clair infernal ! Tes yeux sont noirs comme la boue !Par sa luxure et son dĂ©dain Ta lĂšvre amĂšre nous provoque ; Cette lĂšvre, c'est un Eden Qui nous attire et qui nous choque. Quelle luxure ! et quel dĂ©dain !Ta jambe musculeuse et sĂšche Sait gravir au haut des volcans, Et malgrĂ© la neige et la dĂšche Danser les plus fougueux cancans. Ta jambe est musculeuse et sĂšche ;Ta peau brĂ»lante et sans douceur, Comme celle des vieux gendarmes, Ne connaĂźt pas plus la sueur Que ton oeil ne connaĂźt les larmes. Et pourtant elle a sa douceur ! tu t'en vas droit au Diable ! Volontiers j'irais avec toi, Si cette vitesse effroyable Ne me causait pas quelque Ă©moi. Va-t'en donc, toute seule, au Diable !Mon rein, mon poumon, mon jarret Ne me laissent plus rendre hommage À ce Seigneur, comme il faudrait. HĂ©las ! c'est vraiment bien dommage ! » Disent mon rein et mon ! trĂšs-sincĂšrement je souffre De ne pas aller aux sabbats, Pour voir, quand il pĂšte du soufre, Comment tu lui baises son cas ! Oh ! trĂšs-sincĂšrement je souffre !Je suis diablement affligĂ© De ne pas ĂȘtre ta torchĂšre, Et de te demander congĂ©, Flambeau d'enfer ! Juge, ma chĂšre, Combien je dois ĂȘtre affligĂ©,Puisque depuis longtemps je t'aime, Étant trĂšs-logique ! En effet, Voulant du Mal chercher la crĂšme Et n'aimer qu'un monstre parfait, Vraiment oui ! vieux monstre, je t'aime ! Nagpoon sa pagbagsak kan dĂĄhonAn mga istoryang dai mo huhunaonNa makakaabot sa susunod na henerasyonDai dapat pundohon an pagsuratKan satuyang tataramon asinDai dapat malingaw sa kagayonanKan pagbasa nin mga surat na haliSa mga utak kan satuyang mga pag-iribaAn oras na tinaya mo sa paggiboNin obra, surat, tula man o kantaBasta nilaagan **** puso Sigurado na iyan mataluboArog kan kĂĄhoy, daĂ­ pirming nahihilingAn pagdakula pero maabot an aldawIgwang sarĂłng tawo an matambaySa limpoy kan hawak niyaIgwang sarong tawo an masirongTa makusogon an uranMahihiling mo an dĂĄhon na nagbabalyiKapot kan duros pasiring sa banggi An mga kĂĄhoy nagtatalubo, haloy magadanAn Ășbak sa hawak niyaAn patunay na sinda nabubuhayDara-dara an mga istorya na sinurat taAn mga piyesa na nakadukot na sa dugo taSinda an giyaNa kita dapat an maprotektaSa palibot taDaĂ­ matatapos an buhaySa pagbagsak kan dĂĄhonSa daga na iniistaran taDaĂ­ matatapos an buhayMaski sadiring dugo taAn magkugosSa daga na pinadangat taâ€”đ”đ›đšđ€, a Bikol poetry Úbak;1. Bark of a tree also,2. To Peel as fruit also,3. To PEEL as skin-4. Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chĂ©ris, Ainsi qu'une amante fidĂšle, Jettent une plainte Ă©ternelle Sur ces poĂ©tiques j'aime Ă  flotter sur ton onde. A l'heure oĂč du haut du rocher L'oranger, la vigne fĂ©conde, Versent sur ta vague profonde Une ombre propice au nocher !Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant Ă  ton amour, Comme pour assoupir mon Ăąme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatiguĂ©s du un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile, Tu pousses ma barque fragile Avec l'Ă©cume de tes ! berce, berce, berce encore, Berce pour la derniĂšre fois, Berce cet enfant qui t'adore, Et qui depuis sa tendre aurore N'a rĂȘvĂ© que l'onde et les bois !Le Dieu qui dĂ©cora le monde De ton Ă©lĂ©ment gracieux, Afin qu'ici tout se rĂ©ponde, Fit les cieux pour briller sur l'onde, L'onde pour rĂ©flĂ©chir les pur que dans ma paupiĂšre, Le jour pĂ©nĂštre ton flot pur, Et dans ta brillante carriĂšre Tu sembles rouler la lumiĂšre Avec tes flots d'or et d' libre que la pensĂ©e, Tu brises le vaisseau des rois, Et dans ta colĂšre insensĂ©e, FidĂšle au Dieu qui t'a lancĂ©e, Tu ne t'arrĂȘtes qu'Ă  sa l'infini sublime image, De flots en flots l'oeil emportĂ© Te suit en vain de plage en plage, L'esprit cherche en vain ton rivage, Comme ceux de l' voix majestueuse et douce Fait trembler l'Ă©cho de tes bords, Ou sur l'herbe qui te repousse, Comme le zĂ©phyr dans la mousse, Murmure de mourants je t'aime, ĂŽ vague assouplie, Quand, sous mon timide vaisseau, Comme un gĂ©ant qui s'humilie, Sous ce vain poids l'onde qui plie Me creuse un liquide je t'aime quand, le zĂ©phire Endormi dans tes antres frais, Ton rivage semble sourire De voir dans ton sein qu'il admire Flotter l'ombre de ses forĂȘts !Que je t'aime quand sur ma poupe Des festons de mille couleurs, Pendant au vent qui les dĂ©coupe, Te couronnent comme une coupe Dont les bords sont voilĂ©s de fleurs !Qu'il est doux, quand le vent caresse Ton sein mollement agitĂ©, De voir, sous ma main qui la presse, Ta vague, qui s'enfle et s'abaisse Comme le sein de la beautĂ© !Viens, Ă  ma barque fugitive Viens donner le baiser d'adieux ; Roule autour une voix plaintive, Et de l'Ă©cume de ta rive Mouille encor mon front et mes sur ta plaine mobile Flotter ma nacelle Ă  son grĂ©, Ou sous l'antre de la sibylle, Ou sur le tombeau de Virgile Chacun de tes flots m'est sur ta rive chĂ©rie, OĂč l'amour Ă©veilla mon coeur, Mon Ăąme, Ă  sa vue attendrie, Trouve un asile, une patrie, Et des dĂ©bris de son bonheur,Flotte au hasard sur quelque plage Que tu me fasses dĂ©river, Chaque flot m'apporte une image ; Chaque rocher de ton rivage Me fait souvenir ou rĂȘver... ta ma a la a namy love for you is forevertassa na aa aa aa ai aha sea that the storm starts to swayta ma nee a ma na sa ma neemy eyes the colour of storm roseta stata ma no al la neemy lips pink like a peonyta ma ar aa aa aa ma maand as my eyes start to flutterta ma na da la oo ah la nahthe clouds all soft like the mistta ma na ah la na ah la mei laugh at the song of your kissesda sa ma ah lasurrender to bliss. NEW pair of Boots'Ratty' Ta ta ta Ratty ta ' Oops they getting wet with love slient Wishpper from high are Lord hevaley Father of Father's. Ratty TA ta ta they need some loving these boots. As l don't know when l can afford A New Pair of RATTY TA TA BOOTS. Adieu, puisqu'il le faut ; adieu, belle nuit blanche, Nuit d'argent, plus sereine et plus douce qu'un jour ! Ton page noir est lĂ , qui, le poing sur la hanche, Tient ton cheval en bride et t'attend dans la dans le ciel que brunissaient tes voiles, Entrouvre ses rideaux avec ses doigts rosĂ©s ; O nuit, sous ton manteau tout parsemĂ© d'Ă©toiles, Cache tes bras de nacre au vent froid bal s'en va finir. Renouez, heures brunes, Sur vos fronts parfumĂ©s vos longs cheveux de jais, N'entendez-vous pas l'aube aux rumeurs importunes, Qui halĂšte Ă  la porte et souffle son air bal est enterrĂ©. Cavaliers et danseuses, Sur la tombe du bal, jetez Ă  pleines mains Vos colliers dĂ©filĂ©s, vos parures soyeuses, Vos dahlias flĂ©tris et vos pĂąles c'est le jour. La veille aprĂšs le rĂȘve ; La prose aprĂšs les vers c'est le vide et l'ennui ; C'est une bulle encore qui dans les mains nous crĂšve, C'est le plus triste jour de tous ; c'est aujourd' Temps ! Que nous voulons tuer et qui nous tues, Vieux porte-faux, pourquoi vas-tu traĂźnant le pied, D'un pas lourd et boiteux, comme vont les tortues, Quand sur nos fronts blĂȘmis le spleen anglais s' lorsque le bonheur nous chante sa fanfare, Vieillard malicieux, dis-moi, pourquoi cours-tu Comme devant les chiens court un cerf qui s'effare, Comme un cheval que fouille un Ă©peron pointu ?Hier, j'Ă©tais heureux. J'Ă©tais. Mot doux et triste ! Le bonheur est l'Ă©clair qui fuit sans revenir. HĂ©las ! Et pour ne pas oublier qu'il existe, Il le faut embaumer avec le Je ne suis plus. Toute la vie humaine RĂ©sumĂ©e en deux mots, de l'onde et puis du vent. Mon Dieu ! N'est-il donc pas de chemin qui ramĂšne Au bonheur d'autrefois regrettĂ© si nous le sol se crevasse et s'effondre. Nul ne peut retourner. Comme un maigre troupeau Que l'on mĂšne au boucher, ne pouvant plus le tondre, La vieille Mob nous pousse Ă  grand train au en mes jeunes ans, plus d'un bal doit Ă©clore, Plein d'or et de flambeaux, de parfums et de bruit, Et mon cƓur effeuillĂ© peut refleurir encore ; Mais ce ne sera pas mon bal de l'autre j'Ă©tais avec toi. Tous deux seuls dans la foule, Nous faisant dans notre Ăąme une chaste Oasis, Et, comme deux enfants au bord d'une eau qui coule, Voyant onder le bal, l'un contre l'autre ne pouvais savoir, sous le satin du masque, De quelle passion ta figure vivait, Et ma pensĂ©e, au vol amoureux et fantasque, RĂ©alisait, en toi, tout ce qu'elle nuançais ton front des pĂąleurs de l'agate, Je posais sur ta bouche un sourire charmant, Et sur ta joue en fleur, la pourpre dĂ©licate Qu'en s'envolant au ciel laisse un baiser d' peut-ĂȘtre qu'au fond de ta noire prunelle, Une larme brillait au lieu d'Ă©clair joyeux, Et, comme sous la terre une onde qui ruisselle, S'Ă©coulait sous le masque invisible Ă  mes que l'ennui tordait ta lĂšvre aride, Et que chaque baiser avait mis sur ta peau, Au lieu de marque rose, une tache livide Comme on en voit aux corps qui sont dans le si la face humaine est difficile Ă  lire, Si dĂ©jĂ  le front nu ment Ă  la passion, Qu'est-ce donc, quand le masque est double ? Comment dire Si vraiment la pensĂ©e est sƓur de l'action ?Et cependant, malgrĂ© cette pensĂ©e amĂšre, Tu m'as laissĂ©, cher bal, un souvenir charmant ; Jamais rĂȘve d'Ă©tĂ©, jamais blonde chimĂšre, Ne m'ont entre leurs bras bercĂ© plus crois entendre encore tes rumeurs Ă©touffĂ©es, Et voir devant mes yeux, sous ta blanche lueur, Comme au sortir du bain, les pĂ©ris et les fĂ©es, Luire des seins d'argent et des cols en je sens sur ma bouche une amoureuse haleine, Passer et repasser comme une aile d'oiseau, Plus suave en odeur que n'est la marjolaine Ou le muguet des bois, au temps du nuit ! Aimable nuit ! SƓur de Luna la blonde, Je ne veux plus servir qu'une dĂ©esse au ciel, Endormeuse des maux et des soucis du monde, J'apporte Ă  ta chapelle un pavot et du mĂšre des festins, mĂšre de l'allĂ©gresse, Toi qui prĂȘtes le pan de ton voile Ă  l'amour, Fais-moi, sous ton manteau, voir encore ma maĂźtresse, Et je brise l'autel d'Apollo, dieu du jour. ! comme un grand roi qui partage Ă  des princes Les Ă©tats paternels provinces par provinces, Dieu donne Ă  chaque artiste un empire divers ; Au poĂšte le souffle Ă©pars dans l'univers, La vie et la pensĂ©e et les foudres tonnantes, Et le splendide essaim des strophes frissonnantes Volant de l'homme Ă  l'ange et du monstre Ă  la fleur ; La forme au statuaire ; au peintre la couleur ; Au doux musicien, rĂȘveur limpide et sombre, Le monde obscur des sons qui murmure dans l' forme au statuaire ! - Oui, mais, tu le sais bien, La forme, ĂŽ grand sculpteur, c'est tout et ce n'est rien. Ce n'est rien sans l'esprit, c'est tout avec l'idĂ©e ! Il faut que, sous le ciel, de soleil inondĂ©e, Debout sous les flambeaux d'un grand temple dorĂ©, Ou seule avec la nuit dans un antre sacrĂ©, Au fond des bois dormants comme au seuil d'un théùtre, La figure de pierre, ou de cuivre, ou d'albĂątre, Porte divinement sur son front calme et fier La beautĂ©, ce rayon, la gloire, cet Ă©clair ! Il faut qu'un souffle ardent lui gonfle la narine, Que la force puissante emplisse sa poitrine, Que la grĂące en riant ait arrondi ses doigts, Que sa bouche muette ait pourtant une voix ! Il faut qu'elle soit grave et pour les mains glacĂ©e, Mais pour les yeux vivante, et, devant la pensĂ©e, Devant le pur regard de l'Ăąme et du ciel bleu, Nue avec majestĂ© comme Adam devant Dieu ! Il faut que, VĂ©nus chaste, elle sorte de l'onde, Semant au **** la vie et l'amour sur le monde, Et faisant autour d'elle, en son superbe essor, Partout oĂč s'Ă©parpille et tombe en gouttes d'or, L'eau de ses longs cheveux, humide et sacrĂ© voile, De toute herbe une fleur, de tout Ɠil une Ă©toile ! Il faut, si l'art chrĂ©tien anime le sculpteur, Qu'avec le mĂȘme charme elle ait plus de hauteur ; Qu'Âme ailĂ©e, elle rie et de Satan se joue ; Que, Martyre, elle chante Ă  cĂŽtĂ© de la roue ; Ou que, Vierge divine, astre du gouffre amer, Son regard soit si doux qu'il apaise la mer ! ce que tu sais, ĂŽ noble statuaire ! Toi qui dans l'art profond, comme en un sanctuaire, Entras bien jeune encor pour n'en sortir jamais ! Esprit, qui, te posant sur les plus purs sommets Pour crĂ©er ta grande Ɠuvre, oĂč sont tant d'harmonies, PrĂšs de la flamme au front de tous les fiers gĂ©nies ! VoilĂ  ce que tu sais, toi qui sens, toi qui vois ! MaĂźtre sĂ©vĂšre et doux qu'Ă©clairent Ă  la fois, Comme un double rayon qui jette un jour Ă©trange, Le jeune RaphaĂ«l et le vieux Michel-Ange ! Et tu sais bien aussi quel souffle inspirateur Parfois, comme un vent sombre, emporte le sculpteur, Âme dans IsaĂŻe et Phidias trempĂ©e, De l'ode Ă©troite et haute Ă  l'immense Ă©popĂ©e ! grands hommes, hĂ©ros ou penseurs, - demi-dieux ! - Tour Ă  tour sur le peuple ont passĂ© radieux, Les uns armĂ©s d'un glaive et les autres d'un livre, Ceux-ci montrant du doigt la route qu'il faut suivre, Ceux-lĂ  forçant la cause Ă  sortir de l'effet ; L'artiste ayant un rĂȘve et le savant un fait ; L'un a trouvĂ© l'aimant, la presse, la boussole, L'autre un monde oĂč l'on va, l'autre un vers qui console ; Ce roi, juste et profond, pour l'aider en chemin, A pris la libertĂ© franchement par la main ; Ces tribuns ont forgĂ© des freins aux rĂ©publiques ; Ce prĂȘtre, fondateur d'hospices angĂ©liques, Sous son toit, que rĂ©chauffe une haleine de Dieu, A pris l'enfant sans mĂšre et le vieillard sans feu, Ce mage, dont l'esprit rĂ©flĂ©chit les Ă©toiles, D'Isis l'un aprĂšs l'autre a levĂ© tous les voiles ; Ce juge, abolissant l'infĂąme tombereau, A raturĂ© le code Ă  l'endroit du bourreau ; Ensemençant malgrĂ© les clameurs insensĂ©es, D'Ă©coles les hameaux et les cƓurs de pensĂ©es, Pour nous rendre meilleurs ce vrai sage est venu ; En de graves instant cet autre a contenu, Sous ses puissantes mains Ă  la foule imposĂ©es, Le peuple, grand faiseur de couronnes brisĂ©es ; D'autres ont traversĂ© sur un pont chancelant, Sur la mine qu'un fort recelait en son flanc, Sur la brĂšche par oĂč s'Ă©croule une muraille, Un horrible ouragan de flamme et de mitraille ; Dans un siĂšcle de haine, Ăąge impie et moqueur, Ceux-lĂ , poĂštes saints, ont fait entendre en chƓur, Aux sombres nations que la discorde pousse, Des champs et des forĂȘts la voix auguste et douce Car l'hymne universel Ă©teint les passions ; Car c'est surtout aux jours des rĂ©volutions, Morne et brĂ»lant dĂ©sert oĂč l'homme s'aventure, Que l'art se dĂ©saltĂšre Ă  ta source, ĂŽ nature ! Tous ces hommes, cƓurs purs, esprits de vĂ©ritĂ©, Fronts oĂč se rĂ©suma toute l'humanitĂ©, RĂȘveurs ou rayonnants, sont debout dans l'histoire, Et tous ont leur martyre auprĂšs de leur victoire. La vertu, c'est un livre austĂšre et triomphant OĂč tout pĂšre doit faire Ă©peler son enfant ; Chaque homme illustre, ayant quelque divine empreinte, De ce grand alphabet est une lettre sainte. Sous leurs pieds sont groupĂ©s leurs symboles sacrĂ©s, Astres, lyres, compas, lions dĂ©mesurĂ©s, Aigles Ă  l'Ɠil de flamme, aux vastes envergures. - Le sculpteur Ă©bloui contemple ces figures ! - Il songe Ă  la patrie, aux tombeaux solennels, Aux citĂ©s Ă  remplir d'exemples Ă©ternels ; Et voici que dĂ©jĂ , vision magnifique ! Mollement Ă©clairĂ©s d'un reflet pacifique, Grandissant hors du sol de moment en moment, De vagues bas-reliefs chargĂ©s confusĂ©ment, Au fond de son esprit, que la pensĂ©e encombre, Les Ă©normes frontons apparaissent dans l'ombre ! pas ? c'est ainsi qu'en ton cerveau, sans bruit, L'Ă©difice s'Ă©bauche et l'Ɠuvre se construit ? C'est lĂ  ce qui se passe en ta grande Ăąme Ă©mue Quand tout un panthĂ©on tĂ©nĂ©breux s'y remue ? C'est ainsi, n'est-ce pas, ĂŽ maĂźtre ! que s'unit L'homme Ă  l'architecture et l'idĂ©e au granit ? Oh ! qu'en ces instants-lĂ  ta fonction est haute ! Au seuil de ton fronton tu reçois comme un hĂŽte Ces hommes plus qu'humains. Sur un bloc de Paros Tu t'assieds face Ă  face avec tous ces hĂ©ros Et lĂ , devant tes yeux qui jamais ne dĂ©faillent, Ces ombres, qui seront bronze et marbre, tressaillent. L'avenir est Ă  toi, ce but de tous leurs vƓux, Et tu peux le donner, ĂŽ maĂźtre, Ă  qui tu veux ! Toi, rĂ©pandant sur tous ton Ă©quitĂ© complĂšte, PrĂȘtre autant que sculpteur, juge autant que poĂšte, Accueillant celui-ci, rejetant celui-lĂ , Louant NapolĂ©on, gourmandant Attila, Parfois grandissant l'un par le contact de l'autre, DĂ©rangeant le guerrier pour mieux placer l'apĂŽtre, Tu fais des dieux ! - tu dis, abaissant ta hauteur, Au pauvre vieux soldat, Ă  l'humble vieux pasteur - Entrez ! je vous connais. Vos couronnes sont prĂȘtes. Et tu dis Ă  des rois - Je ne sais qui vous il ne suffit point d'avoir Ă©tĂ© des rois, D'avoir portĂ© le sceptre, et le globe, et la croix, Pour que le fier poĂšte et l'altier statuaire Étoilent dans sa nuit votre drap mortuaire, Et des hauts panthĂ©ons vous ouvrent les chemins !C'est vous-mĂȘmes, ĂŽ rois, qui de vos propres mains BĂątissez sur vos noms ou la gloire ou la honte ! Ce que nous avons fait tĂŽt ou **** nous raconte. On peut vaincre le monde, avoir un peuple, agir Sur un siĂšcle, guĂ©rir sa plaie ou l'Ă©largir, - Lorsque vos missions seront enfin remplies, Des choses qu'ici-bas vous aurez accomplies Une voix sortira, voix de haine ou d'amour, Sombre comme le bruit du verrou dans la tour, Ou douce comme un chant dans le nid des colombes, Qui fera remuer la pierre de vos tombes. Cette voix, l'avenir, grave et fatal tĂ©moin, Est d'avance penchĂ© qui l'Ă©coute de ****. Et lĂ , point de caresse et point de flatterie, Point de bouche Ă  mentir façonnĂ©e et nourrie, Pas d'hosanna payĂ©, pas d'Ă©cho complaisant Changeant la plainte amĂšre en cri reconnaissant. Non, les vices hideux, les trahisons, les crimes, Comme les dĂ©vouements et les vertus sublimes, Portent un tĂ©moignage intĂšgre et souverain. Les actions qu'on fait ont des lĂšvres d' sur ton atelier, maĂźtre, un rayon demeure ! LĂ , dans le silence, l'art, l'Ă©tude oubliant l'heure, Dans l'ombre les essais que tu rĂ©pudias, D'un cĂŽtĂ© Jean Goujon, de l'autre Phidias, Des pierres, de pensĂ©e Ă  demi revĂȘtues, Un tumulte muet d'immobiles statues, Les bustes mĂ©ditant dans les coins assombris, Je ne sais quelle paix qui tombe des labris, Tout est grand, tout est beau, tout charme et tout domine. Toi qu'Ă  l'intĂ©rieur l'art divin illumine, Tu regardes passer, grave et sans dire un mot, Dans ton Ăąme tranquille oĂč le jour vient d'en haut, Tous les nobles aspects de la figure humaine. Comme dans une Ă©glise Ă  pas lents se promĂšne Un grand peuple pensif auquel un dieu sourit, Ces fantĂŽmes sereins marchent dans ton esprit. Ils errent Ă  travers tes rĂȘves poĂ©tiques Faits d'ombres et de lueurs et de vagues portiques, Parfois palais vermeil, parfois tombeau dormant, SecrĂšte architecture, immense entassement Qui, jetant des rumeurs joyeuses et plaintives, De ta grande pensĂ©e emplit les perspectives, Car l'antique Babel n'est pas morte, et revit Sous les front des songeurs. Dans ta tĂȘte, ĂŽ David ! La spirale se tord, le pilier se projette ; Et dans l'obscuritĂ© de ton cerveau vĂ©gĂšte La profonde forĂȘt, qu'on ne voit point ailleurs, Des chapiteaux touffus pleins d'oiseaux et de fleurs ! - toi qui vas hors des routes tracĂ©es, Ô pĂ©trisseur de bronze, ĂŽ mouleur de pensĂ©es, ConsidĂšre combien les hommes sont petits, Et maintiens-toi superbe au-dessus des partis ! Garde la dignitĂ© de ton ciseau sublime. Ne laisse pas toucher ton marbre par la lime Des sombres passions qui rongent tant d'esprits. Michel-Ange avait Rome et David a Paris. Donne donc Ă  ta ville, ami, ce grand exemple Que, si les marchands vils n'entrent pas dans le temple, Les fureurs des tribuns et leur songe abhorrĂ© N'entrent pas dans le cƓur de l'artiste sacrĂ©. Refuse aux cours ton art, donne aux peuples tes veilles, C'est bien, ĂŽ mon sculpteur ! mais **** de tes oreilles Chasse ceux qui s'en vont flattant les carrefours. Toi, dans ton atelier, tu dois rĂȘver toujours, Et, de tout vice humain Ă©crasant la couleuvre, Toi-mĂȘme par degrĂ©s t'Ă©blouir de ton Ɠuvre ! Ce que ces hommes-lĂ  font dans l'ombre ou dĂ©font Ne vaut pas ton regard levĂ© vers le plafond Cherchant la beautĂ© pure et le grand et le juste. Leur mission est basse et la tienne est auguste. Et qui donc oserait mĂȘler un seul moment Aux mĂȘmes visions, au mĂȘme aveuglement, Aux mĂȘmes vƓux haineux, insensĂ©s ou fĂ©roces, Eux, esclaves des nains, toi, pĂšre des colosses !Avril 1840. — The End —
Nousy sommes. Mondieumondieumondieu Je n'arrive pas Ă  croire que cette histoire touche Ă  sa fin. Il y a un an et demi de ma vie lĂ -dedans. Un an et demi d'amour aussi, d'amour pour mes personnages. Et pour mes lectrices aussi (j'accorde au fĂ©minin par habitude). Bref, c'est tout ça qui s'arrĂȘte et, croyez-le ou non, j'ai encore plus de mal Ă  m'y
Hier soir avait lieu l’excellent show de Grand Corps Malade au Théùtre St-Denis et on y Ă©tait! L’ensemble du spectacle Ă©tait absolument fabuleux et on Ă©tait super content de voir l’artiste et ses musiciens se donner sur scĂšne ici, Ă  MontrĂ©al. C’est une belle soirĂ©e de grande poĂ©sie qui nous attendait dans la salle pleine Ă  craquer du ThĂ©atre St-Denis. En premiĂšre partie du spectacle, le trĂšs talentueux chanteur Jamil, artiste slammeur, nous a prĂ©sentĂ© ses belles chansons humoristiques. Il n’avait qu’une job rĂ©chauffer la salle. Et il l’a brillamment fait! La foule a vraiment embarquĂ© au moment oĂč Jamil Azzaoui a interprĂ©tĂ© l’une de ses meilleures chansons, Les moitiĂ©s. Pour ce qui est de la deuxiĂšme partie, Fabien Marsaud, AKA Grand Corps Malade, nous a livrĂ© un spectacle hallucinant, touchant et trĂšs dynamique. On a pu jouir de la belle prĂ©sence des trois excellents musiciens du slammeur qui ont assurĂ©. On a particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© le dynamisme de la pianiste du groupe qui ne cessait de danser et se laisser entraĂźner par la musique, tout en jouant les plus beaux airs au piano, clavier, flĂ»te et accordĂ©on. Toute la foule a aussi grandement Ă©tĂ© impressionnĂ©e par les solos du guitariste. Grand Corps Malade nous a interprĂ©tĂ© les plus belles chansons de son dernier album Funambule, dont les titres RomĂ©o kiffe Juliette, Pocahontas, Le bout du tunnel, Comme une Ă©vidence et plusieurs autres. MalgrĂ© quelques manquements techniques, l’ensemble du show s’est super bien dĂ©roulĂ© et tout le monde a beaucoup apprĂ©ciĂ©. Vers la fin du spectacle, Fabien Marsaud est revenu sur scĂšne portant un chandail du CH, ce qui a bien entendu fait plaisir Ă  l’auditoire montrĂ©alais. Le spectacle s’est conclu sur la chanson Inch Allah et toute la salle s’est levĂ©e pour danser et faire le party! A suivi, Ă©videmment, tout de suite aprĂšs, un beau et long standing ovation bien mĂ©ritĂ©.
30Hier soir, le Kawa Théùtre était plein à craquer pour la représentation de la piÚce 12 hommes en colÚre. 8 Montrer la réponse Mathématiques, 16.01.2022 20:33
ActualitĂ©France / MondeSportFaits diversSorties ImmobilierCarnetAnnonces lĂšgales Le dĂ©pĂŽt pĂ©trolier de Bassens dĂ©bloquĂ© Le blocage du dĂ©pĂŽt pĂ©trolier d’AmbĂšs Ă  Bassens Gironde, effectif depuis jeudi Ă  3h30, a Ă©tĂ© levĂ© ce matin, les forces de l’ordre postĂ©es prĂšs du dĂ©pĂŽt n’ayant pas eu Ă  intervenir, a-t-on appris
 L’association de patinage Pa’Cap bloquĂ©e devant Nautilis L’association de patinage Pa’Cap, créée il y a un an, n’a pas reçu l’affiliation de la fĂ©dĂ©ration française Elle ne peut donc utiliser les crĂ©neaux horaires laissĂ©s par Nautilis et appelle Ă  manifester demain aprĂšs-midi pendant les portes ouvertes de la patinoire. Brian Joubert Non, je ne suis pas mort » A 26 ans, le patineur poitevin Brian Joubert, Ă  Nautilis demain, croit encore en son avenir sportif. AprĂšs son Ă©chec Ă  Vancouver, il s’est remis au travail et rĂȘve encore des Jeux olympiques Urbain, pour vous servir Vous plĂ©biscitez ses billets quotidiens depuis bientĂŽt quarante ans Plus que jamais Ă  votre Ă©coute, Urbain se lance sur internet avec un blog et un profil Facebook. Expo de peinture Ă  la mĂ©diathĂšque de ChĂąteaubernard P ascal Gros et Marie-Laure Pailler, ont accrochĂ© leurs toiles jusqu’au 23 octobre dans les salles d’expo de la mĂ©diathĂšque. Le vernissage de Regards croisĂ©s » a eu lieu mardi soir en prĂ©sence de la m
 Vacances de Toussaint avec Accolade Ă  Segonzac A l’occasion des vacances de la Toussaint, jeunes et ados seront accueillis pour des activitĂ©s diverses du lundi 25 octobre au mardi 3 novembre Ă  l’espace de l’école maternelle rue Jean-d’Hermy Ă  Seg
 DerniĂšre escale Au fil du conte » demain L’ opĂ©ration Au fil du conte » fera sa derniĂšre escale demain samedi Ă  20h30 Ă  la salle des Distilleries de Segonzac. Layla Darwiche y prĂ©sentera Le voyage de Messaouda », un spectacle tout public Ă  p
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 Plaisir musical Ă  Voeuil-et-Giget L a soirĂ©e Plaisir musical » organisĂ©e par la commission municipale Culture lien et partage de Voeuil-et-Giget a su par sa diversitĂ© combler le public. Dans une salle polyvalente bien remplie, deux sc
 Quartier libre samedi place Rousseau Ă  Soyaux L 'association de l’Ecole ouverte, prĂ©sidĂ©e par MichĂšle Petit, avec la complicitĂ© des parents et des professionnels de l’éducation, organise ce samedi un aprĂšs-midi littĂ©raire et musical, ouvert Ă  tou
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Culture CinĂ©ma Quelques annĂ©es avant son sacre Ă  l’affiche du film Grease », elle s’était fait connaĂźtre avec I Honestly Love You » aux États-Unis. Toute star connaĂźt son sacre mĂ©diatique. Pour Olivia Newton-John, ce fut la scĂšne mythique de Grease lorsqu'elle dĂ©barque en perfecto et pantalon de latex noir – cousu directement sur elle – pour sĂ©duire John Travolta sur l'air mythique You're the One That I Want »  La Sandy nunuche et cucul se transforme soudain en bombe Ă©lectrisante sur un tube qui va se faire trĂ©mousser toute une gĂ©nĂ©ration. Et voilĂ  Olivia Newton-John devenue du jour au lendemain un vĂ©ritable sex-symbol planĂ©taire, dans la lignĂ©e des Bardot et Marilyn
Rien ne prĂ©destinait la Britannique Ă  suivre un parcours cinĂ©matographique. Son truc Ă  elle, c'Ă©tait d'abord la musique. NĂ©e en 1948 Ă  Cambridge, elle passe une grande partie de sa jeunesse en Australie, oĂč ses parents s'installent alors qu'elle n'a que 5 ans. Dix ans plus tard, elle est Ă  la tĂȘte d'un petit girls band avec ses copines et fait ses premiĂšres armes dans les tĂ©lĂ©-crochets et les radios locales. Quand elle revient en Angleterre, c'est pour sortir un premier single Ă  seulement dix-huit ans. Elle tourne dans un premier film musical qui fera un flop et enchaĂźne ses premiers disques, dont un produit par son fiancĂ© de l'Ă©poque, guitariste des 1974, elle perce aux États-Unis avec son titre I Honestly Love You ». Bien dĂ©cidĂ©e Ă  capitaliser sur ses premiers succĂšs, la blonde flamboyante traverse l'Atlantique et s'impose dans la country-pop, raflant des prix dont un Grammy Award. La carriĂšre d'Olivia semble alors toute tracĂ©e lorsqu'elle croise la route du producteur Allan Carr qui a rachetĂ© les droits d'une comĂ©die improbable sur des flirts d'adolescents bons Ă  rien qui jouent des muscles au milieu d'un parterre de filles mĂącheuses de chewing-gum
Elle redoute le navetCarr a dĂ©jĂ  trouvĂ© son hĂ©ros, Danny, avec un John Travolta ultragominĂ©. Mais il lui faut une fille blonde bien sage capable de se mĂ©tamorphoser sous les feux de l'amour
 Le premier contact n'est guĂšre concluant, Olivia n'est pas emballĂ©e, elle se trouve trop vieille avec ses 29 ans au compteur et sent le bide Ă  plein nez. J'Ă©tais inquiĂšte Ă  l'idĂ©e de revenir au cinĂ©ma, confiera-t-elle plus tard. Ma carriĂšre musicale se portait bien et je ne voulais pas la gĂącher en tournant un autre navet
 »Mais les premiers essais avec Travolta sont concluants, Olivia se laisse convaincre. Le tournage se dĂ©roule dans une ambiance potache mais soutenue, les dĂ©lais sont courts, il faut mettre en boĂźte la comĂ©die en deux mois pendant l'Ă©tĂ© torride de 1977, avec un faible budget et une Paramount qui ne croit pas une seconde Ă  ce projet guimauve. La scĂšne lĂ©gendaire de You're the One That I Want » prend Ă  elle seule sept heures et laisse le duo sur les rotules
 Mais Travolta pressent que le passage va marquer les esprits, notamment avec cette transformation de Sandy-Olivia en vamp. Je l'ai trouvĂ©e bombesque, a racontĂ© l'acteur Ă  Vanity Fair. Marilyn Monroe croisĂ©e avec une motarde. Un mĂ©lange qui, je le savais, allait faire un tabac. Dans la piĂšce de théùtre, ce passage faisait rire. Dans le film, ça faisait un effet WOW ! »À LIRE AUSSIIl y a 40 ans, la plus grande star de la planĂšte Ă©tait John TravoltaIcĂŽne du discoEn salle aussi, c'est une vraie tornade. MalgrĂ© une critique atroce, les ados en redemandent, faisant de Grease l'une comĂ©dies musicales les plus populaires au monde 400 millions de dollars de recettes, 30 millions d'albums vendus, et deux stars catapultĂ©es au firmament
 pour le pire et le meilleur. Car Travolta et Newton-John, devenus icĂŽnes du disco, vont avoir un mal fou Ă  Ă©chapper Ă  l'Ă©tiquette qui leur colle dĂ©sormais Ă  la peau – ils reformeront leur duo dans le film Two of a Kind, qui fera un flop John s'entĂȘte sur les plateaux cinĂ©, Olivia revient vite Ă  sa premiĂšre formation en continuant Ă  sortir des disques avec plus ou moins de succĂšs. En 1981, elle dĂ©croche son plus gros score avec son album Physical, qui s'Ă©coule Ă  2 millions d'exemplaires. Le clip de la chanson-titre met en Ă©mois toute une gĂ©nĂ©ration – trente ans plus la tard la sĂ©rie Glee lui rendra un hommage appuyĂ© avec queen Olivia herself ». Elle renoue avec la scĂšne, enchaĂźne rĂ©guliĂšrement des tournĂ©es en Australie et aux États-Unis, chante des reprises et sort des compilations, mais ne retrouvera plus les sommets du dĂ©but des annĂ©es vie privĂ©e, elle n'est guĂšre Ă©pargnĂ©e elle se marie, met au monde une fille, ChloĂ©, puis divorce, rencontre un camĂ©raman, qui finit par disparaĂźtre en mer en 2005
 avant qu'il ne soit retrouvĂ© au Mexique, oĂč il a refait sa vie aprĂšs des annĂ©es de silence. Entre-temps, Olivia s'est remariĂ©e avec John Easterling, entamant une relation plus sereine Ă  l'aube de la soixantaine. En revanche, elle a dĂ» faire face Ă  plusieurs rĂ©cidives du cancer du sein, pas moins de deux rechutes depuis les annĂ©es 1990, un vrai calvaire qu'elle a choisi d'accepter et de surmonter avec philosophie. Beaucoup de gens voient ça comme un combat, expliquait-elle sur une tĂ©lĂ©vision australienne. Pour ma part, je vois la maladie comme faisant partie de ma mission. »L’artiste a toujours fait face, levant notamment des fonds pour financer un centre de recherche Ă  Melbourne, le Olivia Newton-John Cancer Wellness & Research Centre, destinĂ©e Ă  la lutte et Ă  la prĂ©vention contre la maladie. Et Ă  l’automne 2019, en pleine rechute, Olivia mettait aux enchĂšres sa fameuse tenue provocante de Grease pour financer la recherche. À l'Ă©poque, trĂšs entourĂ©e par ses proches, elle soignait ses douleurs avec de la mĂ©ditation et de la marijuana mĂ©dicale. Dans une de ses derniĂšres interviews, la chanteuse disait profiter de chaque minute jusqu'au bout ». J'ai travaillĂ© toute ma vie, rappelait-elle au magazine Who. Aujourd'hui, je me lĂšve, je nourris mon chat, mon chien et mon mari, habituellement dans cet ordre. Je prends plaisir Ă  ĂȘtre une femme au foyer. Je vis ma vie et je me demande ce qui m'attend. Je sais qu'il y aura autre chose
 » Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Olivia Newton-John, Sandy dans Grease », est dĂ©cĂ©dĂ©e 16 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
Atoutes jambes, les tortues traversent novembre. Aller tout en bas au dernier message - Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied. A toutes jambes, les tortues traversent novembre. par riri (membre) (88.174.152.xxx) le 07/11/12 à 20:27:07 Les tortues, c'est un état d'esprit, simplement, vraies carapaces ou liÚvres déguisés, tant qu'on a le
A Roland-Garros,Elles sont censĂ©es apporter un nouveau souffle au tournoi, une touche de modernitĂ©, avec DJ pour chauffer l'atmosphĂšre et jeunes cadres dynamiques en tribunes pour craquer les allumettes. De ce point de vue, les night sessions, qui ont tournĂ© Ă  plein rĂ©gime cette annĂ©e Ă  Roland-Garros aprĂšs le tour de chauffe de 2021, sont une rĂ©ussite. Bien sĂ»r, tout dĂ©pend de ce qu’il se passe sur le court. Le concept ne prend vraiment tout son sens que si le spectacle y est Ă  la hauteur, comme lors de l'Ă©bouriffant quart de finale entre Nadal et Djokovic mardi. La nuit, c’est complĂštement autre chose »Ceux qui ont assistĂ© au tour de magie de l’Espagnol ne sont pas prĂšs de l’oublier. Lisez donc le tĂ©moignage de Julian Leon, un Argentin qui n’était venu que pour lui. Ça a Ă©tĂ© une nuit Ă©pique, magique, comme j’avais imaginĂ© dans mes rĂȘves, nous raconte le jeune homme depuis l’aĂ©roport, oĂč il s’apprĂȘte Ă  embarquer pour aller voir jouer son Ă©quipe nationale face Ă  l’Italie Ă  Londres. J’avais dĂ©jĂ  fait quelques matchs, mais la nuit c’est complĂštement autre chose. Je suis un supporteur de River Plate, je suis habituĂ© Ă  une ambiance de folie. Mais l’ambiance hier autour du match, et en particulier autour de Rafa, Ă©tait spĂ©ciale. J’ai vĂ©cu le match comme si c’était River qui jouait. Il y avait de la tension. Plus le match durait, plus on Ă©tait heureux. »Alors bon, tout le monde n’est pas obligĂ© de vivre ça avec le fanatisme d’un hincha en furie, mais il n’y a pas non plus forcĂ©ment besoin d’une rencontre entre le meilleur joueur de l’histoire sur terre battue et le numĂ©ro 1 mondial pour passer un bon moment. La remontada de Tsitsipas face Ă  Musetti au premier tour a eu son petit effet, comme la belle victoire d’AlizĂ© Cornet face Ă  l’ancienne vainqueur Ostapenko au second. La Française en Ă©tait d’ailleurs toute retournĂ©e aprĂšs la rencontre. Je ne m’attendais pas Ă  autant de monde. J’ai Ă©tĂ© agrĂ©ablement surprise, et ils Ă©taient chauds patate, a-t-elle apprĂ©ciĂ©. Du premier au dernier point, ils ne m’ont pas lĂąchĂ©e, ils m’ont portĂ©e Ă  bout de bras. »La question de la programmationLes nocturnes ne sont pas pour autant une affaire qui roule Ă  Roland. Cette Ă©dition a soulevĂ© nombre d’interrogations, Ă  commencer par celle de la programmation. Les dĂ©bats autour du match entre Nadal et Djoko ont Ă©tĂ© vifs, avec au centre la question de l’accessibilitĂ© pour un maximum de gens au moment phare de la quinzaine. C’était difficile. Il n’y avait pas de bonne solution dans cette histoire-lĂ , a reconnu la directrice AmĂ©lie Mauresmo mercredi matin. Il y a eu beaucoup de discussions, d’échanges, de pressions. On a tout mis dans la balance, on a essayĂ© de prendre la meilleure dĂ©cision. D’autres diraient la moins mauvaise. »La prĂ©sidente de France TĂ©lĂ©visions, elle, n’a pas trĂšs bien pris de voir cette affiche filer chez Amazon. Je trouve extrĂȘmement choquant de privilĂ©gier un acteur amĂ©ricain au dĂ©triment du service public, s’est plainte Delphine Ernotte au Figaro. C’est une vraie rupture d’égalitĂ© alors que tous les Français n’ont pas accĂšs Ă  l’Internet haut dĂ©bit. » La nouvelle patronne de Roland l’a rencontrĂ©e ensuite pour s’expliquer et crever l’abcĂšs pour ne pas laisser la relation avec France TV se dĂ©tĂ©riorer ». Question d’horaireAu-delĂ  de ce match trĂšs spĂ©cifique, il y a plus globalement le sujet du confort des joueurs. Pas toujours Ă©vident pour le dire comme ça
 de les convaincre de se lancer Ă  21 heures, avec l’humiditĂ© qui monte en flĂšche et les tempĂ©ratures qui font le chemin inverse, modifiant considĂ©rablement les conditions de jeu sur terre battue. L’horaire des matchs du soir pose des questions de ce point de vue, a encore convenu Mauresmo. Je me les pose aussi, pour ĂȘtre honnĂȘte. Ce sera sur la table au moment du dĂ©brief. »Difficile de faire autrement quand Rafael Nadal et Novak Djokovic ont tous les deux soulignĂ© que les matchs Ă©taient programmĂ©s trop tard. Car Roland n’est pas l' US Open ou l' Open d'Australie. Ces tournois se dĂ©roulent l’étĂ©, avec des tempĂ©ratures nettement supĂ©rieures, et les matchs sont gĂ©nĂ©ralement moins longs sur dur que sur terre. Ce qui permet, en dĂ©marrant plus tĂŽt, de programmer deux rencontres. Et d’y placer des femmes, une des faiblesses remarquĂ©es de ces nocturnes sauce problĂšme de l’aprĂšs-match pour les spectateursSur les dix sessions de nuit de cette Ă©dition, une seule a Ă©tĂ© consacrĂ©e au tableau fĂ©minin le match de Cornet. Un choix assumĂ© par l’ex-numĂ©ro 1 mondiale. Ce n’est pas un regret, dit celle qui s’était plaint il y a trois ans du manque de visibilitĂ© accordĂ© aux dames. C’est plus compliquĂ© en ayant un seul match de programmer un match fĂ©minin. En ce moment, le tennis masculin offre plus d’attraits. » Des propos dĂ©cevants et mĂȘme surprenants », a rĂ©agi dans l’aprĂšs-midi la favorite du tournoi Iga Swiatek. Le sujet est dĂ©licat. Car programmer une rencontre en deux sets gagnants, c’est aussi prendre le risque d’une soirĂ©e bouclĂ©e en cinquante minutes alors que les gens ont pu parfois payer 10 euros plus cher que pour voir trois matchs dans la poursuivre sur l’expĂ©rience spectateurs », il va aussi falloir rĂ©flĂ©chir Ă  l’aprĂšs-match. Comme nous, la nouvelle patronne du tournoi a bien vu que beaucoup de personnes ont eu du mal Ă  rentrer chez elles en quittant le Central Ă  1h30 du matin aprĂšs la victoire de Nadal. Plus de mĂ©tro, plus de bus, et des taxis ou Uber pris d’assaut. Certains n’ont apparemment pas hĂ©sitĂ© Ă  profiter de la situation. On revient juste de Roland-Garros. Les taxis demandaient 95 euros pour faire les deux kilomĂštres jusqu’à notre appartement, nous avons marchĂ© », a ainsi tĂ©moignĂ© un spectateur sur Twitter Ă  3h35. Ça pique un peu, pour un Over an hour after the match and there are still people all over the place outside the Roland Garros grounds desperately trying to locate a taxi/Uber home. Madness.— Stuart Fraser stu_fraser June 1, 2022 C’était une super nuit, mĂȘme s’il n’y avait plus de transport public Ă  l’heure oĂč s’est terminĂ© le match. C’était assez dur et j’ai dĂ» finalement prendre le bus de nuit pour rentrer. J’ai mis 1h50 pour arriver Ă  mon hĂŽtel, nous dit Weiyi Li, un Anglais venu de Leeds. Il faudrait que l’organisation mette en place quelque chose pour ramener les gens en centre-ville. » La question a Ă©tĂ© posĂ©e Ă  AmĂ©lie Mauresmo quelques heures plus tard. C’est un point clĂ©, et qui le sera dans le futur. On n’a pas prĂ©vu de choses particuliĂšres, c’est clair qu’il faut qu’on s’organise autrement, a-t-elle convenu. On n’a pas les moyens aujourd’hui d’organiser quelque chose pour personnes qui sortent du stade. »Des confrĂšres, notamment anglo-saxons, se sont Ă©tonnĂ© que cette problĂ©matique n’ait pas Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chie en amont. Dur de leur donner tort. SollicitĂ©e, l’autoritĂ© organisatrice des transports dans la rĂ©gion parisienne nous a confirmĂ© que la FFT ne l’avait pas contactĂ©e avant le tournoi pour soulever cette question. Et il n’est pas possible de prolonger les heures d’ouverture d’un rĂ©seau tel que le nĂŽtre de maniĂšre spontanĂ©e », prĂ©cise Ile-de-France MobilitĂ©s. Mais tout reste ouvert pour les prochaines Ă©ditions. Nous sommes prĂȘts Ă  discuter avec la FĂ©dĂ©ration française de tennis pour Ă©tudier si un partenariat technique et financier est possible », ajoute-t-elle. Le message est passĂ©.
Avisde Benji: Concert Ă  ne pas manquer: Kings of Nothing Vendredi 25 juillet 2014, c'est le groupe de Malestroit Kings of Nothing qui nous accueille pour l'ouverture du festival Au Pont du Rock, 25Ăšme du
La rĂ©daction vous conseille Laruns Ă©tait en fĂȘte pour le Tour de France Pour la 18 Ăšme Ă©tape du Tour de France entre Lourdes et Hautacam, ce jeudi, Laruns Ă©tait au programme juste avant d’aborder les derniers cols pyrĂ©nĂ©ens de cette 109 Ăšme Ă©dition. La rĂ©daction vous conseille Une interminable langue de bitume bien chauffĂ©e Ă  blanc, droite comme un i sur la route d’ArgelĂšs Ă  Lourdes. Ça ne ressemble pas aux Champs-ElysĂ©es mais les Jumbo-Visma n’ont sans doute pas fait la diffĂ©rence, ce jeudi, aprĂšs une 18e Ă©tape, porte de sortie des PyrĂ©nĂ©es, qui permet Ă  Jonas Vingegaard de poser neuf orteils et demi sur la plus haute marche du podium final. Vainqueur Ă  Hautacam avec un peu plus d’une minute d’avance sur son principal rival, Tadej Pogacar, le Danois dispose ce matin d’une avance royale de 3’26’’. Sa mission sur les trois jours qui le sĂ©parent de la consĂ©cration ? Eviter la faute bĂȘte qui vient tout gĂącher sur la route de Cahors, vendredi, gĂ©rer le chrono sans pression le samedi et dĂ©filer façon Jonas imperator sur les Champs dimanche pour ceindre sa toute premiĂšre couronne de lauriers sur un grand lui restera ensuite Ă  assurer le service aprĂšs-vente dont ne peut plus se dĂ©partir le vainqueur du Tour de France, c’est-Ă -dire les interrogations qu’il suscite. De mĂȘme qu’il lui faut vivre avec la franche antipathie que son Ă©quipe s’attire dans le paddock
 C’est les pires de tous », se lĂąchait ainsi hier soir le membre du staff d’une formation voisine. Ils sont sur le vĂ©lo comme avec les autres aprĂšs. Arrogants, trop arrogants. Et ça ne me fait pas plaisir de le dire parce qu’ils ont Wout van Aert chez eux qui est Belge comme moi. Ce qui me ferait le plus plaisir, c’est qu’il change d’équipe ! »Ajoutez Ă  ce contexte de calamiteuse camaraderie un lourd hĂ©ritage Ă  assumer pour Vingegaard et vous jugerez de la duretĂ© de la tĂąche qui l’attend. Dernier Danois en jaune passĂ© Ă  l’Aubisque ? Michael le banni » Rasmussen. Dernier Danois vainqueur sur les pentes d’Hautacam ? Bjarne la chaudiĂšre » Riis. LancĂ© sur ce terrain glissant mercredi soir, Vingegaard s’en Ă©tait sorti par une pirouette, Ă©voquant seulement une journĂ©e pleine de souvenirs pour le cyclisme danois ». Attendons dĂ©sormais le futur de son prĂ©sent, lui, est Ă©tincelant. Dans ce Tour oĂč les deux Ă©quipes majeures du plateau ont alternĂ© les jours de domination, c’est bien lui qui a posĂ© la main sur la 18e Ă©tape. Mis Ă  la planche la veille par McNulty et Bjerg, les lieutenants rescapĂ©s de Pogacar, Vingegaard a cette fois pu compter sur Kuss et surtout van Aert, une nouvelle fois Ă  l’attaque et impressionnant de puissance, au point que si le bus de la Jumbo-Visma venait Ă  lĂącher, il semblerait farfelu d’appeler une dĂ©panneuse
Spandelles, le dĂ©tonateurStratĂ©giquement idĂ©alement placĂ©, donc, Jonas Vingegaard peut aussi faire un gros bisou Ă  sa bonne Ă©toile, qui lui a permis d’éviter les embĂ»ches d’une avant-derniĂšre difficultĂ© dĂ©licieuse. Mais oui, ce col de Spandelles dont on vous rebat les oreilles depuis des mois, cette drĂŽlerie au paysage aussi joli que la pente y est mauvaise, et dont le directeur du Tour Christian Prudhomme espĂ©rait, la veille, qu’elle soit le théùtre de la grande bagarre de cette Lourdes – Hautacam. ExaucĂ© ! CĂŽtĂ© Ouest, c’est la multiplication des offensives de Pogacar qui a fait monter un peu plus la tempĂ©rature. CĂŽtĂ© Est, en descente, ce sont les petits piĂšges vicelards des sorties de virages qui ont fait bouillir la marmite. Et si Vingegaard a rĂ©ussi Ă  Ă©viter de partir au tas façon funambule, Pogacar n’a pu Ă©viter une tartine de gravillons quelques hectomĂštres plus bas. Une chute sans consĂ©quences, si ce n’est mentales, sans dans Hautacam, ensuite, c’est avec un ressort cassĂ© en plus d’une infĂ©rioritĂ© numĂ©rique que le SlovĂšne devait composer. Dans la radio de l’équipe, on nous disait qu’il fallait rouler 10, 15 minutes, que Pogacar Ă©tait en train de souffrir dans les roues de Wout et Jonas », expliquait a posteriori l’équipier du maillot jaune Sepp Kuss. Et quand Vingegaard a attaquĂ©, Pogacar a craquĂ©. DĂ©finitivement.
XCHJAi.